Voici mon nouveau bébé, ma nouvelle Fanfic, que j'espère vous aimerez ;)

Disclaimer: L'intégralité de l'histoire se base sur les personnages et le superbe monde créé par cette si talentueuse JKR, sauf Cassiopée bien sur.

L'histoire se déroule à partir de 1973, et se déroulera donc pendant la scolarité des Maraudeurs à Poudlard.

Enjoy :D


I. Coming Home

Cassiopée Alone attrapa son sac de cours, ignorant les regards libidineux que lui lançaient les deux fils de sa famille adoptive du moment. Inutiles, ils l'étaient vraiment. Aucune sensibilité, aucun charme, violents, imbus d'eux même, dangereux. Elle ne leur parlait même pas, ne répondant pas ni à leurs piques, ni à leurs violences. De toute façon, elle serait bientôt partie de cet endroit horrible. L'été approchait, et avec lui le retour tant attendu à l'Orphelinat Twist, l'endroit dans lequel elle avait vécu partiellement durant ces années de solitude.

Un nom pour une identité Alone. Ils avaient dû bien rire à l'orphelinat, en choisissant son nom... Elle aurait bientôt treize ans, le 10 septembre, et cette perspective la réjouissait au plus au point elle serait enfin autorisée à rester dans le seul endroit qu'elle pouvait qualifier de « maison », et ne plus jamais retourner dans l'une de ces familles adoptives ridicules et qui la terrorisaient. C'est avec cette pensée en tête qu'elle salua les deux garçons et la truie égocentrique qui leur servait de mère et qu'elle partit pour le collège, un sourire heureux sur les lèvres. Ignorant les regards appréciateurs ou curieux qu'elle recevait souvent, elle arriva enfin à destination et partit rejoindre ses deux amies du moment, pour une nouvelle journée ridiculement ennuyeuse. Mary et Alice étaient deux commères, ce genre de filles à qui personne au monde ne confierait le moindre secret mais qui savaient mieux que tout le monde les vérités de chacun. Leur amitié était plus un échange de bons procédés : elles étaient remarquées à coté de Cassiopée, qui bénéficiait de leur protection. Dieu qu'elle détestait sa vie.

Le soir venu, elle prit le chemin du retour, avec l'impression étrange d'être observée. Elle secoua la tête en se fustigeant mentalement. Elle était ridicule. Autant que son prénom d'ailleurs. A l'orphelinat, ils lui avaient dit que c'était la seule chose qu'ils savaient d'elle, et Cassiopée avait trouvé cela franchement salaud l'abandonner, d'accord. Mais avec ce prénom stupide ?!

La sensation d'être observée continua toute la semaine, et ne fît qu'amplifier. Cassiopée était anxieuse, tout en se traitant de tous les noms. Mais elle fût bientôt détrompée dans ses contradictions.

Il était tard, au 78 Large Street, et Cassy s'attelait à ses devoirs, comme tous les soirs. Elle souhaitait ardemment faire de grandes études, et partait avec un handicap de poids, qu'elle s'efforçait de contourner : personne ne souhaitait employer une orpheline, ou lui faire confiance. On frappa à la porte de sa chambre et elle ouvrit, surprise. Les occupants de la maison avait plutôt tendance à l'ignorer, si l'on faisait abstraction des regards obscènes et pervers, des insultes et des coups des deux fils. Qui se tenaient à ce moment dans l'embrasement de la porte. Elle jura intérieurement avant de les regarder d'un air neutre.

-Que puis-je faire pour vous ?

Le plus grand, Jordan, la regarda avec un air vicieux plaqué sur le visage.

-Les parents sont sortis. On se demandait si tu voudrais t'amuser avec nous...

Cassiopée haussa un sourcil, réfrénant son envie de fuir.

-Merci, mais non merci. J'ai du travail.

Son comparse, à l'air narquois et aux visage constellé de tâches de rousseur, lui lança un sourire méchant.

-Allez Cassy...

Il ouvrit la porte et entra dans la pièce, qu'il jaugea du coin de l'oeil.

-On ne va pas te faire du mal... Je suis sur que tu vas adorer...

Elle recula et les regarda avec orgueil.

-Sortez de là, vous n'avez rien à faire ici.

Ils éclatèrent de rire.

-Tu n'es rien. Juste une gamine recueillie par pitié. Maintenant, arrête d'être idiote et enlève ce pull. De toute façon, il ne te vas pas.

