annonce: eh bien voila, nous sommes trois auteurs, à savoir themissmalefoy (claire speller), misspilou (Cassie Vilyta) et kazuha77 (Ange Prewett). Nous avons créée un trio (un peu comme le golden trio mais en mieux héhéhé) de trois filles, serpentardes bien sûr, et voilà notre histoire à Poudlard. Pour vous expliquer un peu, le premier chapitre est un POV de moi, claire speller, le deuxième chapitre un POV de Cassie Vilyta, et le troisième, par déduction, sera celui de Ange Prewett. Trois chapitres afin de vous présenter nos personnages. Puis nous ferons par la suite un seul chapitre pour trois POV (qui raconteront le meme épisode vu différemment :p) et ce tout au long de l'histoire, vous aurez donc beaucoup de matière à lire :P voila voila j'espère que je me suis bien exprimée, sur ce, bonne lecture et dites nous ce que vous en pensez!!!
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Chapitre 1: Moi, Claire Speller...
- Et c'est ainsi que le Ministère de la Magie a, depuis plus de 50 ans...
Je soupirais. Il n'en finira donc jamais? Je m'enfonce un peu plus sur mon siège tout en recevant un regard
de mon père. Non pas que ça le passionne ce long blabla qui sert à rien, non il serait plutôt du genre à lancer un bon silencio histoire de le faire taire une bonne fois pour toute, mais le Ministre de la Magie en personne est présent. Dommage, la dernière fois mon silencio avait très bien marché sur mon tuteur qui me faisait mes cours à domicile, je me demande même si papa n'avait pas pouffé en le voyant bêtement ouvrit et fermer la bouche (car évidemment j'avais caché sa baguette magique...) Etouffant un baillement, je regarde autour de moi. Je dois être la seule fille de 11 ans à écouter ce truc vaguement intéressant, c'est à dire intéressant pendant les première secondes où il se présente. Et pourquoi? Tout simplement parce que mes parents sont des membres influents du Ministère et qu'ils se doivent de venir à chaque discours officiel, accompagnés de leur fille qui je le précise n'est pas consentante! Mais bon, disons que je n'ai pas tellement le choix... Je tente une sortie discrète.
- Papa, je chuchote, je dois aller aux toilettes!
Il se retourna vers moi et ne sembla pas être convaincu. Je lui fit mon plus beau sourire accompagné d'une petite moue qui le firent sourire et il se pencha vers moi.
- Très bien, mais ne tarde pas trop...
Bien sûr que non, je ne mettrais que quelques heures, le temps que le discours se finisse... Je me levais et, le plus discrètement possible, je partit de la salle surchauffée pour aller respirer l'air de dehors.
- Raaaaa j'en ai marre!
Tel était le cri qui résonnait à travers le jardin, poussé par nulle autre que moi. Il fallait bien que me défoule non? Au fait, je ne me suis pas présentée. Claire Speller, pour vous servir, ou du moins pour me faire servir! Sang Pur jusqu'au bout des ongles que je n'arrête d'ailleurs pas de ronger (je suis obligée de me lancer des sort pour leur donner un goût onfect) j'ai fêté il y a deux jours mon onzième anniversaire en compagnie de ma famillle, qui entre parenthèse était au complet, imaginez la longueur de la table... Pas gentille pour un sou, je suis ce qu'on apelle un diable dans un corps d'ange. Car bien sûr, j'ai tout ce qu'il faut pour paraître une adorable petite fille, la nature a d'ailleurs été généreuse avec moi au niveau du physiqueet je la remercie... Je ne suis pas très grande (mais bon à 11 ans imaginez pas que je puisse faire la taille de ma mère qui est une g"ant de 1m80), la peau plutôt pâle, j'ai les cheveux roux brillants qui ondulent le long de mon dos, et de grands yeux vert émeraude. On n'imaginerez pas de quoi je suis capable pas vrai? Et pourtant, si vous saviez... Je me demande comment mes parents ne m'ont pas encore envoyée dans un orphelinat. Peut être parce que je suis le portrait craché de mon père au niveau du caractère et le portrait craché de ma mère au niveau du physique ? Peut être... En tout cas, je suis fille unique et mes parents m'adorent. Nous habitons dans un manoir en Angleterre, même si ma mère est française de naissance, et nous avons beaucoup d'elfes de maison à notre service, malgré les revendications de maman qui n'était pas tellement pour lorsqu'elle a épousé mon père. Tout ça pour dire que, comme le dit mon père lorsqu'il veut me faire culpabiliser, je nage dans le luxe depuis ma naissance (comme si ca allait me faire culpabiliser...)
