Chose promise, chose due ! Je suis de retour avec une nouvelle fic !

Disclaimer: les personnages appartiennent à JK Rowling.

WARNING ! (spoil) Cette histoire sera assez dure et il y a des scènes de viol, c'est autour d'elles que se déroule l'histoire, alors ceux que cela gêne, merci de ne pas lire cette histoire afin de ne pas laisser des commentaires désobligeants ! De plus, Homophobes s'abstenir, vous serez prévenus !

au départ, il s'agissait d'un OS mais il se trouve que ça donne carrément autre chose qu'un OS xD


Les fruits de l'impardonnable

Alors qu'il sortait de son cours d'histoire de la magie, Harry se rattrapa de justesse au rebord d'une fenêtre. Depuis quelques jours déjà, il était sujet à de grosses migraines. Il savait que Voldemort préparait quelque chose, et il savait que son ennemi de toujours en tirait une grande joie. Cependant, Harry ignorait de quoi il s'agissait.

Fatigué, il emprunta le chemin le plus court vers la tour de sa maison. Une fois arrivé, il s'allongea sur un canapé, face à la cheminée crépitante. Le jeune homme ferma les yeux, avant d'être réveillé quelques minutes plus tard seulement.

En effet, Ron Weasley, son meilleur ami était venu le réveiller pour lui apprendre que Snape venait de leur ajouter une heure. Comme si celles qu'ils avaient déjà ne leur suffisait pas !

Dépité, il monta dans sa chambre afin de vider son sac des cours déjà passés. Accompagné de Ron, il descendit à la bibliothèque chercher Hermione.

Près de trois heures plus tard, après leur double cours de potions, Harry ne se sentait vraiment pas bien. Les vapeurs de potions avaient empiré son mal de tête, de même que ses habituelles joutes verbales avec son professeur honnis. D'ailleurs, il avait encore fait perdre vingt-cinq points à sa maison, tout ça parce qu'il n'avait plus assez de poudre d'ailes de fées des arbres. Au moins, pour une fois, il n'avait pas écopé d'une heure de colle !

Le reste de la journée fût assez vague pour lui. Tout autour de lui, le monde tournait. Il se souvenait juste qu'en sortant de la grande salle, Snape lui avait mis une retenue le lendemain pour lui être rentré dedans et en avoir fait « exprès ».

En fin de compte, il l'avait eue son heure de colle ! Comme le disent les moldus, « il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ».

Comme à son habitude, Harry ne réussit pas à dormir, trop tourmenté par ses cauchemars, quoique, celui-ci, jamais il ne l'avait fait.

Il se voyait encore aux côtés de Voldemort, il le voyait parler à Snape, qui était à genoux face à lui, en signe de soumission. Oui, il les voyait parler mais il n'entendait rien, il ne pouvait que s'imaginer la conversation.

Un moment, il vit Voldemort lui parler, un air vicieux sur son visage et contre toute attente, Snape avait refusé l'ordre, relevant sa tête d'un air outré. Cela n'avait pas plu au lord noir, qui avait répondu par un doloris. Juste avant de se réveiller, Harry eût juste le temps de voir le seigneur des ténèbres lever une nouvelle fois sa baguette sur le maître des potions.

Un peu confus, le jeune Gryffondor se leva, des cernes aux yeux, cernes qu'il cacherait comme à son habitude grâce à un sort de dissimulation. Il passa le reste de sa journée sans faire attention à quoi que se soit.

Quand arriva l'heure de colle, à dix-neuf heures, c'est un Potter peu présentable qui frappa au bureau de Snape. En effet, suite à sa journée difficile, sa cravate était à moitié défaite, les premiers boutons de sa chemise ouverts, chemise qui, au demeurant, dépassait en plusieurs endroits de son pantalon…

Alors que son professeur l'examinait de la tête aux pieds, Harry se sentit mal. Snape allait sûrement lui enlever de nouveaux points pour tenue incorrecte. A son grand soulagement, il le laissa passer sans rien dire, le regard un peu vide.

