Note de l'auteur :
Bonjour à vous qui lisez ceci !
Je vous remercie d'avoir cliqué sur cette fic, car j'ai toujours eu envie de partager les histoires folles que mon esprit produit à chaque fois que je lis un livre... Et voici ma première fanfiction ! Enfin !
Bref, ce n'est pas ma vie qui vous intéresse, donc je m'arrête là et vous souhaites une bonne lecture !
Disclaimer :
Twilight appartient à Stephenie Meyer uniquement, et c'est pour ça que je suis en train d'écrire ma première fanfiction et non pas un livre.
Résumé :
Après la mort de ses parents, Angéline se retrouve perdue dans ce monde où elle n'a aucune accroche, et se réfugie dans les livres et les rêves. Mais ce n'est pas ce à quoi elle est destinée, et elle meurt pour se retrouver... Dans le monde de Twilight.
J'étais assise par terre, dans l'herbe, un livre sur les genoux, d'autres posés autour de moi. Ma main gauche tenait fermement contre mon cœur mon second pendentif, alors que la droite tournait les pages, ou jouait distraitement avec la bague qu'elle portait à l'annulaire. Le vent soufflait dans mes cheveux, les faisant voler de partout sauf dans mon visage, grâce à la pince qui les retenait. Heureusement que c'était ainsi, car j'ai toujours détesté être dérangée pendant que je lisais. Vous vous demandez quel livre retenait ce jour-là toute mon attention ? C'était Twilight, livre 1, Fascination. Oh non, n'allez pas croire que je lisais cette série pour la première fois ! Jeune fille romantique adorant tout ce qui a un rapport avec les créatures fantastiques, je l'avais déjà lu bien des fois. Et même si je répétais que les personnages principaux, Bella et Edward, m'inspiraient de la peur, je continuai à le lire et relire.
Quand je dis répéter, c'est silencieusement, en pensées. Jamais je ne parlais avec qui que ce soit de mes lectures, c'est privé !
…
Où est-ce que j'en étais ? Ah oui.
Bella et Edward m'ont toujours inspiré de la peur. Je n'avais pas peur d'eux – quelle idée ! Mais j'avais peur de ce que m'inspirait ce qu'ils s'infligeaient. Edward, enfermé dans sa haine de lui-même, et Bella dans son amour et son désir d'aider… Enfermés. Comme… Comme …
Je me mis à pleurer, cessant momentanément de lire, pour attraper Tentation, et le jeter au loin. Aussitôt, je déglutis, mes yeux s'écarquillant. Je posai au niveau de la dernière ligne que j'avais lu mon marque page (un billet d'absence non utilisé du lycée, de l'année dernière bien sûr), et me levai rapidement pour aller ramasser le livre, et lisser ses pages pliées.
« Pas abîmer les livres. Pas bien ! » marmonnai-je, fâchée contre moi-même. Ce n'est pas parce que je détestais ce qui se passait dans ce livre que je ne devais pas en prendre soin, comme de tous les autres !
Je retournai m'asseoir, et repris ma lecture. Ignorant le son d'une musique tournée à fond qui se rapprochait, mes yeux continuèrent à glisser sur les mots, ma main gauche continua à serrer un de mes deux colliers contre mon cœur, et l'autre continua à jouer avec ma bague, puisqu'elle n'avait pas de pages à tourner en ce moment.
Soudain, une douleur explosa dans mon dos, pour résonner à une vitesse folle dans mes os, submergeant mon corps entier. Le monde s'effaça au moment où ma tête percuta le livre ouvert sur mes genoux.
L'ENCRE DE LA VIE
Je me réveillai lorsque ma tête percuta la tablette d'avion que j'avais laissé ouverte. Bien sûr, mon sandwich était posé dessus.
…
Une tablette d'avion ? Mais… Le jardin ? Le livre ? La voiture avec la musique tournée à fond !
La voiture. Elle m'avait percutée, c'est ça ? Alors j'étais morte, comme mes parents. Est-ce qu'on prend l'avion pour aller à l'après-vie ?