Je partit m'asseoir sur un banc afin de ne pas rester debout pendant les quelques heures qu'allaient sans doute durer le discours et je fermais les yeux, pensive, écoutant le chant des oiseaux, lorsqu'un bruissement d'ailes me sortit de mes pensées. Maudissant d'avance le malheureux, quel qu'il soit, j'ouvris brusquement les yeux pour voir apparaître... un hibou. Un hibou grand duc, pour être précise. Il tenait une lettre dans ses serres et,utilisant la merveilleuse intelligence que j'ai hérité de mes parents, j'en conclus qu'elle est pour moi. Doucement, j'avançais la main et je pris la lettre sur laquelle était écrit:
Miss Claire Amélia Speller, Ministère de la magie, sur un banc du parc
Mais pourquoi tout le monde s'obstinait à mettre mon deuxième prénom après le premier? Claire ce n'était peut être pas suffisant? Soupirant, j'entreprit d'ouvrir la lettre quand le hibou me tapota la main de son bec.
- Quoi, qu'est ce que tu veux?
Il tendit sa patte, un peu comme s'il voulait que je lui donne de l'argent. Attendez, il veut que je le paye pour apporter du courrier maintenant? Dédaigneuse, je le caressais sur la tête et je fit mine de ne pas voir sa patte tendue et l'oiseau, dépité, partit en hululant d'indignation. Posément, je prit le morceau de parchemin et mes yeux parcoururent ce qui était écrit.
Collège Poudlard, école de sorcellerie
Directeur: Albus Dumbledore
Commandeur du Grand Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur en chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers
Bon déjà, rien qu'à lire ça, on sent le gros prétentieux n'est ce pas? Secouant la tête d'un air de dire "Tss les jeunes de nos jours" je reprit le fil de ma lecture.
Chère Miss Speller,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous êtes inscrite au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
Veuillez croire, cher Miss Speller, en l'expression de nos sentiments distingués,
Minerva Mc Gonagall
Directrice-adjointe
Poudlard? Comment ça Poudlard? Mes parents m'ont inscrite à Poudlard? Surprise, je me grattais la tête. Maman m'a toujours dit que j'irai à Beaubâtons, comme elle, et là papa criait que non, j'irai à Poudlard comme lui. Ca se finissait en cris et maman venait me murmurer au lit que j'irai à BeauBâtons et que papa n'était pas conscient. Apparement, c'est quand même papa qui a gagné... Repliant la lettre dans l'enveloppe, je me mis à réfléchir.
Comment était-ce, Poudlard? Pour mon anniversaire, papa m'a offert l'Histoire de Poudlard que je me suis empressée de dévorer. Il y aurait donc quatre maisons, Serpentard, Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle. Il ne précisait malheureusement pas comment on était placés dans celles-ci, mais tout ce que j'espérais, c'est que je n'aille pas à Poufsouffle. Moi, à Poufsouffle? Non mais vraiment... Je ne suis ni naïve, ni poule mouillée. Même si ce n'était pas comme ca qu'il la décrivait, c'était mon opinion. Enfin, on verra bien à la rentrée. Il va falloir que je m'entraîne si je veux être au niveau. Tiens, celui qui était assis à côté de moi vient de sortir. La réunion se serait-elle finie plus tôt que prévue? Je mis la lettre dans la poche de mon jean et m'approchais de lui.
- La réunion est déjà finie?
J'avais essayé de prendre un ton poli, mais l'homme fronça les sourcils.
- Tu ne devrais pas être avec tes parents?
Je lui fit le même sourire angélique qu'à mon père accompagné d'un petit battement de cils.
- J'étais partie aux toilettes, et en passant par le parc, je n'ai pas vu le temps passer... C'est grave?