Il s'approcha d'elle et la gifla violemment. Elle ne répliqua pas : elle avait l'habitude. Et elle savait pertinemment ce qui se passerait si elle se débattait. Il la gifla une deuxième fois, puis une troisième, et elle sentit les larmes affluer. Il lui attrapa le poignet et le tordit violemment, tout en lui tirant les cheveux. Toujours la même chose, dès que leur mère n'était pas dans les parages. Non pas qu'elle la défende. Elle se contentait de leur dire qu'elle refusait d'aller en prison et l'insultait de tous les noms avant de l'enfermer dans la cave.

Cassy soupira. Elle ne s'en tirerait pas comme cela cette fois-ci, ils ne se contenteraient pas de simples coups, elle le savait. Elle devait s'enfuir. Elle ôta lentement son pull avant de le lancer à la tête du premier frère, resté prêt de la porte, et de courir en direction de la sortie, à toute vitesse. Elle les entendit se lancer à sa poursuite et redoubla d'efforts. Elle sortit de la maison, toujours courant, en short et débardeur, pieds nus. Toute à ses efforts, haletante, elle bouscula un homme et s'étala de tout son long.

-Eh, tu vas bien ?

Le premier homme la releva délicatement, pendant que son acolyte la regardait avec attention.

-Merde Rasta', Orion va nous tuer si elle a la moindre égratignure !

Le dénommé « Rasta' » lui fit signe de se taire avant de recouvrir la jeune fille terrorisée d'une étrange cape noire. Elle se mit à trembler quand elle vit les deux frères arriver sur eux. Elle aurait voulu demander de l'aide aux deux jeunes hommes, les supplier de l'aider... Mais Cassiopée avait sa fierté. Elle se cacha à moitié derrière ses sauveurs en tremblant de plus belle.

-Eh vous ! Rendez la nous !

L'un de ses sauveurs ricana.

-La ferme, sale mordu.

Les deux frères se regardèrent, perplexes, avant de reprendre leurs menaces.

-Allez Cassy, reviens ici. Dis au revoir à tes nouveaux amis, Alone, tu rentres à la maison. Nous n'avons pas fini notre... discussion...

Cassiopée ferma les paupières, lasse. Elle ne pourrait pas courir éternellement. Elle était à la merci de ces familles d'accueil. Elle qui trouvait sa vie horrible... Elle hocha la tête, résignée. Après tout, si elle arrivait à remonter dans sa chambre assez vite, à s'enfermer à clé, peut être la laisseraient ils tranquille ce soir.

Bercée par ce qu'elle savait être de douces illusions, elle ôta délicatement la cape de ses frêles épaules et la tendit au premier homme en tremblant.

-Je vous remercie, monsieur, de votre aide.

Elle allait s'avancer quand une main se posa doucement sur son épaule.

-Toi, tu ne vas nulle part.

Elle se tourna vers le possesseur de la cape qui lui souriait avec amusement. Jordan, dépassé, s'avança.

-Cache-lait toi, elle est à nous ! Sale connard !

Le sourire de « Rasta », se mua vite en grimace de dégoût. Et il sortit de sa poche un bâton qu'il pointa vers les deux frères, sous le regard rieur de son comparse.

-Bien. Nous nous reverrons bientôt, soyez en surs. Oubliettes !

Un éclair bleu sortit de son bout de bois pour aller frapper les deux frères, qui les regardèrent d'un œil vide, totalement inexpressif, avant de tourner les talons. Cassy, ébahie, se tourna vers eux.

-Que... Qu'est ce que vous... Leur... Ils...

Ils éclatèrent de rire et le maître du bout de bois la regarda avec affection.

-Tu comprendras tout très bientôt, ne sois pas inquiète. Je m'appelle Rabastan et voici mon frère, Rodolphus.

Le dénommé Rodolphus lui sourit avant de se tourner vers son frère.

-Allons y, ils nous attendent. En outre, ces vêtements sont particulièrement insupportables. La discrétion, quelle connerie... Orion va tous les tuer quand il va voir les marques de coups sur son visages.

Sans qu'elle comprenne quoi que ce soit, il lui saisit le bras et agita un autre bout de bois, puis ils disparurent.

Ils atterrirent dans une rue de Londres, d'après ce que Cassiopée pût en voir. Elle tourna sur elle même, interloquée.

-Où sommes nous ? Et comment avez vous fait cela ?!

Rabastan la regarda avec un mélange d'amusement et de surprise.

-Tu n'as pas peur ?!

-Peur ?! Si, bien sur que si. Mais je sais que vous m'avez sauvée, je ne pense donc pas que ça soit pour me tuer.

Rabastan Lestrange ne pût se retenir bien longtemps il éclata de rire, suivit de son frère.

-Tu as raison. Mais comprends bien une chose : aujourd'hui, ta vie vient de changer du tout au tout.