Le terrifiant maître des potions lui fit poser sa baguette et à la place, lui donna un chiffon, du savon et un seau d'eau. Il commença à laver les étagères pleines de livres poussiéreux et sentit une main se poser sur son épaule ainsi qu'une autre sur sa hanche. Il voulut se retourner mais en fût empêché par son professeur.

- Dépêchez-vous Potter, vous ne voudriez pas être en retard au dîner n'est-ce pas ?

Harry sentit un frisson lui parcourir le corps. Sa proximité avec l'effrayant professeur le dérangeait grandement. Il accéléra le mouvement comme il le lui avait demandé et fût soulagé quand il sentit les mains se retirer de son corps frêle.

Rapidement, les étagères étincelèrent de propreté et au moment de jeter une dernière fois le chiffon dans le seau, il sentit de nouveau les mains se poser sur lui, mais cette fois, il fût plaqué contre le mur, le corps de Snape collé au sien. Harry commençait à avoir vraiment peur, jamais son professeur ne s'était montré aussi proche. Contre lui, il sentait la virilité déjà dure de l'homme.

Les mains se glissèrent alors sous le tee-shirt du Gryffondor, et allèrent caresser ses tétons. Harry se sentait encore plus mal qu'il ne l'était déjà, il sentit les mains redescendre jusqu'au pantalon, détachant le bouton, défaisant la braguette. Alors, il se débattit plus fermement mais le professeur le tenait bien.

Quand Harry sentit une main le relâcher, il poussa devant lui afin de se séparer du mur et ainsi pouvoir partir mais à peine quelques secondes plus tard, Snape tenait sa baguette et lui retira ses vêtements qui réapparurent quelques mètres plus loin près du bureau où se trouvait sa baguette.

Snape le jeta au sol et vint se placer sur lui pour contrecarrer toute tentative de fuite. Il réussit à attraper les deux mains du jeune et les tint au-dessus de sa tête.

Harry pût aisément voir les yeux brumeux de son professeur, certainement troublés par le désir et la satisfaction qu'il éprouvait à faire souffrir le fils de son vieil ennemi. Il vit l'homme se pencher vers lui et sucer ses délicats boutons de chair. Le jeune ne pût empêcher ses larmes de couler de ses yeux. L'homme remonta le long de son torse afin de lui mordre le lobe de l'oreille. Dans le même temps, il en profita pour pénétrer violemment je jeune qu'il tenait fermement.

Severus, en lui-même, était horrifié, jamais il n'aurait osé faire le moindre mal à Harry. Après tout, il était le fils de Lily et la seule personne au monde qu'il s'était juré de protéger à tout prix. Mais son corps bougeait tout seul, guidé par le sort malsain de son maître. Dans un ultime va et viens, son plaisir, ou déplaisir, arriva. Il se retira rapidement du gamin et s'en écarta le plus possible. Il saisit ses vêtements et les lui balança à la tête, lui criant de s'en aller.

Le regard dur mais le cœur douloureux, il le regarda se rhabiller prestement.

- Si vous parlez de quoi que ce soit à quelqu'un, vous allez voir Potter, vous souhaiterez ne jamais avoir vu le jour !

Harry ne prit même pas la peine de regarder son professeur et s'en alla, les yeux brulants des larmes qu'il refusait de laisser couler. Il se mit à courir malgré la douleur qu'il ressentait et laissa ses pas le conduire à la tour d'astronomie.

Il s'approcha du bord et s'assit comme à son habitude derrière la barrière de sécurité, alors seulement il laissa ses larmes couler. Jamais il n'aurait pensé que son professeur de potions puisse un jour en venir à une telle extrémité.

Lentement, il se pencha en avant et observa le vide. Il serait tellement facile de se laisser tomber et d'enfin pouvoir tout oublier, oublier le mal qu'on lui avait fait, oublier ce destin qu'il n'avait pas choisi et tout ce poids qui pesait sur ses épaules.

