Erika entra dans le Russia Sushi aux côtés de Walker, Togusa et Kadota. Simon les accueilli, un grand sourire aux lèvres.
- Bienvenue ! ça faisait longtemps. Vous venus manger bons sushis ? Aujourd'hui : nouveau sushi. Vous voulez goûter ? Très très bon. Garniture venue tout droit de France.
Kadota le salua.
- Comme tu veux ! Mets-nous les plus beaux que t'as en réserve. On fête le retour des jours paisibles à Ikebukuro !
Il n'en fallut pas plus à Simon qui s'éclipsa derrière le comptoir pour leur apporter un plat complet de sushis de toute sorte. Erika se frotta les mains, radieuse.
- Oh, ce soir, on va s'éclater le bide ! Celui qui aura mangé le moins de sushis paye l'addition.
Walker fronça les sourcils, contrarié.
- Mais c'est pas juste ! Toi, t'as trois estomacs quand il s'agit de sushis.
- C'est le jeu, mon très cher Yumacchi. Attention, j'en ai déjà mangé un.
Elle engloutit le premier qui lui vînt sous la main sous le regard paniqué de son ami.
- Oh mon dieu, si bon ! J'en verrais les étoiles.
Engloutissant un nouveau sushi, elle écarquilla soudain les yeux. Il avait un goût absolument unique. Enfin, encore plus unique que tous les autres. Sa chair croquait sous la dent, dégageant une acidité qui se mariait parfaitement avec le riz. Elle se leva soudainement pour aller voir Simon.
- Hey, Simon. Ce sushi, il est à quoi ?
Simon s'arrêta dans sa marche pour regarder ce que lui tendait Erika.
- Ça ? Sushi au cornichon. Tout droit venus de France. Très très bon. Toi prends menu spécial sushi au cornichon ? J'apporte tout de suite.
- Quoi ? Non, pas besoin.
Mais il était déjà loin et n'entendit pas – ou fit semblant de ne pas entendre – ses contestations. Elle sourit avant de retourner à la table, absolument surexcitée.
- Yumacchi ! J'ai eu une révélation ! il faut qu'on commence un élevage de cornichons !
Walker haussa un sourcil, douteux.
- C'était pas des plantes de base, les cornichons ?
- Ah bon, tu crois ? Mais pourtant, c'est de la viande qu'on met sur les sushis, enfin, du poisson.
Kadota dissimula un sourire amusé. C'était dans ces moments-là qu'il se rappelait pourquoi, malgré leur personnalité aux antipodes les uns des autres, ils formaient ce petit groupe, toujours fourrés ensemble, envers et contre tout.