Maintenant que j'avais éclairci la situation, je pris la serviette de papier devant moi pour faire de même avec mon front couvert de sauce. J'étais morte. D'accord, pas de problème. Mes parents étaient morts eux aussi. Il y a un mois. J'avais de toute façon du mal à vivre sans eux, et les procédures pour me rendre responsable de moi-même à seulement 16 ans s'éternisaient. Et je n'avais pas de famille qui m'aimait, pas de véritables amis qui s'inquiétaient pour moi et me comprenaient. Je n'avais rien à perdre à mourir, j'avais déjà tout perdu. Mais j'avais hâte de découvrir ce qui m'attendait après. … Maintenant.
Une fois propre, je regardai autour de moi pour prendre connaissance de mon environnement. J'étais dans un avion, qui volait bien haut, au-dessus des nuages. J'étais en classe économique, sans surprise. A côté de moi, il y avait une vielle femme. Une indienne d'Amérique je pense. Elle était en train de fabriquer un bracelet avec des fils colorés et des perles de bois, rondes et peintes. La seule autre personne remarquable était un homme très… enveloppé, assis deux rangées derrière la mienne. Il prenait beaucoup de place, c'est-à-dire sa chaise, mais aussi la moitié de celle de ses deux voisins. La femme à sa gauche se pressait contre la fenêtre pour ne pas le toucher, une moue dégoûtée affichée sur ses lèvres rouges délicates. De l'autre côté du gros bonhomme qui me rappelait curieusement un de mes professeurs les moins appréciés, un homme en costume trois-pièces très beau dans sa quarantaine évitait aussi la masse dégoulinante, tout en jetant des regards intéressés vers la belle femme.
J'appelai une hôtesse de l'air, lui demandant un verre d'eau. Lorsqu'elle vint me l'apporter, je lui glissai quelques mots à l'oreille. Elle gloussa, et se dirigea vers la deuxième rangée derrière la mienne. Quelques secondes plus tard le gros bonhomme échangeait de place avec le monsieur en costume, qui pour l'éviter s'assit à moitié sur le siège de sa nouvelle voisine, qui n'essayait plus de se fondre avec la vitre épaisse du hublot, au contraire. Les deux commencèrent à discuter, les lèvres pulpeuses rouges dessinant un sourire charmeur. J'avais presque envie de demander à la femme de m'apprendre à me maquiller en échange du service que je lui avais rendu…
« C'était bien gentil et bien pensé de ta part, » dit une voix douce à mes côtés. Je tournai ma tête - qui regardait derrière moi - vers la droite, et souris à mon aînée qui tressait toujours avec expertise le bracelet.
« C'est ainsi que mes parents se sont rencontrés, » gloussai-je. « Quand j'étais petite, c'était mon histoire préférée. »
« Et maintenant, quelle histoire tiens cette place dans ton cœur ? »
« Twilight, » osais-je avouer, pour la première fois de toute ma vie, et cela surement parce que je n'avais pas pris la peine de réfléchir et que je me sentais à l'aise.
« Twilight ? Je ne connais pas de livre de ce nom. » J'écarquillai les yeux, alors qu'elle secouait sa tête doucement. « Il n'y a pas de livre appelé Twilight dans ce monde. »
« Les choses du monde des vivants ne passent-elles pas dans l'au-delà ? » m'étonnai-je.
« Bien sûr que si, par les souvenirs des esprits, toutes choses sont conservées à jamais. Mais tu es vivante, Angéline, et nous sommes dans un des mondes des vivants. »
Mon cœur sursauta dans ma poitrine à ces mots. Quoi ?
Tu es re-née dans le monde de Twilight, chuchota une voix dans mon esprit.
L'ENCRE DE LA VIE
Sous le choc, je restais figée, les yeux levés et fixant le vide. Mes mains se serrèrent sur l'épais tissu de ma jupe en rond. Mes lèvres se pincèrent. Je suis morte, mais je ne suis pas morte. Je suis dans Twilight, dans un livre. Je suis tombée dans un livre. Ou sinon, j'ai fini par réellement devenir folle. Je veux dire, j'ai toujours était hypersensible et émotive, je le sais, mais maintenant, non seulement je m'imagine être morte et revivre dans le monde de Twilight, mais en plus j'entends des voix, et...