Enfin, il pourrait rejoindre ses parents, ainsi que Sirius. Cependant, il se rappela ses amis, qui auraient un sacré choc si on découvrait son corps écrasé au pied de la tour d'astronomie. Décidé, il rentra dans sa salle commune. Avec tout cela, il en avait oublié de manger, mais peu lui importait, il n'avait plus faim.

Prestement, il se dirigea vers la douche, il se sentait si sal… Une fois sous l'eau, il se frotta si énergiquement qu'il finit par se blesser lui-même. Après plus d'une heure de ce traitement, il était dans le même état qu'auparavant. Alors seulement, il s'autorisa à rejoindre son lit, une sensation de souillure en lui.

Ron lui sauta dessus dès qu'il eut passé la porte du dortoir.

- Hey mec ! T'étais où ? On t'a attendu longtemps avec 'Mione ! Snape était bizarre aussi, c'était la première fois que je le voyais comme ça !

Mais Harry ne répondit pas, à l'entente du nom de son professeur, il avait blêmi et toute la soirée repassa devant ses yeux.

Ron, lui, ne comprenait pas son meilleur ami. Légèrement perdu, il le regarda se poser sur son lit et fermer ses rideaux. De toute évidence, il ne voulait pas être dérangé. Alors, il fit de même et se coucha sur sa couverture.


POV SEVERUS

A peine avais-je fait fuir le gamin que le sort m'avait laissé tranquille. Quelle honte je ressentais… Bien que je sache que ce n'était pas de ma faute, je ne pouvais que m'en vouloir. Jamais je n'aurais pensé qu'IL puisse utiliser ce sort sur moi, sinon je me serais préparé, je dois prévenir Dumbledore. Mon dieu, il va être horrifié ! il faut aussi que j'aille voir Potter et que je m'excuse, je lui dois bien ça.

D'un pas décidé, je me dirige vers la tour du morveux, je sais pertinemment qu'il ne se rendra pas à la grande salle, il doit se sentir trop mal pour, ou du moins, il ne voudra pas inquiéter ses amis.

Arrivé devant le tableau représentant une horrible grosse dame habillée de rose, c'est alors que je me rends compte que je n'ai pas le mot de passe. Rusé, je décide de passer par le bureau de la Mc Gonagall. Respectueusement, je frappe à la porte pour m'entendre dire par le tableau qu'elle est déjà partie dîner. Ma rage augmentant, je fais demi-tour.

Comment diable pourrais-je un jour m'excuser si le sort s'acharne ainsi sur moi ? Je décide alors de suivre mon autre idée, même si je sais qu'elle ne plaira à personne. Mes pas me conduisent instinctivement là où je dois me rendre, j'énonce le mot de passe et entre. Je sais qu'il n'est pas là, il est en train de manger, mais je l'attends quand même.

Après plus de trois quarts d'heure d'attente, je me lève, énervé, et descends chercher ce vieux sénile par la peau des fesse s'il le faut. C'est déjà pas facile de vouloir en parler mais si en plus personne ne m'aide, je ne risque pas de m'en sortir.

Sans prendre plus de pincettes que cela, je me jette sur les lourdes portes de la grande salle qui vont délicatement claquer contre le mur de chaque côté de moi. Je le vois désormais, il me regarde avec son sourire vicieux. Furieux, je fais ma tête des mauvais jours et avance vers lui à grands pas.

Le ton mi amusé, mi sérieux, il me dit de m'asseoir à ses côtés et de prendre mon repas tranquillement. Exactement ce qu'il me fallait pour ne pas l'écouter. Je lui marmonne que je l'attends dans son bureau et repars comme je suis arrivé, sous le regard étonné des élèves.

Ce vieil hurluberlu exagère, je lui dis de venir rapidement dans son bureau et lui arrive quinze minutes plus tard, un sourire aux lèvres et une boite de bonbons au citron dans les mains. Il me regarde d'un air étrange, comprenant enfin que j'ai un sérieux problème. Sans me lâcher du regard, il contourne son bureau et s'assoit dans son grand fauteuil.

