Bonjour à tous !

Me revoici avec une nouvelle histoire dans un style assez différent de celles que j'ai déjà postées ici vu que je ne suis pas dans un UA (!)

L'idée vient en fait d'une chanson et puis comme je suis dit que c'était marrant j'ai écrit toute une fiction autour d'une situation bien précise inspirée par cette chanson et ... voilà.

Enfin, je dis "écrit" mais c'est en cours d'écriture. J'espère juste avoir la force mentale de mener ce projet à bien parce que les sirènes de Free! et d'Hetalia m'appellent sans relâche depuis quelques jours ... J'ai tellement envie de Makoto/Haru et de Germany/France que je ... JE NE REPONDS PLUS DE MOIIIIIIIIIII !

Bref ...

Bonne lecture, j'espère que ça vous plaira même si c'est différent de ce que je fais d'habitude et que c'est encore une songfic déguisée mais on dirait que je ne sais pas faire autre chose ... *soupir*

Disclaimer : les personnages de OP ne m'appartiennent pas mais l'histoire et les machins annexes ... SI !

Remerciements : Moyashi qui me soutient dans toutes mes conneries mais aussi vous chères lectrices qui laissez des reviews enflammées et juste adooooraaaaables !

Pairing : ZoSan/SanZo ... Un mix des deux quoi.

Rating : On commence tout doux mais bon, on sait pourquoi vous venez lire hein (PS : Je fais pareil !)


« Marimo, va me chercher une cravate dans mon tiroir. »

Zoro se leva du grand banc de la salle à manger en grognant, gratifiant au passage son capitaine d'un coup de pied furieux. L'insatiable homme élastique venait, dans sa précipitation pour récupérer son deuxième casse-croute de la journée, de pousser le coq contre son plan de travail. En soi, cet acte n'avait rien de grave ni d'inhabituel mais malheureusement, le cuisinier tenait dans les mains un bol de sauce qu'il répandit sur sa belle cravate bleue. Ce dernier, essayant à tout prix de garder son calme, envoya le second de l'équipage qui avait eu le malheur de se trouver là, lui chercher de quoi retrouver un peu de prestance devant ses fourneaux.

En somme, c'était une après-midi classique sur le Thousand Sunny : tout l'équipage vaquait à ses occupations et Luffy venait enquiquiner ses subordonnés.

L'épéiste aux cheveux verts, décidément bien luné ce jour-là, n'avait même pas cherché la confrontation avec le blond et cela faisait en fait plusieurs semaines qu'il n'avait plus véritablement le cœur à ça.

Arrivé dans le dortoir commun des hommes de l'équipage, il se dirigea vers le meuble dans lequel Sanji entreposait ses affaires avec celles de Brook et farfouilla un long moment, trop heureux de mettre du désordre dans les affaires du cuisinier, jusqu'à effleurer un morceau de tissu étrange. Zoro fronça les sourcils et dégagea les nombreux vêtements entassés au-dessus jusqu'à révéler sa trouvaille : une robe blanche qui avait connu des jours meilleurs, maculée de taches impossibles à identifier et déchirée à de multiples endroits. En effleurant la flanelle du corset et la dentelle des volants, l'épéiste ne put retenir un sourire triste et les souvenirs vagues d'une nuit lointaine de déferler dans son esprit …


« Il est bizarre cet oiseau.

- Je trouve aussi Ussop mais je suis sûr qu'il a très bon goût. Va chercher Sanji ! » ordonna le capitaine, les yeux toujours rivés sur le ciel où un animal, ou du moins quelque chose qui y ressemblait, tournait à des centaines de mètres d'altitude au-dessus du bateau.

« Quoi encore Luffy ? » soupira le cuisinier sorti précipitamment de sa cuisine, assiette et chiffon toujours en main.

« Cuisine ça. » L'homme au chapeau de paille pointa du doigt l'objet volant au-dessus de leurs têtes, un sourire béat sur le visage.

« Hmmm … Tu peux l'avoir Ussop ?

- TU DEMANDES AU GRAND USSOP S'IL PEUT TOUCHER UN OISEAU GEANT VOLANT A ENVIRON SIX CENTS TREIZE METRES AU DESSUS DU BATEAU ? » S'égosilla le tireur d'élite « Euh oui, c'est possible. »

Il dégaina son lance-projectile, régla ses lunettes et choisit le projectile idéal dans sa besace.

« Besoin d'une pré-cuisson Sanji ?

