Résumé : Cette fic est écrite dans le cadre de la nuit du FoF (forum francophone) du 4 décembre 2010 pour le thème «Bibelot » Le lien se trouve dans mes auteurs favoris ! Pour plus de précisions, m'envoyer un mp :D

OS, POV Barbossa.

Disclaimer : L'univers de Pirates des Caraïbes ne m'appartient pas, il est la propriété de Jerry Bruckheimer et Walt Disney Pictures.

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On s'imagine peut-être que retrouver cette pièce ne relève que d'une obsession ridicule de la richesse par laquelle nous sommes, nous autres pirates, littéralement obsédés.

On s'imagine peut-être qu'il ne s'agit que de réunir la totalité d'un trésor que nous dilapiderons ensuite comme il se doit en boisson et plaisante compagnie.

On pourrait s'imaginer n'importe quoi. N'importe quoi, sauf la véritable raison pour laquelle nous parcourons le monde à sa recherche.

Car retrouver cette pièce ne représente rien d'autre pour nous que notre liberté. Le moyen de nous débarrasser de cette malédiction que nous avons nous-mêmes provoquée par notre cupidité. Depuis des années, nous sommes enchaînés à ces corps sans vie que la pleine lune révèle. Nous ne sommes plus que des hommes sans âme, incapable de ressentir le souffle du vent sur notre peau où le goût d'une pomme dans notre bouche. Ni vivants, ni morts. Rongés par ce manque de vivre qui nous tient et ne nous lâche plus. Rendus fous de devoir chercher cette seule et unique pièce d'or et la personne dont le sang pourrait nous libérer.

L'immortalité à laquelle tous les hommes aspirent n'est que souffrance. Je l'ai convoitée moi aussi, comme tant d'autres. Mais à présent, je laisserais volontiers ma place à n'importe qui pour pouvoir redevenir celui que j'étais avant que nous ne tombions sur cet or maudit. Je laisserais volontiers ma place pour redevenir mortel. Simplement et douloureusement mortel.

Alors qu'importe le qu'en dira-t-on. Qu'importe ce que l'on peut penser de nous tant que nous parvenons à nos fins. Cette dernière pièce n'est pas qu'un vulgaire bibelot. Nos vies toutes entières en dépendent.

Et si je dois retourner toutes les mers du monde avec mon équipage pour la retrouver, je le ferai.

Il ne sera pas dit que le capitaine Barbossa n'aura pas goûté à nouveau à la saveur d'une pomme avant de mourir.