Radouci, il me sourit en me passant la main dans les cheveux.
- Mais non bien sûr! C'est vrai que cela doit être un peu ennuyeux pour une enfant. Bon maintenant je dois partir, je te laisse.
Je le laissais partir et je grimaçais en me recoiffant. Je détestais qu'on touche à mes cheveux, même ma mère avait du mal à me coiffer quand j'étais petite, à ce qu'il paraît je la menaçais avec la brosse que j'agitais comme une massue... Une fois mes cheveux remis en place, je me dirigeais vers la grande porte. Mes parents m'attendaient, debouts. J'essaye de contourner le bosquet afin de faire comme si j'étais sortie de la salle avec eux.
- Claire?
Zut, je suis pas passée inaperçue... Pourquoi Merlin a-t-il doté maman de si bons yeux?
- Oui? répondit-je prudemment
- Ou étais-tu?
- Aux toilettes...
Bon, côté positif, elle regarde mon père et celui-ci hoche la tête pour confirmer ce que je viens de dire. Elle soupira et abandonna la partie plus rapidement que prévue. Cela signifie que je n'aurais pas le droit à un repoche. Elle marcha à grande enjambées vers l'ascenceur pour sortir, suivie par mon père et moi. Celui-ci se tourna vers moi, le sourire aux lèvres.
- Je dois avouer que t'en es bien tirée pour une fois choupinette!
Disant ça, il me passa la main dans les cheveux et me décoiffa.
- Papa!! m'écriais-je en repassant fébrilement la main dans mes longs cheveux.
- Tu tiens bien de ta mère toi... Pas une fois je ne l'ai vu sans sa brosse à cheveux à portée de main... bouda mon père.
Je me jetais alors dans ses bras et l'embrassais sur la joue.
- Pas de ma faute si tu es le seul équilibré dans cette famille papounet, t'es le meilleur!
Il se rengorgea.
- Oui, c'est vrai que je ne suis pas mal dans mon genre...
Tout en riant, nous nous mîmes à courir car maman nous attendait pour remonter.
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- Dis moi papa, demandais-je lorsque nous fûmes arrivés au Manoir, comment c'est, Poudlard? Tu m'en parles beaucoup en ce moment.
Tournant la tête, maman lança un regard suspicieux à mon père.
- Charles... gronda-t-elle
Celui-ci se mit à bredouiller et, me souvenant qu'il m'avait sauvé la vie tout à l'heure, je m'empressais de prendre la parole.
- Juste pour savoir, car une amie m'a dit que Beaubâtons était nettement supérieure comme école.
Calmée, maman me fit un sourire.
- Oui en effet, c'est une merveilleuse école, je suis sûre que t'y plaira!
Je fis discrètement une grimace à mon père qui me la rendit. Nous pouffons et ma mère sortit de ses pensées.
- Qu'avez vous tous les deux?
Voyant que mon père avait peur de reprendre la parole, je cherchais courageusement une excuse.
- Eh bien... hésitais-je, j'avais... un morceau d'écorce dans les cheveux, et papa a rit car tu sais bien que je n'aime pas quand il y a quelque chose dans mes cheveux...
Prudemment, je levais les yeux. Elle était à la limite de me croire. Il faut dire que j'étais passée maîtresse dans l'art du mensonge. Elle regarda mon père qui ne disait rien.
- Très bien. Files faire tes devoirs maintenant. Quant à toi Charles, montes en haut me chercher mon manteau, je vais aller faire un tour dans l'écurie.
Au mot "écurie", je levais la tête.
- Oh maman, je peux venir avec toi?
- Peut être après tes devoirs. Ton professeur m'a dit que tu avais quelques difficultés en histoire de la Magie.
- Mais...l'histoire de la magie ça sert à rien!
Mon père pouffa et je lui jetais un regard noir qui le fit s'arrêter immédiatement.
- S'il te plait maman... je ferais mes devoirs après je te promet... la suppliais-je avec une moue de petite fille prête à pleurer.
Elle sembla hésiter. Mais en voyant les larmes que je me forçais à faire couler sur mes joues, elle soupira.
- Montes chercher ton manteau alors.
- J'arrives tout de suite! criais-je, déjà dans l'escalier.
