Alors… Eh bien me voilà avec une nouvelle fic, dans un thème différent de celui où je poste d'habitude… La fic me trotte dans la tête depuis un certain temps, du coup, j'ai décidé de commencer à la poster alors que je n'ai pas écrit ne serait-ce que les premiers chapitres (ce qui est inhabituel de ma part…). Je pense pouvoir poster le premier chapitre dans les jours qui viennent. Alors, si ce début vous intéresse, n'hésitez pas à me le dire, je me lancerai dans son écriture ^^… Je n'ai aucune idée de si elle sera longue ou non… Et je ne suis pas sûre du rated non plus. Je le modifierai peut-être plus tard.

Sur ce, voici le prologue ! Bonne lecture !!!


PROLOGUE

BPOV

100 ans.

Ça fait 100 ans. 100 ans, à peu près, que je suis ce que je suis.

Un vampire.

Je m'appelle Bella Swan. Isabella, en fait. Mais peu importe. J'ai 118 ans. Ou 18 ans pour l'éternité, à vous de voir. Certains m'envieraient cette jeunesse éternelle ; mais c'est qu'ils ne savent pas quelles en sont les conséquences.

L'incapacité à mourir… Quoique, je dirais plutôt une grande difficulté à mourir. Trouvez-vous ça enviable ? Ça ne l'est pas, quand votre âme sœur ne partage pas votre existence. Oui, existence. Car on ne peut pas parler de vie.

L'effort incommensurable qu'il faut fournir pour pouvoir rester parmi vous, qui me ressemblez tout en étant différents. Vous, les humains. Vous n'imaginez pas ce que ça peut être dur de respirer votre odeur de sang à longueur de journée et de vous sourire comme si de rien n'était.

Et enfin, l'ennui. Nous ne pouvons dormir, nous, les vampires. Il n'y a pas ces heures de vide total. Notre esprit, notre corps sont perpétuellement en éveil.

M'enviez-vous toujours ?

Ceci dit, j'aime ma vie. Vraiment. Je ne m'en plains pas.

J'ai été transformée peu après que le grand amour de ma vie -le seul, l'unique- m'ait quitté. Là, j'ai souffert de ne pouvoir mourir. J'aurais pu le rechercher me direz-vous ; j'en ai été tentée. Mais la colère a vite remplacé ce sentiment. Visiblement, Edward ne m'aimait pas assez pour réaliser mon souhait : devenir vampire. Il me disait que l'éternité était un lourd fardeau ; moi, tout ce que je voyais, c'est qu'à ses côtés ce n'aurait été que du bonheur. Mais quelle importance ? Il n'a pas voulu de moi, il s'est enfui. Avec sa famille. Qui était un peu ma famille, dans mon cœur… Mais pas dans le leur visiblement. Ils n'ont même pas cherché à prendre de mes nouvelles.

Heureusement, j'ai une autre famille. Alain, mon père, et Cooper, mon ami, mon frère, et parfois un peu plus que ça.

Grâce à eux je suis heureuse. Autant que j'ai pu l'être jusqu'à mes 17 ans. Presque autant que j'ai pu l'être jusqu'à mes 18 ans. Je me sens en fait plus vivante que jamais ; quelle ironie. Edward disait qu'il était mort. Moi, je ne vois pas ça comme ça.

J'ai changé, c'est certain. Physiquement, pour commencer ; je suis bien plus belle qu'avant. Enfin, comparé à une humaine. Car comparé à d'autres vampires, je reste si banale… Ma peau est devenue plus pâle qu'avant, presque translucide. Mes cheveux bruns font un contraste surprenant. Ma silhouette est plus harmonieuse, les courbes de mon corps, auparavant anguleuses, se sont adoucies.

Et mes yeux ont pris une chaude couleur ambre. C'est de mes yeux dont je suis le plus fière. Je suis végétarienne ; et ce, depuis le tout début. Je n'ai jamais été réellement tentée par le sang humain. Bien sûr, il m'appelle, me donne soif. Mais j'ai moins de difficultés à y résister que la plupart de mes congénères. Je peux me mêler aux humains sans avoir envie de les vider, et ce, qu'ils saignent ou non. Bon, supporter les saignements m'a demandé quand même un certain entraînement. Mais au bout de 20 ans d'existence vampirique, je pouvais déjà désinfecter une blessure sans avoir la gorge qui me brûle. J'ai pensé à étudier la médecine ; mais ça me rappelait trop Carlisle. Carlisle… Comme j'aurais aimé qu'il soit mon père !

