Bonjour à tous ! Je m'étonne de ne voir que si peu de fics française sur Dragon Age ! Je n'ai jamais autant apprécié un jeu de rôle depuis Baldur's gate et je l'ai refait trois fois ! (très rare pour moi !).

Voici une fic assez courte (trois chapitres seulement) qui se déroule après la fin du jeu. Bien entendu, je considère que les lecteurs ont fini l'aventure avant de lire cette histoire, donc elle contiendra des SPOILS ! Si vous n'avez pas terminé le jeu, ne lisez pas ! Ce serait vraiment dommage !

Je crois que le titre parle de lui-même. Il s'agit d'une fic…disons mélancolique. Pas triste. Juste mélancolique et pleine d'émotion ! ) Elle me trottait dans la tête tant j'ai aimé le couple que formait mon perso avec Alistair, et tous les problèmes qu'ils devaient surmonter pour espérer avoir une vie « normale ».

Ah oui, mon perso était une guerrière noble (Champion/Berserk, épée+bouclier).

Si vous voulez voir des images d'elles, il va falloir ruser! Voici les liens vers deux images d'elle. (désolée mon ordi semble avoir effacé tous les screenshots in game…Je suis dégoûtée !) . Rajoutez un slash à http:/ et remplacez les * par des points (fanfiction me les refuse sinon).

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http:/img411*imageshack*us/i/sharna*jpg/

Bonne lecture ! Et n'hésitez pas à commenter !


1 : Le dernier voyage

Lorsqu'il ouvrit les yeux ce matin là, Alistair sut qu'il ne lui restait que quelques jours à vivre. Il demeura allongé sur le dos, silencieux, immobile, les yeux fixés au plafond. C'était une bien étrange sensation de connaître l'avènement de sa mort. Etonnamment, il prenait la nouvelle avec plus de calme qu'il ne l'aurait cru. Il avait toujours pensé que le jour où les cauchemars reviendraient la terreur l'envelopperait et qu'il deviendrait fou. Mais non. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. La sagesse des gardes des Ombres semblaient l'avoir enfin enveloppé. Si Duncan avait pu le voir, il en aurait surement ri. Et lui avec. Il avait bien grandi le jeune Alistair de l'époque. Il avait surtout vieilli.

Avec lenteur, il tourna la tête pour observer celle qui dormait à ses côtés. Elle aussi, elle avait pris de l'âge. Des petites rides apparaissaient au coin de ses yeux clos et marquaient aussi légèrement ses fossettes. Ses cheveux n'avaient pas changé, ayant toujours possédé cette teinte poivre et sel qui l'avait étonné la première fois qu'il l'avait rencontrée. Et puis, quand il l'avait vue sur le champ de bataille, brandissant une épée écarlate, sa chevelure s'était enflammée comme un brasier argenté. Et il avait trouvé cela magnifique. Même aujourd'hui, même là, avec ses petites rides au coin des yeux, il la trouvait belle. Toujours aussi belle. Elle le houspillait lorsqu'il le lui disait à présent, se traitant de vieille femme. Alors il répondait que lui aussi était un vieil homme. Elle le dévisageait et souriait : « je crois que nous sommes bien assortis ».

