RESUME : La famille Stewart, dirigée par deux effroyables vieilles dames (Mauricette et Janette) fait son entrée à Poudlard et n'a pas finis de faire parler d'elle…

Venez suivre les aventures de Justine, Emy, Nolwenn et Lisa Stewart, quatre sœurs déjantées qui vont en faire voir des vertes et des pas mures à tout Poudlard ! Entre amour, amitié, magie, kung-fu et basilic, l'année s'annonce mouvementée !

Coucou ! Je suis nouvelle sur ce site et je me suis enfin décidée à publier une fiction ! J'espère qu'elle va vous plaire, n'hésitez pas à laisser une review pour me donner votre avis.

Disclaimer : L'univers et les personnages (à part les Stewart) appartiennet à J.K Rowling.

Bonne lecture !


Chapitre 1 : Une famille pas comme les autres.

Dans le nord-est de l'Angleterre, dans le comté du Kent, se trouvait un ancien manoir, longtemps abandonné de tous. Assez éloigné de l'urbanisation, mais toute proche d'une grande forêt, les rares passants s'amusaient à l'appeler « la maison hanté ». Comme pour confirmer leurs dires, on entendait parfois d'étranges hurlements.

Peu savait qu'en réalité, ce manoir était la demeure d'une très ancienne famille, les Stewart. Encore moins connaissait leur véritable identité c'était une famille de sorciers.

Dans le village le plus proche du manoir Stewart, les rares apparitions de cette étrange famille assuraient les commérages pour longtemps.

— Regardez dont ces bonnes femmes, Georgette et Juliette Stawert, dit un jour la vieille bouchère à ses clientes.

— Mauricette et Janette Stewart, corrigea l'une d'entre elle, une jeune femme qui trouvait les vieilles dames amusantes avec leurs grandes capes rouges et vertes, et leur chapeau « bob » assortis.

— Oui peu importe, s'agaça la commerçante. Elles sont vraiment bizarres. Et on se demande qui sont les quatre filles qui les accompagnent parfois… Michel m'a dit que l'autre jour qu'en Ecosse, on avait retrouvé pleins d'enfants enlevés dans la cave d'une vielle grand-mère sénile… Elle leur faisait subir un lavage de cerveau !

— Oh mon dieu ! s'exclamèrent le public de la bouchère en dardant leur regard perçant vers les quatre jeunes filles, chacun y allant de sa petite déduction.

Oui, les ragots allaient bon train mais les Stewart n'en avait que faire. Au contraire ça les amusait, comme le fit remarquer Emy, la blonde à l'allure angélique, alors qu'ils étaient dans le métro de Londres :

— Ils nous regardent comme si ont allaient les réduire en esclavage pour ensuite les obliger à nous masser les pieds jusqu'à la fin des temps… On devrait peut-être le faire, rajouta-t-elle en faisant un sourire machiavélique aux moldus.

Ses sœurs levèrent les yeux aux ciels, habituée aux changements d'humeur de Emy, et de son côté sadique.

— Tu crois que si je le dresse, il pourrait m'apporter mon petit déjeuner au lit tout les matins ? demanda Lisa, la petite rousse, qui désignait un petit garçon de son âge à peu près.

— Lisa, pour la trois mille cinq cent cinquante et une nièmes fois, les moldus ne sont PAS des animaux ! s'écria Janette, la mamie en vert, en lui donnant une petite tape sur la tête. Nous leur devons le respect et nous devons arrêter…

— De les considérer comme des êtres inférieurs à nous, récitèrent le reste de la famille d'une voix monotone.

Les récits pro-moldus étaient fréquents chez Janette. D'ailleurs elle défendait un grand nombre de chose, en passant par les elfes de maisons jusqu'au forêt décimé pour fabriquer des balais volants.

« Elle fait exprès de défendre toutes ces choses rien que pour pouvoir nous engueuler ! »songea Nolwenn, une petite brunette qui était habillée d'une robe en… papier toilette. Oui, c'était une adepte du PQ, elle passait des heures entières aux toilettes à faire toutes sortes de choses (lire, manger, écouter de la musique, faire ses devoirs…)

Le métro se stoppa dans un bruit strident et Mauricette, qui était occupée à reluquer le jeune contrôleur, ne se tient évidemment pas à la barre et partit valser contre la vitre. Elle s'évanouit devant la porte et fut bientôt écrasé par les passagers qui sortaient en courant du métro.