- Non c'est bon. Comme je ne sais pas que ce que c'est, je ne veux pas prendre le risque de … »

Une main délicate apparut sur le poignet de l'homme au long nez, dirigeant le lance pierre vers le sol. L'archéologue leur adressa un petit sourire du haut des escaliers du pont, tasse de thé à la main avant de dire d'un ton calme.

« J'ai comme l'impression que nous ferions mieux de ne pas manger cet animal.

- Et pourquoi ? J'ai faim moi ! » gémit Luffy en s'effondrant théâtralement sur le gazon.

« Pour ça. » A peine Robin eut-elle finit sa phrase et plongé ses lèvres dans sa boisson qu'une boîte atterrit sur le pont, amortie au dernier moment par une sorte de couche de laine bouclée sur sa face inférieure.

« WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! » le cri d'émerveillement du capitaine acheva de rameuter les autres membres de l'équipage sur le pont. Zoro émergea du dessous d'un tas de cordes les sabres dégainés. Franky sortit de l'atelier couvert de poudre argentée, Brook violon et flacon vernis à la main alors que Chopper accourait avec sa boîte de premiers soins.

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda le renne en s'approchant du « colis » arrivé sur le pont, une magnifique boite gravée aux motifs compliquées, peinte et dorée avec minutie par des artisans visiblement au sommet de leurs arts respectifs.

« J'ai ma petite idée sur la question. » murmura poliment Robin. Tous les regards se tournèrent vers elles et elle s'empressa d'ajouter. « Mais je vois pas l'intérêt de vous gâcher la surprise.

- Yohohoho ! Cette boîte me rappelle des souvenirs de jeunesse de l'époque où je n'étais pas mort …

- Tu n'es pas mort Brook. » Corrigea Nami qui avait préféré ne pas se manifester avant. Il ne fallait pas que le reste de l'équipage la voit avec son masque facial réparant à la boue et au concombre.

- Mais tu as raison ma chère navigatrice : je suis un mort vivant ! » S'en suivit une bonne brochette de blagues de squelette qui firent rire aux éclats les plus jeunes (et crédules) et l'équipage qui se détournèrent un temps de l'étude de l'étrange coffret qu'ils venaient de recevoir.

« Et donc … Vous savez ce que c'est ?

- Oui Sanji, c'est un truc connu uniquement par les vieux on dirait. » ricana Franky. « Et ça me donne envie d'une coiffure encore plus … SUUUUUUUPER ! »

L'attention de Luffy quitta soudainement Brook pour se concentrer sur le cyborg qui d'une simple pression sur son nez avait fait jaillir une cascade de cheveux bleus de sa tête.

« Tu es trop cool Franky ! » s'exclama Chopper des étoiles plein les yeux

« Je sais Chopper … Nous sommes tous … » Alors qu'il s'apprêtait à faire sa fameuse pose les bras tendus vers l'infini de la voûte céleste, un nuage de fumée étouffa soudainement le bateau avant de se dissiper aussitôt : Luffy venait d'ouvrir la boite d'où une jeune femme fantomatique sortit. Elle était toute habillée de blanc et assise contre un tigre de la même couleur qui dormait paisiblement.

« Bonjour chers pirates !

- OH PUTAIN CA VIENT DE PARLER ! » s'exclama le capitaine avant que le cuisinier ne calme ses ardeurs avec un coup de pied. « BON DIEU C'EST UN FANTOME RIKIKI QUI PARLE » Un coup de fourreau sur l'arrière de la tête eut l'effet finalement escompté …

« C'est Galateli, princesse de Fearlia qui vous parle … Vous êtes sûrs que ça fonctionne bien ce truc, la lumière qui clignote … Oh c'est normal ? Bon d'accord. » La princesse éclaircit sa voix avant de reprendre tout en classe et en élégance.

« Comme vous le savez sans doute, notre royaume a le grand honneur de vous convier pour la fête d'Asparoth qui aura lieu sur notre île. Au cas où vous ne le sauriez pas, Asparoth est le nom de la comète sacrée qui passe au-dessus de notre île tous les vingt-et-un ans et qui nous bénit à chaque fois, le temps d'une nuit, de ses bienfaits. Lors de cette grande célébration, nous invitons tous les équipages aux alentours et tous les participants des fêtes précédentes encore en vie, Dieu sait que certains pirates ne font pas long feu une fois sur cette mer mais c'est une autre histoire, à venir prendre part aux festivités qui durent toute une nuit. » La princesse ajusta sa tiare, s'éclaircit une nouvelle fois la gorge avant de continuer. « Cependant, avant de participer à la fête, vous devez accepter le règlement et vous acquitter de quelques frais qui sont réglables à votre arrivée sur l'île. Pas d'argent, pas de fête, il faut bien que le royaume vive … » Elle soupira en caressant l'immense animal qui lui servait de fauteuil. « Sur ce, je vous laisse avec la paperasse ! De la part de tous les habitants de l'île, j'espère vous serez des nôtres ce soir ! La fête va encore être folle ! »

L'image grésilla un instant avant de disparaître dans un petit nuage de fumée.

