Oxymore

Auteur : Ninaa San (Ou Anaïs. Ou encore "Truc" marche des fois, si je suis de bonne humeur).

Genre : Slah/Yaoi, Humour, Romance

Disclaimer : Adrian m'appartiendra un jour, j'en suis certaine. En attendant, tout es à JKR.

Mot de l'auteur : Je suis actuellement dans mon lit, à tousser comme une tuberculeuse (qui c'est qui attrape une bronchite asthmariforme en juin bien pendant les épreuves du CAP ? C'est bibi !). Je suis sensée réviser mais je n'y arrive pas. J'ai eu envie d'écrire. Et ça a donné ce petit bout, qui sera d'autre petits drabbles. Parce qu'à côté j'écris un bon gros OS nommé Dead Star sur eux, mais que je me suis attachée à leur couple ambivalant. Tadam !

PS : Je noublie pas le FlintWood pour autant, bien au contraire *sourire plein de dents*

Love U.


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Nuit Lumineuse

"Tu n'es qu'un connard perfide. Je te hais" - Anthony Goldstein

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Alors qu'il discutait tranquillement avec Terence, le verre que tenait Adrian entre ses mains menaça d'exploser entre ses doigts. Son oeil eut un tic violent comme lorsqu'il se retenait d'étrangler Malfoy pour son incompétence après chaque match perdus.

C'était une blague.

Sa rétine devait être devenue déficiente. Son jus de citrouille devait avoir été drogué à son insu. Ce qu'il voyait devait être une putain d'hallucination !

Mais non, sa vue était régulièrement vérifiée - héritier de la famille Pucey oblige -, son jus était parfaitement sain et il voyait bien ce qu'il voyait.

C'était là, juste derrière Terence. Une abherration vivante. Une trahision à laquelle il n'était absolument préparé et dont il ne se serait jamais douté qu'elle viendrait de lui. La violence du choc lui fit l'effet d'un coup dans le ventreet il commença à voir rouge. Terence continuait de lui parler mais il ne l'entendait plus.

Son regard était bloqué sur Thony, son Thony.

Son Anthony Goldstein qui avait refusé de l'accompagner au Bal de Noël, prétextant qu'il n'irait pas car il en détestait l'ambiance. Son Anthony qui était actuellement au bras d'un abruti habillé comme un clown qui lui faisait les yeux doux. Son Anthony qui aurait du le regarder lui avec amusement, rire à ses blagues, tenir son bras et danser avec lui !

- Tu ne m'écoutes pas, hein, fit remarquer Terence en se rapprochant de lui, lui cachant ainsi l'angle de vue.

Ce fut à ce moment qu'Adrian prit conscience qu'il serrait la mâchoire trop fort.

- Combien je risque pour un Avada Kedavra perdu ? grogna-t-il entre ses dents.

- Je te demande pardon ? s'étrangla Terence.

Merlin seul savait qu'il était à deux doigts de dégainer sa baguette et de foudroyer l'imposteur dans les secondes qui suivraient. Avec le peu de discrétion qui le caractérisait, il se haussa sur la point des pieds pour regarder le couple par-dessus l'épaule de Terence. Son Thony avait disparu dans la foule des danseurs. Il étouffa un chapelet de jurons bien sentis.

- Laisse tomber ! cracha Adrian en lui tournant le dos.

Ignorant les protestations de son ami, il posa son gobelet de jus de citrouille avec violence, faisant trembler le buffet. Ça n'allait pas se passer comme ça !

Son regard perçant fouilla les chaises de la Grande Salle où Parkinson, sa cavalière, racontait ses potins à qui le voulait. Quand il pensait qu'il avait du la payer pour qu'elle accepte de l'accompagner afin qu'il ne soit pas seul au Bal de Noël, Adrian avait des envies meurtres. Le jeune serpentard se planta devant elle, interrompant les gloussement à voix basse de ses camarades.

- Parkison, salua-t-il d'une voix plus rude qu'il l'aurait voulu. Allons danser.

La brunette au regard souligné de noir lui envoya un regard blasé, signe qu'il pouvait aller se faire voir. Il serra les poings et se força à sourire.

- J'ai un excellent potin pour toi, glissa-t-il en lui envoyant un regard entendu.

Les petits yeux de la Serpentarde se mirent à pétiller quand elle comprit le message. Immédiatement, elle rassembla les plis de sa longue robe saphir et le suivit, le menton relevé. Quand il était de meilleure humeur, Adrian aimait son petit caractère snob. C'était drôle, des fois. Mais pas ce soir. Il la guida à travers la foule des danseurs, puis il mit ses mains sur ses hanches et suivit le rythme de la danse, le regard en alerte autour de lui.

Adrian Pucey détestait danser. Ses pieds n'étaient jamais en rythme, il ne comprenait pas les pas ni les mouvements et passait son temps à écraser les pieds de ses cavalières et ceux des gens aux alentours. C'était pour ça qu'il ne dansait jamais. Il était bien plus à l'aise sur un balais, ça au moins, c'était une véritable activité d'hommes ! Mais ce soir semblait être la soirée des découvertes, pensa-t-il avec amertume. Sa tête tournait à droite et à gauche, cherchant des yeux la robe de sorcier qu'arborrait Anthony pour le Bal. Il finit par l'apercevoir du coin de l'oeil, derrière Weasley Cadet et le pan de tapisserie qui lui servait de tenue. Aucune classe, ces gryffondor.

