Bonjour à tous!

Je décide de publier cette fiction même si j'en ai une autre en cours. Je publie les deux en même temps sur un autre site alors autant en faire de même ici. ^^

J'espère que vous aimerez ce premier chapitre même si c'est plus un prologue. En espérant avoir un petit commentaire de votre part pour me donner votre avis.

Bonne lecture! :)


-Mais c'est pas vrai!

Je donnai un coup de pied de rageur dans cette fichue machine à linge, m'explosant le petit orteil au passage avant de m'effondrer au sol. Certes, il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat,ce n'était qu'une stupide machine qui refusait de fonctionner. Ce n'était pas comme si j'avais un rendez vous important le lendemain et que je n'avais rien à me mettre. Oh mais attendez, c'était le cas! Mon patron allait me tuer. Je pouvais dire adieu à mon boulot. Pas que ça me dérange dans un sens, Monsieur Accario était un être infect. Il était autoritaire, égoïste et narcissique en plus de ça. Je n'étais que son assistante. Autrement dit, il avait plus de considération pour son chien que pour moi. Un horrible petit yorkshire qui était ma principale activité dans mon boulot. Et pour une fois que j'avais l'occasion de prouver ma valeur, j'allai tout rater. Mon imbécile de patron étant cloué au lit par une mauvaise grippe, c'était moi qui me rendais à son rendez-vous. Il allait voir de quoi j'étais capable.

Après m'être acharné quelques minutes de plus sur la machine tout en l'insultant de tous les noms, elle finit par démarrer. Soulagée, je filai sous la douche tout en chantant au rythme de la radio. Je pensai déjà à ma pauvre voisine qui allait se plaindre que je faisais trop de bruit. Enfin pauvre était une façon de parler. C'était une idiote qui ne pensait qu'à sa manucure. Une grande blonde magnifique qui ne pensait qu'à son physique. Pas que je sois jalouse. Enfin un tout peu... A la distribution des qualités, la beauté m'avait échappé. Oh bien sûr, je n'avais pas à me plaindre, il y avait sans doute pire que moi. J'avais les même cheveux noirs de jais que mon père, plus épais que du crin de cheval, les mêmes fossettes que lui et... en fait, j'étais son portrait craché. J'étais banale... Pas le genre de filles sur lesquelles on se retournait dans la rue. La seule chose dont j'étais fière, c'était les yeux gris que m'avaient laissé ma mère. C'était le seul critère que nous avions en commun. Enfin tout ça pour dire que je détestai cette fausse blonde superficielle.

Parfois j'avais vraiment l'impression d'être infernale. J'étais incapable de me faire une amie et la plupart des gens que je croisais, il fallait toujours que je leur trouve les pires défauts du monde. Oh je n'étais pas associable. Il m'arrivait de sortir avec quelques collègues mais je n'avais aucun amis proche avec qui parler. Plus d'une fois, je m'étais dit qu'il fallait que je change mais il n'y avait rien à faire. Mon sale caractère revenait au pas de charge.

J'arrêtai de chanter un instant, pensant avoir attendu des coups à la porte mais je reprenais aussitôt. Il était plus de onze heures du soir, je devais avoir rêver. A moins que ce ne soit la blondasse qui venait me sermonner. Bien que ça faisait quelques temps que je ne l'avais pas aperçu. Résignée, je me séchai rapidement lorsque j'entendis encore des coups. J'enfilai des vêtements à la va vite et sortis. Mais avant que je ne puisse ouvrir la porte, celle-ci fut sortie de ses gonds. Elle tomba au sol alors que deux silhouettes se profilaient dans l'encadrement de la porte. Un homme et une femme. Des cambrioleurs? Pas bien discret si c'était le cas.

Je les regardai incrédule quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Je me jetai sur le téléphone afin d'alerter les secours mais la femme y fut avant moi. Elle était de la même taille que moi, à peine 1m60, mais elle en imposait beaucoup plus que moi. En réalité, nous étions un peu semblables hormis que son visage irradiait. Elle était fascinante. Et ses yeux... rouges. C'était impossible. Ce devait être des lentilles.

- Ou crois-tu aller? me demanda t-elle. Tu ne pensais pas fuir? Tu sais qui nous sommes pourtant.

Je me retournai, espérant encore pouvoir partir loin. Mais l'homme, un grand colosse, remettait la porte à sa place comme si de rien n'était. C'était une montagne de muscles. Drôle de duo.

- Je t'avais dit d'y aller plus doucement Felix. T'as dû réveiller tout l'immeuble.

- Peu importe, on fait notre boulot et on s'en va.

- Votre... boulot?

Bon sang, qu'est-ce-qu'ils faisaient ici? Qui étaient-ils?

- Sérieusement, tu croyais pouvoir nous faire faux bond? Tu as accepté ce boulot, et tu connaissais les risques.

Ils étaient fous. Oui, ce devait être ça. Mon cœur s'emballa alors que la panique s'emparait de moi. Qu'est-ce-qu'ils allaient faire de moi? Faites que quelqu'un arrive.

- De quoi parlez-vous? Je ne comprends pas, réussis-je à dire.

- Corin, finis-en! lui ordonna l'homme.

Mais elle n'obéit pas. Elle me regarda d'une nouvelle façon, intriguée. Je me fichais de savoir ce qu'ils venaient faire ici, je voulais juste qu'ils s'en aillent.

- Felix, tu es sûre d'avoir la bonne adresse.

- Je t'en prie, je suis pas idiot. Le numéro 32, c'est bien ici, non?

- Non! m'exclamai-je. Je suis le 33, moi!

Le 32, c'était l'autre idiote. Dans quel pétrin s'était-elle mise? Elle allait voir de quel bois je me chauffe, je venais d'avoir la peur de ma vie par sa faute.

- Oups, fit le dénommé Felix. Qu'est-ce-qu'on fait?

La femme me dévisagea un instant, semblant réfléchir à la démarche à suivre. Elle s'approcha de moi, à peine à quelques centimètres de mon visage. Ses yeux me déstabilisaient. Mon cerveau me criait de me méfier, ces deux là étaient dangereux.

- Il nous faut bien quelqu'un pour la remplacer, non?

- Maître Aro n'appréciera pas.

- On verra bien. Au pire, on lui réservera le même sort. Quel est ton nom?

- Calliopé.

-Dis moi Calliopé, dit-elle en reportant son attention sur moi, ça te dirait d'être notre secrétaire?

Hein!?


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