Bonjour à tous et à toutes ( bien que je ne sache pas vraiment si le "tous" est vraiment approprié )
Je suis Giselle Levy et je vous présente ma nouvelle fanfiction ( oui j'en ai écrit plusieurs autres sous des pseudos différents mais c'était il y a fort longtemps )
Donc DE RETOUR sur fanfiction ( woowoo ! )
Bref, mon nouveau bébé s'appelle "Cobra" et ça va être une tuerie ( oui oui mon humilité me perdra )
Je préviens tout de suite que je ne compte pas vraiment faire dans le soft, mais sans tomber dans le vulgaire bien entendu ( être perverse et avoir un langage soutenu vaut bien mieux que d'être une perverse tout court :p ). Ca devra néanmoins commencer doucement ( avant de se casser la gueule progressivement bien entendu )
COBRA
* Couple : Malefoy/Granger
* Genre : Amour, Humour, Fantastique, Sexe, Guerre et autres joyeusetés
* Rating : Je commence en T puis je le ferais passer en M lorsque ca deviendra sérieux…^^
* Résumé : La guerre approche. Les faux-semblants s'étiolent. Les secrets éclatent au grand jour. Les idéaux changent. Les haines s'affirment. Et au creux de cette hérésie, deux êtres plongent dans une folie destructrice…
Je vous met en ligne le prologue des maintenant et je devrais poster le premier chapitre d'ici la fin du week-end
NOTE IMPORTANTE : SUITE A DE NOMBREUSES SUPPRESSIONS DE FANFIC SUR CE SITE DU AU NON-RESPECT DU RÈGLEMENT ( notamment la RAR en début de chapitre, chose que je fais constamment ), JE ME VOIS DANS L'OBLIGATION DE SUPPRIMER TOUTES MES RARs ( je suis dégoutée ! )
Néanmoins je les ai toute conservé donc si vous en avez envie je peux vous les renvoyer par mail :(
Je ne pourrais donc plus répondre aux reviews anonymes, je vous prie de m'excuser et répondrais aux autres par mp
Je suis vraiment désolée :(
Bonne Lecture !
Prologue
Morte. Elle était morte dans ses bras. Sans vie. Toute trace de peur, de rage, de désespoir avait quitté le doux visage de sa mère. Elle paraissait si calme, si … sereine. Lentement, comme si son geste pouvait encore lui être intolérable, il posa le bout de ses doigts sur sa joue pâle. Glacée. Elle était glacée.
Il la caressa distraitement, comme si de si légères sensations avaient le pouvoir de la sortir de sa transe. Comme lorsqu'il voulait la réveiller, étant enfant. Et dans ces moments là, elle souriait dans son sommeil avant d'ouvrir les yeux, posant un doux regard sur son fils. Son enfant à elle. Mais ses yeux étaient déjà désespérément ouverts, le regard écarquillé, figé sur un point inexistant.
Alors il fit dériver ses caresses et lui ferma les yeux avec douceur, une dernière fois. Plus jamais il n'apercevrait, ses prunelles bleutées aux reflets turquoise, cette force nichée au creux de ses iris, qui indéniablement le rassurait mieux que personne d'autre. Cette femme l'aimait. C'était d'ailleurs sans doute la seule. D'un amour puissant, inaltérable, totalement pure, dénuée de toute trace de convoitise ou de cruauté. Cette femme lui avait offert un cadeau merveilleux : l'espoir d'une vie meilleure, la promesse que les choses pouvaient changer si lui, et lui seul le désirait.
Or, pendant toutes ses dix-huit longues années, il n'en avait fait qu'à sa tête, ne l'avait pas écouté, préférant suivre les idéaux de son père, qui préconisait la violence et la menace pour parvenir à ses fins. Et c'était en cette seconde précise, alors que son corps refroidissait entre ses bras, qu'il réalisait l'ampleur de son aveuglement.
Il avait tout faux. Il n'avait été qu'un imbécile, ne cherchant que son propre plaisir ponctuel sans se préoccuper des implications de ses actes. Et le prix à payer pour ses erreurs, dépassait de loin tout ce qu'il avait pu imaginer. Sa mère venait d'être assassinée par le Seigneur des Ténèbres. Sa mère était morte dans ses bras et c'était entièrement de sa faute. Une larme s'écrasa sur son cou dénudé. Puis deux. Mais il s'y refusait. Il avait déjà prit sa décision. La plus importante de toute son inutile existence. Et pleurer, ne faisait pas parti de son plan.
Alors il se releva, la portant dans ses bras, la serrant tout contre lui, sans la lâcher. Il ne sentait presque pas son poids, totalement déconnecté de la réalité. Il sorti du salon, traversa deux, trois couloirs, monta les marches du grand escalier de pierre qui menait à l'étage, avant de rejoindre ses appartements où il la déposa avec précaution sur son lit. Il la borda, éparpillant ses cheveux sur l'oreille. Elle aurait pu être endormie. Posa ses lèvres une dernière fois sur sa joue et dans un murmure prononça les mots qui scellèrent son avenir :
« Mère, sur mon honneur et sur tout l'amour que je vous dois, je vous promets de venger votre mort. Même si ce doit être la dernière chose que je ferais avant de vous rejoindre… »
Une dernière fois, il embrassa du regard la chambre de sa mère, les tentures grises perle au mur, les voilages clairs autour de son lit, la superbe vue des jardins du manoir à travers la baie vitrée, la moquette soyeuse sous ses pieds. Une dernière fois, il huma la parfum floral qui flottait dans l'air, du jasmin, du lys et l'odeur si particulière d'une mère, celle du réconfort, de la protection. Puis, il se détourna, en fermant doucement la porte derrière lui.
