Auteur :      Zorca

Titre :         White Day

Base :         Fruits Basket

Genre :       Yaoi

Grade :       PG-13 pour le lime de ce chap.

Disclaimer :  Les persos sont à… heu… ^^ *cherche cherche cherche ^^ * heu… ôO… oki ^__^ alors, ils sont à Natsuki Takaya/ Hakusensha ^_____________________^ *j'l'écrirai pô tous les jours ^^ *

Chapitre :   One-shot.

Avertissement : Lime ? Ouep, un gros lime, si gros que ce pourrait être un tout p'tit lemon… ^.^

Mais… mis à part ça… ATTENTION !!!! SPOLIERSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!

Je vais pas mal spolier les épisodes 11 et 12 alors si vous ne les avez pas vus mais que vous avez la ferme intention de le faire bé… vous êtes prévenues quoi ^^ Cette fic les reprend partiellement et prend forme vers la fin de l'épisode 12 parce que c'est vrai quoi !!! On voit Momiji qui fait dodo avec Torû… Mais qu'en est-il des deux autres curistes ? ^__-

Pitit mot :

J'sais pas pourquoi j'ai écrit ça. Ca n'a pas beaucoup d'intérêt si on excepte l'aspect exercice pour moi. En somme c'est un coup d'essai et certainement pas un coup de maître. Cette petite histoire n'a aucune prétention et n'a pour but que de me plonger dans la fanfiction sur Fruits Basket sans trop me mouiller pour autant.

En bref j'apprends juste à manier les persos et l'univers de ce superbe manga en espérant faire mieux pour la prochaine fois… vu que prochaine fois il y aura sous forme de deux autres parties : Grey day et Black day.

Heu… autre petit mot qui est… plus un avertissement qu'autre chose…

Attention, présence dans cette fic de jeu de mots… pourris ^^

Pitite Note :

..§§.. pensées du perso ^__^ ..§§..

« … … » Réminiscence de dialogue.

Des jours

White day

Dans les mangas…

Rouge… rouge… Yuki avait les joues en feu… et de la lave en fusion dans le cerveau…

Il venait de prendre sa douche et se dirigeait avec un mélange de nonchalance et de port altier vers la chambre qu'il allait partager avec ce…

..§§.. Stupide chat ! ..§§..

qui ne voyait jamais rien, qui ne réagissait jamais sur rien de spirituel, qui ne se rendait jamais compte de rien… Combien de fois lui avait-il déjà dit :

« Tu comprends maintenant Baka neko ? »

..§§.. Hein ? Combien ? Et là, il se rendait compte de comment la situation allait être  embarrassante ?

Même pas…..§§..

Il ne voyait jamais rien tout seul…

..§§..  cet imbécile de chat !!!! ..§§..

Quand il allait arriver, il le verrait dans la chambre en boule sur le lit…

..§§.. Pourvu qu'il ne ronronne pas en plus, ce serait le pompon ! ..§§..

Il enrageait et même ceux qui le connaissaient bien auraient eu du mal à le voir tant il paraissait juste avoir chaud… Le pire était qu'il se rendait compte que ce n'était pas tant la situation qui le mettait hors de lui que les stupides pensées qu'il avait eues sous la douche…

..§§.. Et tout ça à cause de quoi ? ..§§..

C'était rageant tant c'était insignifiant…

..§§.. De Saint Valentin, de casier, de chocolats et d'Alisa ..§§..

Tant son mal-être tenait à une ridicule remarque…

..§§.. Est-ce qu'ils débordent ou pas ? Ridicule ! ..§§..

Une phrase sans importance prononcée sur un ton léger et sa réponse sur un ton désabusé…

..§§.. « Je ne crois pas que ça arrive vraiment. » ..§§..

Mais en était-il si sûr ?

Flash-back:

///...\\\ (first character Kyô) ///...\\\

Ils venaient d'arriver aux sources thermales qui appartenaient aux Sôma et avaient été accueillis par sa tenancière… quelque peu étrange. Ce voyage était le cadeau de retour de Saint Valentin de Momiji pour Torû et le kawai lapin avait eu la gentillesse d'inviter en même temps Kyô et Yuki à partir avec eux. Le rat avait accepté de bonne grâce alors que son cousin s'était fait prier comme à son habitude.