« Elle est passée où ? » s'étonna Luffy en lançant sa main là où l'hologramme se trouvait il y a quelques instants. Un compartiment latéral de la boite s'ouvrit en grinçant et Nami attrapa rapidement les papiers qui en sortaient.

« Tenez, y'a une copie du règlement pour tout le monde. » dit-elle en feuilletant rapidement la masse de papier et en tendant un exemplaire à tous les membres d'équipage présents. « Allez chercher Zoro qu'il puisse lire le sien aussi. » En effet, le sabreur ennuyé qu'il n'y ait rien à combattre avait disparu on ne savait où …

- Tout de suite Nami-swan ! » Le cuisinier fit quelques pas vers la cloche située devant la cuisine et la fit sonner de toutes ses forces « RAMENE TOI TETE DE MOUSSE, JE VIENS DE RETROUVER UNE BOUTEILLE DE … » A peine eut-il prononcé le mot « bouteille » qu'un objet vert très identifié atterrit sur le pont, visiblement habitué aux sauts depuis la vigie. Le sabreur épousseta rapidement ses vêtements avant de fusiller le coq du regard.

« Quoi encore sourcil roulé ? » grogna le sabreur en s'approchant du blond.

« Nami, quand Zoro découvrira qu'il n'y a rien à boire, on doit aller se cacher ? » murmura discrètement le renne.

« Nope, on lui dira qu'il y aura autant à boire qu'il veut ce soir, ça va le calmer. »

Le médecin se figea soudainement. « NAMI, ON A VRAIMENT LE DROIT D'Y ALLER ?

- YOUHOU ! » S'exclama le capitaine en prenant tous ses membres d'équipage dans les bras « C'est exactement ce que j'avais décidé !

- Mais non att … » bégaya la navigatrice avant qu'un petit combat ne débute entre les deux décérébrés. Elle pesta violemment en argot d'East Blue avant s'enlever l'une de ses chaussures à talon qu'elle tendit rageusement à Ussop. Ce dernier se chargea de viser parfaitement pour toucher à la fois le front de Sanji et la main de Zoro qui crièrent tous deux avant de se séparer.

« Avant de t'énerver Zoro, viens lire ça. » La rousse tendit un feuillet à l'épéiste qui l'arracha de ses mains sans aucune délicatesse avant de parcourir le papier des yeux. « J'aimerais tout particulièrement que tu fasses attention à l'article …

- C'est bon sorcière, je sais lire !

- Marimo … » menaça le cuisinier.

« Si c'est pour me dire que je parle mal aux dames, je suis déjà bien sympa de t'adresser la parole tête de … »

Au-dessus des cris des deux sauvages, les autres membres de l'équipage s'étaient installés sur les escaliers pour prendre connaissance du règlement et attendre l'avis de la financière en chef et du capitaine déjà tout acquis à la cause.

« Alors si j'ai bien compris, le prix d'inscription de l'équipage est de dix mille berries par tête ce qui fait un total de quatre-vingt-dix mille berries pour l'ensemble de l'équipage. » La navigatrice pianotait dans l'air pour accéder à sa calculatrice mentale. « C'est la somme de base pour la participation à la fête et à tout ce qui va avec : attractions, nourriture, boisson ... L'argent est converti en orichas ...

- Des orichas ?

- La monnaie de la fête, page deux, ligne dix-huit. » Indiqua la rousse au médecin en tapotant toujours mentalement. « Si on prend en compte le fait qu'on a fait des grosses courses la semaine dernière et qu'on a acheté du matériel pour tout le monde, on ne peut pas vraiment mettre plus de dix mille berries ... » Nami se leva soudainement « BON ECOUTEZ MOI TOUS ! SI JE VOUS DONNE CHACUN DIX MILLE BERRIES QUI EQUIVALENT A 100 ORICHAS QUI PERMETTENT D'ACHETER NOURRITURE, BOISSON ET DIVERTISSEMENT EN QUANTITE SUFFISANTE, IL FAUT QUE VOUS REUSSISIEZ A GAGNER AU MOINS 150 ORICHIAS AFIN QU'ON PUISSE FINIR LE MOIS TRANQUILLEMENT EN NOURISSANT SUFFISAMMENT LUFFY. TOUT LE MONDE EST D'ACCORD ?