A peine le temps pour ma mère de redemander à mon père d'aller lui chercher son manteau, j'étais de retour, emmitouflée dans ma veste de tweed vert qui faisait ressortir la teinte de mes yeux.
- Et voilà!
- Très bien allons-y. Merci Charles, ajouta-t-elle en prenant son manteau des mains de son mari.
- Tu as acheté un nouveau cheval? Comment est-il? Je pourrai le monter?
Amusée de mon enthousiasme, ma mère sourit.
- Oui, c'est un cheval de concours. Il est alezan. Non tu ne pourras pas tout de suite le monter, il faut d'abord qu'il soit dressé.
- Mais...
- Shadow ne te suffit pas?
Shadow était un magnifique étalon noir que mon père m'avait acheté mon mes 8 ans. Agé de 3 ans et demi, je l'avais eu poulain et depuis il me considérait comme sa mère et ne voulait se faire nourrir et monter que par moi.
- Si... répondit-je en baissant la tête
- Allons ce n'était pas un reproche, me dit ma mère gentiment
Nous nous dirigâmes alors vers le box ou se trouvait le cheval. Il était tout simplement magnifique, même si bien sûr Shadow était nettement plus beau! Doucement, je lui passais la main sur l'encolure et il bougea les oreilles en me regardant de ses grands yeux noirs. Je sourit et ma mère me toucha l'épaule.
- Amy, ton père t'appelle.
Je grimaçais à ce surnom. Ma mère m'appelait presque toujours par le diminutif de mon deuxième prénom, Amélia. Bien que j'adorais ce prénom, je considérais qu'à 11 ans, les surnoms étaient dépassés.
- Très bien, j'y vais. Il est vraiment magnifique.. ajoutais-je en regardant le cheval une dernière fois.
Ma mère me sourit et je me mit à courir vers le manoir, car les écuries étaient construites à l'extémité d'un imense terrain destinés aux chevaux. Haletante, j'arrivais devant la porte et le majordome m'ouvrit.
- Mademoiselle, vous tombez bien, votre père vous demande.
- A votre avis, pourquoi je suis remontée des écuries à toute vitesse? Pour vous voir peut être?
Il rit et me laissa entrer. Ici, tout le personnel était habitué à mes sautes d'humeurs, à mon humour noir et ma répartie quelque peu mordante. Mes pas résonnant sur le marbre du sol de l'entrée, je cherchais mon père des yeux. Il était dans le petit salon.
- Choupinette! Te voilà enfin!
- Papa, je t'ai dit d'arrêter avec choupinette, je m'appelle Claire, c'est même vous qui m'avez nommée comme ca... lui dis-je avec un ton sec.
Souriant, il se déplaça pour me faire une place sur le grand canapé de cuir vert. Je m'installais et le regardais.
- Pourquoi tu m'as appelé?
- As-tu reçu une lettre récemment?
Le mot "lettre" me fit retrouver la mémoire. La lettre! Dans la poche de mon jean! Fébrilement, je la prit et la tendit à mon père. Celui-ci la prit et l'ouvrit. Au fur et à mesure qu'il lisait, on voyait que ses yeux brillaient et un sourire aparut sur ses lèvres. Il se mit à pouffer dans la barbe qu'il n'avait pas et je me rapprochais de lui.
- Euh papa, tu es sûr que ça va?
- Ta mère va entrer dans une rage folle en lisant ça... dit-il tout en continuant de rire
- Tu veux pas lui dire le 1er septembre? tentais-je
Car tout ce qu'on pouvait dire, c'est que mes colères les plus fortes n'étaient rien, absoluement rien contre celles que ma mère avaient les rares fois ou elle était vraiment en colère. Elle était quelqu'un de très doux mais qui pouvait se déchaîner, et moi et mon père craignions un peu ces moments.
- Non, il faut le lui dire... répondit mon père pas très convaincu
- Ok, de toute façon elle sera de bonne humeur à cause du nouveau cheval.
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- QUOI?????
Rectification, elle ne sera pas de bonne humeur à cause du nouveau cheval...
- Euh chérie écoute...
- Tu l'as inscrite à Poudlard sans me demander??