Kyô était assis en tailleur sur le sol de tatamis beiges. Il défaisait son sac avec lenteur tout autant pour occuper son tempérament sur actif que pour palier à la discussion monotone de l'hôtelière. Yuki était assis à table, la femme près de lui à même le sol alors que Momiji et Torû se tenaient près de la fenêtre. Il tournait le dos à tout le monde sans sembler s'intéresser aux quatre autres personnes présentes dans la pièce… et pourtant… Il posa les mains sur ses cuisses et fronça les sourcils :

« Donc je serai dans la même chambre que ce foutu Yuki ? »

Maudit rat ! Il avait beau ne pas le regarder, tout se liguait contre lui pour lui rappeler sa présence !

Assise près de la table dans son kimono vert, l'hôtelière porta une main à sa bouche pour étouffer un petit rire.

« Vous ne vous entendez toujours pas… Pas de problème, il y a un paravent pour vous séparer. »

Le chat se redressa alors d'un bond pour se retourner et tendit son poing serré vers elle. L'hôtel était vide alors il ne voyait pas l'utilité de partager sa chambre avec ce manipulateur de Yuki.

« Ce n'est pas ça ! Pourquoi je dois… »

« Tu veux dormir avec Torû, c'est ça ? Non ? »

Momiji avait sauté en un bon près de lui et avait enfoncé son poing dans ses côtes pour l'empêcher de finir sa phrase… en n'en profitant allègrement pour changer son contenu. Kyô ne put s'empêcher de rougir alors qu'il comprenait ce que ce maudit petit lapin venait de dire. Il allait finir en civet celui-là, foi de chat ! Il allait l'apostropher, ou le tuer au choix, quand le prince de ses demoiselles lui adressa un profil méprisant…

« Dégoûtant. »

… avec un ton qui ne l'était pas moins.

Kyô avala sa hargne en essayant de retrouver son calme et y arriva assez bien.

« Je n'ai pas dit ça dans ce sens là ! »

..§§.. Saleté de lapin !!!! C'est décidé, je vais le cuisiner à ma sauce [d1] ..§§..

« Momiji ! Tu vas arrêter de… »

Mais il n'eut pas le temps de finir qu'une voix sépulcrale le cloua sur place. Y'avait pas à dire, il avait le chic pour ça… pour mettre en rogne Yuki au réveil, pour réveiller black Haru… Il était donc logique qu'il l'ait aussi pour mettre en route le moulin à excuses et sermons qui leur servait d'hôte.

« Kyô ! »

..§§.. Aïe aïe aïe aïe aïe !!!! ..§§..

« Quoi ? Tu veux dormir avec une fille ? Tu as beau être le chat, je croyais en toi ! Depuis quand es-tu dépravé à ce point ? C'est effroyable ! »

Alors qu'elle l'attrapait par le col, il réussit à la couper dans son record du nombre de mots prononcés à la minute.

« Tu es effroyable. »

Mais cela n'eut pas l'effet escompté. Loin de se taire, elle reprit de plus belle alors que Torû, Momiji et Yuki assistaient sidérés à la scène.

« Je m'excuserai pour ce vaurien ! Je m'excuse sincèrement pour sa débauche ! »

Et il sut à ce moment là qu'il n'avait pas le choix. S'il ne capitulait tout de suite il allait y en avoir pour une heure. Elle était terrifiante !

« D'accord ! Je reste avec Yuki ! »

Alors qu'elle le lâchait, il entendit distinctement Momiji devenu supporter toute catégorie des folles à lier scander joyeusement :

« Ouais, débauché, débauché ! »

Mais ça se paierait !

Plus assourdie, l'interrogation du rat lui parvint aussi :

« Elle est vraiment faible ? »

C'était vrai qu'elle l'avait fait rendre les armes… Mais en attendant, il l'avait sacrément échappé belle…

///...\\\ (first character Yuki) ///...\\\

Rouge… rouge… Il avait les joues en feu… et un incendie dans le corps rien qu'à y repenser…

Parce que… c'était là que tout avait vraiment commencé…

« Ce n'est pas ça ! »

Ce n'était pas ça ? Ce n'était pas parce que lui et Kyô ne s'entendaient pas bien que le chat ne voulait pas partager sa chambre ?

Alors c'était pour quoi ?

