Bijour, bijour…

Ceci est une très courte fic qui comportera 4 chapitres en tout. Excusez-moi de ne pas dépasser la page word pour un chapitre, je ne suis pas une abonnée du chapitre-super-long-qui-fait-quinze-pages.

Sur ces quelques phrases, je vais vous laisser apprécier (en tout cas, je l'espère) ce premier chapitre. Les autres arriveront bientôt !

Bisous

Melinda Potauxroses

PS : un grand merci à Laura et à Débo qui ont lu la version manuscrite des 3 premiers chapitre !

Chapitre 1 : Les premières lueurs

Une ombre silionne les couloirs. Faite de noir et de bruissements de cape, elle inspire la peur.

Derrière elle, une forme humanoïde la suit péniblement. On ne reconnaît qu'il s'agit d'un élève de Pouffsouffle qu'à l'uniforme et à l'écusson qu'il porte sur sa poitrine. Pour le reste, il n'est qu'un monstre verdâtre et pustuleux.

Les deux individus marchent jusqu'à une porte massive en chêne, que l'homme en noir ouvre avec fracas. L'infirmière se tourne vers le Professeur Rogue furieux : aucune parole n'est échangée, seul le regard méprisant parle.

Le jeune Pouffsouffle se nomme Cristopher McLagan. Aussi doué pour les potions qu'un troll pour la couture, il arrive ex-aequo avec Neville Londubat pour le nombre de chaudrons fondus.

Aujourd'hui, il sait qu'il a gagné à la loterie (du malheur) : une place gratuite pour l'enfer sans retour possible. Il a réussi à réduire toute sa classe à l'état de légumes et seul lui y a échappé – non sans séquelles - , pour son plus grand damne.

Voila donc le sombre Professeur obligé d'amener lui-même les blessés. Il aurait envie de lui tordre le cou à ce petit merdeux, mais il garde sa main le long de son corps, la maîtrisant avec peine.

Il laisse son boulet à Pomfresh et s'apparaître à repartir. Mais comme parfois un rayon de soleil transperce parfois les nuages, une jeune femme sort du bureau de l'infirmière.

L'homme est troublé, il ne peut que poser son regard sur cette femme. Pomona fait les présentations, elle lui apprend qu'elle s'appelle Isabelle.

Son nom roule sur sa langue comme les vagues sur les galets. Elle-même est toute en rondeurs, pleine comme la lune, elle en a sûrement volé la beauté. Ses yeux lui évoquent deux noisettes, et ses cheveux lui paraissent comme le blé mûr, gorgé de soleil, tout comme elle. Eux aussi expriment la rondeur : ils partent en spirale, égayent son visage d'une auréole dorée. Dans sa nuque ils forment des frisottis mignons, enfantins.

L'homme est aveuglé, il n'est pas habitué à la lumière à laquelle il préfère l'obscurité des cachots. Il tourne le dos à cette lueur d'espoir, préfère l'oublier. Mais il est trop tard, elle a déjà laissé sa marque dans son cœur.