Auteur: Lorenzan
Disclaimer: Tous les personnages appartienent à J.K. Rowling, et gnagnagni et gnagnagna
Drabble n*1
La torture du mangemort
Le plus grand mage noir de tous les temps, connu sous le nom de vous-savez-qui, faisait les cent pas d'un bout à l'autre de la pièce, les pans de sa longue cape noire frappant ses pieds dénudés à chaque enjambée. C'était le signe d'une évidente colère trop longtemps retenue. Tôt ou tard, il allait finir par exploser, il devait se changer les idées... Mais avant tout, il avait encore besoin de ses partisans. Leur jetter un tout petit impardonnable lui aurait pourtant bien calmer les nerfs mais ce n'était pas raisonnable et le seigneur des ténèbres savait se montrer raisonnable dans toutes les situations. Il prit alors une décision plus sage. Ce fut pourquoi, dans une envolée de cape majestueuse, tête-de-serpent se dirigea vers une petite masse noire recroquevillée au niveau du sol. Il s'arrêta à sa hauteur.
Le mangemort agenouillé devant son maître sursauta, réprimant un petit cri qu'il regretta aussitôt, la tête baissée en signe de profonde soumission. Le maître était facilement irritable ces temps-ci et avait le doloris facile. Tout ça à cause de ce Potter qui ne se décidait pas à mourrir et evidemment c'était eux les mangemorts qui prenaient tout...Mais Lucius aurait encore préféré subir tous les endoloris plutôt que de devoir imiter ces choses. C'était impossible, il ne pouvait pas faire ça. Depuis qu'il le servait il avait tout accepté, malgré sa réputation qu'il s'efforçait de tenir. Il avait toujours obéit au ordres de son seigneur, n'avait jamais faibli sous aucun prétextes, allant même jusqu'à lui sacrifier son propre fils. Mais là c'était plus qu'il ne pouvait en accepter.
Levant des yeux larmoyants vers l'homme debout devant lui, Lucius agrippa sa robe , cachant à moitié son visage humide dans le tissu et cria d'une voix pleine de désespoir, sous l'oeil goguenard d'Avery et Lestrange, qui se faisaient néanmoins discrets, peu désireux de subir le même sort que leur condisciple:
-Maître! Ayez pitié! Je ferai tout ce que vous me demanderez de faire, je vous livrerai toute ma famille sans hésiter, je vous confierai mes pensées les plus intimes, mais ne me forcez pas à imitter ces moldus qui dansaient la macarena dans la ténévision.
Fin
