Chapitre 1 : Devil's Teacher

Titre : Devil's School

Genre : Me connaissant, vaut mieux pas que je définisse un genre précis XD

Rating : T : aucun lemon à prévoir, mais risques de grossièretés et de passages difficiles.

Disclaimer : Les personnages viennent du manga « Kuroshitsuji » écrit par Yana Toboso. Seule l'histoire et quelques OC sont de moi et encore, l'histoire est très inspirée de l'originale !

Note : N'ayant pour le moment vu que l'animé je vous remercierais de ne pas trop me parler du manga, je détestes les spoiler ! ^^ D'ailleurs on peut parler d'un léger spoil de la saison 2, car je mettrais sûrement en scène les persos inédits de cette saison !

Cette fic se passe à la même époque que le manga et aussi en Angleterre !

Ma première FanFiction ! J'ai décidée d'écrire sur Kuroshitsuji car c'est un thème qui me plait bien et il n'y en a pas beaucoup en Français ^^

Merci de laisser votre avis !

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Approche petite brebis égarée, le grand méchant loup pourra te dévorer.

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Je m'appelle Ciel Dulles, ce nom est celui que j'ai eu suite à l'adoption de ma tante, Angelina Dulles. Mon physique n'est pas vraiment banal (ce doit être de famille, ma tante ayant les yeux et les cheveux rouges) je suis plutôt petit, les cheveux cendrés avec une touche bleuté et un unique œil bleu océan, le second caché par un cache œil, je m'habille toujours richement, je suis de la bourgeoisie après tout. Malgré mon jeune âge (12 ans) je suis bien plus mature que les enfants de ma classe.

Oui… Ma classe…

Suite à l'incendie du manoir de mes parents, un précepteur venait me faire étudier chez ma tante, je ne supportais plus de voir tous ces idiots sourire comme si tout allait bien. Même ce précepteur stupide me fixait comme si j'étais une bête de foire, tout ça à cause de ce maudit cache oeil. Ce simple bout de cuir leur fait peur, parfois je me dis que j'aimerais bien voir leur tête si je l'enlevais et qu'ils voyaient cet œil vide, sans vit, laiteux, que je dissimule. L'académie dans laquelle j'étudies obligeant un uniforme je me retrouve la semaine habillé d'un pantalon bleu foncé, d'une veste assortie et d'une chemise blanche nouée par une cravate rouge foncée, assortie à l'emblème de l'école, une broderie rouge d'un Q et d'un V entremêlés, à la place de mes vêtements habituels dignes d'un compte Anglais.

Aujourd'hui était ma seconde semaine dans cette école privée la Queen Victoria's Academy, tellement privée que de simples prolétaires peuvent y rentrer par effraction. Dés mon arrivée dans cet endroit de malheur, je me suis mis à l'écart, au fond de la classe et près de la fenêtre. Personne ne s'était assis à côté de moi, par chance. Bien que je fasse tout pour être laissé tranquille et pouvoir étudier calmement, le sort semble s'être acharné sur moi. Ou plutôt ma tante s'est acharnée. Il avait bien sûr fallut qu'elle m'envoie dans la même école que Elizabeth Midford, une jeune fille blonde aux yeux verts, ma cousine et également, ex-fiancée. Nos parents avaient en effet décider de nous marier mais les miens étant décédés, l'accord fut rompu. Ca ne m'a pas vraiment gêné, mais Elizabeth continue d'essayer de me coller toute la journée bien que cet institue sépare les garçons des filles dans deux bâtiments différents.

La cloche indiquant le début des cours sonne, résonant puissamment dans toute la zone et les élèves se dirigeaient vers leur salle de cours. Elizabeth se détacha enfin de mon bras et couru à la suite de ses amies en me criant :

- « On se rejoint à la pause déjeuner Ciel ! »

Je ne pris pas la peine de la regarder ou de lui répondre, sachant pertinemment qu'elle me trouvera dans le réfectoire même si je me cachais sous une table. Je me dirigeait finalement à mon premier cours qui aurait enfin lieu. Pas que je sois un maniaque de l'apprentissage et que j'ai besoin d'apprendre une certaine dose d'information par jour mais car le professeur qui devait nous donner ce cours, en l'occurrence de l'Anglais, déjà à plusieurs reprises ne s'était encore jamais montré. Mais le directeur, Mr. Tanaka, était venu nous annoncer qu'aujourd'hui il serait finalement présent.