- Que t'arrive-t-il Severus ? Tu as l'air ronchon !

Soit il joue avec mes nerfs, soit je viens d'avoir la confirmation que Dumbledore n'a plus toute sa tête. Il a le don de me faire me sentir encore plus mal que je ne le suis déjà ! Avant de lui expliquer, mes souvenirs reviennent à l'assaut de ma conscience.

L'homme me regarde enfin avec insistance mais les mots restent coincés dans ma gorge, ne semblant pas vouloir en sortir. Si je lui dis, c'est comme si ce mauvais rêve devenait réalité. J'inspire et j'expire calmement, tentant de rabaisser ma tension que je n'avais pas sentie augmenter.

- Professeur, j'ai fait quelque chose d'horrible, commençais-je.

- Mon garçon, tu sais que tu peux tout me dire, je suis là pour toi, tu le sais.

Par moments, je ne sais que penser de mes émotions si contradictoires. L'homme avait un autre don : celui de faire comme s'il était de ma famille mais, même à un proche, il est difficile d'admettre l'inavouable…

Je relève mes yeux et tombe sur les siens qui ont perdu leur habituelle lueur malicieuse. Je prends mon courage à deux mains et au moment où je prononce mon premier mot, quelqu'un frappe à la porte.

Je prie alors pour que ce ne soit pas lui. J'entends la porte s'ouvrir et quelqu'un s'approche. Une tête rousse me dépasse sans même un regard. Potter n'a pas dit ce qu'il s'était passé, sinon Weasley se serait jeté sur moi.

- Professeur, commence-t-il, avez-vous vu Harry dernièrement ? Depuis tout à l'heure, je le trouve bizarre, il a le regard vide, je ne l'ai vu qu'une seule fois dans cet état, quand il a perdu Sirius.

Le vieux débris plisse ses yeux fatigués et me regarde d'un air intrigué. Ma conscience revient à l'assaut de mon cerveau. J'ordonne sèchement à Weasley de sortir, il me regarde de travers mais s'exécute sans dire un mot. Ma boule au ventre est revenue.

- Albus, j'ai fait une chose horrible.

Dumbledore me regarde et me sourit doucement.

- Je suis au courant Severus, cependant, je sais aussi que ce n'est pas de ta faute, je te connais bien, jamais tu n'aurais fait ça de ton plein gré, mais je pense que pour le moment, nous devrions laisser Harry.

Je décide donc d'écouter Dumbledore et de laisser Harry tranquille. Je retourne dans ma chambre et m'endors avec difficulté, je revois sans cesse ce qu'il s'est passé ce soir même dans mes cachots.

Le lendemain, je ne le vois toujours pas dans la grande salle mais cela ne m'étonne pas, pas plus que je ne serais étonné qu'il ne vienne pas à mon cours l'heure qui suit. Je le comprends parfaitement.

Comme à mon habitude, je fais une entrée remarquée dans ma salle de classe mais une angoisse folle me prend, et s'il était venu tout de même ? Que se passerait-il ? Comment devrais-je réagir ? L'ignorer ? Faire comme si de rien n'était ?

Je ne sais plus comment penser, comment être. Cela ne me ressemble pas. Mes yeux font rapidement le tour de la salle. Il n'est pas venu. D'une part, je me sens soulagé, d'autre part, je me sens encore plus mal.

Le cours se passe doucement mais sûrement. Je suis tellement perturbé que c'est à peine si je réprimande mes élèves qui bavardent. Je crois même que je n'ai retiré aucun point.

Je retourne au bureau du directeur. Il faut absolument que j'ai le mot de passe pour parler avec Harry. Comme je m'y attendais déjà, Dumbledore m'attend déjà.

- Severus, comment-il de sa voix mielleuse, je ne m'attendais pas à te revoir si rapidement, ose-t-il me dire.