Mon père se tortilla les mains.
- Techniquement, non...
- Comment ça techniquement??
Voyant mon père couler à bloc dans l'océan de la colère, je me mis à nager à son secours.
- Ben en fait, c'est moi qui voulait y aller...
Oups, mauvaise méthode de sauvetage... Le regard noir de ma mère se déplace de mon père à moi. Alerte, je vais couler!
- Tu voulais y aller?
- Euh... ben en fait...
- Chérie enfin, tu ne vas pas te mettre en colère pour si peu? tenta mon père.
Ma mère respira profondément et je retint ma respiration. Son regard passa tour à tour à la lettre et à nos visages. Après quelques minutes, elle plia la lettre et la remit dans l'enveloppe. Elle la donna à mon père et se tourna vers moi.
- Nous irons demain acheter tes fournitures au Chemin de Traverse.
Puis elle sortit. Lorsqu'elle eut disparue, je me tournais vers mon père et on se tapa dans la main.
- Première partie réussie! lança mon père. Maintenant, files te laver et te coucher, demain nous partons à 8 heures au Chemin de Traverse. Ta mère te réveillera donc à 7 heures.
- A 7 heures? m'exclamais-je, horrifiée
J'étais habituée à ne me lever qu'à 9 heures, et l'idée de perdre deux de mes précieuses heures de sommeil ne m'enchantais guère. Je montais dans ma chambre et, après une douche brûlante, je sombrais dans un sommeil sans rêves.
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- Amy? Réveilles toi ma puce.
- Mmmmm.
Que venait faire ma mère dans ma maison construite en bonbons? Et pourquoi était-elle en robe de chambre? Surprise, j'ouvris les yeux et eut le déplaisir de voir que la maison avait disparue pour être remplacée par ma chambre. Bon, elle est magnifique aussi, mais une maison de bonbons ne se refuse pas! Grande environs comme un salon normal, les couleurs de ma chambre sont le vert et le violet. Le parquet luisant est recouvert d'un tapis blanc cassé où se croisaint des cercles violet, roses et oranges. (Nda/ Très joli, j'ai le même dans ma chambre) Un long bureau en acajou et une bibliothèque qui recouvrait tout un pan du mur constituaient le coin travail. Devant la bibliothèque, deux poufs et un épais tapis étaient le coin lecture. Sur mon lit également en acajou étaient disposées des tentures de soie verte. afin de constituer un baldaquin. Les murs de ma chambre étaient blanc, mais recouvert par des posters animés de Quidditch, une de mes passions, ainsi que des photos de mes amies et de mon cheval. Deux grandes baies vitrées donnant sur le parc remplissaient ma chambre de lumière, et devant elles un immense balcon où je faisais pousser des fleurs colorées et des petits arbres fruitiers.
- Amy lève toi maintenant! reprit ma mère en me sortant de ma contemplation
- Oui oui j'arrive... répondit-je d'une voix distraite.
Tranquillement, je m'habillais et descendit afin de prendre mon petit déjeuner. J'ingurgitais trois tartines de confiture de framboises, un bol de lait et une tasse de thé sous le regard de ma mère qui, depuis 11 ans, s'étonnait de ne pas me voir éclater sous le poids de la nourriture que j'avalais en grande quantité chaque jour.
- Allons-y! cria mon père du salon
Ma mère et moi prirent une poignée de poudre de cheminette en disant disctinctement:
- Chemin de Traverse!
Un éclat émeraude, et nous étions partis.
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- Ca fait du bien quand ça se termine! articula mon père en s'écroulant sur le fauteuil.
En pleine forme, je m'assis sur l'accoudoir.
- Dites-vous que vous avez contribué au bonheur de votre fille!
Ma mère posa les nombreux paquets et me sourit.
- Si avec ça, tu n'es pas heureuse, alors je m'avoue vaincue!
Je descendit de l'accoudoir et je courut vers les paquets afin de les déballer. J'avais toujours adoré le shopping dans le monde sorcier.
- Montes-les plutôt dans ta chambre pour ne pas les oublier, parce qu'il est hors de question qu'on y retourne... gromella mon père du fond du fauteuil.
- C'est comme si c'était fait!
