L'univers de Twilight ne m'appartient pas.
Le lutin et le guerrier
Nous nous regardons en silence, tout les deux allongés sur le grand lit où nous rêvons souvent sans jamais dormir.
Tendrement je suis les cicatrices qui marquent son visage, ces demi-lunes souvenirs de son passé de guerrier.
Puis du bout de mes doigts je trace de nouvelles arabesques sur son visage, son cou, je change les lignes, les dessins pour lui tracer une nouvelle vie loin de la guerre et du sang, une vie d'amour avec moi.
Puis je trace un avenir car c'est mon domaine le futur et que je ne vois pas le mien sans lui, j'effleure ses lèvres et un sourire y naît.
C'est la seule chose que je peux faire naître car notre union est stérile mais ça ne nous manque pas, nous n'avons jamais rêvé d'avoir des enfants.
Après notre parcours chaotique le rêve c'est tout simplement d'être ensemble, de s'être trouvés.
Je l'ai attendu toute ma vie et je sais que c'est la même chose pour lui.
Bien sûr il y a eu Maria mais elle n'était synonyme que de violences, il n'y avait pas d'amour.
Il me l'a dit un jour où il a senti que j'étais jalouse.
Il a rit comme jamais ce jour-là, trouvant grotesque la simple idée qu'il puisse ressentir de l'amour pour une autre que moi.
Je suis son lutin, sa fée, sa touche de folie et lui est mon guerrier.
Notre couple peut étonner mais nous sommes complémentaires, il me calme, m'apaise moi qui suis toujours électrique.
Quant à moi je sais que je l'amuse et le tire de l'éternelle douleur dans laquelle il semble plongé, il n'y a qu'avec moi qu'il s'anime et vit.
Devant le corps parfait de mon aimé (pour moi ses cicatrices ne sont pas disgracieuse, ce sont les marques que la vie a laissé sur lui tout simplement, je les aime car elles font parties de lui, de son histoire, il ne serait pas le même sans) je ressens beaucoup de sentiments.
Je suis attendrie par l'amour que je lis dans ses yeux, admirative devant son physique parfait, et surtout follement amoureuse pour tout ce qu'il est.
Et il le sent le traître, il connaît chacun des sentiments qu'ils m'inspirent !
Une pointe d'indignation naît dans ce diaporama d'amour et il sourit, il a deviné comme toujours.
Il me fait une petite moue désolé et je joue, je relève le menton et boude comme une petite fille, je sais que ça lui plait.
D'ailleurs j'ai un flash de ce qui nous attend dans quelques instants, j'ai cessé de bouder et il pénètre mon intimidé d'une autre façon.
J'essaye de ne rien ressentir mais évidement cette image fait jaillir en moi une vague de désir pour mon beau combattant.
Il ne dit rien, la plupart du temps nous ne parlons pas d'ailleurs, nous n'avons pas besoin de mots pour nous comprendre.
Il se redresse simplement sur son coude et prend ma taille pour m'attirer contre lui.
J'essaye tant bien que mal de résister, de garder ma mine indignée et boudeuse même si j'ai déjà vu qu'il va gagner je veux faire durer le plaisir.
C'est à son tour d'effleurer ma peau blanche et dure qui semble chaude et douce pour lui.
Je n'ai pas de cicatrices et c'est le sillon de mes veines où le sang ne coule plus depuis bien longtemps qu'il suit.
Il remonte ainsi jusqu'au coude, joue un peu avec mon poignet le faisant tourné, admirant la pureté de ma peau aussi satinée qu'une perle.
Intérieurement je souris mais extérieurement je garde un visage renfrogné.
Il lâche mon poignet et approche son visage du mien, embrasse le bout de mon nez, s'approche de mon oreille et y murmure tendrement « Je t'aime ».
Alors je m'autorise enfin à sourire et je l'embrasse pour entamer un autre jeu.
Fin
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