Note de l'auteur:
Cet OS a été écrit dans le cadre de la nuit du Fof du vendredi 6 juillet sur le thème cornichon.
Bonne lecture.
Le paradoxe du Cornichon et des Serpentards.
Plus je regarde les élèves de ma maison, plus ils me font penser à cet étrange légume que les moldus mettent souvent dans leurs sandwichs. Comment ils appellent ça déjà ? Ah oui ! Le cornichon. Beaucoup diraient que la comparaison est mal venue, mais selon moi, elle correspond bien à ces étudiants. Le cornichon est à la fois amer et doux. Il en existe plusieurs sortes, tout comme il existe beaucoup de variété au sein de ma maison. Nous avons les musclés qui suivent docilement les rusés, autrement dit, les gros cornichons bien amer qui suivent les plus petits et fin qui ont arrière goût assez doux malgré la surface qui ne donne pas envie de s'en approcher. Et puis nous avons aussi ceux de taille moyenne, qui eux ne savent pas vraiment quel camp occuper. Ensuite, et pour finir mon étrange fil de pensé, nous avons les petits oignons, alors eux, c'est pire que des moutons, ils n'ont que peu de personnalité, mais je ne les laisserait pas tomber pour autant. Mes cornichons et mes oignons, mes Serpentards, ils sont plus fragiles que d'autres le pensent et comme tous les autres élèves de Poudlard, ils ont besoin de protection. C'est pour cette raison, parmi tant d'autres, que je n'ai pas fuit l'école quand les temps sombres sont revenus. Je suis restés à mon poste et tous, je les protègent avec les autres collègues. Les rangs des oignons, qui risquent d'être facilement écrasés par les semelles des Carrow, se rassemblent devant Minerva en ce jour de rentrée, et je crains le pire. Même les plus grands cornichons parmi les verts et argents auront du mal à survivre si le pot de cornichons qu'est notre maison, ne reste pas bien fermé et ne continue pas la lutte contre le canif constitué de deux Mangemorts désirant nous ouvrir, afin de mieux nous croquer, en faisant durer leur plaisir, mais en nous détruisant petit bout par petit bout.