Sans même lui répondre, je lui demande le mot de passe de la tour, qu'il me donne volontiers en me glissant un petit « vas-y doucement avec lui ». Non, je ne vois pas du tout de quoi il parle.

Je monte les étages qui me séparent encore de lui, lâche le mot de passe à la grosse dame qui me laisse passer, des regrets plein les yeux. Les couleurs rouge et or de la pièce m'agressent les yeux mais je me force à avancer quand même. Je monte les escaliers et rentre dans la chambre des garçons.

Les rideaux d'Harry sont tirés, il doit encore dormir. Je m'approche doucement et commence à tirer dessus mais ils ne bougent pas, le morveux a dû les ensorceler. Bien heureusement, je connais parfaitement le sort qu'il a utilisé, l'ayant moi-même utilisé de nombreuses fois lorsque j'étais élève à Poudlard. J'ouvre les rideaux et le regarde.

Il a les cheveux emmêlés, transpire à grosses gouttes et se tord dans tous les sens. C'est vrai, Dumbledore m'avait parlé de ses cauchemars. Mais les symptômes ressemblent trop à ceux du doloris.

J'essaye tant bien que mal de le réveiller mais rien n'y fait, je le secoue et, enfin, il ouvre les yeux. Dès que je tombe dans ses émeraudes, je ne contrôle plus rien. Je sens mes mains qui l'attrapent et le plaquent contre son matelas. Je ferme la porte d'un informulé et me tourne à nouveau vers lui. Je vois la peur s'inscrire au plus profond de ses yeux, il a compris ce que je m'apprête à faire. Je me rend compte qu'il ne résiste même plus, il a peut être compris que plus il me résiste, plus il aura mal.

Je lui enlève, ou plutôt lui arrache son pyjamas et ses larmes se remettent à couler, ses yeux se plissent d'un coup et il me repousse violemment. Il sort de son lit et je me vois le rattraper rapidement. Je le plaque méchamment sur le mur où sa tête va se cogner.

J'ai mal pour lui vu la violence de l'impact mais je ne peux plus rien faire, mes gestes restent indépendants de ma volonté. J'essaye malgré tout de me concentrer afin de parer le sort de mon maître.

Mais mes efforts son vains, je n'y parviens pas, je le jette au sol et me précipite sur lui pour l »empêcher de bouger. J'essaye d'oublier les détails de ce qui suit, je me revois le violer et je le revois, lui, si malheureux, se retenant de crier sous les coups que je lui assène. Quand je le redépose dans son lit, je vois son dos rempli de contusions. Il saigne abondamment de quatre ou cinq plaies qu'il a dû se faire en rencontrant le mur.

Retrouvant le contrôle de mes actes, je fuis de nouveau, vers mes appartements, vers la sécurité. Je me promets de ne plus jamais le voir afin de garantir sa sécurité. Comment puis-je faire cela à répétition à la personne que j'aime mais que je n'ai pas le droit d'aimer ?

Je file directement dans mon laboratoire et j'en ressors trois hère plus tard, deux fioles dans les mains. Je remonte à la tour et dépose les potions devant la porte de son dortoir, accompagnées d'un mot qui, pour une fois, se veut gentil, ou tout du moins aimable.

Il faut à tout prix que je demande à Dumbledore un prof particulier pour lui. J'ai raté tous mes cours de la journée mais très franchement, je m'en contre fiche. Je monte alors voir le vieux fou. Je passe la gargouille et le vois dans son bureau, il m'attend, il savait déjà que j'allais venir et ce scénario commence sérieusement à m'énerve.

- Severus, je t'attendais, j'ai déjà tout mis en place !

- Et qui avez-vous choisi ?

- Choisis pour quoi, ose-t-il demander innocemment.

- Comme professeur particulier pour Potter ?

- Mais vous-même mon cher Severus, il n'y a personne de meilleur en potions.

Là, je crois sérieusement qu'il a un problème, il n'aurait pas pu faire pire que ça.