La dénégation de Kyô l'avait heurté immédiatement et la répartie de Momiji l'avait empêché d'y réfléchir… Mais… la question était revenue le hanter, à intervalles plus ou moins réguliers, doucement, faiblement… Elle avait engourdie son esprit, habituée ses barrières à sa présence et alors qu'il était dans un instant de blanc, sous la douche, elle s'était imposée à lui sans discontinuer…

Comment ! Mais comment avait-il bien pu en arriver là ?!!!

Stupide association d'idées…

C'était comme s'il s'était retrouvé dans le moment brumeux où on ne dormait plus… mais où on était pas réveillé pour autant… La journée passée s'était déroulée sous ses yeux… le White day… le retour de la Saint Valentin… les autres avaient suivi… le quatorze Février… les chocolats de Torû… Son casier et le coup du coucou… Et alors que toutes ces images défilaient sans qu'il ne stoppe sur une seule d'entre elles, son esprit fit un arrêt d'urgence sur l'idée, mit le frein de parc, enclencha une vitesse et le laissa en plant sur une phrase… si petite, si insignifiante, qu'elle en était rageante.

« Dans les mangas, les casiers débordent souvent de chocolats. »

Et impossible d'en changer, impossible d'en bouger jusqu'à temps que…

..§§.. Dans les mangas ? ..§§..

///...\\\ (sortie du flash-back) ///...\\\

… Quand deux hommes qui ne s'apprécient pas…

Yuki ouvrit le panneau d'un mouvement sec qui fit bondir Kyô, cheveux hérissés sur la tête. Ce dernier s'était installé sur le lit en attendant de pouvoir passer dans la salle de bain et venait d'en descendre de fort peu délicate manière. Le rat ne s'en soucia pas et laissa la porte ouverte alors qu'il pénétrait dans la pièce sous les jurons d'un chat plutôt énervé d'avoir été surpris dans sa farniente.

« Non mais ça va pas de rentrer comme ça ! »

« J'ai juste poussé la porte, il n'y a pas d'autre manière pour entrer. »

« Tu aurais dû prévenir que tu arrivais ! »

« Et comment ? En frappant sur l'armature de la porte ? »

« Evidemment ! Tu vois bien que tu aurais pu faire autrement ! »

« Baka Neko, le résultat aurait été le même. »

« Ne m'appelle pas baka ! »

« Je te l'ai déjà dit mais il est logique de devoir te répéter les choses plusieurs fois. Ce qui est stupide est stupide et il faut appeler les choses par leur nom, baka. »

« Je vais t'écrabouiller ! »

« Ne me lasse pas. »

« Je vais faire de la bouillie de rat pour agrémenter le civet de lapin !!! »

« Tu as les goûts culinaires d'un chat stupide. »

« Tu vas mourirrrrrrrrrrrrrrr !!!!!! »

« Change de réplique, celle là m'agace et je t'avais dit ne pas m'ennuyer. »

Trois directs des poings de Kyô évités plus tard, Yuki venait d'envoyer le chat valser dans le couloir d'un coup de pied bien senti sans même casser la porte. Il se dirigea vers le lit, attrapa les affaires de bain que son cousin

..§§.. éloigné !!!!! ..§§..

avaient disposées dessus et lui envoya le tout d'un mouvement ample. Kyô se redressa en vitesse, la serviette de bain posée sur la tête. Il l'attrapa d'un mouvement rageur et la serra dans son poing.

« Et tu crois que tu vas t'en tirer comme ça foutu rat ! »

« Quelque chose n'est pas à votre convenance ? »

Les deux agitateurs se figèrent comme du marbre, la respiration coupée. Même leurs cœurs semblaient ne plus vouloir battre.

« Excusez moi si votre colère est due à mon incompé… »

En un souffle le chat avait disparu dans la salle de bain alors que le panneau de la chambre se refermait en laissant l'hôtelière seule dans le couloir.

« Non non, tout va bien merci. »

Yuki recula en vitesse jusqu'au lit où il s'assit avec un soupir de soulagement. Dans la famille Sôma il y avait de tout, du bon…

..§§.. comme Hatori… malgré tout… ..§§..

Du beaucoup moins bon…

..§§.. comme cet idiot de chat ! ..§§..

Mais aussi… du bizarre…

..§§.. comme elle ..§§..