Mais mes changements ne se sont pas limités au physique. J'ai d'abord hérité de toutes les caractéristiques propres aux vampires. Les sens décuplés, qui permettent d'apprécier enfin la beauté infinie de ce qui nous entoure, et nous font nous sentir plus vivants que jamais. La rapidité, grisante rapidité… Bon, là où la plupart des vampires sont très habiles, moi… Il faut savoir, à ma décharge, qu'à l'époque où j'étais humaine, j'étais d'une maladresse carrément légendaire. Cette maladresse s'est transformée en grâce, et je suis, disons, relativement adroite.

Mon caractère s'est peu à peu modifié également. Depuis le départ d'Edward, j'étais devenue… une ombre. Un fantôme. Oui, j'étais un fantôme avant de rencontrer Alain et Cooper, et au début de notre trio aussi d'ailleurs. Puis j'ai commencé, peu à peu, grâce à ces deux-là, à retrouver le sourire, et enfin une joie de vivre dont je ne me serai pas crû capable. Ajoutez à ça une assurance nouvelle. Cooper m'a redonné confiance en moi.

Non, je n'étais plus la même.

Et bientôt, les 7 personnes qui ont joué le rôle le plus important dans ma vie le remarqueraient. Mais ça, je ne le savais pas encore…

Alain POV

Cela faisait presque 100 ans que notre petite Bella était un vampire. Chère Bella, quand nous l'avions rencontré, avec Cooper… Elle était comme un ange tombé du ciel. L'ange qui allait nous sauver de notre solitude.

Cela faisait des années que Cooper et moi sillonnions le monde. J'étais seul depuis que mon âme sœur et moi nous étions séparé. Nos chemins avaient bifurqué, tout simplement. Impossible, direz-vous ? Eh bien, si, c'est possible. Enfin peu importait. J'avais très vite rencontré Cooper, qui souffrait d'avoir également perdu sa moitié. Définitivement, dans son cas. Et nous avions décidé de nous assembler. J'étais végétarien ; lui l'est devenu, par respect pour moi. Nous étions heureux ensemble, d'une certaine manière. Mais il y avait toujours une certaine tristesse… Non, plutôt un certain vide entre nous. Nous ne nous mêlions alors pas aux humains ; pas plus que nécessaire.

Puis nos pas nous avaient guidé jusqu'à Forks.

Et nous avions découvert Bella, blessée moralement, en grand danger. Deux vampires étaient à ses trousses. Laurent n'a pas fait long feu ; les loups lui ont fait la peau.

Victoria, c'est nous qui l'avons tuée. Enfin, détruite, si vous considérez que nous ne sommes pas vivants.

Nous ne nous étions jamais battus contre des congénères. Mais Bella… nous l'aimions déjà. Et lui apporter la sécurité passait par le démembrement d'une rouquine rongée par la haine. Alors, c'est ce que nous avons fait.

Bella a tout simplement illuminé notre quotidien. Au début, elle n'était qu'une ombre. Puis, peu à peu, elle s'était ouverte à nous -enfin, plutôt à Cooper-, et enfin elle avait repris le dessus, et nous avait contaminé avec une joie de vivre toute nouvelle. Elle nous avait également forcé à nous mêler à la race humaine, comme le faisaient les Cullen, cette famille de vampire dont elle avait fini par nous parler, quand la douleur à leur évocation s'était faite moins intense. Cooper et elle allaient donc en cours. Au début, Cooper râlait. Mais il avait vite trouvé ça amusant, et aujourd'hui, à eux deux, ils prenaient énormément de plaisir à jouer des rôles quand ils étaient avec les hommes. Oui, c'était un grand jeu de rôles.

Seulement, je voyais parfois dans le regard de Bella une sorte d'absence. Sa moitié lui manquait.

Aussi, j'ai décidé de lui faire un cadeau. Cadeau qui, je le suppose, au début la mettra en colère. Mais je sais qu'il lui manque quelque chose pour être réellement heureuse. Et je sais que ce quelque chose se trouve chez les Cullen.

Ce quelque chose, c'est peut-être Edward. Peut-être qu'il est toujours son âme sœur. Rien n'est moins sûr, au fond ; elle a tant changé. Et lui aussi a dû changer en 100 ans.

Et si ce n'est pas Edward, eh bien, le fait qu'elle le réalise sera peut-être la clé de son bonheur le plus parfait. Car je le sais, tant qu'elle pensera à Edward comme étant son seul amour, elle ne s'autorisera à aimer personne d'autre.

Je préfère ne pas penser à ce qui se passera si la première des solutions est la bonne ; cela sonnera peut-être la fin de notre trio.

Mais si il faut ça pour voir Bella heureuse, alors, ça vaut le coup.