Comme d'habitude je traversais cette classe, de taille moyenne huit pupitres doubles répartis de part et d'autre de la pièce. Je me dirigeais vers ma place au fond près de la fenêtre, comme d'habitude de la poudre de craie recouvrait ma chaise. Comme si j'allais me laisser faire ! J'enlevais la poudre blanche d'un mouvement de main, réprimant un éternuement. Bien que dés leur premier essai je n'ai pas marché, ils ont continué, je ne comprend pas pourquoi ils sont si butés. Au moins, ils pourraient diversifier. Je m'assoie, j'esquisse un sourire moqueur en devinant leurs regards haineux : dés l'enfance l'homme est répugnant.

Cela faisait bien dix minutes que tous les élèves étaient là à attendre le mystérieux professeur. Une bande d'idiots énervés par son retard avaient placé dans un équilibre précaire, au-dessus de la porte, l'éponge du tableau –ils doivent avoir une obsession pour les tableaux noirs-. Le moment fatidique arriva, la porte s'ouvrit et tout le monde –moi y compris, je dois l'avouer- regardions l'homme brun qui venait de faire son entrée comme s'il était la plus grande attraction d'un cirque ambulant. Il était debout, légèrement en retrait par rapport à son bureau devant le tableau noir, l'éponge à la main, ses vêtements noirs ne présentant aucune imperfection. Comment avait-il pu se déplacer si rapidement ? Même moi je n'avais réussit à suivre ses mouvements. Il leva gracieusement sa main droite, après avoir reposé ce qui devait être sa sentence, et épousseta ses épaules bien que sa veste noire était propre. Noir. Tout était noir chez cet homme. Ses cheveux, noirs corbeaux, sa veste, son pantalon, ses chaussures et sa cravate noire ébène. Comme seul contraste : sa chemise blanche, sa peau d'ivoire et ses yeux d'un étrange rouge sang. Je remarquais également qu'il paraissait étrangement jeune, était-t'il vraiment professeur ? Aucune ride, aucun pli n'apparaissait sur son visage. Il devait avoir vingt ans tout au plus.

L'homme amena lentement sa main à son visage (Il agissait presque trop normalement à présent, comme s'il voulait effacer l'évènement précédent de nos mémoire) et toussota afin d'installer le silence et de prendre la parole :

- « Veuillez m'excuser de mon retard jeunes gens, il insista ses mots avec un léger sourire narquois à l'adresse de ceux qui avaient mis en œuvre le piège, ils déglutirent difficilement. Je m'appelle Sebastian Michaelis et serais votre professeur d'Anglais pour cette année. Je ne tolèrerais aucun écart de comportement. Ajouta-t'il d'un ton sec, il prit vite un sourire chaleureux, tellement forcé que s'en était comique, et commence son cours.

La cloche résonne une fois de plus, deux heures plus tard, ce fut sans doute mon meilleur cours depuis le début de l'année ! Attention, je n'ai pas dit qu'il était bien ! J'ai juste dit que c'était plutôt bon ! Un cours où j'avais la paix et où j'apprenais vraiment, et puis je dois reconnaître que ce Michaelis ne se débrouille pas si mal, bien que je l'ai surpris plus d'une fois en train de fixer bizarrement des élèves… Jusqu'à présent les cours n'étaient que des révisions de mes années passées, comme si j'en avais besoin ! Les autres de la classe semblaient perdus, j'en aurais presque rit !

Je me dirige vers le prochain cours, Mathématiques avec Mr. William T. Spears, un homme de plutôt grande taille aux cheveux noirs et aux yeux d'un vert étrange devant lesquels était posé une paire de lunette rectangulaire. Ensuite je subirais Elizabeth pour le repas, enfin ce sera Histoire de l'Angleterre et Géographie du Monde avec Mr. Lau, un homme d'origines Chinoises aux cheveux corbeaux et qui arborait un sourire constant plus qu'effrayant. Ca promet d'être une longue journée…

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Approche, approche petite brebis solitaire, vient te consoler dans mes bras.

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Merci de laisser des commentaires pour dire ce que vous en pensez ! ^^ J'ai déjà écrit 12 chapitres et j'en publierais un par semaine si je n'ai pas d'imprévu !