Il lui fit signe de les suivre jusqu'à arriver devant deux maisons et de murmurer un mot. Rien ne se passa, jusqu'à ce que les deux bâtiments s'ébranlent et commencent à s'éloigner l'un de l'autre, pour en laisser voir un autre, plus grand, plus sombre, plus imposant. La porte en bois massif était entourée de motifs étranges, gravés dans la pierre, et un écusson surmontait l'entrée. Où pouvait elle bien être ?! Et comment tout cela pouvait il être possible ?! Elle devait rêver. Oui, c'était surement cela elle rêvait et allait se réveiller bientôt, dans la petite maison de Long Street.

-Tu ne rêves pas, idiote.

Elle se tourna vers Rabastan qui lui souriait.

-Tu lis dans mes pensées ?!

-Tu sais que c'est vraiment flippant que tu ne sois pas morte de peur ?

Elle haussa les yeux et souffla d'exaspération en le suivant jusqu'à la porte d'entrée. Arrivé devant, il lui fit signe de le doubler.

-Je pourrais frapper mais je trouve ce sort tellement génial...

Il attrapa son poignet et le présenta devant la porte. L'écusson s'illumina et une phrase apparut devant leurs yeux.

Famille Black, Toujours Pur

La porte s'ouvrit lentement et ils pénétrèrent dans le 12, Square Grimmaud.

Cassy étouffa un petit cri en voyant la... chose postée derrière la porte, qui s'inclina devant eux. Elle courut se cacher derrière Rabastan qui éclata de rire.

-Allons, allons, ne me dis pas que tu as peur de... ça ?! Je peux le punir si tu le souhaites. C'est un elfe de maison, il doit te servir.

Elle ne répondit rien et s'accrocha plus fort à sa robe. Rodolphus donna un coup de pieds à l'elfe.

-Kreattur, tes maîtres sont ils présents ?!

La créature le regarda avec adoration avant de s'agenouiller à ses pieds.

-Non maître Lestrange, les Maîtres sont sortis voir le Directeur pour le prévenir... Ils ne devraient plus tarder...

Il tenta discrètement de le contourner pour apercevoir Cassy mais Rabastan lui envoya un coup.

-Laisse là tranquille, vermine, et préviens Regulus et ce bon à rien de Sirius de son arrivée.

Il avança, Cassy toujours accrochée à sa robe, en état de choc, jusqu'au salon, passant devant les murs richement décorés, sans y faire vraiment attention.

-Rabastan...

Il se tourna vers la petite chose accrochée à sa robe.

-Oui Cassy ?

Elle ne lui demanda même pas comment il connaissait son prénom.

-Pourquoi les tableaux bougent et parlent en me regardant ?

Il la regarda quelques secondes avant de se remettre à avancer.

-Je t'expliquerais plus tard fillette.

-Rodolphus ?

Le deuxième frère, surprit qu'elle se souvienne de son prénom et qu'elle lui parle, lui sourit gentille ment, du moins autant que faire ce pouvait.

-Que puis-je faire pour toi Cassiopée ?

-Tu ne veux pas me dire toi, comment ça se fait ?

Sans pouvoir se retenir, il éclata de rire.

-Petite manipulatrice ! Tu auras bien ta place à Serpentard toi !

Sans comprendre le sens de sa phrase, elle hocha la tête et se raccrocha à la cape de Rabastan en voyant les nombreuses têtes de créatures posées sur des plateaux accrochées au plafond. Ils arrivèrent enfin au salon, dans lequel la créature les attendait, accompagné d'un garçon richement vêtu qui semblait avoir son âge. Il se leva de son fauteuil en velours et contourna Rabastan pour venir la saluer.

-Cassiopée, je suis heureux de te rencontrer. Je m'appelle Regulus Acturus Black, mais toi, tu pourras m'appeler Reg ,si tu le désires.

Rabastan et Roduplus échangèrent un regard surpris. Depuis quand Regulus était-il aussi amical avec qui que ce soit ?! Bien que le cas de Cassiopée soit particulier...

Intimidée mais fière, elle acquiesça et lui tendit la main.

-Je m'appelle Cassiopée Alone.

Il tiqua en entendant son nom mais se reprit vite et appela son elfe.

-Kreattur, apporte nous donc le thé, misérable. Rabastan, Rodolphus, vous restez manger ?

Rabastan le regarda avec envie mais son frère le rappela à l'ordre.

-Non merci Regulus, nous devons rentrer à Poudlard, le vieux n'est pas vraiment permissif...

Il s'inclina légèrement devant Cassy et l'embrassa sur la joue.

