Note de l'auteur : Je tiens à déclarer que cette fic est une séquelle sur mon cerveau malade de la vidéo du génialissime groupe de cosplay Harry Potter russe « Another Gay School » (lien dans mon profil =D). Peut-on vraiment dire qu'il y a un scénario dans ce truc ? xD Enfin bon, peut-être que ça va plaire à quelqu'un ? xDD Ah aussi, on va dire que ça suit pas trop trop les bouquins, à savoir que Snape est pas mort et que Harry a tué Voldemort en cinq minutes chrono (comme dans pas mal d'autres fics donc on va pas s'en soucier, le but ici n'étant pas d'être le plus…Disons réaliste…)

Couple : Snarry

Disclamer : Harry Potter appartient à J.K. Rowling, faut vraiment le rappeler ? x)

Warning : Attention, yaoi rating M ! Ca veut dire relations sexuelles entre monsieurs. Ceux que ça gêne ont tout à fait le droit de l'être, mais ailleurs merci.

Spécial dédicace à Senjougahara, parce que c'est de ta faute si j'ai pondu ça !

Sous la cape

Chapitre 1 : Ou comment se mettre dans le pétrin

Tout avait commencé un dimanche matin, lors du petit-déjeuner, à la table des Griffondors. Comme chaque dimanche matin, la conversation qui animait l'assemblée des Septièmes années était frivole et légère, l'idéal pour se décontracter et oublier la tonne de devoirs en retard que certains avaient. Conversation dont le niveau intellectuel ne frôlant pas le niveau des pâquerettes, alternant histoires grivoises et humour gras, qui provoquait toujours de nombreux éclats de rire chez la gente masculine, les jeunes demoiselles soupirant lascivement face à ce qu'elles appelaient « les débilités des mecs », quand elles ne quittaient pas précipitamment la table d'un air outré.

La conversation en ce jour ne tournait pas autour des nouveaux prototypes de « poils à danser » des frères Weasley, que la bande avait déjà testés la semaine précédente en en lançant sur Gregory Goyle et Vincent Crabbe, qui avaient ensuite passé la journée à danser le tango en se lançant des regards langoureux, ni sur le tour de poitrine de Lavande Brown, qui selon Seamus Finnigan, avait considérablement augmenté. Ce qui occupait toutes les bouches ce matin là, si ce n'était les toasts couverts de confiture, était tout simplement la mésaventure qui était arrivée à la suite d'un sortilège raté lancé par Neville lors du dernier cours d'enchantement.

- Mais comment je pouvais savoir moi qu'il fallait baisser la baguette sur seulement quinze centimètres à la verticale ?, se plaigna le pauvre Longbottom, qui arborait un magnifique œil au beurre noir.

En effet, lors du dernier cours du professeur Flitwick, portant sur le sortilège Cracbadabum –révisions pour les ASPIC oblige – le griffondor avait, au lieu de déchirer le bout de toile placé en face de lui, réduit accidentellement en mille morceaux la cape ainsi que les vêtements de Parvati Patil, qui avait alors poussé un hurlement strident et asséné un coup de poing magistral à Neville.

Mais bien que l'anecdote avait laissé un souvenir amer à celui-ci, les autres élèves en gardaient un souvenir particulièrement délicieux. Car aucun élève présent dans la salle de cours à ce moment là n'aurait pu imaginer ce qu'ils allaient voir. A savoir les sous-vêtements de Parvati. Jusque là rien de très « anormal »… Si ce n'était les motifs des dits sous-vêtements. Parvati était donc maintenant connu de toute la maison des rouges et ors pour porter des culottes à tête de canard. Elle avait eu beau tenté de s'expliquer « c'est un cadeau de ma grand-mère et tout le reste de mes affaires était sale ! », personne ne put l'entendre, le bruit des rires étouffant sa voix tremblante.

Ainsi, malgré que cette folle histoire ait créé une ennemie mortelle à Neville, elle avait surtout suscité un grand débat chez le groupe de garçons des septièmes années. Comment peut-on savoir ce qui se cache réellement sous la cape des gens ?

- Après tout, commença Dean, Parvati est un peu une sorte de sex-symbol, qui aurait pu croire qu'elle portait des sous-vêtements aussi…Nunuche ?

- J'ai entendu dire que les sous-vêtements représenter notre véritable personnalité, continua Ron. On porte tous un uniforme, on a que ça pour se démarquer et montrer qui on est vraiment !

L'argument du rouquin provoqua un grand intérêt chez les autres, si ce n'était Hermione et Ginny qui, suivant la conversation depuis le début, parurent encore plus blasées et mal à l'aise devant la stupidité de leurs amis et préférèrent parler d'autre chose « oh tiens, comme cet article de la Gazette parlant de l'augmentation du prix des chocogrenouilles à l'air passionnant ! ».

- Mais… Mais si ça se trouve la majorité des gens qu'on fréquente ne sont pas vraiment ce qu'ils sont ! dit Seamus d'un air choqué.

- Ouais, imagine… McGonagall… A moitié nue… Devant toi… Couverte de lanières en cuir qui cintre magnifiquement sa poitrine flasque…

La plaisanterie que venait de prononcer Harry Potter, jeune héros du monde sorcier à seulement dix-sept ans, écœura passablement l'assemblée. Même les personnes ne prennant pas part à la conversation, un groupe de troisièmes années, frissonnèrent en imaginant leur directrice de maison ainsi vêtue.

- Beurk Harry, c'est vraiment déguelasse ce que tu racontes ! dit Dean en tirant la langue.

