-La nouvelle aurore-

Disclamer : je ne suis pas la grande JK Rowling donc rien ne m'appartient ! sauf la fic quand même !

Rating : PG mais il peut changer

Mon pt blabla : Voilà ma 2ème fic assez différente de l'autre (« pourquoi ? ») qui se passe après Poudlard. Je vais publier en fonction de mon inspiration donc pas très régulièrement ! J'ajoute ensuite que Hermione et Draco vont pas finir ensemble au bout du troisième chapitre alors les impatients doivent se faire une raison ! En tout cas j'espère que vous aimerez alors bonne lecture !

Chapitre 1 : Lorsque 5 ans ont passé

La jeune femme marchait au milieu du capharnaüm d'un pas vif. Ses longs cheveux châtains étaient attachés et descendaient jusque sa taille. Quelques mèches couleur miel s'échappaient de la queue de cheval et virevoltaient dans le vent. La jeune femme avait le visage inexpressif et ne semblait guère se soucier du paysage complètement ravagé dans lequel elle se trouvait. Le silence inquiétant, inhabituel aurait fait frissonner n'importe qui. Mais pas elle. Des panaches de fumée s'élevaient au loin, c'était sans doute un pâté de maisons en feu. Les ruines des divers buildings qui avant constituaient la city, cœur économique de la ville, s'amoncelaient sur des centaines et des centaines de mètres. De véritables montagnes de débris, de poutres enchevêtrées, de verre cassé, de pans gigantesques de mur qui tombaient jusque dans la Tamise. L'eau du fleuve était encore plus sombre qu'avant, du aux ponts qui s'étaient écroulés. Le ciel était gris, sombre et renforçait l'aspect cauchemardesque de ce qui avait été le centre ville de Londres. Et la jeune femme marchait toujours dans ce champ de ruine. Elle était habillée d'un pantalon ample, d'un petit débardeur et de simples tennis. Tout en noir. Des guêtres noires couvraient ses avants bras. Cela semblait bien léger mais il fallait tenir compte de l'atmosphère suffocante, due aux immeubles récemment effondrés, à la poussière et aux fumées apportées par le vent. Elle avait de grands yeux noisette qui auraient pu être jolis si un voile de tristesse ne les couvrait pas. Sa bouche était en forme de cœur et de petites mèches continuaient de balayer son visage. C'était une très jolie jeune femme, dont la présence contrastait avec le sentiment de peur, de violence et de mort qui régnait. Pourtant, elle n'avait pas l'air effrayée le moins du monde, son visage demeurait impassible. Après tout, en l'espace de cinq ans, elle en avait vu bien des choses. Elle en avait faites également. Depuis la mort de Dumbledore, les villes anglaises devenaient de plus en plus un espace de combat entre Mangemorts et Aurors. Le dernier de ces affrontements datait d'une dizaine de jours et avait littéralement détruit tout le centre ville. Voldemort régnait en maître sur la rive droite de la Tamise tandis que Harry Potter et l'Ordre du Phoenix occupaient le côté gauche. Là où se promenait la jeune femme d'un air si tranquille était ce qu'on aurait pu appeler le « no man's land », endroit de plus dangereux de toute la ville. Pourtant, elle continuait sa route, d'un pas assuré et semblait ignorer la pression magique due aux nombreux sortilèges qui avaient fusés.

A bout qu'un long quart d'heure de marche, elle arriva à côté d'un petit immeuble en partie effondré. Elle consulta sa montre d'un coup d'œil rapide, toujours à l'affût et prête à saisir sa baguette. La jeune femme n'aimait pas les gens en retard… Surtout lorsqu'elle se trouvait dans un terrain à risque où ses ennemis pouvaient surgir à tout moment. Elle s'approcha plus lentement du bâtiment et sa main plongea dans sa poche là où se trouvait sa baguette. C'est alors qu'une silhouette se détacha d'un renfoncement et s'approcha d'elle. La jeune femme vit des cheveux blonds très clairs se détacher de l'ambiance grisonnante des lieux.

Sans relâcher sa surveillance, elle s'avança à sa rencontre. Ils stoppèrent tous deux à deux mètres de distance environ et se scrutèrent sans gêne. L'homme était vêtu simplement mais assez élégamment. Il avait un visage plus masculin que dans les souvenirs de la jeune femme, mais des yeux toujours aussi froids qui la regardaient avec un mélange d'incompréhension et de dégoût. Ses cheveux blonds étaient coupés de manière étrange et des mèches plus longues que d'autre arrivaient à la hauteur de ses oreilles et tombaient sur ses yeux. Cela lui donnait un air intriguant et assez séduisant. Le jeune homme n'avait jamais très bien comprit ce qui avait changé à ce point chez l'adolescente qu'il considérait comme incapable de désobéir il y quelques années. Il avait été étonné de recevoir sa lettre et avait longuement hésité à venir.