Et ils s'en étaient tirés à bon compte en n'ayant pas à supporter une demi-heure d'excuses embarrassantes…

Il enleva ses sandalettes et s'étira sur la couche avant de se redresser d'un bond et d'hypnotiser les deux lits, le rouge aux joues. Où était le paravent ?

… Dorment ensemble…

Rouge… rouge… Il avait les joues en feu… et les yeux pas en face des trous…

Le paravent attendait bien sagement contre le mur d'être disposé dans la pièce ce que Yuki fit immédiatement.

Il s'allongea alors sur le lit pour reprendre avec calme sa respiration.

Il avait chaud… Il avait chaud depuis que sous la douche cette stupide pensée était venue l'effleurer.

..§§.. « Dans les mangas, quand deux hommes qui ne s'apprécient pas dorment ensemble… » ..§§..

Chaud, il crevait de chaud… et il se sentait mal… il avait l'impression d'être malade même.

Il savait qu'il avait le feu aux joues, le feu au front, le feu au ventre et c'était là le pire.

Et cette phrase, maudite phrase !

« Dans les mangas, les casiers débordent souvent de chocolats. »

Pourquoi avait-il fallu qu'Alisa dise ça ?

Et cette pensée, maudite pensée !!

« Dans les mangas, quand deux hommes qui ne s'apprécient pas dorment ensemble… »

Pourquoi avait-il fallu qu'il lise un des mangas de Momiji ?

Pourquoi avait-il fallu qu'il y pense maintenant ?

Pourquoi Kyô ?!!!!!

Qu'avait-il bien pu faire pour être maudit à ce point ?

« Dans les mangas… »

Non, fallait que ça s'arrête !

« … Deux hommes… »

Que cette phrase arrête de le tourmenter, il n'y tenait plus.

La porte qui s'ouvrit en coulissant sur le chat lui accorda quelques secondes l'échappatoire tant souhaité.

Il sentit plus qu'il ne l'entendit Kyô se déplacer avec l'agilité du chat, lui avait hérité de la furtivité du rat.

..§§.. Et il faut que je m'en serve maintenant pour contourner le paravent et lui sauter dessus !!! Il n'aura pas le temps de réagir !!!! ..§§..

..§§.. NANNNNNNNNN !!!! ..§§..

Ca n'allait plus, mais alors là plus du tout… et ça alla encore moins bien alors qu'il entendit le bruit étouffé des draps froissés.

Il ferma les yeux pour échapper au son. C'était ridicule, mais c'était une réaction instinctive, celle d'un animal aux abois. Si on ne voyait plus, on n'existait plus donc on n'entendait plus…

réaction ridicule…

et aggravante.

Il n'échappa pas au léger bruissement, mais de ce fait laissa libre cours à son imagination. C'était encore pire.

Il vit les yeux mi-clos de Kyô embrumés de sommeil et sut que rien ne devait être plus attendrissant que ça. Il songea à ses lèvres entrouvertes sur son souffle chaud et passa sa langue sur les siennes pour les humidifier. Yuki se sentait fébrile, il avait la gorge sèche. Il déglutit difficilement, voulut chasser les idées, les visions, mais rien n'y fit et elles revinrent, s'imposèrent, l'échauffèrent encore plus. Il imagina le torse nu de Kyô se soulevant lentement par s'affaisser avec délicatesse alors qu'il respirait. Il se vit à demi allongé sur lui pour caresser délicatement ses deux gemmes roses, jouer avec son nombril, retracer le dessin harmonieux de ses abdominaux. Il vit le sommeil partir des yeux du chat, il y vit naître le désir, ardant, brûlant, comme celui qui embrasait son ventre. Il se vit se pencher sur lui, capturer une à une les lèvres abandonnées de Kyô entre les siennes et il crut sentir les doigts du chat sur son torse alors que ses propres mains caressaient ses pectoraux.

Il gémit…

Doucement, très doucement, si doucement, plaintivement…

De désir…

Brûlé par une envie féroce qu'il n'avait encore jamais assouvie.

« Oh ! »

Et il gémit encore…

A peine plus fort, appel plus pressant, pourtant encore doucement comme il avait toujours été doux…

Comme elle était à présent cuisante…

Sa frustration[d2] …

« Qu'est-ce que t'as ? »

..§§.. Sale rat. ..§§..

