Disclaimer : ouais, je sais, rien est à moi, bla bla bla

Autre : Merci à Little Eve qui a corrigé les fautes qui traînaient dans ce chapitre.

Titre : James Potter à l'école des sorciers

Le départ.

L'excitation l'avait tenu réveillé toute la nuit ou presque. Il n'avait pu aller se coucher que bien après que son heure de couvre feu soit passé depuis longtemps et après que son père et sa mère l'aient obligé à se mettre au lit. Mais même ainsi, il ne pouvait s'empêcher de se lever et d'aller vérifier plusieurs fois la malle au pied de son lit, ou aller voir sa baguette dans sa boite sur son bureau, ou caresser son hibou dans sa cage.

Bien sur il avait toujours su qu'il irait à Poudlard, il suffisait de voir son père et sa mère faire de la magie dans leur vie de tous les jours et les 'accidents' qui se produisaient quand il s'amusait dans le jardin, et qu'il s'empressait d'aller raconter à sa mère qui l'écoutait en silence et en souriant, et ensuite à son père, généralement perdu dans les tréfonds de la bibliothèque de la maison. Il ne la quittait jamais que pour manger, ou bien sur pour passer du temps avec sa famille. Mais James n'avait jamais été très intéressé par ses recherches, bien que son père ait déjà essayé de lui expliquer plusieurs fois ce qu'il faisait, le jeune garçon préférait sortir et jouer dans le jardin, en faisant bien attention à ce que personne, et surtout aucun Moldu , ne s'aperçoivent des 'bizarreries' qui se produisaient généralement en sa présence.

Une fois quand il était plus jeune, il avait craint d'épuiser toutes ses ressources en magie et de devenir un Cracmol et de ne pas aller à Poudlard. Et donc il avait essayer de ne plus faire de magie. Il se tenait sans bouger dans la cuisine ou sa chambre ou la salle à manger en veillant bien à ce que rien ne se produise. Après quelques jours de ce manège, sa mère alla le retrouver dans sa chambre pour lui demander ce qu'il lui arrivait. Il était assit sur son lit, le regard dans le vide, et comme elle insistait, il finit par lui raconter. Elle se contenta de rire et, en lui caressant les cheveux qu'il avait en bataille – plus d'une fois elle avait tenté de les coiffer, mais c'était inutile donc elle avait abandonné en désespoir de cause – et lui dit que la magie de s'épuisait pas comme ça et qu'il n'avait pas à craindre de devenir un Cracmol car cela se décidait à la naissance. Et James n'en était définitivement pas un. Ca avait été un soulagement de l'entendre dire cela, mais le lendemain il s'en voulu de ne pas lui avoir demandé de garder ce qu'il lui avait dit pour elle, car son père se moqua – gentiment- de lui, et pour la journée il prit cela comme une trahison de sa mère envers lui. Mais sa colère s'estompa d'elle-même quand il fit face ce soir là au repas que Magda, leur elfe de maison, leur avait préparé, à la demande de sa mère. Il y avait tout ce que James aimait. Comme ce soir, la veille de son départ pour Poudlard, le 31 août.

Il caressait sans y penser sa baguette qu'il avait prit avec lui dans son lit après l'un de ses innombrables voyages vers ses affaires de sorcier. 18,4 centimètres de long. Elle était en bois de houx avec un nerf de dragon. Quand il l'avait prise de sa boite dans la boutique d'Ollivender il avait senti quelque chose d'étrange à l'intérieur de son corps, comme si le feu avait remplacé son sang dans ses veines, et une soudaine excitation – comme le jour de ses onze ans et qu'il avait reçu sa lettre d'admission à l'école de sorcellerie – mais en plus fort, et une sécrétion d'adrénaline conséquente. C'était celle là ! Elle avait coûtée 4 gallions et une fois en dehors de la boutique sombre, il s'était mis à l'admirer à la lumière du soleil. Il l'a trouvait encore plus belle. Mais il n'avait pas eu le droit de s'en servir. Quand il avait essayé, son père lui avait prit des mains et mis dans la boite en lui disant qu'il n'avait pas le droit sinon il ira à Azkhaban. Ce n'était pas vrai, James le savait, on envoyait pas des jeunes sorciers en prisons juste parce qu'ils ont fait de la magie et qu'ils n'auraient pas dû, mais il n'avait pas revu sa baguette jusqu'à ce que son père lui rende la veille, après le repas alors qu'il parlait des différentes maisons qu'il y avait là bas.