Bien assortis. Très certainement. Tout Ferelden le pensait, il le savait bien. Depuis trente ans qu'ils régnaient, le pays avait prospéré et le peuple semblait heureux. Bien sûr, il y avait eu des soucis avec les Dalatiens et les nains, ou encore avec les templiers et les mages, sans parler des engeances qui continuaient d'apparaître en Orlaïs…Mais dans l'ensemble, ils s'étaient plutôt bien débrouillés. Alistair ne l'aurait jamais cru le jour où il avait été couronné. Il avait reçu la couronne comme un poids écrasant, se pensant incapable de le supporter. Après six mois d'enfer, il avait épousé cette femme merveilleuse. La vie ne s'était pas arrangée du jour au lendemain mais, avec elle à ses côtés, il avait appris à être plus calme, plus posé et surtout, surtout à avoir plus confiance en ses propres convictions. Elle lui avait donné tout ça et bien plus encore. Elle lui avait donné une famille à aimer et une fille à choyer. Que pouvait-il demander de plus ? Non, vraiment, il avait bien vécu. Il avait la conscience tranquille, l'esprit léger. Il mourrait sans regret. Sauf celui de les laisser seules derrière lui. Mais elles lui survivraient. Elles étaient plus fortes que lui, il en était certain. Et c'était pour cela, qu'il était aussi calme. Serein. Pour la première fois de sa vie, il pouvait respirer sans poids sur sa poitrine.

-Un baiser pour tes pensées.

Il tourna de nouveau les yeux vers celle qui se tenait à ses côtés. Elle l'observait de ses yeux ambrés, son joli sourire sur les lèvres. Oui…Vraiment belle.

-D'accord.

Elle se redressa sur ses coudes pour l'embrasser gentiment. Comme d'habitude, elle se mit à rire doucement alors que la barbe blonde, parsemée désormais de fils d'argent, lui chatouilla le menton.

-J'aime vraiment cette barbe, dit-elle enfin en passant ses doigts dans les cheveux blonds. Ne la coupe pas.

-Je n'en avais pas l'intention, ma Dame.

-Alors c'est parfait.

Elle se blottit contre lui et ils poussèrent un petit soupir en même temps. Ils savaient que cette intimité leur était limitée. Bientôt les serviteurs arriveraient pour ouvrir grand les rideaux et ils ne pourraient plus s'approcher d'aussi prêt jusqu'au soir. Non pas par convenance. Mais par manque de temps. Ils étaient tellement occupés l'un et l'autre qu'ils leur étaient souvent difficile de ne serait-ce que partager un repas ensemble. Ils avaient espéré qu'avec l'âge les choses se calmeraient mais pas du tout. Surtout depuis que leur fille, âgée de seize ans désormais, était prête à marier. Le défilé des prétendants ne s'arrêtait plus. Un nouvel enfer.

-Il va falloir choisir un époux à Alasa, déclara soudain Alistair.

Sa femme releva la tête pour le dévisager, étonnée :

-Pourquoi si soudainement ? Je croyais qu'aucun des prétendants ne te plaisait.

-J'ai été un peu dur dans mon jugement. Il me semble qu'une union avec le neveu de l'impératrice d'Orlais ne pourrait qu'être bénéfique à Ferelden.

-C'est une grave décision pour la prendre aussi vite, le prévint sa femme. Il faut envisager toutes les éventualités d'un tel choix. Choisir un fils de tiern serait plus raisonnable.

-Mais moins durable pour la paix. Non, je pense que c'est la bonne chose à faire. La méfiance entre Ferelden et Orlaïs doit cesser. Nous ne devons pas commettre de nouveau les erreurs du passé. Et si cela signifie tendre la main, je suis prêt à le faire.

Il sentit qu'elle le dévisageait avec attention. Mais avec l'âge, il avait appris à mieux cacher ses émotions. Même si elle savait toujours quand il essayait de lui masquer quelque chose. Aussi, il continua :

-Bien sûr les termes du contrat de mariage devront être clairs et précis : Alasa sera la régente et le prince uniquement prince consort avec interdiction de commander quelque armée que ce soit. J'y ai beaucoup réfléchi avant que tu ne te réveilles et ça me semble être la meilleure solution.

-La meilleure solution, bien sûr, répéta-t-elle. Mais pourquoi tant de hâte ?

Il la regarda alors. Et en un instant il vit un voile de douleur passer au fond des prunelles d'ambre.