Yuki se raidit dans son lit, étouffant difficilement une autre plainte bien plus amère dans sa gorge sèche.

« Oh! Tu ne te sens pas bien ? »

La voix était plus insistante, toujours abrupte comme Kyô savait l'être, l'était. Il n'aurait pas su dire quand il avait si bien appris à le déchiffrer… ni même comment…

« Si si, tout va bien. »

Il avait répondu dans l'urgence, avec bien trop de douceur et ce n'était pas convaincant, il le savait… C'était à Kyô qu'il parlait…

Et s'il rajoutait un baka neko l'air de rien à la fin… Peut-être que ça passerait ?

« Ba… »

Un froissement le stoppa net…

Le bruit des draps chiffonnés… encore… mais il ne referait pas la même erreur, il ne fermerait plus les yeux…

Il ne put de toute façon plus le faire quand la lumière s'alluma et qu'il entendit des pas feutrés se déplacer vers lui. Bientôt il vit apparaître sur le côté du paravent la tête de Kyô, mi-figue, mi-raisin, son air bougon-râleur teinté légèrement d'inquiétude.

« T'es encore malade sale rat ? »

« Baka neko. »

Yuki se haïssait. C'était encore une fois bien plus une plainte qu'une simple constatation et le chat l'entendit. Il s'approcha alors avant de se figer…

OK… Il n'était pas doué en la matière…

OK… Il n'avait pas assez d'expériences pour en juger… pour tout comprendre…

OK… Tout le monde disait qu'il était stupide…

MAIS NON ! IL N'ETAIT PAS NIAIS A CE POINT !

Si ?

Parce que bon… Sur l'échelle de dix des improbabilités, il aurait classé celle-là au niveau deux mille cinq cent soixante-quinze, en sachant que la deux mille cinq cent soixante-quatorzième était Akito en princesse arabe faisant la plus érotique des danses du ventre vues à ce jour en plein milieu de la cours de son lycée… Ce n'était pas rien n'est-ce pas… Tout comme Yuki le regardant avec les yeux brillant de désir… Ce n'était absolument pas une chose anodine… Ce n'était absolument pas possible… Il rêvait… Si on pouvait appeler ça un rêve… Soit lui… Soit Yuki… Mais en tout cas l'un ou l'autre…

Parce que ça… Il pouvait le reconnaître…

Le désir dans un regard…

Aucun doute n'était permis.

D'accord il n'avait pas compris les insinuations du black Haru sur Torû…

D'accord il ne comprenait parfois pas même celles de Momiji bien qu'il le frappait quand-même.

..§§.. C'est un pervers… ..§§..

D'accord… il n'avait pas vraiment expérimenté le désir… ni ce qui suivait d'ailleurs…

Et pour Kyô il n'y avait vraiment pas de quoi en rire parce ce que…

..§§.. Hein d'abord ? ..§§..

Quand aurait-il bien pu éprouver ses premières montées d'hormones ?

..§§.. Hein ? Quand, je vous l'demande ! ..§§..

Il avait eu à accepter sa malédiction… Et quand bien même l'aurait-il acceptée en son entier, il ne pouvait pas serrer de filles dans ses bras…

..§§.. Faut-il vous le rappeler lecteurs ingrats… ..§§..

Et avant de désirer et de se faire désirer, il y avait un minimum de langage corporel à accomplir.

..§§.. Et c'est sûrement pas en format chat que je vais l'faire ! ..§§..

Et puis après il s'était entraîné.

..§§.. Pour vaincre ce satané rat et j'y arriverai !!!! ..§§..

Et n'avait certainement pas éprouvé ses premières poussées d'hormones en combattant les ours dans la montagne…

..§§.. Hein ? OH ! Qu'est-ce que tu racontes là !!! Je n'ai pas combattu des ours ! Enlève ça tout de suite stupide fanfiqueuse !!!! ..§§..

Nan ^__________________________^

Enfin bref.

C'était bien trop de questions pour une broutille. Pour Kyô cela ne faisait aucun doute… Il se trompait. Yuki était malade et la maladie chez lui avait des symptômes étranges… voilà tout.

Ses yeux se baissèrent alors pour échapper à la braise du regard violet…

Symptômes étranges…

Il y avait des limites à cette appellation et à sa patience et la bosse sous les draps venait incontestablement de les franchir.

