Bonjour, Bonsoir,

Me voici sur ce fandom avec cette vieille histoire. Elle est finie en tant que brouillon. Il ne me reste plus qu'à taper, sachant que j'ai déjà quelques chapitres d'avance... Je pense qu'il y aura deux chapitres par mois, car je préfère rester concentrée sur mes fanfictions principales qui se trouvent sur le fandom de One Piece. Les chapitres ne seront pas d'une longueur comme je peux en faire sur The New Era ou autres fanfictions. Il y a aura un prologue, vingt-quatre chapitres et un épilogue.

N'hésitez pas à donner vos avis, car ils me permettront de m'améliorer. Je ne mords pas donc, vous pouvez me dire avec franchise vos opinions. Je réponds aux reviews d'utilisateurs et d'invités.

J'espère que l'histoire vous plaira.

Bonne lecture.


Disclaimer : L'histoire principale et ses personnages appartiennent à Natsuki Takaya. Le reste me revient.


Prologue :

Il était une fois...


Il était une fois, trois frères du même âge qui voyageaient au crépuscule, le long d'une route tortueuse et solitaire. Après avoir longtemps cheminé, ils atteignirent une rivière trop profonde pour la traverser à gré et trop dangereuse pour la franchir à la nage. Les trois frères, cependant, étaient très intelligents et doués de leurs mains. Aussi, après quelques heures de travail acharné, ils construisirent un radeau dont ils se servirent pour passer les eaux redoutables de la rivière. Ils venaient d'atteindre l'autre rive lorsqu'une silhouette encapuchonnée se dressa devant eux en leur interdisant le passage.

C'était la mort et elle leur parla. Elle était furieuse d'avoir été privée de trois victimes car, d'habitude, les voyageurs se noyaient dans la rivière. Mais elle était rusée. Elle fit semblant de féliciter les trois frères pour leur ingéniosité et annonça que chacun d'eux avait droit à une récompense pour s'être montré si habile à lui échapper.

L'aîné, qui aimait les combats, lui demanda de lui octroyer une force supérieure au commun des mortels. Une force digne de celui qui a réussis à tromper la Mort ! La Mort s'approcha du frère aîné et prit ses mains en plantant ses longs ongles noirs dans sa chair. L'aîné, ensuite, s'empara du radeau et le détruisit d'une seule main.

Le cadet, qui était un homme arrogant, décida d'humilier la Mort un peu plus et demanda à ce qu'elle lui donne le pouvoir de rappeler les morts à la vie. La Mort lui fit boire un peu d'eau de la rivière où elle avait dilué un peu de son sang.

Elle se tourna ensuite vers le benjamin. C'était le plus jeune, mais aussi le plus humble et le plus sage des trois, et la Mort ne lui inspirait pas confiance. Aussi demanda-t-il quelque chose qui lui permettrait de quitter cet endroit sans qu'elle puisse le suivre. La Mort l'enlaça alors en lui embrassant le front.

Puis elle s'écarta et autorisa les trois frères à poursuivre leur chemin, ce qu'ils firent. L'un émerveillé, l'autre impatient et le dernier inquiet.

Au bout d'un certain temps, les trois frères se séparèrent, chacun se dirigeant vers leur propre destinée.

L'aîné continua de voyager jusqu'à ce qu'il atteigne un village où se trouvait un homme avec qui il avait eu une querelle. A présent, bien sûr, il était sûr de remporter la victoire. Laissant son ennemi pour mort sur le sol, l'aîné se rendit dans une auberge où il se vanta haut et fort de sa force qui le rendait invincible. Cette même nuit, son ennemi s'approcha silencieusement du frère aîné qui dormait dans son lit, abruti par le vin. L'ennemi s'empara de son couteau et lui trancha la gorge.

Ainsi la Mort prit-elle le premier des trois frères.