Son père était allé à Griffondor, et James espérait bien pouvoir y aller car 'les braves ont leur place dans cette maison' mais si le Choixpeau Magique ne l'en jugeait pas digne, alors il espérait aller à Poufsouffle, où sa mère était allée. En tout cas, il était certain qu'il se plairait là bas, ses parents lui avaient raconté des histoires sur l'école et sur leur jeunesse quand ils y étaient depuis qu'il était tout petit. Il avait lu plusieurs fois le livre sur l'école de Poudlard, peut être le seul livre qu'il ait lu de son propre chef.

Alors qu'il regardait sa baguette, difficilement visible dans l'obscurité, même si la demi lune éclairait faiblement sa chambre, il laissa son esprit errer jusqu'à ce qu'il se rappelle de se garçon aux cheveux sombres qu'il avait croisé – renversé serait plus juste – alors qu'il était sur le Chemin de Traverse et qu'il ne faisait pas attention où il allait tant il était émerveillé par ce qu'il voyait. D'accord il était déjà allé au Chemin de Traverse, mais ce jour là c'était différent, c'était pour lui acheter ses affaires de magie pour qu'il aille à l'école. Ca éclairait toute l'allée d'une lumière nouvelle. Il ne s'est même pas indigné ou plaint quand il se releva en se massant la tête alors que l'autre garçon faisait de même, il lui demanda même si ça allait.

'Bah, je n'aurais rien qu'une petite bosse, et toi ?'

'Pareil, je crois. Pas de plaie ouverte ou de cicatrice.' Répondit-il en se tâtant le front. 'Comment tu t'appelles ?'

'Tu as de drôle de façon de rencontrer des gens toi, tu leurs rentre dedans.' Fit le garçon. 'C'est Sirius.'

'Et moi James.'

Mais ils ne purent continuer leur conversation car à se moment là leurs parents respectifs arrivèrent et les séparèrent, Sirius en se faisant réprimander par ses parents sur le fait qu'il n'aurait jamais dû s'éloigner et parler à des inconnus sans connaître les parents de l'individu, et James en écoutant d'une oreille distraite sa mère lui dire qu'il lui avait fait une telle frayeur et qu'elle avait vu une robe qui lui irai certainement à ravir et qu'elle aimerai qu'il l'essaye pour en être sûr. James regarda une dernière fois en arrière, mais le garçon avait déjà disparu dans la foule avec ses parents.

Et maintenant il se demandait s'il le reverrait encore. Sans doute à Poudlard, se dit-il, mais ça n'allait pas être facile de le repérer parmi tous les étudiants. Son esprit erra de nouveau sur la vie qu'il aurait là bas et il se laissa imaginer comment ce serait, les nouveaux amis qu'il se ferait, les matchs de Quidditch, la Forêt Interdite qu'il avait bien entendu envie de voir, les passages secrets – son père lui avait indiqué où certains se trouvaient – les fantômes, les tableaux et le reste.

Il finit par s'endormir et il rêva qu'il était sur un balai, haut dans le ciel et qu'il se dirigeait vers une destination inconnue, mais il savait qu'il devait y aller. Il se sentait bien, excité et heureux. En regardant vers le sol, il aperçu une forme bouger. Comme de l'endroit où il se trouvait il ne pouvait pas distinguer ce que c'était, il fit un piqué vers la forme et il reconnu la silhouette du jeune garçon qu'il avait renversé, mais, pour une raison ou pour une autre, elle se changea en un aigle doré qui vint se percher sur son épaule et qui se mit à chanter. En écoutant un peu attentivement, il se rendit compte qu'il connaissait l'air qu'il chantait. Et plus encore, qu'il l'écoutait vraiment.

Il émergea du sommeil à 8h30, une demi heure après l'heure à laquelle il avait réglé son réveil. Il s'étira en baillant et voulait se recoucher après avoir envoyer son réveil matin valser dans la chambre, mais il senti quelque chose de long et de dur frotter contre sa joue. Il ouvrit les yeux et vit sa baguette sous sa main. Et sa mémoire se retrouva submergée par ses souvenirs. Il n'en revenait pas d'avoir oublier ça. Il se prépara en quatrième vitesse et se précipita hors de sa chambre, après avoir rapidement appuyé sur le bouton 'off' de son réveil qui annonçait maintenant les nouvelles du monde des sorciers, quelque chose en rapport avec une loi du ministère de la magie ce qui lui était totalement égal.