-Nous nous verrons surement cet été ! Heureux de t'avoir rencontrée Cassy.

Son frère, beaucoup plus expansif, la souleva du sol et l'étouffa à moitié dans ses bras.

-A bientôt Cassy ! Je sens que toi et moi, nous allons être de grands amis !

Ils se dirigeaient vers l'entrée quand Cassy les interpella.

-Merci pour tout !

Ils hochèrent la tête, souriants, et s'éloignèrent, la laissant seule avec Regulus, qui la regardait avec curiosité. Il lui proposa une tasse de thé en s'installant confortablement.

-Cassy... Et si tu me parlais un peu de toi, de ta vie ?

Elle le regarda, surprise. En vérité, elle était complètement déboussolée. Où était elle ? Qui étaient tous ces gens ? Que lui voulaient ils ? Elle regarda le jeune homme, beau, visiblement riche, bien éduqué, aimable, et se sentit déplacée dans cette riche demeure, tout en ressentant un sentiment de bien-être assez étrange. Elle le regarda timidement avant de se reprendre, tant bien que mal.

-Je... Je suis orpheline. La directrice de l'Orphelinat m'a dit que mes parents m'avaient abandonnée quand j'étais bébé. Ils m'ont juste laissé ce prénom, Cassiopée. J'ai vécu dans de nombreuses familles d'accueil et... Je n'ai pas grand chose à en dire, j'en ai bien peur.

Regulus, qui s'était crispé en entendant les circonstances de son placement en orphelinat, s'approcha doucement d'elle et palpa les bleus de ses joues.

-Qui t'as fait ça ?

Il plongea ses yeux bleus dans les siens, identiques, et elle sentit qu'elle pourrait tout lui confier, toujours, sans trop savoir comment, ou pourquoi.

-Les gens de ma famille d'accueil. Ils disaient que je leur était inférieure et...

Sa voix trembla et elle se maudit pour sa faiblesse. Regulus la regarda étrangement tendrement avant de se rasseoir, son visage encore jeune crispé par la colère.

-Tu veux bien me parler de toi ?

Il rit doucement.

-Je vis ici, je vais à l'école... Je t'expliquerais cela plus tard. Tu dois d'abord rencontrer deux personnes, qui seront bientôt ici. J'ai aussi un frère, il s'appelle Sirius, et il devrait bientôt descendre, lui aussi. Il est... Gentil.

Il ne souhaitait pas la monter contre son frère, pas encore, pas pour l'instant en tout cas.

Ils continuèrent à discuter, de tout et rien, jusqu'à l'arrivée du fameux Sirius. Grand, brun, beau, il la regarda attentivement quelques secondes avant de lui offrir un grand sourire. Et de l'embrasser sur les deux joues.

-Salut Cassy. Moi c'est Sirius, c'est cool de te connaître.

Il lança un regard mauvais à son frère avant de se tourner vers le créature.

-Kreattur ! Tu diras à Père et mère que je suis sortit chez James Potter, je reviens demain.

L'elfe commença à trembler.

-Mais... Kreattur sait que le maître à obtenu quelques jours de congé pour l'Arrivée, mais il devait rester ici... La maîtresse ne va pas être contente...

Sirius roula des yeux en enfilant son écharpe rouge et or, sous le regard dédaigneux de son frère.

Un fois qu'il fût partit, Cassy se tourna vers Regulus.

-Vous ne vous entendez pas ?

Il soupira.

-Pas vraiment. Il ne suis pas la même voie que moi, il n'a pas les même idées, il ne fait rien comme notre famille...

Au même moments, des cris retentirent au rez de chaussé et Regulus soupira.

-Ne t'inquiète pas. C'est surement Sirius qui s'est fait prendre...

Effectivement, quelques secondes plus tard, Sirius revenait, le visage fermé suivit d'un homme immense, aux traits fins et aristocratiques, et d'une femme assez élégante, au visage pincé qui s'éclaira dès qu'elle vit Cassiopée. Elle écarquilla les yeux et la serra dans ses bras en sanglotant.

-Ma toute petite, ma princesse...

Cassy la regarda, troublée, avant de se tourner vers l'homme, qui tapota le dos de son épouse.

-Walburga, lâchez-la, vous devez lui faire peur.

La femme lui lança un regard mauvais en s'écartant légèrement pour laisser place à son mari qui jaugea Cassy de haut en bas avant qu'un sourire satisfait vienne éclairer son visage d'ordinaire morne et suffisant.

-Je m'appelle Orion Phineus Black. Sois la bienvenue chez toi, Cassiopée Charis Black.


Alors, qu'en pensez vous? :D

MZB