Godric's Hollow était recouvert d'un voile sombre percé de milliard de petites lumières semblant s'allumer et s'éteindre, dans la nuit noire de la tempête qui s'abattait sur le village sorcier. Depuis sa fenêtre une enfant observait descendant progressivement sur les carreaux, cette course que s'échangeaient les gouttelettes d'eau, ou bien était-ce une danse ?

Les genoux ramenés contre elle, elle ne pouvait détacher ses yeux bruns de ce spectacle si commun pour tous, pourtant si exceptionnel pour elle. Elle ne se souvenait pas de la dernière fois qu'elle avait vu la pluie s'abattre ainsi sur le monde magique. Un instant plus tard, un éclair vint éclairer la chambre sombre de la jeune fille. On pouvait y deviner en cette fraction de seconde, le chaos qui régnait dans la petite pièce sombre. Elle n'avait rien de la chambre du parfait sorcier. Non. Il y avait sur le sol des cadavres de boulettes de parchemins et contre le mur près de la porte de la chambre, une pile de livres plus ou moins anciens, qu'elle fessait tombé à chaque fois qu'elle ouvrait bien trop grand sa porte.

Les douze coups de minuit sonnèrent et alors là, enfin, elle se décida à relever la tête en direction de la pendule. Une pendule murale imposante au cadre de bois et aux aiguilles tordues d'argent, si elle se souvenait bien. Elle posa ses pieds nus sur le sol de sa chambre, un parquet froid et grinçant comme le bruit d'une branche craquant sous son poids. Une pointe de pieds devant l'autre elle avança à l'aveugle dans cette chambre désordonnée. La sorcière marcha à plusieurs reprises sur les boulettes de parchemins et inconsciemment, elle se dit, que sa chambre avait bien besoin d'un petit brin de toilette.

Elle s'immobilisa. La chambre était trop sombre et elle avait l'impression d'être dans un cauchemar alors qu'un frisson parcourait son dos. Elle était perdu dans sa chambre, la simple idée d'avancer sa main devant elle, l'effrayé au plus haut point. Devait-elle appeler ses parents ? Non. Minuit passé, aujourd'hui était un grand jour. Celui de sa rentré à Poudlard. Elle ne pouvait plus compter sur le secours de ses parents.

Une fraction de seconde, un éclair éclaira pour la seconde fois la chambre. Un portrait. Son portrait. Elle se trouvait devant son portrait. La lumière disparut, dans le noir, la fillette avait l'impression de pouvoir voir encore chaque détaille de la peinture. Sa chevelure brune qui tombait sur ses frêles épaules coiffée avec un ruban couleur lys, de grands yeux marron exagérer à l'extrême d'après elle. Le buste d'une robe bouffante couleur saumon que les petites filles aimaient mettre pour se sentir comme de royale sorcière attendant leur sorcier charmant. Mais malheureusement pour elle, elle n'avait jamais aimé les jouets magiques de petite fille. Elle n'appréciait que la boue et les balais miniatures pour petit sorcier.

En passant ses doigts fin et pâle sur la plaque dorée sous le tableau où était gravé son prénom, elle se dit qu'il était temps de grandir comme elle le désirait. Le poing droit serrer plein d'espoir elle s'adressa aveuglement à son tableau.

- C'est décidé ! Moi, Lilith Thompson j'annonce qu'à partir de ce jour, je deviendrai une sorcière indépendante comme le fut Cliodna ou encore la Reine Maëva !

Mais pour l'heure il était temps d'aller se coucher, car de l'autre côté du mur, provenant de la chambre de l'aîné des Thompson, alors élève en dernière année dans la célèbre école de Magie, comme Serdaigle ; un " Silence ! " qui ne se voulait pas autoritaire résonna. Un petit sourire amusé sur les lèvres, Lilith, monta sur son lit et se couvrit de ses draps. Oui, aujourd'hui était un autre jour. Le jour où Lilith Thompson faisait ses premiers pas dans Poudlard.

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Le prologue terminé j'espère que cela vous à plus et vous donnera envie d'en savoir plus. :)

P.S : Je recherche une gentille petite personne bêta lecteur/lectrice pour bien vouloir corriger mes écrits, étant magnifiquement doué avec la langue française.