« Fruits et chocolat ? » demanda une voix douce, me sortant du nuage de pensées qui m'assaillait dans un début de crise de panique. Je baissai les yeux vers la grande boite qu'elle me tendait. Dedans, il y a avait des rondelles de banane, de pomme, de poire, de fraise, et d'orange, couvertes d'une fondue de chocolat noir qui avait durcie.
« Je... merci ! » m'écriai-je, maintenant concentrée sur le plat. Je choisis un quartier d'orange bien recouvert de chocolat, craquant la fine couche pour sortir le fruit et le porter à ma bouche.
« Prends la boite Angéline, je l'ai préparée pour toi, » ria doucement la femme. Je me tournai aussitôt vers elle les yeux écarquillés, au moment où j'avalais le fruit : je n'allais pas croquer dans l'orange et mettre du jus de partout quand même.
« Comment connaissez-vous mon nom ? » demandai-je, une fois la bouche de nouveau vide.
« Votre billet d'avion, » sourit-elle en me montrant le-dit billet, dans le filet sur le dos du siège d'en face. Je le pris et l'examinai. Mon nom ? Angéline Swan. Hein ? Je m'appelle Angéline Jackson ! Pas... Swan ? Comme Bella ?
« Je suis de la famille de Bella ? » m'étonnais-je à voix haute, me tournant vers ma voisine. Alors que je me demandais pourquoi je m'attendais qu'elle connaisse la réponse, je me rappelai qu'elle savait bien des choses étranges... Par exemple, comment a-t-elle put savoir qu'elle me rencontrerait et qu'elle aurait besoin de fruits et de chocolat pour me calmer ? Et comment savait-elle que c'est mon plat préféré ?
« Tu es la fille du cousin de Charlie. Tes parents sont morts, et il ne te reste aucune famille à part lui, alors tu va vivre avec lui à Forks. Tu ne l'as jamais rencontré, tu ne sait rien de lui, à part qu'il s'est marié jeune en ayant une fille, Bella, et qu'il a divorcé, et qu'il est le chef de police à Forks, dans l'état de Washington. Tu as vécu toute ta vie en Angleterre, avec tes parents. » expliqua distraitement ma voisine de vol, continuant son ouvrage.
« Donc en fait tout est exactement comme avant, sauf que je ne deviens pas indépendante, mais intègre un autre famille? » demandai-je, grignotant une pomme au chocolat. Déjà que j'adorais les pommes croquantes, la fondue plus trop fondante faisait que le goût doux et chaleureux était accompagné d'une texture très intéressante. Comme je préparai toujours de la fondue pour me remonter le moral, je n'en gardai jamais assez pour que le chocolat cesse d'être chaud. De plus, le chocolat, en fondue ou en boisson, était la seule chose chaude que je mangeai. « Attendez ! » me réveillai-je enfin. « Comment savez vous tout cela ? »
« Je sais cela, car je suis là pour t'aider, » expliqua ma voisine, toujours concentrée sur le bracelet naissant entre ses mains expertes.
« Oh ! Merci. Mais en fait... Qui êtes vous ? » Elle enfila une perle de bois peinte en bleu clair sur un fil couleur poterie, qu'elle fit ensuite passer dans une boucle de fil brun. Les couleurs chaudes rappelaient la terre, et les perles bleu clair et les noires le ciel, surtout qu'elles étaient accompagnées de perles encore plus petites argentées et dorées. Ma-gni-fique. Le bracelet avançait, des formes apparaissant alors que des lignes se rajoutaient sur la courte tresse de laine noire.
« Je suis la messagère qui a été envoyée pour t'aider, » répondit finalement mon aînée, m'arrachant à ma contemplation d'une rondelle de banane. Je la dégustai, réfléchissant à comment formuler ma prochaine question.
« Et comment se nomme la messagère ? » fis-je, souriant légèrement, à la fois confuse par le mystère que représentait ma voisine de vol… et très concentrée sur ma poire au chocolat. Cette dame est juste géniale. Les fruits et le chocolat aussi.