Aujourd'hui, nous emménageons à Forks. Dans la maison que Bella a habité avec son père, Charlie. Elle l'a racheté plusieurs fois, changeant le nom de son propriétaire à chaque fois. Elle refusait que qui que ce soit d'autre y habite.

Demain, elle rentrera au lycée de Forks.

Que les enfants Cullen fréquentent à nouveau depuis un an.

Et elle ne le sait pas.

Alice POV

Je venais d'avoir à nouveau une de ces visions. Mais cette fois, j'étais surprise.

Depuis deux semaines, je voyais que Forks allait accueillir une nouvelle famille de vampires. Deux hommes, un jeune, à peu près notre âge humain, et un plus vieux. J'étais plutôt heureuse ; la vie n'était plus vraiment marrante depuis quelques années. Enfin, depuis 100 ans.

C'est long, la vie d'un vampire. La mienne avait été remplie de joie ; j'avais Jasper, j'étais bien. Sans compter mes autres frères et sœurs, et Carlisle et Esmée, mes parents. Et puis il y avait eu Bella.

Bella… Comme je l'aimais…

Nous l'avions quittée, abandonnée. J'en avais voulu à Edward d'avoir refusé de la transformer. De m'avoir privée de cette amie.

La peine s'était faite déchirante une première fois, quand je l'avais vu sauter d'une falaise. Je m'étais dépêchée sur place ; Rosalie avait prévenu Edward, qui avait téléphoné chez son père. Père qui se trouvait ce jour-là à un enterrement.

Edward avait crû que c'était celui de Bella.

Il avait voulu mourir.

Mais il n'en était rien ; arrivée à Forks, j'ai appris par Jacob, le loup, que Bella n'était pas morte. Il l'avait sauvée.

Mais elle avait disparu, et il était sur le pied de guerre.

S'en était suivie une course contre la montre pour aller récupérer Edward avant qu'il ne commette l'irréparable : défier les Volturis.

J'ai crû que je n'y arriverai pas ; et pourtant, j'ai réussi. J'ai sauvé mon frère, lui ai expliqué la situation.

Nous avions cherché Bella, plus de 60 ans durant. Pour ce qu'on savait, elle avait fugué peu de temps après l'épisode de la falaise. Même les loups ne savaient ce qu'il était advenu de Bella.

Puis, la mort dans l'âme, Edward s'était résolu à accepter sa mort. La mort de celle qu'il aimait, et aimerait toujours.

Depuis, il n'était plus qu'une ombre. N'avait pas eu la force de chercher à se suicider. Il avait compris qu'on l'aimait, il avait compris à quel point on souffrirait. Et puis Tanya l'avait aidé, un peu, à se relever. Mais je ne l'aime pas. Et Rosalie encore moins.

Elle aussi regrette Bella. Et elle regrette surtout de n'avoir jamais pu lui dire.

Enfin, à quoi bon vivre dans les regrets ?

Revenons à mes prémonitions. Ce qu'il y a de surprenant, c'est que je ne vois que deux nouveaux vampires, dont un au lycée.

Mais au lycée, vendredi, ils nous ont annoncé l'arrivée de deux nouveaux. Un garçon et une fille.

Pourquoi je ne l'ai pas vue, la fille ? Il n'y a que les loups que je ne vois pas normalement.

Bon, le pourquoi restera à déterminer. Le principal : l'autre fille, est-elle un vampire, ou n'a-t-elle rien à voir avec les deux que j'ai vu dans mes visions ?

- En voilà un !

C'est la voix de Carlisle.

J'étais couchée sur mon lit ; je me redresse, et descend vivement, ainsi que mes frères et sœur. Esmée et Carlisle sont dans l'entrée ; en face d'eux, le plus vieux des deux vampires que j'ai vus.

- Bonjour, fait celui-ci. Je m'appelle Alain. Alain Letings. Je suis ravi de vous rencontrer.

Carlisle fait un sourire avenant ; Alain a les yeux ambre. Il partage notre régime alimentaire. Nous lui sourions tous ; enfin, à part Rosalie, qui reste la reine des glaces.

- Je suis Carlisle. Voici ma femme, Esmée ; vous avez Jasper et Alice, Rosalie et Emmet, et Edward.

Alain nous regarde à tour de rôle, et se fixe sur Edward, avec une drôle de lueur dans les yeux.

Mais c'est quoi ce bordel ?

- Moi aussi je suis enchantée, dis-je en m'approchant avec un grand sourire. Dites-moi, vous êtes venu accompagné ?

Alain me regarde avec une lueur amusée dans les yeux.