« On les a fait flipper, mouahaha. On est une famille démoniaque ! » se dit Emy en sortant de la rame sans plus s'occuper de sa vielle tante, réduit à l'état de crêpes humaine (ce qui n'était pas peu dire, vu qu'elle était plutôt…large.)

Justine, l'aînée des quatre sœurs, qui n'avait pas dit grand-chose du voyage, souleva sans peine Mauricette et la cala sur son épaule. Les moldus la regardèrent avec des yeux ronds et tous se demandèrent comment une adolescente pouvait porter une vieille dame aussi lourde que ça.

Il faut dire que Justine avait de la force. Beaucoup de force. On ne savait pas vraiment comment elle pouvait porter des poids aussi lourds, car sa famille n'était pas une famille de « body buildés ». Et pourtant, depuis sa naissance, ça avait toujours été miss musclor (sans autant de muscles, avec plus de force, et un cerveau)

Janette réveilla sa sœur à grand renfort de claque, puis prit la tête du petit groupe, une grande carte de Londres dans les mains. Après être passé quatre fois devant la même fontaine, Justine prit les choses en main et cinq minutes après, la petite famille entra dans le Chaudron Baveur.

— Bonjour, gentes dames ! s'exclama Tom, le barman.

— Bonjour, répondirent-en cœur les Stewart avec un sourire plaqué sur leur visage.

« Trop vieux pour moi » pensa Mauricette en snobant le barman.

« Même pas de toilettes dans ce bar pourri ! » se dit Nolwenn en levant les yeux au ciel.

« Il a aucune force celui-la… Pas capable de soulever un tonneau de 200L d'hydromel, non mais franchement ! » s'exaspéra Justine.

Ils arrivèrent devant un grand mur de brique, les trois sœurs regardant naturellement Justine.

— Quoi ? Y'a un problème ?

— Bah t'es pas miss musclor pour rien : faut que tu détruises ce mur, dit Nolwenn comme si c'était une évidence.

— Et fait ça vite, j'ai trop hâte d'aller voir le magasin de farces et attrapes ! rajouta Emy en se frottant les mains, une lueur démoniaque dans le regard.

— Oh oui, les farces z'es attrapes ! se réjouit Lisa.

— Non mais vous croyez tout de même pas que j'allais casser ce mur pour qu'on passe ? s'écria Justine.

— Bien sur que non, laissez faire les pros !

Mauricette brandit sa canne (ou était dissimulé sa baguette magique, pratique pour tromper l'adversaire), tapota quelques briques et brusquement, celles-ci formèrent une arcade, dévoilant le Chemin de Traverse.

La célèbre avenue de sorciers était bondée ce jour, chacun achetant ses fournitures scolaires pour la rentrée à venir. Personne ne remarqua les Stewart, qui se faufilèrent parmi la foule et rejoignirent Gringotts, la banque des sorciers.

Deux gobelins passaient les sorciers au détecteur de magie noire, à l'entrée. Mauricette fut la dernière à passer, et quand vint son tour, le détecteur s'emballa brusquement avant d'exploser dans une bourrasque de fumée noire. Les gobelins étaient couverts de suie noire et criaient de leur petite voix aigus « Au voleur ! Au voleur ! ».

Une dizaine de gobelins déboulèrent et braquèrent leurs regards globuleux sur Mauricette.

— Sortez votre attirail, bandit néfaste ! cria un gobelin qui avait des poils qui sortaient de ses oreilles.

— Mon attirail ? Bandit néfaste ?!

— Vous n'auriez pas du dire ça, ricana Emy en se délectant du spectacle.

— 10 mornilles qu'elle lui enfonce sa canne dans le c… paria Nolwenn en tendant une main à sa sœur blonde.

— Tenu. Elle le fera jamais, elle tient pas à salir sa canne voyons…

— Elle serait prête à nous vendre pour cette canne ! ajouta Justine, très sérieuse.

— Nous vendre ?! Mais c'est po juste, je veux pas être venduuuuuus, pleurnicha Lisa en s'accrochant désespérément aux jambes de sa grande sœur.

— ESPECE DE TROLL POILUS DES MONTAGNES ! OSEZ INSULTER MAURICETTE GERTRUDE STEWART, 3 EME DU NOM ! VIEUX DRAGONS DEGONFLES DU SLIP! s'époumona Mauricette sur les pauvres gobelins qui reculaient, effrayés par la colère de la vieille peau.