« Tu peux m'appeler Danielle si tu veux, » dit-elle, terminant sa ligne en rajoutant les fils de celle-ci dans une des nombreuses pinces qui maintenaient son ouvrage. « Et arrête de regarder ce que je fais s'il te plaît, sinon tu seras moins émerveillée lorsqu'il sera finit ! » ajouta-t-elle après un court moment de silence sur un ton faussement grondeur, avant de rire avec légèreté.
Je me pinçai les lèvres, jetant un dernier regard au bracelet naissant, puis me tournai vers l'assiette dans laquelle je picorai, regardant par la fenêtre de temps en temps. Je n'avais toujours pas touché à mon sandwich, mais je n'aurais surement plus faim une fois ce délicieux plat fini. J'avais toujours eu la mauvaise habitude de manger quand j'étais triste, confuse, stressée, … J'avais 16 ans depuis neuf mois ce jour-là, le 15 septembre 2017, et n'avais possédée ma belle taille fine que depuis dix mois. À 15 ans, j'en avais eu marre d'avoir encore mes rondeurs d'enfant, alors que j'avais déjà mes généreuses courbes de femme, et j'avais décidé de faire un régime. Je surveillais étroitement mon alimentation et les quantités que j'avalais, et je sortais courir non pas une fois par semaine, mais tous les jours. Et je ne reprenais pas de poids. Parfait. Mince, mais ne mangeant que des choses que j'aime.
« Quel jour sommes nous ? » demandai-je, espérant que je ne devrais pas faire beaucoup de calculs pour connaître mon âge réel à partir de mon âge fictif...
« Nous sommes le 15 septembre 2004, et tu es née le 11 décembre 1987. Tu as donc exactement le bon âge, » répondit Danielle distraitement. « Et Bella n'est pas encore venue vivre chez Charlie, puisqu'elle viendra en janvier 2005. »
Bien sur. Bella. Au moins elle n'était pas encore là, et je pourrais essayer de me lier d'amitié avec Alice, sans qu'elle ne perturbe le beau monde des Cullens. Alice ! J'avais toujours rêvé de l'avoir comme amie, depuis que j'avais lu Fascination, à l'âge de 8 ans. C'était une fille pleine d'énergie et de vitalité, très chaleureuse, spontanée mais intelligente. Elle avait des pouvoirs extrêmement puissants, mais elle ne se ventait jamais et attribuait toujours ses moments héroïques à un groupe de personnes. Elle avait aussi un dur passé, mais avait su le surmonter. Et elle et Jasper allaient si bien ensemble ! Leur relation était brodée de sentiments éternels dignes d'être appelés du véritable amour.
J'espérais vivre un jour quelque chose de la sorte. Je n'ai jamais eu d'amis proches, n'ai même jamais été proche de quelqu'un d'autre que mes parents... Eux seuls n'avaient jamais activement cherché ma compagnie, et essayé de me consoler quand je pleurais. Eux seuls m'avaient déjà pris dans leurs bras pour me réconforter et me faire savoir qu'ils étaient présents. Eux seuls...
Une larme coula sur ma joue alors que j'entamai la dernière moitié de la boîte de fruits et de fondue au chocolat. Je fermai mes yeux, m'abritant dans le goût si chaleureux d'une fraise nappée de chocolat noir et de chocolat au lait.
« Devrais-je essayer de suivre les livres, ou puis-je simplement vivre ma vie, m'aidant de mes connaissances préalables pour faire de mon mieux? » demandai-je soudain, me tournant vers ma voisine, avant de brusquement me remettre à faire face à la table. Je ne voulais pas voir le bracelet avant qu'il soit fini : je voulais qu'il m'émerveille dans toute sa splendeur.
« Tu n'es pas là pour observer de tes propres yeux les scènes décrites dans les livres, mais pour vivre la vie à laquelle tu es destinée, » dit simplement Danielle.
Le reste du vol se passa en silence, moi mangeant très lentement, perdue dans mes pensées, et ma voisine continuant son bracelet que je me forçais à ne pas regarder, malgré ma curiosité. Finalement, la descente fut annoncée, et le signe lumineux du port obligatoire de la ceinture de sécurité s'alluma. Je me demandai distraitement comment le gros bonhomme derrière moi pouvait mettre sa ceinture de sécurité, et ses deux voisins aussi, puisque d'après mes coups d'œil que j'espérais discrets, l'homme était toujours assis à moitié sur la chaise de la femme.