« Va dans la salle de bain pour faire tes… trucs !!!! »

Et Kyô se détourna le rouge aux joues, ferma la lumière et se jeta sur son futon en pestant à tout va contre ce pervers de Yuki, contre ce pervers de Momiji à cause de qui il était ici, contre cette perverse d'hôtelière qui l'avait mis dans une situation si embarrassante, contre ce pervers de Shigure qui avait dû contaminer Yuki à force de vivre avec et contre ce pervers d'Haru qui même s'il n'y était pour rien était un pervers quand-même…

« Pfff !!! Tous des pervers ! »

Le chat se tut enfin et se mit à réfléchir… parce que bon, avec ça, il allait pouvoir la foutre en l'air la réputation de ce trop parfait Yuki, parce qu'il avait ses travers, comme les autres… Il commencerait à en parler à Shigure, l'air de rien… Puis il irait voir Ayame. Ce dernier serait trop content de jouer son rôle de grand-frère… et enfin… si le serpent ne s'en chargeait pas d'abord, il irait voir Hatori pour qu'il puisse donner des cours de sexualité au sale rat… Rha, il s'y voyait déjà, il voyait déjà la tête de Yuki face à cet ancien trio infernal, il la tenait sa vengeance contre ce satané rat… Ah, il était beau le prince !!!

De l'autre côté du paravent, cette frontière symbolique entre la royauté et le voyou de grand chemin, le prince en question avait la bouche entrouverte, le souffle coupé, les yeux écarquillés. Il avait suivi le regard de Kyô, était resté en arrêt quelques secondes tout comme lui sur… n'ayons pas peur des mot, son é… trange symptôme, avait ouvert la bouche pour dire que c'était pas ce qu'il croyait, juste un faux pli de la couverture et s'était tu alors que le chat l'enguirlandait.

Et depuis…

Depuis…

Il était plus que rouge, il était incandescent. Il avait presque la certitude qu'il éclairait la pièce… Mais cette fois-ci, c'était… de gêne… une très très très grosse… gêne…

Il fut incapable de réfléchir jusqu'à ce que le silence se fasse dans la chambre et à ce moment là, une petite voix essaya de s'exprimer dans son esprit…

Kyô…

Kyô pensait que…

Yuki se releva d'une extension, envoya valser le paravent contre le mur et cria :

« Non mais ça ne va pas ? Je ne masturbais pas espèce de sale pervers d'idiot de chat !!! »

Kyô se redressa d'un bond, cheveux hérissés sur la tête. Il ne s'y attendait pas à celle-là. Il n'avait jamais vu Yuki perdre le contrôle de lui-même et quelque part il savourait l'instant comme une merveilleuse victoire.

Alors il garda son calme et utilisa la voix suffisante qui était celle que le rat lui adressait normalement.

« Pervers ? Moi ? Tu en as du culot. C'est pas moi qui gémissais en… en… T'es dégoûtant. »

« Je ne faisais rien ! »

« Oh… ah bon ? », répondit le chat sur un ton ironique [d3] en agitant un doigt tendu de droite à gauche au niveau de son aine.

« Je… je… ce n'était pas ça !!! »

« Oh… et c'était quoi alors ? Un faux pli de la couverture ? »

Yuki se figea quelques instants. L'excuse qu'il s'était imaginée pouvoir utiliser était démontée en mille morceaux avant même d'avoir été énoncée. Il remua les lèvres essayant de dire quelque chose mais rien ne venait. Alors il referma la bouche et se mit de profil pour reprendre doucement sa respiration.

Il inspira profondément, calmement et se passa une main fatiguée sur le visage, toute sa retenue habituelle retrouvée.

« D'avoir une érection arrive à tous les hommes, je ne me masturbais pas idiot de chat. »

« Arrête de me dire idiot sale rat !!! »

Et flûte, Yuki avait retrouvé sa maîtrise et du coup c'était vachement moins drôle pour lui…

« Il n'y a qu'un idiot de chat pour penser ça… »

Le Prince détourna la tête comme pour clore là la discussion, mais Kyô n'en avait pas l'intention. Il sentait la victoire proche, si proche… C'était galvanisant.

« Ah ouais ? Bé moi désolé, mais quand ça m'arrive je ne gémis pas tout seul pervers de rat ! »

Et toc, se dit le chat.

…, se dit le rat.