- OUI ! » Crièrent en chœur les membres de l'équipage.

« Mais attends voir Nami, c'est de l'exp …

- Shhhh Franky, tu ne voudrais pas gâcher la fête non ? »

Le cyborg secoua frénétiquement la tête.

« Bien. »

Plus bas sur le pont, Zoro et Sanji avaient à peu près fini de se battre. Ils étaient tous deux étendus dans l'herbe humide et fraiche, les yeux rivés vers le ciel, essoufflés et couverts d'ecchymoses et de petites coupures.

« Oi Marimo.

- Mouais ?

- Tu vas pouvoir boire ce soir, j'espère que ça te mettra de meilleure humeur.

- Je suis de bonne humeur. Je viens de te botter le cul.

- REP … » Nami et Ussop coupèrent court à cette nouvelle bagarre en lançant une autre chaussure.

« Vous avez entendu Nami ? On va faire la fête ce soir ! » Exulta finalement le capitaine, resté étonnamment calme pendant quelques minutes. « Zoro, Sanji, il faudra être calme par contre, si vous vous battez, ils vont vous tuer.

- Hein ?

- C'est écrit qu'ils prennent des mesures coercitives contre tous les troubles de l'ordre, surtout contre les agressions et les barrages, ça veut dire qu'il faudra faire profil bas.

- On peut toujours tabasser quelqu'un discrètement dans l'ombre … » grumela le sabreur.

« De la part de types qui arrivent à mettre des mini fantômes dans des boites, je suis sûr qu'il ont de quoi contrôler tout ce qui se passe sur l'île. »

Un ange passa : Luffy venait de faire une analyse pertinente et posée de la situation et en plus, il savait ce que voulait dire le mot coercitif. Les miracles étaient donc possibles !

« Bref, en tant que capitaine de ce navire, je vous ordonne d'être irréprochable ce soir. Sanji, prépare-moi un goûter pendant qu'on signe tous la participation. »

Le cuisinier acquiesça et se dirigea sans un mot dans la cuisine. « On peut aussi avoir un goûter ? » demanda timidement le sniper.

« Oui oui c'est bon, goûter pour tout le monde … »

Le pont fut le théâtre d'une explosion de joie générale. Sanji s'arrêta net, hurla « ET NE FAITES PAS COMME SI JE NE VOUS NOURISSAIS PAS ASSEZ ! » Luffy rit à la remarque et continua à parler de la fête avec ses compagnons d'aventure. Ils se tendirent papier et plume à tour de rôle, apposant tous leur signature au bas d'un sublime parchemin enluminé.

« Luffy, c'est un gribouili ça …

- Mais non ! C'est ma signature ! » se défendit le capitaine avant que le tireur d'élite ne l'interrompe.

« Si j'ai bien compris, on doit aussi venir costumés ?

- Tout juste ! Et si on veut, il y a un service de prêt de déguisements fourni avec la boîte ! » ajouta le jeune médecin, des étoiles plein les yeux. « Par contre, j'ai du mal à comprendre comment ça fonctionne … Il n'y a pas la place pour des centaines de costumes non ? »

A ces mots, l'ingénieur et l'architecte naval se mirent à analyser la boîte sous toutes les coutures à la recherche de la solution. Au bout de quelques minutes, ils se concertèrent rapidement avant que Franky ne déclare « Nous n'avons absolument aucune explication rationnelle alors … Je propose qu'on ouvre les tiroirs indiqués pour le prêt de costumes pour voir ce qui se passe !

- En tant que capitaine, je me porte volontaire pour le test ! » Luffy étendit son bras vers un tiroir de la boite duquel s'échappa un dense nuage de fumée rouge qui enserra un instant l'homme élastique avant de disparaitre presque aussitôt.

« Pfiou, ça chatouille ce truc …

- Euh … » fit le reste de l'équipage en état de choc.

« Quoi ? » demanda plaintivement le goinfre élastique avant de constater le changement. Il était désormais vêtu d'un vertigineux haut de forme sur lequel était juché son chapeau de paille, d'un somptueux costume à queue de pie et de chaussures cirées qui réfléchissaient scandaleusement bien la lumière. Luffy resta un moment interdit devant son soudain changement de tenue avant d'éclater de rire à gorge déployée.

