Hi everybody !
MandyNormande : Merci pour tes reviews sur ma dernière fic. Merci pour tes félicitations, tes compliments, ça m'encourage vivement ! C'est vrai que c'était une bonne idée l'histoire de Lisbon qui glisse avec ses pieds mouillés et tombe contre Jane lol. Et pour le mot de la fin : Vive les ascenseurs ! XD
Silhara : Merci pour tes reviews ! Tu m'as dit que tu n'aimais pas Cendrillon mais peut-être que l'histoire qui suit va te faire changer d'avis, qui sait ? lol Mais je suis d'accord avec toi, je préfère Belle aussi. Mais l'élue de mon cœur reste Pocahontas, je lui envie sa liberté et je lui envie John Smith !
Quand à Madeleine Hightower, je voulais lui donner un côté léger et drôle, d'où la phrase « On voit mieux d'ici que de mon bureau, se justifia-t-elle. Et j'ai besoin de savoir si vous voyez la même chose que moi." !
ShaiArg : 3h30 ? C'est des fois jusque l'heure là que j'écris ^^ Quand on est lancé, on s'arrête plus, c'est terrible ! Merci de ta review, ça fait tellement de bien de voir que certaines personnes lisent ma fic avec autant de plaisir ! J'espère que ce qui vient va te plaire autant ou presque.
AVIS A TOUS :
J'ai une idée qui m'est venue dans la tête il y a quelques jours, suite au visionnage d'une scène coupée de The Mentalist sur youtube. Je me suis dit :
« On écrit des histoires, des Oneshot, etc. Et pourquoi ne pourrait-on pas aussi écrire des scènes coupée ? Ça pourrait être marrant… »
Et j'en ai écrit. Plusieurs. Mais commençons par la première.
En gros, « A la recherche des scènes coupées » n'est pas une histoire mais une suite de mini-scènes qui pourraient se glisser dans un des épisodes de The Mentalist. Pour l'instant, mes mini-scènes vont de 343 mots à 1803. Comme quoi la taille peut varier ! Mais la taille n'est pas le plus important XD. J'espère que le concept vous plait. Comme je reprends mes études dès lundi, si je n'ai plus trop de temps pour écrire des longues histoires, j'en trouverai toujours pour faire des mini-scènes !
Voici la première. Bonne lecture.
Cendrillon
Jane entra dans la pièce des bureaux le sourire aux lèvres. Le soleil s'était levé tôt et la journée s'annonçait magnifique.
- Bonjour ! lança-t-il à ses collègues.
- Salut.
- Bonjour, Jane.
- Salut, Jane.
- Lisbon est là ?
- Dans son bureau comme chaque jour…, marmonna Cho, concentré sur son travail.
- Merci !
Jane jeta sa veste sur son canapé et entra dans le bureau de Lisbon sans frapper. Il la découvrit perchée sur une chaise, frottant un carreau avec un chiffon dans les mains.
- Mais… qu'est-ce que vous faites ?
- Bonjour, Jane. Oui, je vais bien, merci. Et vous ?
Jane sourit à la mauvaise humeur de sa patronne.
- Moi, je vais bien, je ne suis pas en train de faire du ménage. Vous, par contre…
Lisbon soupira, descendit de sa chaise, vaporisa du produit à vitre sur son chiffon et remonta sur sa chaise.
- Vous savez qu'il y a une femme de ménage pour ça ?
- Je ne veux pas que quelqu'un que je ne connais pas farfouille dans mon bureau.
- Mais elle ne « farfouillera » pas dans votre bureau, dit Jane en se rapprochant de la chaise où se trouvait Lisbon et en posant ses mains sur le dossier. Elle est payée pour faire le ménage. Elle fait son truc et elle s'en va.
- Je peux faire les vitres de mon bureau toute seule.
La jeune femme continua de frotter puis elle descendit de la chaise et la décala pour se placer face à la deuxième vitre. Elle prit le produit et remonta sur la chaise.
- Vous avez finit la première vitre ? demanda Jane.
- Oui, ça ne se voit pas ?
- Vous avez appris où à faire le ménage ? Se moqua Jane. Il y a encore plein de taches !
Lisbon se retourna vers Jane d'un air scandalisée.
- Vous n'avez qu'à le faire vous-même !
Jane ne se fit pas prier. Il grimpa sur la chaise à côté de Lisbon, se collant à elle pour ne pas tomber.
- Mais qu'est-ce que vous faites ? Vous ne voyez pas qu'il n'y a pas de place pour deux !
- Quand il y en a pour un…
Il arracha le chiffon et la bouteille des mains de Lisbon et vaporisa le produit sur la vitre. Puis il frotta de toutes ses forces pour faire partir les taches restantes.