Dès les escaliers il pu sentir la délicieuse odeur de crêpes et de gaufres toutes chaudes, qui venaient de se faire préparer. Il fut conforté dans cette idée quand il arriva dans la salle à manger où la table croulait littéralement sous la nourriture. Des croissants, pains au chocolat, brioches et autres douceurs n'attendaient que lui pour se faire manger. Il s'attabla et passa à l'attaque. Quand il eut enfin fini, il avait fait un sort pas très enviable à une bonne partie des crêpes et des brioches, ainsi qu'au jus d'orange et aux pains d'épice. Ce qui lui valu une réflexion de la part de son père.

'Ce n'est pas un enfant, c'est un ventre. Ils vont avoir du mal à te nourrir à l'école.'

James rougit et prit l'air penaud de circonstance. Il savait qu'il y avait toujours de grands festins à chaque repas à Poudlard.

'Il est en pleine croissance, c'est normal.' Répondit calmement sa mère.

Son père s'abstint de répondre à cette remarque. 'Il est temps d'y aller. Va descendre ta valise.' Dit-il à l'intention de James.

'Tu pourrais utiliser la magie…'

'Pas si on peut l'éviter. Et ça te fera de l'exercice.'

James allait protester mais un seul regard de son père lui fit ravaler ses paroles et il monta directement dans sa chambre qu'il regarda une dernière fois. Il n'allait pas revenir ici avant de bons mois et il voulait s'en souvenir. Puis, ce moment de nostalgie passé, il prit sa valise, sa baguette qu'il avait laissé sur son lit mais certainement pas oublié, et la cage de son hibou, et il descendit. Mais il lâcha sa malle au milieu de l'escalier dans elle était lourde et elle finit la descente seule et s'arrêta dans le hall à l'instant même où Magda passait avec une pile de draps dans les bras. La collision allait être inévitable. Mais au moment où il regardait par-dessus la rambarde pour voir les dégâts, il vit sa valise ouverte et ses vêtements éparpillés dans le couloir. Et pas de trace de l'elfe de maison. Il descendit une fois encore rapidement, au risque de se casser le cou, les escaliers alors que ses parents arrivaient déjà sur les lieux de l'accident. Un regard rapide sur les lieux leur permit de savoir ce qu'il s'était passé. Son père soupira et sa mère, le regard désolé, leva sa baguette et après avoir prononcé une formule, la tendit vers le bazar qui encombrait l'entrée. En 3 seconde, tout était à nouveau rangé comme s'il ne s'était rien passé.

James s'attendait à recevoir un sermon de la part de son père, cela n'arrivait heureusement que très rarement, mais quand il leva les yeux vers lui il ne vit qu'un sourire, petit mais présent.

'Nous allons être en retard si on perd encore du temps.'

Ils transplanèrent à la station King Cross où James devait prendre le train, son père tenant la valise cette fois. Puis, ils prirent un chariot et se dirigèrent vers la voie 9, ou plutôt, l'arche entre la voie 9 et 10 qu'ils traversèrent une fois que le père de James fut sûr qu'aucun Moldus ne les regardait, bien qu'un hibou en cage ne passe pas inaperçu. Sauf une fois qu'ils furent sur le quai de la voie 9 ¾ où il y avait évidement beaucoup d'enfants avec des hiboux ou des chouettes, des grenouilles ou des chats de toutes les couleurs.

'Bien, dépêchons nous sinon il n'y aura plus de place dans aucun compartiment pour toi.'

Mais James n'entendit sa voix que faiblement. Il avait les yeux fixé sur un garçon aux au cheveux sombres à la silhouette familière. Il était en train de parler à une femme qui semblait le gronder, ou du moins, mécontente, elle tenait un petit garçon par la main qui avait l'air content que son frère se fasse passer un savon. Après quelques minutes, le garçon finit par s'en aller, laissant sa famille en plan derrière lui sans même un regard en arrière et un signe d'au revoir.

A suivre