« Alors, t'as plus rien à répondre ? »

*Traduction : J'ai gagné euh j'ai gagné euh Yatta !*

Yuki pffeufa mais ne répondit pas.

Il y eut un instant de silence qui dura un peu plus d'une minute durant laquelle Kyô, poing serré et tendu devant lui, observait les cheveux de son comparse avec un sourire de victoire aux lèvres, sourire qui disparut quand Yuki se retourna pour lui faire face, sourire qui disparut quand il vit celui qui lui était adressé.

Le rat se rapprocha lentement et Kyô recula et recula encore jusqu'à ce que…

« K'so, bordel de futon ! »

Il venait lamentablement de se prendre les pieds dedans et se retrouvait les quatre pattes en l'air, étalé dessus, ce qui tira un petit rire sensuel à Yuki.

« Merci de me faciliter la tâche. »

Et sans que le chat ne puisse réagir, il se retrouva avec une bouche collée sur la sienne, un corps allongé sur le sien, des doigts fins emprisonnant dans une poigne de fer ses mains.

Kyô était… ahuri, si ahuri qu'il ne pouvait absolument rien faire. Il ne comprenait pas, non, il ne comprenait absolument pas comment il avait pu passer d'un Yuki couleur tomate à un Yuki ton mate [d4] qui lui dévorait la bouche d'un exigent baiser.

*Rembobinage*

« Alors, t'as plus rien à répondre ? »

Yuki pffeufa mais ne répondit pas.

*Explication*

Il n'y avait rien à répondre, là était le problème… Il pouvait se contenter de lui dire que ce n'était pas ses affaires, mais il était sûr que Kyô lui réservait un chien de sa chienne… Oui, il le voyait très bien aller trouver Shigure pour lui dire combien il avait pu être choqué et là… là… C'était la porte ouverte à toutes les bestioles rampantes ou aquatiques… Oui… Il imaginait très bien son frère venir lui parler de désir et Hatori lui faire un cours d'éducation sexuelle. Et ça… ça… Non, il n'y avait pas possibilité non. Il fallait qu'il trouve une excuse quelle qu'elle soit et il n'en avait aucune.

D'un autre côté… Il n'avait pas envie de parler car il n'avait pas envie de se mesurer encore une fois dans une des sempiternelles disputes sans queue ni tête qu'il entretenait avec le chat… Non… Depuis le début de la soirée ce n'était pas de parler dont il avait envie, absolument pas même… Il ne voulait plus jouer au chat et à la souris, il avait passé l'âge. A la place il désirait que le rat devienne prédateur et aille croquer son chat attitré… Oui, croquer Kyô… goûter Kyô… le ressentir et le sentir jouir.

Il se retourna alors, vit son comparse se raidir, perdre son sourire victorieux, perdre sa confiance et reculer, aux abois, toute petite proie et il avança, extatique, chasseur…

Et son gibier recula encore, aphasique, interrogateur.

Et le chat trébucha et malgré le proverbe ne retomba pas sur ses pattes mais sur son futon…

Et Yuki lui sourit, charnel, rit, sensuel, avant de réclamer sa part de roi des prédateurs… Après tout le lion ne devait-il pas sa vie au rat [d5] ?

Alors il l'immobilisa et dévora sa bouche d'un baiser pour empêcher les insultes qui allaient fuser.

*Fin de l'explication*

Yuki resserra sa prise alors qu'il mettait fin au baiser et se redressa légèrement pour trouver l'accord dans les yeux de l'autre. Kyô était juste abasourdi et étonnement calme.

« Yuki… Qu'est-ce qu'il te prend ? »

Le rat lui adressa juste un léger et réel sourire, presque tendre. Il avait vu dans ces prunelles de chat l'étincelle qui lui permettait de continuer. Alors il lui répondit doucement, en murmurant tout contre son oreille…

« Dans les mangas, quand deux hommes qui ne s'apprécient pas dorment ensemble, ils finissent toujours par coucher l'un avec l'autre… »

Il reprit ses lèvres et eut juste le temps d'entrapercevoir les joues rougies du chat avant de fermer les yeux sur son baiser.

Kyô ne savait plus du tout où il en était… Il ne comprenait pas pourquoi il se laissait faire…

Il ne comprenait pas pourquoi il ne lui mordait tout bonnement pas la langue…

Pire encore, pourquoi commençait-il à répondre au baiser ?

