Musique: Junior Song (La République des Meteors) – Indochine

Note: C'est ma première songfic, je la trouve un peu niaise sur les bords, donc tout commentaire constructif est plus que bienvenu)

Junior Song

Ah ! la fanfare
La vie est pourrie

Un éclair roux, dans la folie de la bataille finale. Tout tourne autour de moi, les sortilèges fusent, les combats... On m'a poussé en face de lui. Je vois la rage dans ses yeux. Je vais mourir, on va tous mourir, mais moi je perdrais la vie de la main de celui que j'aime. Ma vie...


A qui la faute ?
Le mal que l'on a
Le mal qu'on nous fait

Merlin devait être complètement saoul le jour de ma naissance. Sinon comment expliquer cette coïncidence? Il m'avait déjà placé dans une famille si froide, rigide, vis à vis des traditions, apparences et opinions, moi qui les renierai toutes quelques années plus tard.

Ah ! la balançoire
Je serai comme toi

J'ai tant rêvé de la liberté procurée par cette balançoire, elle qui m'aurait permis de m'envoler, de m'échapper loin de toute cette agitation. Je n'en ai fait qu'une fois, dans le jardin d'une des nombreuses « relations ». Seulement, mon père m'en a fait descendre presque aussitôt, car un Malefoy ne perd pas son temps en amusements.

Je rêvais de pouvoir remonter sur une balançoire, retrouver cette liberté perdue...


Je me confie à qui ?
Je me sens abîmé

J'aurai tellement voulu dire à quelqu'un tout ce que j'avais sur le cœur, ce que je pensais de la vie qui m'avait été donnée, pour enfin être consolé, comme le petit garçon que j'aurai aimé être.

Mais on ne se confie à personne dans ma famille. Les Malefoy ne sont pas des mauviettes sentimentales pleurnichant sur leur sort. De plus, on m'a appris que chaque confidence est une arme donnée à l'ennemi. Je serai presque heureux de ne pas m'être confié à eux finalement. A cause d'eux, j'ai raté mon enfance, ils ne m'ont appris qu'à être un bon petit robot paranoïaque!

Oh ! les amoureuses

Ce n'est qu'à Poudlard que j'ai pris conscience que l'amitié et l'amour existaient. J'y ai vu Potter refuser mon amitié parce que j'avais insulter Ron. Ron, qui d'ailleurs ne me laissait déjà pas indifférent, même si je ne compris que bien plus tard ce qu'était ce sentiment. J'ai ai vu des couples se cacher dans les recoins du château, et prendre le risque de se faire coller, simplement pour être ensemble.

Puis Ron est sorti avec Lavande, et j'ai commencé à m'imaginer dans les bras de Ron à la place de cette greluche. Et j'ai commencé à avoir des doutes...

Mais c'est difficile
La garçon ou la fille

Mais c'était impossible que je sois homosexuel, on m'avait tellement dit que c'était dégoûtant, contre-nature... Ron ou Pansy Parkinson, comme l'avaient prédit mes parents?

Renier les valeurs familiales de sang pur et d'hétérosexualité, ou rester le bon petit robot?

Je ne voulais plus être le robot!


Assis au fond de la classe
Personne ne me parle

Et oui, plus personne ne parle aux Malefoy.

Pas les Serpentards, depuis que le père est en prison.

Pas les autres maisons, parce qu'on ne parle pas aux Serpentards.

J'en avais marre d'être ignoré, voire moqué, je voulais qu'on me remarque, qu'il me remarque! Je n'ai rien trouvé de mieux à faire que de l'insulter. Il m'a plaqué contre le mur pour me frapper, mais je l'ai embrassé. Il a répondu.


Ah ! la première fois
La peur de se voir
Garder les yeux fermés
Est-ce que tu vas me tromper ?

Nous vivions un peu au jour le jour, parce qu'on ne s'était jamais dit que l'on sortait ensemble. Nous avions tout de même fini par en arriver au délicat moment de la première fois. J'étais assez pudique, je n'osais pas le regarder. J'avais si peur de le décevoir. Si je n'étais pas à la hauteur, retournerait-il voir Lavande?

Ah ! la folie
Je n'ai rien compris
Rien compris à la vie

J'ai fait pleurer ma mère
Et crier mon père
Les salauds !

Peu après, mon père m'annonçai ma nouvelle mission : en plus d'introduire les Mangemorts à Poudlard, je devais tuer Dumbledore. Je ne voulais pas, j'étais heureux avec ma nouvelle vie. Je n'ai jamais voulu faire le mal!

« Tu n'as rien compris à la vie! Il va tous nous tuer si tu ne le fais pas. » hurla mon père.

Ils étaient ma famille, je l'ai fait. Ils ont gâché ma vie! Les salauds!


Ah ! les dortoirs
On se parle tout bas
Dans des beaux draps
Tout peut arriver

Tout peut arriver

Je savais que Ron me haïrait s'il savait ce que je devais faire. Je lui ai tout caché, me contentant, de savourer tout le temps passé en sa compagnie. Chaque soir, nous nous introduisions dans le dortoir de l'un ou de l'autre, pour rester ensemble et nous aimer.

Et puis après la fuite chacun de notre côté, avant de nous retrouver face à face, un an plus tard, seuls avec notre haine accumulée...

Ah ! le réfectoire
En saignant du nez
Et qui réalise
Le mal qu'on nous fait
Le mal qu'on nous fait

Pour se battre, on avait abandonné les baguettes, pour nous battre à coups de poings, le but étant de faire le plus de mal à l'autre, relâchant la frustration de l'année.

A la fin de la bataille, tous les combattants s'étaient réunis dans la Grande Salle, se réconfortant les uns les autres...


You realize me... Are you so ?

You realize me... Les salauds !

Nous ne nous étions pas reparlé depuis, foutue fierté. Chienne de vie.