Je remerciai Danielle lorsqu'elle me passa un chewing-gum avant même que la descente ne commença : mâcher quelque chose était la seule solution qui me permettait de ne pas avoir les oreilles criant de douleur même des heures après avoir quitté un avion.
L'atterrissage se fit en douceur, mais nous étions passé par quelques turbulences. Je n'avais pas eu peur, et avait au contraire souri en gloussant comme une petite fille : j'avais bien plus confiance en les avions qu'en les voitures, et cela depuis que j'avais appris que le nombre de morts dans les transports aériens était très, très, très loin d'atteindre celui des morts sur la route.
Je descendis aux côtés de Danielle qui n'avait plus son ouvrage dans ses mains. L'avait-elle fini, ou l'avait-elle simplement rangé en attendant de pouvoir le terminer ?
Je portais mon sac à bandoulière habituel, dans lequel j'avais rangé mon billet et mon sandwich même pas entamé, découvrant ainsi mon porte-monnaie avec ma carte bancaire, et quelques billets, mais aussi mes nouveaux papiers d'identité.
Je récupérai ma valise, reconnaissant sans problème l'objet que j'avais possédé dans ma vie précédente. J'avais hâte de voir quels habits j'avais emporté avec moi dans ce monde-ci !
Danielle m'informa qu'elle n'avait pas de bagages en soute mais juste son sac à dos, et elle m'entraîna vers la porte qui permettait de sortir de la zone réservée aux passagers.
Elle tourna vers moi son visage marqué par l'âge, et je ne pus m'empêcher de penser que certaines personnes âgées étaient justes magnifiques. J'espérais faire partie de ces gens-là une demi-douzaine de décennies plus tard.
« C'est pour toi, » dit-elle en sortant de la poche de son manteau un bracelet familier, puis le nouant à mon poignet gauche, me faisant regarder autre part jusqu'à ce que l'opération soit terminée. Il était fini. Et je ne connaissais pas de mots pour le décrire à sa juste valeur.
Large d'environ cinq centimètres, il faisait exactement le tour de mon poignet, comme s'il avait était tressé autour de celui-ci. Une fois que Danielle avait fini ses nœuds et avait coupé les fils avec une paire de ciseaux à ongles (je ne l'avais pas vu faire, mais je l'avais vu les ranger), on ne pouvait plus distinguer l'endroit où le début et la fin des lignes se rejoignaient. Les deux bords du bracelet étaient fermés d'une tresse de laine noire en cercle, et en suivant les courbes des yeux, j'eus l'impression qu'elles n'étaient pas faites de fils avec des extrémités, mais avec des fils fermés. Pourtant je les avais vu ouverts il y a une heure tout au plus !
Le bracelet était majoritairement couleur ocre, même si peu de fils avaient cette teinte là : les nombreuses couleurs chaudes et terrestres se mêlaient ainsi, à la perfection. Il y avait des perles de bois de peut-être cinq millimètres de diamètres enfilés sur le bracelet, formant de nombreuses lunes bleu clair, et des têtes de loup noires. Les deux autres sortes de perles, les dorées et argentées à peine plus grandes que des rocailles, dessinaient des motifs de petites croix d'une perle entourée de quatre autres, ce qui faisait que le chef d'œuvre était parsemé de petites étoiles.
Un chef d'œuvre. Ça en était un. Jamais je n'avais vu quelque chose d'aussi beau réalisé en tissu !
Je remerciai Danielle les larmes aux yeux, la prenant impulsivement dans mes bras pour l'étreindre. Elle me serra avec chaleur, et me relâcha avec un sourire bienveillant :
« À la prochaine fois Angéline Swan, ta nouvelle vie t'attend. »
Note de l'auteur :
L'histoire se passant en Amérique, et les personnages parlant anglais, il n'y a pas de distinction entre « tu » et « vous », mais je l'ai mise pour garder la traduction cohérente.
Question de fin de chapitre :
Est-ce que je devrai mettre des personnages dans la présentation de l'histoire, au risque de trahir l'identité des personnes dont Angéline sera le plus proche ?