Il sentait la chaleur de Yuki se répandre et se perdre sur son corps.

Il sentait ses doigts se desserrer de ses poignets.

Il sentait sa liberté, là, si proche qu'il pouvait l'obtenir sans problème… et il sut qu'il n'en avait pas envie.

Au diable leur petite guérilla, au diable leurs combats. Ce soir Tom et Jerry faisaient une trêve.

Yuki relâcha ses poignets et la main de Kyô vint immédiatement s'abattre sur sa nuque pour souder plus encore leurs lèvres, pour ne pas le laisser s'enfuir.

Ils étaient tous les deux animés par un sentiment d'urgence. Ce qui les dévorait n'avait pas de nom, ce qui les dévorait n'avait jamais été assouvi. Alors dans une parfaite coordination ils se détachèrent pour arracher leurs vêtements et revinrent immédiatement réclamer la chaleur de l'autre, le velouté de leurs peaux encore vierges de caresses, de baisers.

Au diable les questions, au diable les implications. Demain serait un autre jour pour le chat et la souris.

Assis l'un en face de l'autre, ils se caressaient du bout des doigts alors qu'il s'embrassaient à perdre haleine.

La bouche de l'autre était un acquis alors que le corps était encore une découverte embarrassante.

Ils ne connaissaient pas les jeux sexuels, ils ne connaissaient pas les lents préliminaires qui emmenaient doucement à la jouissance. Mais ils savaient où était l'envie, ils savaient où étaient le besoin, la chaleur, la douleur et ils savaient comment l'apaiser.

Alors les mains qui s'étaient cloisonnées au dos et au torse descendirent se perdre sur le sexe de l'autre et commencèrent à bouger, lentement, timidement.

Au diable les caresses et au diable l'amour, ce soir pour Yuki et Kyô il n'était question que d'assouvissement.

Et il les emporta… tous les deux avec une main qui se serre sur la nuque de l'autre, sur une poignée de cheveux de l'autre, tous les deux sur un baiser dévorant pour les empêcher de crier leur plaisir.

Ils envoyèrent alors au diable la fin de la nuit et ils s'allongèrent côte à côte…

Et ils envoyèrent l'autre au diable pour immédiatement s'endormir sans un mot, sans une caresse, sans se tenir.

… … … … …

Le lendemain matin Kyô fut le premier à se réveiller. Il ouvrit les yeux et tomba sur le visage de Yuki, détendu par le sommeil qui l'apaisait encore.

Une lueur de colère dansa au fond de ses prunelles carmines et il se leva en fronçant les sourcils. Il attrapa ses affaires d'un mouvement colérique et alla se calmer sous une douche tiède. Dans sa tête une phrase tournait en boucle, une seule, une seule était suffisante pour faire mal, pour faire couler ses larmes de rage.

« J'me suis fait prendre dans un sale piège à rat… Baka neko… Baka neko ! »

… … … … …

Les yeux de Yuki s'ouvrirent sur des draps froissés, sur des draps abandonnés de toute présence.

Il caressa la place vide du bout des doigts et fit un maigre sourire.

« Cette nuit, le rat a croqué le chat… Vive le rat… »

Pourtant, malgré le contenu joyeux de sa phrase, sa voix était d'une douceur teintée de tristesse.

… … … … …

Et la vie reprit son cours normal, Tom et Jerry ne parlèrent pas de leur trêve et ils envoyèrent apparemment au diable les souvenirs de leur nuit.

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FINNNNNNNNNNNNNN !!!!!

Et bé voilà… Pour un premier essai c'est pô chapeaux pointus et cotillons (traduisible par c'est une m---e infâme) mais bon… Hein… T-T !!!!!!!!!!!!!

Bref... J'espère quand-même que ce n'était pas trop éprouvant à lire.

Kissous

Zorca *Fruits basket conquistador lol*


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'"  [d1]Aucune pensée hentaï n'est admise ^^

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'"  [d2]Gniark lol, ces 4 p'tites lignes sont pour toi seule ma Mithy ^__-

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'"  [d3]commentaire de Yuki : T'as raison, ironique, ironique ^vvv^

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'"  [d4]no comment, j'avais prévenu #v.v#

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'"  [d5]Lafontaine, le Lion et le Rat.