-Oh…

Et ce fut tout. Ce fut le seul son qui passa les lèvres fines. « Oh… ». Elle avait compris. Bien sûr qu'elle avait compris. Il n'y eut ni larmes, ni crise hystérique de sa part. Et Alistair sentit son cœur se gonfler d'amour une fois de plus pour cette femme admirable. Elle le connaissait par cœur. Et il lui en serait éternellement redevable.


Bien sûr, Alasa reçut bien plus mal la nouvelle. Pourtant ses parents l'avaient préparée à l'éventualité de leur disparition brutale depuis qu'elle avait été en âge de comprendre. Elle cria, fracassa des vases, s'insurgea contre cette tradition idiote et obsolète, supplia et pleura beaucoup. Pour finir, elle s'endormit, épuisée, la tête reposant sur les genoux de son père, la reine les regardant de loin. Alistair caressait avec douceur les doux cheveux blonds, la tristesse étreignant légèrement son cœur. Il détestait l'idée de lui faire de la peine, tout comme il détestait l'idée de ne plus la revoir. Mais là bas, par delà les Tréfonds et la puanteur des engeances, par delà la douleur et le goût d'acier du sang, se tenaient tous ses compagnons, tous ces gardes des Ombres tombés bien avant lui qu'il rêvait de revoir. Il se voyait déjà en train de pavaner devant eux, leur expliquant tout ce qu'il avait accompli, sachant parfaitement qu'ils le savaient déjà. Et il voyait déjà ses amis se moquer de lui et Duncan le regarder avec un petit sourire sur les lèvres. C'était cela qui lui permettait de prendre la nouvelle de sa mort avec autant de calme. Cela et savoir que tout ceux qu'il aimait étaient en sécurité.

Aussi, les jours suivants, il s'attela deux fois plus dur à la tâche, finissant tout ce qu'il voulait accomplir et vérifiant mainte et mainte fois que plus personne n'avait besoin de lui pour continuer son œuvre. Alasa était prête à gouverner. Elle était sa plus grande fierté. Il la savait capable de réussir. Le mariage serait célébré dans quelques mois et Ferelden continuerait à vivre dans le calme et la paix. Petit à petit, il annonça son départ à son plus proche entourage. Petit à petit, les gens se rappelèrent que leur roi était un garde des Ombres. Que son sang était corrompu. Et qu'il devait mourir dans les profondeurs obscures des Tréfonds. Personne n'essaya de l'en empêcher. Personne n'essaya de l'en dissuader. Car après tout, qui pouvait se prétendre capable de s'opposer à la destinée d'un garde des Ombres ? Beaucoup vinrent lui faire des adieux. Tous versèrent une larme. Et promirent de n'annoncer la nouvelle au peuple qu'après son départ. Ils lui promirent des funérailles grandioses avec des chœurs de milliers d'enfants et des tambours résonnant d'un bout à l'autre de Ferelden pour hurler leur chagrin. Alistair pensa alors qu'il était bien dommage qu'il rate un tel événement : il avait toujours adoré les tambours.


Le jour de son départ, le ciel était gris plomb. Quelques gouttes avaient commencé à tomber à peine avait-il mis le nez dehors. Il grommela en prenant son cheval par la bride. Il n'aimait pas ce temps qui rendait ses articulations souvent douloureuses. Il vérifia une dernière fois les vivres contenus dans les sacoches accrochées à sa selle, vérifia que son armure et son épée étaient bien empaquetés sur l'âne de bât, puis monta en selle. Son cheval avança doucement dans la cour, ses sabots claquant sur les pavés, et le mena de son pas lent et cadencé jusqu'au pont levis. Il n'y avait personne pour saluer son départ. Et pour cause : personne ne savait quand il partirait. Lui-même l'avait ignoré jusqu'à la nuit précédente où un terrible cauchemar l'avait enveloppé. En ouvrant les yeux, trempé de sueur et suffocant, il avait compris que ce serait aujourd'hui qu'il prendrait la route pour effectuer son dernier voyage.