- Pour commencer, Cendrillon, on ne vaporise pas le produit sur le chiffon mais sur la vitre, c'est plus efficace.
- Ne m'appelez pas Cendrillon.
- C'est ça ou Cosette, répondit-il en faisant son plus beau sourire à Lisbon.
Leurs visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres. Lisbon fit une grimace et arracha ses affaires des mains de Jane. Elle lui fit malgré tout confiance en utilisant sa méthode pour la seconde vitre. Jane la regarda faire tout en restant collé à elle et il se demanda pourquoi elle ne l'avait pas encore poussé de la chaise. La porte du bureau était restée ouverte et Cho entra en hésitant.
- Patron, je… pose ça sur votre bureau, dit-t-il en laissant une feuille sur le bureau de Lisbon. C'est la recherche que vous m'avez demandée.
Il fronçait les sourcils et questionnait Jane du regard en voyant que celui-ci semblait s'amuser.
- Merci, répondit Lisbon sans quitter la vitre des yeux.
- On nettoie, expliqua Jane.
- Je vois.
- Tu veux venir nous aider ?
- C'est gentil mais j'ai assez de fenêtre chez moi. Et puis à trois sur une chaise…
Cho sortit du bureau sous le regard amusé de Jane. Ce dernier se retourna pour observer sa patronne astiquer la deuxième et dernière vitre de la pièce.
- Maintenant, vous faites une parfaite Cendrillon, la complimenta-t-il. Vous avez un prince charmant ?
- N'importe quoi…
- Non, parce que je peux faire le prince charmant, si vous voulez.
Lisbon arrêta de nettoyer et tourna son visage vers le consultant. Elle croisa alors son regard bleu et sentit comme un courant électrique dans tout son corps. Ses yeux exprimaient quelque chose qu'elle n'arrivait pas à déterminer et étrangement, elle n'arrivait plus à s'en détacher.
- Vous ne dites rien ? demanda Jane en baissant le ton de sa voix.
- Vous n'êtes pas bien dans le rôle du prince charmant, répliqua finalement Lisbon en détournant le regard.
Elle se mit à astiquer de nouveau mais un sourire restait imprégné sur ses lèvres. Jane le remarqua.
- Vous plaisantez, je suis parfait dans le rôle du prince charmant ! J'ai de l'argent, une grande maison, un beau sourire…
Lisbon se tourna vers lui en souriant de plus belle.
- Mais quel prétentieux !
- Ne dites pas le contraire, je sais que vous aimez bien mon sourire.
- Ah ah… Vous ne pouvez pas être mon prince charmant. Le prince charmant de Cendrillon a les cheveux bruns foncé, d'abord.
Jane éclata de rire.
- Combien de fois avez-vous regardé Cendrillon, Lisbon ?
- Hum… un certain nombre, répondit la jeune femme en rougissant.
- J'imagine ! Mais vous savez, Cendrillon a les cheveux blonds et vous avez les cheveux noirs. Donc pour compenser, vous avez besoin d'un prince aux cheveux clairs.
- Descendez de ma chaise…
- Je me demandais quand est-ce que vous alliez me le demander. Vous avez tenu longtemps. Vous aimez bien mon sourire ?
Lisbon poussa Jane de sa chaise et il sauta sur le sol en rigolant.
- Votre sourire m'exaspère !
- Je sais.
Lisbon termina sa vitre et descendit de sa chaise. Elle posa son chiffon et le produit sur son bureau et frotta ses mains sur son pantalon. Jane se rapprocha d'elle.
- Et c'est normal, à cause de lui, vous me cédez bien trop de choses.
- Ce n'est pas à cause de votre sourire, se défendit Lisbon.
- Alors c'est quoi ?
Lisbon sourit mais ne répondit rien.
- Si j'étais votre patron, ce serait vos yeux qui me feraient faire n'importe quoi, avoua Jane de sa voix la plus calme.
Lisbon eut une drôle de sensation au creux de l'estomac.
- Et vous ? Pourquoi me cédez-vous autant de choses ? Insista Jane.
- Parce que… vous êtes…, bégaya Lisbon en rougissant. Vous êtes vous.
- Je suis moi ?
- Oui, confirma-t-elle.
- Votre prince charmant, ajouta Jane.
Il sourit et la fixa en clignant lentement des yeux. Si ça ce n'était pas de l'hypnose… Lisbon sentit une force la pousser vers lui mais elle résista du mieux qu'elle pu. Puis Jane caressa sa joue avec son doigt comme on le fait à un enfant et il sortit de son bureau sans rien ajouter.
