Auteur : Akira
Titre : Under the headlights
Genre : Song-fic, un peu triste
Groupe : Dir en grey
Couple : euh c'est un Toshiya / quelqu'un mais je sais pas qui XD peut être Die…
Disclaimer les Dir en Grey n'appartiennent qu'a eux même.
Déclaration de l'auteur : C'est le genre d'idée bateau que tout le monde fait au moins une fois mais c'est une chanson qui ma fait pensée a ça donc voilà…--' Bonne lecture donc et pensez aux reviews : p

Under the headlights

Il avance doucement vers l'estrade.
On allume les spots. La lumière l'éblouit, il cligne des yeux.

La lumière éclaire son visage, ses yeux
Elle met à jour sa peau veloutée, ses bras légèrement musclés
Mais pourtant à l'intérieur
Quelque chose reste à l'abri des projecteurs…

Il suit docilement les instructions du photographe,
Il porte la tenue qu'il a dessinée lui-même. Il n'accepterait jamais d'en porter d'autre.
Ce morceau de tissus le représente, elle est cette parcelle de lui qu'il cache à tout le monde.
La porte de la loge c'est refermée derrière lui, il est seul sur le plateau.
Le photographe a voulu commencer par les photos individuelles.

Il est seul face à lui
Et il sent son regard contre sa peau
Il sait qu'il le juge alors qu'il ne le connaît pas.
Il sait ce que ressent cet homme lorsqu'il le voit.
Mais il fait comme si de rien n'était
Il l'ignore comme il l'a toujours fait.

Les projecteurs le réchauffent, il transpire.
Il n'aime pas ça mais c'est un mal nécessaire.
Il n'aime pas ces sources de lumière factice.
Elle lui ressemble peut être un peu trop…
Tellement fausse.
Elles brillent telles de fausses étoiles accrochées au plafond noir.
Comme lui…

Il se réchauffe mais son cœur est mort
Plus froid que la pierre…
Pauvre étoile perdue dans les ténèbres.
Avec la peur de se faire engloutir…

Il espère que ses bleus ne se verront pas sur les photos
Il les a camouflés sous du maquillage
Un morceau de tissus bien placé.
Son corset le faire souffrir
Là où sa côte est cassée,
Mais par fierté il ne veut rien dire
Il préfère continuer à souffrir…

Le calvaire va-t-il se terminer?
Les projecteurs ne mettent en valeur
Que ce qu'il y a à l'extérieur
Les douleurs et les cœurs brisés
Ne peuvent pas se reflétés
Tout n'est qu'image factice
Yeux maquillés et peaux lisses…

Il entend la porte s'ouvrir et son regard se poser sur lui
Il sait qu'il le désire et qu'il ne veut que le détruire.
Mais lui il l'aime à en mourir…

Mais ça les projecteurs ne le montrent pas
Ils ne le voient même pas.
Seule la plastique compte
La belle gueule.
Les sentiments passent inaperçu,
La douleur, l'amour la peur
Tout s'efface, se dissipe
Rien n'existe plus.
Qu'une image factice…

"Souriez s'il vous plait"
La phrase résonne dans le vide de la pièce
Ses lèvres s'étirent pour finalement s'arquer en un sourire.
Il n'est pas sincère mais ce n'est pas ce qu'on lui demande

Juste une poupée que l'on manipule comme on le désire
Juste une poupée qui sert à assouvir nos désirs
Juste une poupée que l'on manipule à loisir
Un simple objet

Il a terminé.
Son regard se dirige vers la droite ou Il l'attend.
Il sait qu'il ne passera pas avant au moins une heure.
Il sait aussi qu'elles idées il a derrière la tête.
Il lui agrippe le bras, il grimace sous la douleur de ses doigts appuyant sur un des bleus encore douloureux.
Ils arrivent dans la loge, elle est vide.

Les bleus, les griffures
Les morsures et autres égratignures
Les caresses, les baisers
Leurs souffles mélangés
La souffrance, les pleurs
Et enfin l'inconscience…

Il se réveille, la pièce est vide.
Il est parti, il s'y attendait.
Il ne sert qu'à assouvir ses envie
Il devrait dire non mais il n'en a pas la force.
Il l'aime et cela le tuera.

Même plus la force de réagir
Il préfère encore subir
Il n'est plus qu'une poupée brisé
A force que l'on ait joué avec
Au moins il est avec lui
Même si…

Il se rhabille, il rentre chez lui
Là bas,
Une nouvelle fois il hésitera,
Et finalement il continuera.

Parce qu'il ne sait vivre que comme ça