Les rues de Dénérim étaient désertes. A cause du froid et du mauvais temps, même les saoulards s'étaient mis à l'abri. Et il était encore tôt. Le soleil ne serait pas levé avant plusieurs heures. Quelques lampes à huile éclairaient la place du marché, leur lumière tremblotante dans le vent froid alors que les cages se balançaient doucement. Alistair avançait sans ralentir, du pas tranquille mais immuable de sa monture. C'était comme si quelque chose guidait l'animal et qu'il savait qu'il ne s'arrêterait pas avant d'avoir atteint sa dernière destination. Un peu têtu, le cheval avançait dans les rues, grignotant le chemin qu'il lui restait à faire, lentement mais inexorablement. Et sur son dos, le roi de Ferelden emplissait pour la dernière fois ses yeux de toutes ces visions familières, depuis les murs des maisons décrépies aux tours de garde. Il avait été heureux ici. Oui, très heureux. Même la porte jaune, ancienne demeure de Goldana, lui rappelait de bons souvenirs. Oh bien sûr, à l'époque, il avait eu l'impression qu'un pieu chauffé à blanc lui avait traversé le cœur lorsque les yeux haineux de sa sœur s'étaient posés sur lui. Mais les paroles de sa compagne avaient donné un tout autre sens à sa réflexion. Déjà, à cette période, alors qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques semaines, déjà elle avait entrepris de le rendre plus fort. Par le Créateur, qu'il l'aimait sa guerrière aux cheveux d'argent. Il espérait qu'elle le savait, il espérait le lui avoir assez répété durant toutes ces années passées ensemble. Car à présent, il était trop tard.

Déjà, au bout de la rue, se dressaient les hautes portes de Dénérim. Déjà, quelques marchands commençaient à arriver, prêts pour le grand marché qui se devait se dérouler durant cette journée. Il y aurait des artisans venus de toutes les contrées, de toutes les espèces, en particulier des forgerons nains que sa femme adorait. Alistair avait prévu en secret de lui offrir un bouclier portant le griffon des Gardes des Ombres mêlé au blason d'Hautecime et de la famille royale de Ferelden. Il avait passé la commande il y avait de cela une année, lors du dernier marché, au plus grand forgeron nain d'Orzammar. Il avait espéré pouvoir le lui offrir en mains propres…Mais elle devrait se contenter d'un joli emballage de soie et d'un mot manuscrit de sa main. Il avait eu le temps de prévenir l'artisan de son départ. Dommage…Il aurait aimé voir l'éclat de joie au fond des yeux ambrés lorsqu'elle aurait découvert le présent. Il adorait la voir ainsi. C'était comme si tous leurs soucis s'envolaient et qu'ils redevenaient de simples jeunes gens.

Il sortit sans encombre de la ville, remarquant avec un certain amusement que ses propres gardes ne levèrent même pas la tête à son passage. Il aurait pu attribuer ça à la cape et à la capuche brune qui le recouvrait mais il connaissait la vérité. Depuis la fin de l'Enclin, il y avait de cela trois décennies, les soldats s'étaient renouvelés et le sang jeune ne le voyait plus vraiment comme un héros de Ferelden. Il était un roi, emprisonné derrière ses hauts murs et c'était tout. Un vieillard comme les autres qui pouvait se fondre dans la masse aussi facilement qu'un métamorphe au milieu d'un troupeau de loups. Il aurait pu avoir de la peine…Il préféra sourire. Après tout, il ne s'était jamais considéré comme quelqu'un d'exceptionnel. Il n'était et serait toujours qu'un bâtard élevé par des chiens et propulsé au rang du roi par un simple concours de circonstance. Il ne s'en plaignait pas. Il trouvait cela amusant. Sa vie entière ressemblait à une farce monumentale. Et ça lui convenait tout à fait.