- Dumbledore, je ne veux pas me retrouver seul avec lui, vous le savez très bien, je ne peux pas lui servir de professeur particulier. Si je me retrouve de nouveau seul avec lui, le sort s'activera et vous savez que je ne peux pas y résister.

- Il va falloir que tu t'entraînes Severus, et quoi de meilleur que la pratique pour s'améliorer ? D'ailleurs, vas donc faire un tour dans les escaliers des Gryffondors.

Ayant comme qui dirait un mauvais pressentiment, je me précipite hors du bureau. Le sale morveux, les escaliers baignent dans mes potions, des éclats de verre jonchent le sol. Je monte prudemment à l'étage et entrouvre la porte du dortoir. Personne n'y est. J'entre et observe les dégâts dans la chambre. Certains matelas sont renversés sur le sol, des magazines et autres livres gênent le passage en compagnie de certaines affaires.

Je vois sa chouette qui hulule sur son lit tout en me regardant, comme si elle m'appelait. En y regardant de plus près, je peux voir une lettre en ses serres. L'intelligence de ce volatile m'a toujours étonné. Je la prends entre mes mains et m'assois sur son lit.

« Harry, je suis au courant de ce qu'il t'arrive mais tu ne dois pas en vouloir à Severus, je le connais très bien et je sais qu'il t'apprécie beaucoup. Je sais aussi que jamais il n'aurait fait une chose pareille de son plein gré. Laisse faire le temps et apprends à le connaître. Tes cours sont suspendus pendant quelques temps. Ne le regarde jamais dans les yeux, c'est à cause de ça que tout se passe. Il faut absolument que tu l'aides, pour cela, tes affaires seront transférées et tu vivras le temps qu'il faudra dans ses appartements dans les cachots. »

Albus P.W.B. Dumbledore

Je n'en reviens pas, il n'aurait pas osé écrire ça ? Fou de rage, je descends en courant aux cachots, rentre comme un dingue dans mes appartements. Ses affaires ne sont pas dans le salon. Je réfléchis un instant et mes yeux se tournent vers la porte menant à la seule chambre : Ma chambre. Sa valise est là, ainsi que sa baguette. Que fait donc sa baguette ici ? Il n'est pas dans mes appartements ni dans son dortoir. Il ne serait quand même pas parti sans baguette ?

La journée touche à sa fin, ce sera bientôt l'heure du dîner. J'attends encore un peu mais toujours rien, aucune trace de lui. J'attrape ma cape et sors dans le parc. Je lance un sort de localisation mais rien, aucun résultat. Il a dû sortir de la limite du château.

Alors, je me surprends à courir vers l'imposant portail. Heureusement que je connais les moindres détails de ses sorts. Une fois à l'extérieur du domaine, je relance le sort. Le signal est assez faible, il doit être à environ dix kilomètres de là où je me trouve actuellement.

Je suis le chemin menant à Pré-au-lard, dépasse le village et m'enfonce dans la forêt. Je me rapproche de lui, plus que quelques centaines de mètres. Je ne sais pas vraiment ce qui m'arrive, mon cœur s'affole rien qu'à l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose, pourtant, j'en viens à me demander si, loin de moi, il n'est pas plus en sécurité. Quelle ironie, c'est moi qui lui fait le plus de mal, et pourtant c'est également moi qui cherche à le retrouver avant qu'il ne lui arrive quelque chose de fâcheux.

Je ne connais pas ce chemin, je ne l'avais jamais emprunté jusque-là. Au fur et à mesure que j'avance, la température semble faiblir. J'en connais la raison deux minutes plus tard : un grand lac s'étend face à moi. Par curiosité, j'en touche la surface. L'eau est glacée.

Je relance le sort de localisation car le dernier s'estompe, je ne devrais plus être loin de lui maintenant car la lumière du sort est assez vive. Je commence à faire le tour du lac mais le sort semble toujours indiquer le milieu de la pièce d'eau. Quel con ! Il n'aurait pas fait une chose pareille ? Si ?


fin du premier chapitre !

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