Pendant ce temps, le cadet rentra chez lui où il vivait seul. Là, il se concentra et appela le prénom de sa défunte femme. A sa plus grande joie, elle apparut devant lui. Mais elle restait froide à son touché et invisible aux yeux des autres, car elle n'appartenait plus à ce monde. Alors, le cadet, rendu fou par un désir sans espoir, finit par se tuer pour pouvoir enfin la rejoindre.

Ainsi la Mort prit-elle le second des frères.

Pendant de nombreuses années, elle chercha le benjamin et ne put jamais le retrouver. Ce fut seulement lorsqu'il atteint un grand âge que le plus jeune s'éteint. Il accueillit la Mort comme une vieille amie qu'il suivit avec joie et, tels des égaux, ils quittèrent ensemble cette vie.

L&M

Ce jour-là, il pleuvait énormément et le tonnerre résonnait au loin depuis des heures. Le vent venait frapper contre les murs d'une maison. Les branches griffaient les fenêtres. Le son de cette tempête aurait dû être assourdissant, mais les cris d'une jeune femme étaient plus puissants encore.

La dame se trouvait dans son lit, en sueur agrippant les draps de toutes ses forces. Son mari hurlait au téléphone pour que les pompiers se dépêchent d'arriver chez eux. Malheureusement, avec la tempête qui grondait dehors, les routes étaient impraticables. Il se retrouvait donc à devoir observer les souffrances de sa femme qui tentait de mettre au monde leurs enfants.

L'homme se pencha vers elle, l'embrassa, lui promit de revenir vite à ses côtés et partit chercher du secours cher leurs voisins. La femme, déjà mère, accepta de leur venir en aide de bonnes grâces. Ils revinrent aux côtés de la pauvre jeune femme.

Les souffrances continuèrent de longues heures et la future mère commençait à s'épuiser quand le premier enfant sortit. Le père le récupéra et obéit aux ordres de sa voisine. Les deux autres enfants virent le jour très rapidement. Les parents s'extasièrent devant ces deux garçons et cette petite fille.

Les pompiers arrivèrent au petit matin, lorsque la tempête se fut enfin calmée. Malheureusement, ils ne purent rien faire pour sauver la jeune mère de l'importante hémorragie causée par l'accouchement.

L&M

Lorsque les triplets fêtèrent leurs trois ans, leur père comprit, sans l'ombre d'un doute, que la malédiction les avait touchés. Ces trois petits enfants, encore ignorant de la vie, avaient été maudits par la Mort.

Tsuyo, l'aîné, était doté d'une force sans égale et bien trop importante pour son jeune âge. Si, par malheur, il se battait avec son frère et sa sœur, les blessures devenaient graves et horribles parfois. Il arrivait à tordre les barreaux de son lit et toute sorte d'autres objets. Le père avait toujours eu peur de la force anormale de son fils et évitait de le contrarier, ayant peur de sa vengeance.

Kurai, le cadet, se mettait parfois à pleurer sans raison en se bouchant les yeux et les oreilles. Un jour, le père s'arma du peu de courage qu'il possédait et lui demanda pourquoi il pleurait. L'enfant lui répondit alors que des gens venaient le voir, lui parlaient parfois gentiment ou le grondaient, et que parfois leur mère venait les voir. L'homme, depuis ce jour, évita de toucher l'enfant, trouvant désagréable la sensation qu'il éprouvait quand Kurai le fixait.

La petite dernière, la benjamine, Lily, avait longtemps été la préférée de son père, car elle ressemblait énormément à sa défunte mère. S'il s'était vite rendu compte des pouvoirs de ses fils, il mit un certain temps à comprendre pour sa précieuse fille. Elle disparaissait dès qu'elle était effrayée par quelque chose ou quand elle jouait avec ses frères.

Leur père se mit à les tyranniser, effrayé par la malédiction. Il fit bien vite le lien entre leurs pouvoirs maudits et la mort de leur mère, considérant qu'ils étaient les assassins de sa femme. La vie dure qu'il leur imposa rendit alors les triplets si proches que plus ils grandissaient, plus ils se liguaient contre lui. Ils n'avaient pas de parents, mais ils étaient solidaires et complices, unis. Pour toujours et à jamais.