- Aaah, j'ai l'image en tête ! J'ai l'image en tête ! Et ça veut pas partir ! se lamenta Neville.

- Mais quoi, ça pourrait être vrai ! renchérit le survivant. Qui sait ce qui se passe sous la cape des autres. Toi par exemple Seamus…

L'intéressé frissonna devant le regard sérieux et prédateur que lui lançait le brun à cet instant. Il but une gorgée de jus de citrouille, feignant de ne pas être intimidé.

- Qui me dit que sous ta cape, tu ne portes pas un string à ficelle… Ou même pire une petite culotte en dentelle…

L'irlandais recracha alors d'un trait son jus, qui heureusement ne toucha que très légèrement Colin Crevey assis en face de lui.

- Mais ça va pas de raconter des choses comme ça ? J'ai une intégrité à préserver moi !

- Tu joues le timide mais tout le monde sait que tu caches quelque chose ! Après tout tu sors bien avec Lavande et vu son caractère bien trempé, je suis sur que ce n'est pas toi le dominant dans l'affaire…

- Tu te rends compte de ce que tu racontes ? Les mecs soutenez-moi quoi !

Seamus se tourna vers ses amis, cherchant une quelconque aide de leur part, mais il ne rencontra que trois pairs d'yeux brillants ainsi que trois sourires sadiques.

- Harry a raison, c'est louche tout ça, dit Ron.

- Je n'avais jamais osé te le demander Seam', commença Dean, mais puisqu'on en parle… J'ai trouvé pas mal de trucs étranges dans tes affaires l'autre jour… Pas que je fouille dans tes affaires hein ! Mais les menottes qui dépassaient de sous ton lit m'ont intriguées tu vois…

Seamus foudroya son meilleur ami du regard et celui-ci lui répondit avec un chaleureux sourire.

- Allez crache le morceau ! Vous faites des « trucs » Lavande et toi hein ? Elle le maître, toi l'esclave, j'imagine bien le tableau…

- Mais vous êtes tous cinglés ou quoi ? Ca va pas de vous imaginez ce genre de chose !

- Ah, pour une fois que ça tombe pas sur moi, je me plains pas, dit Neville.

- Moi je dis, pour savoir la vérité, il faut voir son caleçon !

- QUOI ?!

Les quatre garçons fixèrent intensément Seamus, qui se sentait de plus en plus mal à l'aise, puis, en cœur, ils se mirent à répéter haut et fort « Enlève ton pantalon ! Enlève ton pantalon ! ». Et si le jeune sorcier pensait qu'ils allaient finir par se lasser, il avait tort. Car au bout de dix minutes, les « Enlève ton pantalon ! » retentissaient toujours.

Calme, Seamus, il faut que tu restes calme. Mais c'était peine perdu, et finalement il finit par exploser.

- Ah vous voulez voir mon caleçon ?! Et bien chiche mais à une condition !

Devant l'air passablement énervé de leur ami, les quatre comiques se calmèrent d'un seul coup, regardant Seamus avec des yeux ronds.

- Mais calme-toi, dit doucement Dean en riant doucement, on plaisantait c'est tout !

- Le prends pas mal, ajouta Ron, alors que Neville acquiesçait.

Le griffondor commença à se calmer doucement, soulageant les garçons en face de lui, quand tout à coup Harry prononça la phrase qui allait le perdre.

- Et bien chiche, c'est quoi ta condition ?

La colère gagna une nouvelle fois Seamus, au désespoir de Dean, Ron et Neville. Les deux sorciers s'affrontèrent un moment du regard, chacun essayant de déstabiliser l'autre, avant qu'une idée de génie ne sorte de la tête de Finnigan et qu'un énorme rictus apparaissent sur son visage. Oui, il allait se venger de l'affront et de la curiosité de son ami, et en même temps lui faire perdre cet air si confiant qu'il arborait toujours comme pour se sentir supérieur.

- Et bien… La théorie de Ron m'a semblée fort intéressante. Il est vrai qu'on ne peut connaitre réellement ce que cache une personne et qu'on peut plus facilement se cacher sous une épaisse cape en toile…

L'air diaboliquement confiant qu'affichait Seamus à cet instant rendait Harry un peu nerveux, mais il faisait tout pour rester impassible. Il avait bien vaincu un mage noir mégalomane aux ambitions destructrices, alors ce n'était pas un blondinet fan des Crécelle de Kenmare qui allait lui faire peur.

- Je te demande donc de tester cette théorie sur un sujet que je pense on ne peut plus approprié. Si tu réussis à ramener une photo de ses sous-vêtements, alors je me mettrais en caleçon devant toute la grande salle !

- Et tu devras danser !

Seamus sourit encore plus.

- Si tu veux.

Ce n'était pas du tout la réponse espérait par Harry qui avait voulu décourager son vis-à-vis. Néanmoins, il était confiant. Son statut de héros ainsi que son physique avantageux lui permettait d'avoir qui il voulait à ses pieds, fille comme garçon. Alors qui que soit la personne qu'il devrait mettre à poil, il y arriverait sans trop de problème.

- Prépare ton plus beau caleçon Seamus ! Alors, de qui désires-tu tant la photo de l'entrejambe ?

Un bruit de porte se fit entendre, quelqu'un venait de pénétrer dans la grande salle. Seamus sembla ravi.

- Tourne-toi Golden Boy, ta proie vient de faire son entrée !

Ce dimanche matin là, alors qu'il arrivait pour prendre son petit-déjeuner, Severus Snape ne comprit pas pourquoi Harry Potter lui lança un regard aussi désespéré et dégouté.