Sa monture avait pris la grande route, faisant fi de la pluie torrentielle qui tombait à présent. Derrière eux, le petit âne de bât suivait sans broncher, lui aussi calme et résolu. Tous les sons semblaient masqués sous celui des gouttes se fracassant sur le sol et au loin le tonnerre grondait sourdement. Ce fut alors qu'un hennissement déchira l'air. La monture du roi répondit, accélérant son pas, les oreilles braquées vers l'avant. Alistair plissa les yeux, protégés par sa large capuche. Il distingua une ombre qui attendait au pied d'un arbre. Une monture, son cavalier et un âne de bât également. Son cœur se serra. Il venait de comprendre pourquoi son cheval réagissait ainsi. L'animal venait de reconnaître un ami de longue date. Et l'identité de la personne en selle ne faisait aucun doute non plus.

Alistair dévisagea sa compagne alors que les chevaux frottaient doucement leurs museaux l'un contre l'autre. Elle aussi revêtait une cape et la capuche plongeait son visage dans l'ombre. Mais les deux yeux ambrés luisaient dans l'obscurité et étaient posés sur lui. Ils s'observèrent de longues minutes, sans échanger un mot, jusqu'à ce que le tonnerre gronde de nouveau au loin.

-Même le ciel pleure le départ du roi de Ferelden, dit-elle enfin avec un léger sourire. Il ne te connait pourtant pas aussi bien que moi. Je te laisse imaginer l'ampleur de ma peine face à ta disparition ce matin.

-Je ne voulais t'obliger à faire ce choix, souffla l'homme d'un ton douloureux. Tu serais bien mieux au château, à veiller sur notre fille plutôt qu'ici, aux côtés d'un homme qui s'apparente à un cadavre à peine vivant.

La femme talonna sa monture pour s'approcher de lui. D'un geste sec, elle arracha le gant du cuir qu'elle portait pour poser sa main sur la joue barbue du roi. A ce contact, Alistair sentit son cœur se gonfler. La peau de sa compagne était douce et chaude en comparaison de l'univers rude et glacé qui les entouraient. La détermination du guerrier fondait au fil des secondes qui s'écoulaient. Et elle le savait bien.

-Si tu es un cadavre alors j'aime un cadavre, déclara-t-elle d'une voix ferme. Tu serais une abomination que ça ne changerait rien. Je suis ta femme. Et aussi une Garde des Ombres. J'affronterai à tes côtés notre fin à tous les deux.

-Tu ne peux pas, répondit Alistair dans un sursaut désespéré de volonté en serrant la main dans la sienne. Asala a besoin de toi…

-Asala n'a pas besoin de vivre deux fois cet horrible évènement. Crois-moi. Il vaut mieux qu'elle fasse son deuil une bonne fois pour toute.

L'ancien templier garda le silence. Il y avait encore cette pointe de douleur dans sa voix quand elle en parlait. Sa famille perdue en une seule nuit par la faute d'un traître…Et voilà qu'elle voulait faire vivre la même chose à sa propre fille ? Non. Non, c'était différent cette fois-ci. Asala était préparée à cela. Peut-être sa femme avait-elle raison…Peut-être valait-il mieux que la jeune fille ne pleure qu'une seule fois pour eux deux plutôt que de se ronger les sangs dans l'attente du départ de sa mère pour les Tréfonds…Il ne savait pas. Vraiment pas.

Alors, comme d'habitude lorsqu'il ne savait pas quoi faire, il la laissait le guider. « Fais-moi confiance » était la phrase magique qu'elle ne prononçait que lorsqu'elle savait que c'était ce qu'il y avait de mieux pour lui. Et quand il vit de nouveau cette phrase poindre aux bouts des lèvres rosées, il se pencha en avant pour l'embrasser.

-Je te fais confiance. Partons.


A suivre Chapitre 2 : Les derniers souvenirs

Le prochain chapitre est quasiment terminé (il est plus long que celui là) et le troisième sera plus court, donc écrit plus vite.

En espérant que ça vous ait plu, à très bientôt !