— Madame, veuillez ne pas pointer votre objet pointu vers nous !

Tous les spectateurs de la scène déglutirent quand la vieille vrilla son regard sur le gobelin qui hésitait entre prendre ses jambes à son cou ou affronter vaillamment la sorcière. Finalement elle décida pour lui en lui donnant un grand coup de canne, et passa ensuite les portes de Gringotts. Nolwenn grogna en donnant ses mornilles à Emy qui riait (mouhahaha) et les Stewart rentrèrent dans le bâtiment. Tout le monde s'écarta du chemin de Mauricette, comme si c'était le démon incarné (ce qui s'approchait de la vérité…).

La famille s'entassa dans un étroit wagonnet et partit à toute vitesse dans le labyrinthe souterrain. Quand elles aperçurent de loin un dragon, Janette s'énerva contre « ces horribles sorciers qui traite en esclave ce dragon qui est une espèce rare qui devrait être protéger… » bla bla bli, bla bla bla.

Lisa jeta un coup d'œil dans le vide et elle eut la soudaine envie de se pencher, histoire d'avoir une meilleure vue… Elle se pencha donc et fit tanguer le wagonnet de son côté, menaçant de tous les faire tomber.

— AAAAAAAAH ! hurlèrent Justine, Nolwenn et Emy en chœur alors qu'elles se sentirent basculer dans le vide.

Les trois jeunes filles, ainsi que Lisa, tombaient droit vers le sol, pendant que Janette et Mauricette, par on ne sait quel miracle, avait réussi à s'accrocher à un stalagmite des souterrains. Ainsi accrochée comme une pieuvre, Janette eut la présence d'esprit de sortir sa baguette pour éviter une chute brutale à ses nièces.

— Levicorpus ! cria-t-elle en donnant un bref coup de baguette vers elles.

Les quatre sœurs furent stopper dans leur chute, remontèrent en flèche et se retrouvèrent suspendue par la cheville. Leur grande cape noire se baissèrent et dévoilèrent leur sous-vêtement… original.

Ainsi, tour à tour, Mauricette, Janette et le gobelin resté dans le wagonnet, découvrirent Popey (pour Justine –on est miss musclor ou on l'es pas hein !), Oui-oui (pour Emy, ce qui détruisit douze ans de réputation machiavélique), et enfin, ô comble du déshonneur, Nolwenn qui portait une culotte en papier toilette bas de gamme… elle qui avait obligé ses tantes à faire tout les supermarché du coin pour trouver son PQ favori portait du PQ bas de gamme !

— Hahaha la honte ! Miss Reine du kk mon cul ouais ! ricana Emy en désignant Nolwenn du doigt qui rougissait à vue d'œil.

— Je… Oh et toi, avec tes culottes Oui-oui tu peux parler !

— Ouais ça c'est sur, railla Justine en regardant sa sœur si démoniaque piquer un fard à son tour.

— Dixit celle qui est fan de Popey à quatorze ans !

Les trois filles, rouge de honte, s'interrompre dans leur dispute en voyant Lisa pleurée de rire. Leur faisant rappeler que c'était à cause d'elle que leur réputation étaient ainsi détruite. Justine fit craquer ses doigts. Nolwenn sortit son arme favorite, sa brosse à chiotte. Emy eut un rictus sadique alors que en elle, deux voix de disputaient sur la conduite à suivre :

« Arrache lui ses yeux à la petite cuiller ! »lui dit sa voix de la Raison.

« Arrache lui ses yeux à la petite cuiller, fait les lui bouffer puis vomir puis re-manger… ! » répliqua sa voix sadique et cruelle.

Si même sa voix de la raison se mettait à penser comme ça, Lisa avait intérêt à courir. Vite. Dans un cri de guerre à faire pâlir d'envie les vikings, les trois sœurs essayèrent de se jeter sur Lisa qui hurlait à pleins poumons. La brosse à chiotte de Nolwenn se leva dans les airs et, au lieu d'heurter Lisa, heurta… le vide. Lisa avait disparut.

— J'ai fais de la magie ! cria-t-elle brusquement.

Les Stewart regardèrent autour d'eux, et la virent tranquillement assise dans le wagonnet.

— Ma Lisou n'est pas une gogol… euh une Cracmole ! s'exclama Mauricette en couvrant sa petite nièce de neuf ans de bisous baveux.

