Bon, c'est court mais je vais plus écrire des récits court,s je m'emmêle trop pour faire de grands textes!

J'aurai du le poster samedi mais étant à Barcelone et sans ordinateurs, c'était compliqué!

Titre: 584 ans déjà...

Rating: K+

Pairing: Sous-entendu également France x Jeanne d'Arc

Warning: Aucun, juste mention de mort mais très légèrement sous-entendue

Thème: Ma Jeanne...

Résumée: Francis arrive à la réunion mais quelque chose cloche, Arthur va devoir assumer ses erreurs passées...

Personnages: France/Francis, mention de Jeanne d'Arc, brève intervention de Allemagne/Ludwig et Angleterre/Arthur

M/A: Bon, j'avais très envie de poster un truc sur ce couple étant donné que j'ai, malheureusement horreur du France/Angleterre (et ce n'est pas parce que je suis française, c'est juste qu'ils ne vont pas ensemble dut out selon moi). Sachant que dimanche nous étions le 30 mai, 584 ans de puis la "fameuse date", je voulais le poster avant mais j'en fus contrainte... J'espère que vous l'aimerez...

Aujourd'hui, Francis arriva au meeting en retard. En fait, il arriva essoufflé, l'air morne et particulièrement silencieux.

Il ouvrit brutalement la porte de la salle de réunion, attirant sur lui tous les regards. Des regards interrogateurs, surpris et moqueurs.

Un seul était moqueur en réalité, celui d'un certain anglais qui, vraiment trop amusé de l'embarras de son meilleur ennemi, n'avait guère prêté attention à la date.

Francis rejoignit sa place non sans présenter de plates excuses immédiatement acceptées par Allemagne, peu habitué à voir le représentant de la France être en retard.

Il laissa l'éternel charmeur rejoindre sa place aux côtés du british et résuma en une phrase la situation mondiale et les sujets abordés avant l'arrivée fracassante du français.

Tandis que Ludwig reprenait calmement le rythme habituel et ses diverses explications, Arthur ne put s'empêcher de glisser à son rival

« Et bien Froggy, le réveil n'a pas sonné?

-La ferme.»

Sec, tranchant. C'était étonnant de la part du français qui prenait tout avec, parfois, trop de légèreté. Arthur, bien trop curieux pour cette réaction ne résista pas à l'envie d'en savoir plus

« Et bien? Tu t'es montré incapable de satisfaire ton ou ta partenaire hier soir? T'es vexé ?

Francis se contenta de serrer furieusement le poing et de fixer un point invisible devant lui, stoïque.

-Ne me dis pas que tu boudes? Allons, arriver en retard n'est pas dramatique, tes métros étaient en grève peut être?»

L'anglophone ne put retenir un rire, fier de sa blague mais perdit vite son sourire quand la main rageuse de son voisin s'abattit sur la table.

« Tais-toi Angleterre. Tais-toi.

-F-Francis? Et bien froggy? On a perdu son sens de l'humour?» Arthur avait bégayé, il ne s'attendait à aucun moment que Francis ne l'appelle par son nom de pays…

Toute l'attention était à présent sur eux mais Francis s'en fichait. Le regard qu'il lançait à son voisin d'outre-manche était glacial.

« -C'est de ta faute si j'étais en retard, alors, ne la ramène pas.

-De ma faute? Et depuis quand tes grève sont-elles de ma faute?

-J'étais au cimetière! Idiot d'anglais!»

Francis? Cimetière? Étrangement, lorsque Francis prononça le mot cimetière, tous se raidirent dans leur siège. Quand c'était la nation française qui lâchait ces mots, ils devenaient encore plus graves qu'ils ne l'étaient déjà. Arthur, assez vexé de se faire pointer du doigt par le blond se leva à son tour et haussa un sourcil

« Et en quoi est-ce ma faute? »

Sans qu'il ne le voit arriver, Francis l'attrapa par son col et le souleva avec fureur

« C'est toi qui l'a envoyée là-bas! C'est de ta faute si elle est morte! C'est toi qui l'as brûlée en la traitant de ce nom infâme qu'est "sorcière"! La Pucelle d'Orléans!

Le nom tombe. Jeanne d'Arc. Francis pleure, Arthur n'ose même pas le toucher.

Pour la première fois, Arthur accepte de reconnaître qu'il a peur.

Parce que face à lui se tient un homme qu'il ne connait pas.

Un homme vide, brisé. Un homme dont le cœur est en miette et dont l'amertume des larmes ne laisse aucun doute. Francis est debout, dur et son visage ne laisse paraître qu'une profonde douleur.

En fait, face à lui apparaît leur malédiction même : leur immortalité.

Celle qui, de toute façon, lui aurait arrachée sa Jeanne. Celle par qui il est condamné à porter le fardeau d'un amour perdu à jamais.

La nation représentative de l'Angleterre prend d'autant plus peur lorsqu'il sent les bras de son éternel voisin d'outre-manche trembler autour de lui.

Ce dernier le relâche, le fait tomber dans sa chaise et finit par faire tomber ses derniers mots.

« C'est toi qui me l'a prise... La femme que j'aimais... Ma Jeanne...»

Le blond se lève et part, laissant planer dans la réunion un silence morbide rappelant à tous ce triste événement…

Oui, aujourd'hui nous étions le 30 mai 2015, jour de la mort de la pucelle…

Lorsque la nation française fut partie, chacun tenta de détourner l'attention de la situation mais tous lançaient plus ou moins discrètement des regards à l'anglais qui, encore hébété, restait enfoncer piteusement dans son fauteuil.

Antonio et Gilbert se levèrent, secoués et fixèrent longuement l'anglais. Ce dernier crut même voir naitre sur leurs lèvres des insultes salées qu'ils réussirent à faire taire. Ils disparurent et à leur suite, la salle se vida, laissant chacun plongé dans ses propres pensées.

Lorsqu'il ne resta plus qu'Arthur, ce dernier pleura. Mais ce n'étaient pas de petites larmes, non, c'étaient de vrais sanglots. Des grosses larmes de tristesse mais aussi de défaite…

Parce que tout au fond de son cœur de nation, il avait compris une chose au travers du regard du blond, une chose : jamais, oh non, jamais il ne lui pardonnerait.