Bonjour à tous... Whoah ça fait vraiment longtemps, mais voici ma nouvelle fic.

Le prologue est très court, mais j'espère qu'il vous conviendra. Je ne vais pas discuter plus longtemps et simplement vous dire : bonne lecture !

Disclaimer : Rien n'est à moi... :(


Prologue

L'enquête était complexe et commençait à peser sur l'équipe. Des jours qu'ils étaient dessus et tournaient en rond. Chacun de leurs suspects s'envolait sans qu'ils pussent y faire quoique ce fût. L'ambiance et l'humeur s'en faisaient ressentir sur toute l'équipe et même les autres agents du NCIS le sentaient, lorsqu'ils passaient près de leurs bureaux. Il n'y avait aucune blague de la part de DiNozzo, aucune taquinerie entre David, l'italien et McGee, et Gibbs enchainait les cafés, battant son record personnel. L'équipe désespérait, le directeur Vance s'interrogeait et essayait de jouer avec ses relations pour les aider.

Six Marines étaient morts et trois enfants civils également. Il devait y avoir au moins un tueur, il devait avoir des suspects. Il devait résoudre cette enquête. Le personnel du NCIS se demandait s'il n'allait pas assister à une des rares fois où une enquête de l'équipe numéro une, de l'équipe de l'agent Gibbs, se terminerait en affaire non résolue, en cold case.

Gibbs avait un mauvais pressentiment au sujet de cette enquête. Ses tripes lui criaient que quelque chose d'horrible allait se passer, quelque chose d'irrémédiable, qu'il ne pourrait empêcher. Il avait pour habitude de s'y fier, de se fier à son instinct, mais… il ne savait plus que penser avec cette enquête, qui lui tapait sur les nerfs. Et il savait qu'il n'était pas le seul dans ce cas-là.

La fatigue se lisait sur les traits du plus jeune des agents, qui n'était toujours pas habitué aux enquêtes difficiles comme celles-ci. Même Ziva était affectée, pourtant entrainée par le Mossad pour rester totalement indifférente et stoïque quelques fussent les circonstances. Washington et les États-Unis l'avaient probablement bien plus adoucie qu'ils ne le pensaient.

Seul Tony semblait ne pas être touché par l'horreur et le manque de réponses de l'enquête. Certes, il ne faisait pas de blagues et ne taquiner pas les deux autres agents, mais il avait pris mieux que ces deniers, même mieux que lui, leur enquête qui n'avançait pas. Ce qui ne pouvait qu'amener Gibbs, à se demander quelles enquêtes difficiles avaient pu rencontrer Tony lorsqu'il était simple officier et détective. Un soupir échappa l'ancien Marine. Il commençait à perdre espoir, se demandant s'ils parviendraient à résoudre cette affaire.

Cependant, en cette matinée d'avril, encore un peu fraiche, mais avec un soleil bien présent, dardant ses rayons brûlants sur la ville de Washington, un espoir apparut. Un espoir en l'apparence d'une jeune femme, vêtue d'une jupe très courte noire, d'un t-shirt tout aussi noir, en l'honneur d'un groupe méconnu, de plates-formes noires de bien huit, voire plus, centimètres, tenue agrémentée de plusieurs bracelets et colliers en métal et de tatouages impressionnants. Abigail Sciuto s'arrêta devant le bureau de l'agent en chef, un grand sourire aux lèvres. L'agent Leroy Jethro Gibbs leva les yeux vers elle, attendant qu'elle s'expliquât. Elle pirouetta, ses couettes fouettant l'air autour de son visage et s'exclama à toute l'équipe :

– J'ai une piste !


Les quatre agents descendirent de voiture et se séparèrent. Deux d'entre eux partirent vers un premier bâtiment et les autres vers un autre. Tous étaient silencieux, priant intérieurement, espérant que cette fois serait la bonne, qu'ils ne rentreraient pas une fois de plus les mains vides au NCIS. Ils avaient totalement confiance en les capacités d'Abby, mais le doute ne pouvait s'empêcher d'être là, après autant de fausses pistes sur cette enquête. Les deux premiers arrivèrent devant le bâtiment, mais l'agent de sécurité ne les laissa pas entrer, même après avoir vu leurs plaques. Pendant ce temps, les deux autres entrèrent dans une rue qui les mènerait plus rapidement à leur destination.

– NCIS, nous voulons entrer.

– Jamais entendu parler. Partez, ordonna l'homme, les dominant par son imposante stature.

– Le service d'enquête criminelle de la Navy. Un suspect travaille dans ce…

Un coup de feu retentit, coupant l'agent. Les deux agents sortirent leurs armes et se précipitèrent vers l'origine de ce bruit. Ils arrivèrent dans la ruelle où les deux autres agents se trouvaient, armes en main, face au corps d'un homme. Ils tournèrent la tête vers les deux autres agents. Pendant quelques secondes, aucun d'eux ne bougea, chacun se regardait intensément, comme s'ils espéraient tous trouver une réponse chez les autres. Puis d'un coup, les deux agents décampèrent et quittèrent la ruelle, rapidement suivis des deux autres.

Ils couraient. Ils couraient à en perdre haleine. Ils poussaient tout le monde sur leur passage, n'ayant qu'une idée en tête : fuir. Ils ne pouvaient faire autrement, ils n'avaient pas le choix. Entre la cavale et la prison, pas de doute, leur choix était vite fait et tendait vers la première. La liste de leurs ennemis était longue, et désormais, ils pouvaient y ajouter leurs amis. Ils étaient seuls. Ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. Un seul mot pour les désigner : ensemble. Dépendants l'un de l'autre ? C'était le moins que nous pussions dire. Ils préféraient la cavale, ou même la mort à la prison prison où se trouvaient tous les criminels qu'ils avaient arrêtés et qui n'attendaient qu'une chose : pouvoir se venger. Et s'ils devaient mourir, ils ne s'abandonneraient pas : fuir ensemble et mourir ensemble.

Ils devaient s'en sortir. Ils devaient trouver une solution pour fuir dans ce dédale de rues et de ruelles qu'était Washington. Ils étaient plus rapides, connaissaient mieux la ville et surtout, leur avantage de taille était qu'ils pouvaient prévoir la façon dont ils essaieraient de les attraper. Un avantage acquis au cours de ces années passées à travailler à leurs côtés. Et ils savaient qu'ensemble, ils étaient imbattables, comme ils le leur avaient dit : après tout, ils faisaient toujours équipe tous les deux, non ? Ils traversèrent la route sans prendre la peine de regarder. La chance était toujours avec eux. Ils tournèrent la tête et les virent, bloqués de l'autre côté : les voitures avaient redémarré et ils n'étaient pas suicidaires. Ils se regardèrent, un même sourire sur leur visage, et disparurent dans la foule de personnes marchant sur le trottoir.

À bonne distance du carrefour, Tony attrapa la main de Ziva et héla un taxi.


Voilà, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

AngelShep