Arrivée dans ma chambre, j'ouvris le premier paquet. Il s'agissait de mes livres de cours et je me promis d'y jeter un oeil le lendemain. Le deuxième paquet était rempli de mes robes de sorcières, de mon chapeau et de mes gants de protection. Je le mis alors dans mon armoire. Le troisième paquet, le plus petit mais non le moins important, contenait ma baguette magique. Délicatement, j'ouvris la boîte et contemplais le bout de bois. 25 centimètres, en bois de rose, elle contenait une larme de sirène et une plume de phénix. Le vendeur eut l'air étonné quand j'eut touché la baguette et que des étoiles dorées apparurent et firent tomber les boîtes les plus proches de moi. Il nous expliqua que cette baguette combinait le bois de rose, un bois doux, avec le mélange très puissant de la larme de sirène et la plume de phénix. Une baguette qui était innofensive en apparence mais qui pouvait se réveler d'une immense puissance, et si le possesseur de cette baguette ne pouvait pas la contrôler, les conséquences pouvaient être dramatiques. Bon, là, je suis sûre qu'il a légèrement exagéré... Mais lorsque mes parents lui ont dit que j'étais quelqu'un de très explosif, il n'a plus rien dit. A croire que cette baguette était faite pour les gens qui ont mauvais caractère, m'avait soufflé mon père. Je lui fit une grimace, trop occupée par ma nouvelle baguette que par ses moqueries.
Souriante, je remis la baguette dans sa boîte et entendit la voix de ma mère venant d'en bas. Je descendit rapidement et je vis ma mère et mon père tenant une haute boîte.
- Qu'est ce que c'est?
J'ai toujours été curieuse...
- Regarde par toi même... me dit mon père
Je soulevait avec précaution le voile et j'eut un hoquet de surprise. C'était une cage dans laquelle se trouvait une magnifique chouette aux yeux ambrés qui hulula doucement en me voyant.
- Elle est pour moi? demais, émerveillée
Ils hochèrent la tête et je me jetais dans leur bras.
- Je vous adore!
Je me voyais mal emprunter un hibou au collège, non mais franchement... Toute heureuse, je montais mettre ma nouvelle chouette dans ma chambre, sur mon balcon. J'ouvris la cage et sortit l'animal.
- Va donc te dégourdir les ailes, lui chuchotais-je.
Elle me regarda de ses yeux ambres et s'envola. Je descendis alors afin d'aller manger et engloutit en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire une assiette pleine de ragoût accompagnée de gratin de citrouille. Le ventre plein, je remontais dans ma chambre et m'écroulais sur mon lit. J'enfouis ma tête dans l'oreiller qui sentait bon la lavande et sans m'en rendre compte, je m'endormis.
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- Pardon, excusez-moi, pardon...
King Cross, 10.50. Il y avait tellement de monde en ce premier septembre que je désespérais d'atteindre mon train un jour.
- Pardon, s'il vous plaît.. Oh vous allez vous bouger!
Les gens se retournèrent vers moi qui étais rouge de colère.
- Espèces de sales moldus de...
Mon père me prit vivement par le bras et adressa un regard d'excuse aux passants.
- Excusez la, elle est un peu nerveuse, elle rentre au collège aujourd"hui...
- J'y serais jamais si ces excréments d'hippogriffes me laissent pas passer!
Oui, j'ai un langage très fleuri comme vous avez pu le constater. Et encore, j'allais régler cette histoire à coup de baguette magique, mais je me suis souvenue que la magie n'était pas autorisée en dehors des cours à Poudlard. Ruminant des insultes que je me garderais bien de vous faire partager par égard aux âmes sensibles, je vis enfin apparaître la voie 9 et la voie 10. Accompagnée de mes parents, je traversais le mur et me retrouvais enfin dans la gare du monde sorcier. Emerveillée, je ne m'aperçut pas qu'il était 10.59. Ce fut ma mère qui me tira le bras.
- Amy, vite, le train va partir!
Rapidement, j'embrassais mes parents et me précipitais avec ma valise et ma chouette toujours sans nom sur le marchepied. Après un dernier signe à mes parents, je montais dans le train.
Une nouvelle vie commençait pour moi...
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