Bonjour!!
Voilà une petite histoire d'amour tristounette histoire de déprimer un peu plus... lol.
Cela se passe après la mort de Sirius, une étrange découverte và bouleverser Harry un peu plus qu'il ne l'est.
Rating: G
Disclamer: Rien ne m'appartient sauf l'histoire, le reste (personnages, lieux... ) sont à JK Rowling
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Tremblant Harry poussa la porte de la chambre. Elle s'ouvrit dans un affreux grincement et aussi furtivement que son ombre il se faufila à l'intérieur. La pièce était plongée dans une pénombre effrayante, et Harry sentit son coeur se serrer lorsqu'il reconnut posé sur une chaise éclairé par la lumière du couloir, le pull que Mrs Weasley lui avait tricoté à Noël. Même à lui, elle en avait fait un. Noir comme ses yeux avec un grand S doré sur la poitrine. S comme Sirius. Harry retint un sanglot, se mordant la lèvre au sang pour ne pas hurler. Il devait se montrer fort. Un mois après que Sirius Black soit passé à travers le Voile, Harry avait toujours beaucoup de mal à se rappeler son parrain sans cette indicible douleur qui déchirait son âme. Mais aujourd'hui il était bien décidé à ne pas pleurer, il était là pour retrouver le deuxième miroir. Le jumeau de celui qu'il avait cassé au mois de juin. Il en avait besoin pour son "plan".
"Lumos" murmura-t'il
Une douce lumière vint éclairer la pièce, dissipant un peu le sentiment de malaise que ressentait Harry, même si la vision des affaires de Sirius éparpillées ne l'aidait pas beaucoup. Sa vision se brouilla, il allait encore laisser gagner la souffrance. Il en avait plus qu'assez que ces yeux se remplissent de larmes à chaque fois qu'il pensait à son parrain, il trouvait que c'était une marque de faiblesse. Et il devait être fort, ne pas pleurer car c'était sur lui que reposait tous les espoirs de la communauté sorcière. Celui qui devait vaincre Voldemort ne devait montrer aucunes faiblesses. Autrement, il n'y parviendrait jamais.
Un rapide coup d'oeil à la chambre permit à Harry de repérer un bureau en chêne, apparement très ancien. Il s'en approcha et trouva immédatement ce qu'il recherchait le petit miroir était posé dessus. Sirius l'avait mis bien en évidence pour pouvoir le prendre rapidement si Harry venait à le contacter. Mais Harry n'avait pas chercher à le contacter Peut-être que si il l'avait utilisé son parrain serait toujours là. Un affreux sentiment de culpabilité l'étreignit. Il ne désirait pas rester une seconde de plus dans cette pièce. Elle était trop sombre, et sentait le renfermé. Il voulait la quitter au plus vite. Mais au moment où il tournait les talons, il aperçut dans le lit défait de son parrain, sous la taie d'oreiller, un carnet qui dépassait. Rapide comme l'éclair, il s'en saisit. La couverture en cuir rouge ne portait d'autres inscriptions que l'année 1976 et le coeur d'harry eut un raté en réalisant que ce carnet devait être une sorte de journal intime qu'avait tenu son parrain à l'époque où il était à Poudlard. Fébrilement il l'ouvrit et sa déception fut immense en reconnaissant une écriture qui n'était pas du tout celle de Sirius. Cela ressemblait même pluôt à une écriture féminine. Au moment où il allait reposer le carnet là où il l'avait trouvé, quelqu'un rentra dans la pièce. Rémus Lupin se tenait dans l'encadrement de la porte. Autant qu'Harry l'homme n'avait pas l'air de se remettre de la perte de son meilleur ami. Pourtant c'est avec un léger sourire au lèvres qu'il dit à Harry:
" Je sais ce que tu as l'intention de faire Harry, et l'adulte en moi me crie de t'en empêcher. Pourtant il y a une infime chance pour que cela fonctionne. Alors tu sais que tu peux compter sur moi. Ce soir, je pars avec vous."
La gorge trop serrer pour pouvoir articuler le moindre son, Harry fit un signe de la tête à Lupin pour le remercier et passa en courant devant lui. Il monta directement au grenier, vers Buck. Assis à côté de l'hippogriffe, il ruminait son plan, lorsqu'il se rendit compte qu'il tenait toujours fermement dans sa main gauche le carnet rouge. Espérant se changer les idées, il l'ouvrit et commenca la lecture......
"Cette histoire est la mienne. D'une banalité extrême. Pourtant, au fond de moi, elle a une importance capitale. Elle peut vous paraître totalement dénuée d'intérêt, et je le comprendrai. Mais sachez avant toute chose, que si j'écris cette histoire, ce n'est pas pour toi qui me lira, mais pour moi. J'écris dans un geste égoiste, et le pire c'est que j'en ai conscience. J'écris pour décrire ce qu'il m'arrive en ce moment. J'écris afin d'avoir un semblant de contrôle sur ce tous ces sentiments qui me submergent, et qui à chaque instant menacent de me noyer. Moi, Lily Evans, 16 ans."