- Oui, d'un garçon et d'une fille, que vous rencontrerez demain en cours.

Carlisle me regarde bizarrement. Puis il se tourne à nouveau vers Alain.

- Nous n'avons rien contre le fait que vous restiez à Forks, d'autant qu'à ce que je vois, vous êtes végétarien. Mais nous avons signé un pacte avec la meute de loups de la réserve Quileute, qu'ils vous demanderont de signer aussi si vous comptez rester. Ce pacte stipule que nous ne devons pas nous attaquer aux humains de la région et ne pas entrer sur leurs terres.

Alain hoche la tête.

Il n'est pas surpris pour les loups ?

De plus en plus bizarre.

- Les loups passeront demain soir, je pense, fait Carlisle. Vous serez là ?

- Oui. Après les cours.

- Cela va sans dire, répond mon père avec un sourire. Où logez-vous, au fait ?

Tiens ! On dirait qu'Alain ne s'attendait pas à cette question.

- La maison de Bernadette Landrish, répond-il prudemment.

Nous nous figeons tous, sans exceptions.

La maison Landrish.

C'est l'ancienne maison de Bella.

Edward, trop raide, monte dans sa chambre. Quant à moi, j'étouffe un sanglot, à l'instar d'Esmée. Emmet entoure les épaules de Rosalie de son immense bras, et Jasper en fait de même avec moi.

Carlisle réussit, comme d'habitude, à cacher son trouble.

Il s'avance, sert la main d'Alain. Il a l'air gentil ; mais j'aimerai tellement savoir qui est cette fille ! Enfin, je le saurai demain. Et je lui en veux, d'une certaine manière, d'habiter la maison de ma défunte meilleure amie.

Car morte, aucun doute qu'elle l'est à l'heure qu'il est.

Alain part. Un silence plane quelques instants. Silence bientôt rompu par Rosalie.

- QUI C'EST, CE TYPE ? De quel droit habitent-ils chez Bella ? Je veux qu'ils partent ! Explose-t-elle.

Atterré, Emmet essaie de la calmer. Impossible, quand elle est dans cet état.

- Calme-toi, Rosalie, ordonne Carlisle. Il a le droit d'habiter cette maison ; Bella est morte, à l'heure qu'il est.

J'entends sa voix se briser sur la fin.

Cela a le don de calmer un peu Rose ; on voit rarement Carlisle souffrir.

Soudain, je pense à Edward. Je file dans sa chambre.

Je me heurtai à un porte close ; je frappai timidement.

- Entre, Alice, soupire-t-il. J'entends tes pensées d'ici, alors viens me les dire à voix haute et lâches-moi, s'il te plait.

Je rentre. Il a l'air épuisé. Mais je sais qu'il ne peut l'être.

- Edward… Je suis désolée.

J'essaie de me montrer positive, comme d'habitude. Mais c'est difficile ; moi aussi, ça me fait mal au cœur de repenser à Bella.

- Peut-être qu'elle est gentille, la nouvelle ? Si ça se trouve, tu t'entendras bien avec elle.

Il me fusille du regard.

J'aurai pas dû dire ça.

Bon, trouves autre chose.

- C'est bon, te fatigue pas, fait-il en se couchant sur son lit.

Sa tristesse me fait mal. Mais je décide de le laisser tranquille.

Je pars, fermant la porte.

On verra demain.

EPOV

Ça m'a fait mal. J'ignore pourquoi. Au fond, qu'il habite ou non… cette maison, qu'est-ce que ça change ? Bella est morte. Quand, comment ? Je ne sais pas. Je ne saurai jamais. Et ça me brise. Je n'aurai pas dû l'abandonner ! C'est ce je regrette le plus au monde. Quand je vois le bonheur que partagent Carlisle et Esmée, Rose et Emmet, Alice et Jasper…

J'ai si mal…

Et je ne comprends pas. Cet homme, ce Alain… Pourquoi il m'a regardé comme ça tout à l'heure ? J'ai bien essayé de lire dans ses pensées, mais tout ce que j'ai entendu, c'est… Qu'il comptait ! Il comptait, dans sa tête. Comme s'il voulait me cacher ses pensées. Sait-il que je peux les entendre ? Bon, on verra ça plus tard. Demain, on rencontre les autres avec qui il est venu.

On verra demain…


Bon, eh bien voici pour le prologue. Je ne l'aime pas beaucoup, sincèrement, je le trouve trop… lourd. Je sais pas. Les autres chapitres seront mieux écrits, du moins je l'espère… Déjà, il y aura plus d'action. Et surtout, les retrouvailles !!! ^^