Auncune classe comparé à son amant. Son Thony avait une longue robe noire, près du corps, assez classique mais non moins élégante. Toujours sobre, mais raffiné. La seule fantaisie résidait dans la fine ligne de tissus bleu et argenté qui ornait son col. Adrian n'avait pas besoin de voir son visage pour savoir que la couleur s'accordait avec l'océan de ses yeux. Ses cheveux blonds souvent désordonnés semblaient avoir été coiffé mais quelques mèches folles en dépassaient. Adrian avait envie de passer sa main dans sa tignasse pour la remettre au naturel, son regard pur et intense ressortirait tellement mieux...

Pansy hoqueta quand Adrian inversa soudainement le mouvement de leur danse, les faisant bousculer les autres danseurs. Les couples s'exclamèrent et certain l'insultèrent, mais Adrian décida qu'il s'en fichait pour ce soir. Il lâcha Pansy en plein mouvement et l'entendit le traiter de connard, indignée. Il l'ignora et passa la main dans ses cheveux, puis d'un pas assuré, il s'avança vers le couple hérétique et se planta devant eux, la mâchoire serrée. Il ne dit rien mais il savait que son fameux regard noir remplaçait ses mots. Les sourcils blonds d'Anthony s'arquèrent de surprise et Adrian le vit rougir de gène. Le traitre a son bras ne semblait rien comprendre.

- Goldstein, salua Adrian en appuyant sur chaque syllabe.

- Pucey..., répondit Anthony avant de détourner les yeux, gêné.

Adrian ne le regarda même pas, se contentant de regarder le bouffon d'Anthony en se demandant mentalement comment il pourrait camoufler son corps s'il devait un jour le tuer. Merlin si ses yeux pouvaient tuer, le cavalier de Thony mangerait déjà des pissenlits par la racine...

- Je t'emprunte ton cavalier, lâcha-t-il, conscient que ses paroles sonnaient comme un ordre.

Il était un serptentard, héritier des plus grandes famille des sang-pur. Ce qu'il voulait, il l'avait, par ses ancètres !

- Je ne crois pas, répondit Anthony en plissant le regard.

- Ce n'est pas à toi que je parlais, fit Adrian en plantant cette fois son regard dur dans le sien.

Il n'attendit pas plus pour attrapa Anthony pas le bras et le tirer hors de l'espèce d'énergumène qui avait tenté de l'éloigner de lui. Le Serdeigle fit mine de s'indigner, détournant le regard. D'un geste impérieux, Adrian lui attrapa la main et la hanche, rapprocha leurs corps et entama les nouveaux pas de danse, en désaccord total avec le reste des danseurs. Certains s'interrompirent, surpris de les voir danser ensemble. Adrian entendit la voix de Pansy qui semblait avoir trouvé un nouveau ragot. Tant mieux. Il voulait que tous le monde sache qu'il était à lui. Rien qu'à lui. A personne d'autre.

- Tu m'a mentis, murmura Adrian de manière à ce que seul le blondinet puisse l'entendre.

Son Thony ne disait rien, se laissant faire. Bien qu'il soit plus petit que lui d'une demi-tête, Adrian voyait son regard baissé et ses joues qui avaient rosies. Il avait peut-être honte. Il était adorable. La rage présente dans le ventre d'Adrian s'évapora.

- Je ne voulais pas que tout le monde sache, répondit simplement Anthony en évitant le regard des autres élèves.

- Je veux qu'ils sachent, répondit Adrian.

Ils étaient désormais nombreux à les regarder avec une mine interloqué. Adrian continua de les ignorer. Les ragots iraient certainement bon train le lendemain, mais là, il profitait du Bal de Noël avec son Thony. Son léger parfum lui chatouillait les narines. Il lui sembla encore qu'il avait écrasé un pied lors d'un mouvement.

- On s'était dit d'être discret, reprocha Anthony en tentant vainement de se dégager de son étreinte.

Adrian le retint en serrant les doigts entrecroisés. Un sourire ourla ses lèvres.

- J'ai changé d'avis, chantonna-t-il. Je veux qu'ils sachent tu es à moi. Et rien qu'à moi.

- On aurait pu en parler avant ! Maintenant tout le monde nous regarde ! Tu n'es qu'un connard perfide. Je te hais, siffla Anthony en secouant ses mains pour dégager leurs doigts.

D'un pas en avant, il combla la distance entre eux. Les joues d'Anthony étaient rouges, délicates. Trop délicates pour un garçon. Anthony pouvait être impressionnant quand il s'énervait, quand il jurait, quand il se battait. En revanche, il pouvait dire ce qu'il voulait mais quand il mentait, ses yeux purs reflétaient toujours la vérité. Et derrière la crainte et la méfiance, Adrian y voyait beaucoup de tendresse.

- Oh non, Thony, rit doucement Adrian. Toi et moi savons que c'est faux.

En sans cérémonie, il prit son visage en coup et captura ses lèvres.

Ce Noël-là, Terence faillit faire un AVC, Pansy fut la première source d'information pour tous les potins concernant le couple, et Adrian réussi à voler la vedette au Bal des Trois Sorciers.

Ce Noël-là était juste parfait. Et ce n'était pas Anthony, blottit contre lui lors d'un slow, qui aurait pu dire le contraire...


J'aime jeter des pavés dans la mare avec mes pairings douteux.

Merci à So Melian pour m'avoir donné l'idée d'assembler Anthony avec Adrian. J'aime de plus en plus leurs pairing à mesure que j'écris.

D'autres petits drabbles suivront sur ce couple par la suite, dans un ordre chronologique aléatoire en fonction de mon inspiration ;)

En attendant, j'espère que ça vous a plus, n'hésitez pas à laisser un mot si vous le voulez (que vous ayez aimé ou non), ça m'aide à m'améliorer par la suite.

Je vous souhaite une bonne journée et je vais prendre mes médicaments et me préparer pour mon épreuve de cet après-midi.

La bise !