Bonjour ou bonsoir selon l'heure. Voilà ma première FF ici. Un passage de ce 1er chapitre peut choquer, vous êtes avertis !

Tout les personnages et lieux ne m'appartiennent pas, uniquement l'histoire.


CHAPITRE 1

La fête battait son plein dans la grande demeure Smythe. Leur fils, Sebastian, y avait réunit tout un tas de jeunes étudiants de la Dalton Académie. L'alcool coulait à flot, il fallait bien se l'admettre, quand Blaine monta pour se mettre au calme deux minutes. Il entra dans une pièce. Le petit brun laissa glisser sa main contre le mûr afin de chercher l'interrupteur. Il alluma la lumière et referma la porte derrière lui. La musique devint soudain plus sourde. Le jeune homme au polo/nœud papillon/bermuda se laissa aller et ferma les yeux quelques instant. Au moment de les ouvrir, il parcouru la pièce, la balayant du regard. La chambre était assez vaste, les couleurs étaient sobres mais distinguées. Les meubles étaient sans doute d'époque, d'un brun très foncé. Une lampe sur pied posé dans un angle, un tapis rouge écarlate au sol. Il posa les yeux sur un bureau : des livres, de cours sans doute, des cahiers et quelques stylos. Cela ne faisait aucun doute, il était dans la chambre de Sebastian. « Merde, non. ». Il ferma les yeux de nouveau. Les vapeurs de l'alcool commençaient à se faire ressentir. Il avait chaud, peut-être un beau trop. « Bon sang, Smythe a mis le thermostat à 35 ou quoi ? ». Le sang brûlait dans ses veines, il avait vraiment chaud. Il porta sa main à son cou, desserrant légèrement son nœud papillon. Il rouvrit les yeux et s'avança dans la pièce quand brusquement la porte s'ouvrit. Un peu surpris, Blaine se retourna et fixa l'objet de tout ce boucan.

- Nick ? Qu'est-ce que tu fais là ?

- Rien, rien du t … Du tout …

Blaine grimaça, son meilleur ami était visiblement soûle. Bien que ce ne fut pas las première fois qu'il le voyait dans cet état, cela lui déplaisait tout de même. Le jeune brun referma la porte derrière lui, prenant soin d'être discret. Blaine haussa un sourcils, laissant se former sur son visage une marque d'inquiétude.

- Je peux savoir ce que tu fais ? Je suis juste monté deux minutes au calme, en fait.

- Ca tombe très bien, j'ai aussi besoin de calme.

Wow, qu'est-ce qui lui prenait au juste ? Blaine ne comprenait vraiment pas, et il commençait à suffoquer. Nick s'avança vers lui, un regard salace et un sourire coquin aux lèvres. Le plus petit des deux ne comprit toujours pas ce qui était en train de se passer, il lui sourit légèrement, sans trop s'attarder.

- Je vais redescendre, je te laisse tranquille, tu m'as pas l'air dans ton état normal.

Blaine fit quelque pas mais une main brulante attrapa son poignet. Celle de Nick.

- Tu ne vas nul part, Anderson.

- Arrête, Nick, tu me fais mal.

- Qu'est-ce que j'en ai à faire hein ? Tu crois pas que tu me fais mal toi, hein ?

Blaine oublia deux secondes sa douleur et posa son regard sur celui de son ami. Incompréhension totale. De quoi parlait-il encore ? L'alcool fait de nombreux ravage, et c'est un peu flippant parfois.

- De quoi ? Attends, je te suis pas là.

Le brun tira Blaine contre lui et agrippa sa mâchoire d'une main. « Je ne te demande pas de me suivre en fait, Anderson ».

Ok, Blaine commençait sincèrement à avoir peur. Pris de panique, il était paralysé. Sa tête lui disait de bouger mais rien ne se passait comme il le voulait. Nick serra ses doigts contre sa peau, faisant grimaçait de douleur sa victime actuelle. Il le poussa contre le bureau, arrachant le nœud papillon, signature de Blaine.

- Ecoute, calme toi et j'oublie ça ok ? Tu es ivre et sincèr...