« Oh punaise ! » s'écria Franky en regardant tour à tour la boite magique, il n'y avait pas d'autres mots, et son capitaine. « A qui le tour ?

- Au mien ! Au mien ! » dit le petit renne sautillant vers la boîte. Un nuage argenté le recouvrit avant de disparaitre. Il tâta son corps, désormais couvert d'une soyeuse toison rose bonbon. « Je … Je ressemble à quoi ?

- A une barbe à papa géante ! » lança le capitaine, un lueur terrible dans les yeux.

« SANJIIIIIIIII ! » cria le docteur avant de s'enfuir. Le coq réapparut comme par magie, les bras chargés de deux grands plateaux.

« Oui c'est bon voilà le goûter ! » Comme prévu, Luffy se désintéressa complètement du médecin et commença à engloutir les croquettes de poisson frit préparés par le cuisinier.

« Qu'est-ce que tu fais habillé comme ça Luffy ? Tu as une dame à séduire ?

- Nonch ! » lui répondit l'homme au chapeau. « La boich dounche 'es costshuuumes.

- Ah. » En levant les yeux, le blond vit sa chère navigatrice disparaitre dans une gerbe d'étincelles et en ressortir couverte de peaux de bête et de plaques d'acier.

« C'est pas super élégant … » grogna la rousse en découvrant son costume de viking, ces terribles guerriers de North Blue. Le cuisinier pleurait doucement sur le sol la disparition des courbes généreuses de Nami sous plusieurs couches de vêtements. « Mais c'est très confortable !

- A mon tour ! » Ussop tira le tiroir et se retrouva vêtu d'une longue robe bleue couvertes de petites étoiles, d'un chapeau pointu, un balai et un bâtonnet de bois à la main. « Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

- Je crois que tu es déguisé en sorcier. » Commenta Robin. Elle avait vu de tels personnages dans des légendes de West Blue et le contraste entre la hauteur du chapeau et la longueur du nez du tireur était définitivement très amusante.

Franky fut le suivant à tenter sa chance avec la boîte et se retrouva grimé en chat roux ce qui n'avait absolument rien de mignon …

Robin fut un peu plus heureuse au tirage et reçut un costume d'arlequin de toutes les couleurs. Son visage était aussi peint et un chapeau à clochettes tintinnabulait au moindre mouvement de sa tête.

« Je me demande ce que je vais avoir cette fois ! » s'exclama le musicien en posant ses doigt squelettiques sur la poignée du tiroir. Quand la fumée se dissipa, presque tous ses vêtements avaient disparus, simplement remplacés par un soutien-gorge tristement vide et un paréo à fleur blanches et violettes qui claquait fièrement au vent.

« Yohoho ! Je suis une belle vahiné on dirait ! Ça m'inspire une chanson du Sud que je vais vous interprétez dès maintenant … » lança Brook, visiblement aux anges.

Pendant que le reste de l'équipage se remettait tant bien que mal de la crise de rire du hasard malheureux qui avait frappé le squelette, le cuisinier voulut aussi tenter sa chance mais le sabreur fut plus rapide. Après que la fumée se soit dissipée, tous purent voir le déguisement du sabreur qui manquait grandement … d'originalité.

« Pfeu, tu es en samouraï avec le kimono et les getas, ça ne change presque pas de d'habitude. »

Zoro poussa un ouf de soulagement, véritablement ravi de pas s'être retrouvé en chat géant ou en femme sans poitrine. « C'est parce que j'ai un bon karma.

- Ouais c'est sans doute ça. Tu me dois tellement d'argent que tu n'aurais pas pu soudoyer la boite …

- Je ne me rappelle pas t'avoir sonné sor …

- Taisez-vous ! Sanji n'a pas encore son costume ! » Trancha le capitaine, faisant tomber son monocle par la même occasion.

« Et pourquoi on devrait se taire ?

- Je ne sais pas, je n'y ai pas réfléchi en fait … »

L'équipage leva les yeux au ciel. Sanji s'approcha à pas feutrés du coffre et attrapa la poignée du tiroir en priant silencieusement. Le nuage l'engloutit tout entier pour le recracher aussitôt dans un accoutrement surréel, élégant, fabuleux et diablement sexy …


Voilà donc mon entrée en matière ... Faut bien débuter quelque part hmm ?

Bref, préparez-vous à quelque chose bien dans l'esprit du manga : coloré, fantaisiste et léger !

Merci encore d'avoir lu ! J'espère vous revoir dans les chapitres suivants et dans les reviews ;) !