— Je suis une sorcière ! hurla la petite dernière de la famille en évitant néanmoins (instinct de survie oblige) l'étreinte étouffante de sa vieille tante.

— Popolo lopopo looo ! chantèrent ses sœurs en exécutant une danse de la joie made in Stewart.

Finalement, après toutes ces folles aventures, tout ce petit monde arriva devant la porte du coffre, le coffre numéro 659. Le gobelin (qui semblait à deux doigts de fondre en larme) plaqua sa paume de main contre une lourde porte et celle-ci disparut brusquement, laissant place à… pas grand-chose. Il n'y avait pas des montagnes de gallions, de bijoux et d'or…

Juste une somme raisonnable d'argent ainsi qu'un gros grimoire poussiéreux. Rien de bien passionnant en somme et les filles se désintéressèrent bien vite du coffre, laissant le soin à leur tantes de prendre ce qu'elles avaient besoin. Un bruit strident les fit sursauter et quand elles se retournèrent, elles virent un autre wagonnet, avec à un garçon assez maigrichon aux cheveux blonds qui en sortait, ainsi qu'un homme de taille moyenne qui était certainement son père. Il avait un long bouc blond ainsi qu'un piercing dans le nez et énormément de tatouages sur le corps.

— Flippant celui-là, chuchota Lisa à ses sœurs en contemplant les nouveaux venus se diriger vers le coffre numéro 713.

Le garçon aux cheveux blonds resta à l'extérieur du coffre, regardant avec de grands yeux fascinés tout autour de lui, comme pour n'en manquer aucune miette.

— Bonjour ! lança Justine au garçon en tendant une main amicale vers lui.

— Bonjour, répondit-il timidement. Vous êtes des sorciers vous aussi ?

— Non on est des braqueurs moldus venus voler la banque la plus protéger des sorciers… A ton avis ? s'agaça Emy en se disant qu'il était vraiment bête.

— Oh… désolé, tout ça, c'est nouveau pour moi.

— Ne fais pas attention à elle, Emy est un peu agressive quand on la connaît pas, lui dit Justine à voix basse alors qu'elle se recevait un coup de coude outrée de la blonde. Au fait, moi c'est Justine Stewart, et voici Nolwenn, Lisa et Emy, mes sœurs.

— Enchanté, Colin Crivey.

Les regards se dirigèrent vers le gros appareil moldu qu'il serrait tout contre son torse. Colin s'apprêtait à leur demander quelque chose quand deux vieilles femmes habillées plutôt bizarrement sortir du coffre et ramenèrent le reste de la famille à la surface.

— Bon, les mioches ! C'est pas tout ça mais j'ai à faire ! dit Mauricette en consultant sa montre imaginaire. Prenez vos listes de fournitures et ces bourses, on se retrouve ici dans une heure et demie, c'est clair ?

Tout le monde acquiesça alors qu'elle distribuait une enveloppe et une petite bourse à chacun (enfin sauf à Lisa qui n'allait pas être élève à Poudlard cette année) Janette, quant à elle, était déjà partis faire dieu sait quoi.

— Justine, je te confie Lisa, donc assure toi qu'elle ne revienne pas avec la peau orange comme la dernière fois !

— Mais pourquoi moi-euuu…

— Parce que tu es l'aînée, la plus forte et il t'arrive parfois de faire preuve d'intelligence.

— Dur d'être la plus grande, ricana Emy en tapotant son épaule, faussement compatissante.

— Et toi, Emy, reprit Mauricette d'une voix plus forte, tu seras « gardée » par Nolwenn.

— Qu… QUOI ?! Mais enfin je suis plus grande qu'elle ! s'offusqua Emy en regardant la vieille partir d'un petit signe de main. Mauricette ! Reviens ! TANTE INDIGNE ! VA TE FAIRE INTERNER !

Justine se tenait les côtés tellement elle riait, et bouscula plusieurs sorciers au passage. Quand elle reprit enfin ses esprits, elle se rendit compte que ses sœurs étaient déjà parties, ainsi que Lisa, sur qui elle devait garder un œil.

— LISA ! LISA REVIENS ICI BORDEL ! LISAAAAAAA…


Y'a toujours du monde ? xD Rendez vous pour le prochain chapitre dans une semaine ! Faites péter les review !

Tchuss'

Miss-BuBulle.