Mais Nick ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Il s'approcha furtivement de Blaine, baissa bermuda et boxer en même temps. Les yeux remplient de haine il retourna celui qu'il appelait « ami » et le pencha contre le bureau. Blaine aurait pu s'en dégager, courir hors de cette chambre, dévaler les escaliers et sortir de cette maison maudite, mais il ne pouvait simplement pas. Une vive douleur le tira de ses pensées. Son coccyx était comme fissuré, son bas ventre brûlé, la souffrance était telle que l'envie de vomir survint peu de temps après. Le jeune frisé crispa ses doigts contre le bois, blanchissant ses phalanges. Il avait tellement attendu, tant résister, ne pas succomber à la tentation, attendre la bonne personne. Mais il fallait que ça se passe comme ça. Il ne pouvait pas lutter. Il ferma simplement les yeux à s'en fendre les paupières, laissant couler ses larmes. Un arrière goût de bile dans la gorge le fit revenir sur Terre. Il souffrait atrocement. Il n'avait qu'une envie, c'était de hurler. Alors il se redressa, sous les coups de reins violents et incessant de son bourreau qui le pris à la gorge. Ses oreilles bourdonnaient. « Espèce de petite salope, petite pute d'Anderson, va te faire foutre, putain mais oui ». Cette phrase lui remonta au cerveau. Alors, de toutes ses forces, du plus qu'il eut pu, il hurla, étouffant entre les doigts de Nick. Peut-être n'avait-il fait que chuchoter un « au secours » mais il était sûr de l'avoir fait.


Un léger cri alerta Sebastian Smythe, l'hôte de la maison, qui releva la tête du lavabo où il était venu se rafraîchir. Cette voix lui semblait étouffée, mais familière. Il se redressa complètement, fermant le robinet. Il tendit l'oreille. Non, il n'était pas devenu fou, quelqu'un avait un problème, dans SA maison. Il devait faire quelque chose. Il écouta de nouveau et cru entendre un « S'il vous plait ». Il se rua hors de la salle de bain, claquant la porte contre le mur et longea le couloir. Cette voix était bel et bien connu de lui, c'était celle de Blaine Anderson. Sebastian n'était pas son ami, mais pour lui, Blaine signifiait une chose qu'il ne voulait pas s'avouer. Il était amoureux de lui.

Arpentant le long couloir, il ouvra les portes donnant sur diverses pièces une à une. Aucune ne contenait de Blaine clamant de l'aide. Il posa les yeux sur la dernière. Il ouvrit la porte violemment. Quelle horreur. Il cligna des yeux une fois, comme pour se persuader qu'il ne rêvait pas.

- NICK BORDEL LACHE LE !

Le jeune brun ne l'écouta pas pour autant, il continuait à pénétrer sauvagement Blaine qui suppliait Sebastian du regard. Le sang de ce dernier ne fit qu'un tour. Il se rua littéralement sur Nick, plantant son coude contre la nuque du blond qui gémit brutalement en se laissant tomber par terre. Sebastian le chevaucha, le ruant de coups, encore et encore. Il l'attrapa par le col de sa chemise ensanglantée.

- Je ne veux pas de violeur dans ma maison, DEGAGE !

Blaine s'était laissé tomber au sol durant la bagarre. Les larmes coulaient sur son visage sans qu'il ne puisse les arrêter. Sebastian fixait Nick qui courra hors de la chambre avant de se retourner sur Blaine. Il alla fermer la porte d'un pas rapide, et plus hésitant, il regagna Blaine semi allongé au sol. Il déglutit difficilement devant ce spectacle. Sebastian s'accroupit face à lui, posa une main sur le genoux de Blaine qui le dégagea avec violence. Il soupira et fini par s'asseoir à ses côtés. Le frisé fondit en larmes, se laissant aller à de violents spasmes. « Je suis une salope, je suis dégueulasse, je suis répugnant ». Il ne faisait que répéter cela. Sebstian se sentit tellement impuissant, il voulu le prendre dans ses bras, mais se ravisa, se souvenant de la réaction du garçon qu'il aimait lorsqu'il avait posé sa main sur son genoux. Alors il se redressa, se mit face à Blaine et attrapa ses épaules de chacune de ses mains. Blaine se débattit avec violence, criant des « Ne me touche pas Nick, dégage ».

- Blaine, c'est moi, c'est … C'est Sebastian. Blaine est-ce que tu m'entends ?

Le petit brun se stoppa net. Il releva les yeux vers celui qui était son sauveur. Les yeux gonflés, rougis, la peau humide, il le fixait, tout simplement abrutis par l'évènement récent. Il hocha simplement la tête en guise de réponse et se laissa de nouveau aller aux larmes.

Sebastian était impuissant, comme toujours.


Voilà voilà, un petit review, des idées, des critiques, je prends tout sans broncher.

Xo