Alors qu'est ce que tu me veux ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.

Toujours aussi aimable, ricana la jeune femme. Je vais être directe avec toi, il te veut avec lui.

Ce n'est pas mon combat Granger ! cracha le jeune homme. Pourquoi est ce que vous n'arrivez pas à comprendre ça ?

C'est le combat de n'importe quel sorcier ! répliqua la femme. Tu aurais l'occasion de venger ta mère.

Le jeune homme sentit colère et peine envahir son cœur. Deux ans déjà et il ne pouvait atténuer sa douleur. La seule femme qu'il aie jamais aimée était morte presque devant lui...

Il résista à l'envie soudaine de frapper l'ancienne Gryffondor qui se tenait devant lui et s'approcha doucement, l'air menaçant. Elle ne cilla pas et ne recula pas non plus. Seul son sourire ironique s'effaça quelque peu. Il s'arrêta à cinquantaine de centimètre d'elle, la dominant de sa taille. Elle aurait du lever la tête pour le regarder dans les yeux mais ne voulait pas s'y rabaisser et se contenta d'observer son torse d'un air appréciateur.

Donne moi une seule bonne raison de me joindre à vous, marmonna-t-il furieux qu'elle ne soit pas impressionnée plus que ça.

Ce pourquoi tu as toujours voulut t'investir, pour tes idéaux… Arrête ta comédie, je ne te dirais pas ce que tu veux entendre. Et il n'aimera pas un refus… Dans ces temps, et seul en plus, je ne crois pas que tu survivrais longtemps Malefoy…

Me sous estimerais tu Granger ?

Aurais tu simplement peur d'être dans la bataille ?

Elle leva enfin les yeux et ils s'affrontèrent du regard. Draco Malefoy ne put s'empêcher de se demander où était passé cette étincelle de joie et de bonheur qui brillait dans ses yeux auparavant. Une étincelle qu'il lui avait toujours enviée mais qui avait sans douté été balayée par ces années de guerre… Et comment en était elle arrivée là ? Le retournement de situation avait commencé à la fin de sa septième année à Poudlard, sans que personne ne sache pourquoi. Il avait ensuite entendu parler d'elle mais n'y avait pas vraiment cru. Sa lettre et maintenant sa présence le confirmaient… Mais il voulait en avoir le cœur net. Alors sans prévenir, d'un geste brusque, il saisit son bras droit au niveau du poignet et repoussa le tissu qui le couvrait. Il sut alors que c'était vrai en voyant la fameuse marque des Ténèbres. Hermione le repoussa violement avec une assez force étonnante, plaça sa baguette sous la gorge de Draco et rabattit ses guêtres sur le funeste tatouage. Ses yeux, tellement plein de vie auparavant, lançaient des éclairs meurtriers. Draco leva doucement les bras pour indiquer qu'il ne comptait pas répliquer. De toute façon elle avait le dessus et le jeune homme ne voulait pas se mettre à dos tout le clan de Mangemorts.

Hermione recula d'un pas, la baguette toujours tendue tandis que Draco massait sa gorge en grimaçant. Il garda les mains levées et ils s'affrontèrent une nouvelle fois du regard.

Tu as du laisser Sarah dans ta petite planque, Malefoy. Londres, c'est petit… Il n'hésitera pas tu sais… Il la trouvera. Sauf si…

Sa voix calme et posée aux yeux de Malefoy, même si il avait du mal à l'avouer, le remplissait de terreur. Elle le vit pâlir rien qu'au nom. C'était sa faiblesse, très bien cachée, qu'elle avait réussi à trouver. C'est pour ça que Hermione était ici et non pas Parkinson ou Zambini.

Très bien Granger, je suppose que je n'ai pas le choix… marmonna le jeune homme.

Hermione lui adressa un sourire cynique et lui ordonna d'avancer, la baguette pointée sur son dos. Ainsi, c'est en se lançant des pics, remarques acides et menaces que les deux jeunes gens traversèrent le champ de ruine sur un bon kilomètre.

Pour le décor, j'imagine à partir du film « le règne du feu » si ca peut vous aider.

Alors ? Quelles sont vos premières impressions ? Bonnes ou mauvaises j'accepte tout ya pas de problème ! (sourire angélique et battements de cils : une pitite review ?)

Bizz d'une garce