Disclamer : Euh, tout est à l'auteur, rien n'est à moi, à part l'envie de faire ce moment totalement hors du temps et entouré de coton à en fait une indigestion.
Rating : K (enfin, je suis toujours aussi nulle pour les rating donc si vous trouvez qu'il y a besoin de plus, faites moi signe !)
Note : c'est vraiment un OS très court, bien plus proche du drabble que de l'OS, mais je vous avoue que je l'adore vraiment. C'est un des OS dont je suis le plus fière, mais j'ai longtemps hésité à vous le publier parce qu'un jour, quelqu'un m'a dit qu'il était très OOC. J'ai dont longtemps hésité jusqu'à ce que ma merveilleuse bêta, Momo Madaraki (c'est bien ça ton pseudo ici hein ma puce ? xD) me dise qu'en fait, c'était tout à fait supportable... j'ai donc décidé de vous laisser choisir si c'est un OOC supportable ou pas. Mais en tout cas, il y en a, ne serait-ce qu'un peu, donc soyez prévenus ! J'espère néanmoins que vous apprécierez votre lecture ! :)
Un mouvement
Un silence paisible règne dans la chambre.
Ce n'est pas grand-chose qui l'a éveillé. Peut-être est-ce le discret rayon de soleil qui offre un peu de sa lumière à la pièce, lui permettant de discerner les quelques détails qui pourraient être utiles – à quoi ? Aucune idée.
Ou alors, c'est ce discret tapotement, conséquence probable de la proximité entre une branche et la fenêtre, avec lesquelles s'amuse le vent.
Ou peut-être, juste peut-être, est-ce tout simplement ce mouvement.
Un bras, qui s'est déplacé. Près de lui. Sur lui. Sur sa taille.
Un mouvement du corps qui fait face au sien, immobile, perdu dans les bras de Morphée.
Izaya soupire.
Il soupire, mais pour une fois, pour une unique fois, il ne sait pas pourquoi il le fait.
Peut-être parce qu'il vient de se rendre compte d'où il est.
D'avec qui il est.
De ce qui s'est certainement passé hier soir.
Il soupire, parce que pour une fois, pour une unique fois, il ne sait pas s'il doit en avoir honte, ou pas. S'il doit s'efforcer d'oublier, ou pas.
Mais peut-être, juste peut-être… qu'il soupire pour autre chose.
Qu'il soupire parce qu'au fond de lui, il sait qu'il n'aura pas honte.
Qu'il s'en souviendra. Que peut-être, même, il… il chérira ce souvenir.
Pour une fois dans sa vie, Izaya n'a plus envie d'être un informateur.
Un informateur, un manipulateur, celui qui aime le genre humain, qui sait.
Il n'a plus envie d'être rien. Pas même Izaya Orihara.
Il n'a plus envie que d'une chose. Se fondre dans ces bras qui n'appellent que lui.
Sans un bruit, sans un mot, comme respectueux du silence qui l'entoure, l'homme aux yeux rubis s'avance. À peine. Quelques centimètres, pas plus. Et pourtant cela suffit pour qu'il se colle tout entier – peau contre peau, souffle contre souffle, cœur contre cœur – contre l'homme qui est à ses côtés.
.oOo.
Izaya est déjà totalement rendormi lorsqu'un peu plus tard, un regard café glacé se pose sur lui.
Shizuo referme les yeux avec un sourire-rêve sur les lèvres, tandis que ses bras, pour une fois, encerclent avec douceur la taille d'Izaya.
*s'en va sans un bruit, laissant voler dans l'air un bout de papier avec marqué "review ?" dessus*
