Nda : Recoucou à tous. Hum, cette mini fic (qui fera seulement 4 chapitres) a été écrite pour Zaza (Ma fofolle choco, mon adorable petite Z) et corrigée par Laetitia (ici sous le pseudo LilyMalfoy2708 (me semble) ou Lily Eva), que je remerci du fond du coeur.
Donc, petite fic sans prétention.
Evidemment, rien ne m'appartient, ni les personnages, ni le monde... (Et blablabla, Merci JK...)
Oh, et il s'agit d'un Univers Alternatif.
Ainsi que du couple Draco/Harry.
Oh, et ce premier petit chap est trèèès court... mais, héhé, c'est l'intro... et, comment dire, le second sera un peu plus long, comme le troisième, et le dernier sera carrément TROP long. Je sais pas doser...
Chapitre 1 - Introspection
Une larme salée coula le long de la joue d'un petit d'Hommes. Assis dans un coin de la cour, ses cheveux noirs ébouriffés cachant ses yeux mouillés, l'enfant respira profondément. Il respira encore, pour retenir ses larmes. Et si quelqu'un le voyait ? Que dirait-on ?
L'enfant toucha ses frusques du bout des doigts, les caressant pour s'auto apaiser. Malgré son petit âge, il savait déjà combien son geste pouvait paraître étrange. Il referma sa paume sur les plis de son petit pull troué et renifla.
Pourquoi n'y avait il personne pour le consoler ?
L'enfant ferma les yeux, sentant déjà sa tête lui faire mal, et essuya ses joues avec le rebord de son vêtement. Ici, personne ne l'aimait. Il le savait.
Et ça lui faisait mal. Là, tout au fond de son petit cœur.
C'est la
nature humaine, toujours l'même problème
Ecraser
l'autre sinon c'est toi qui te fais ken
C'est la
nature humaine, toujours l'même problème
Attends la
maman pendant un long moment
Harry Potter était un enfant différent. Enfin pas tant que ça, parce que finalement un enfant, avant d'être différent, reste un enfant. Un enfant rit, pleure et veux être heureux. Un enfant fou, un enfant sain, le "Grand" de demain.
Il avait bien essayé d'avoir des amis.
Il avait bien essayé d'être gentil.
Mais Harry Potter vivait toujours seul. Les autres ne l'aimaient pas. Les autres ne le connaissaient pas. Comme pour tout ce qui nous est étranger, il était considéré comme nuisible et effrayant.
Harry voulait des amis. Il voulait rire et jouer. Il voulait vivre comme tous les autres. Le soir, en rentrant dans son placard, il rêvait même à ce que sa vie serait si les autres enfants acceptaient enfin de jouer avec lui.
Etrangement, tout était toujours trop beau pour être vrai, et quand il se prenait à y croire, le lendemain matin le faisait revenir sur terre. Au passage des grandes grilles de son école, toutes ses petites illusions s'envolaient, le laissant vide.
On disait qu'il était méchant. Et il l'entendait.
On disait qu'il n'avait pas de maman. Et il le savait.
On riait de sa maladresse. On se moquait face à sa solitude.
On méprisait tout ce qu'il était.
Dans un
casier en fer, un ptit vêt'ment d'enfant
Une
cagoule et des gants, attends, attends
Attends la
maman pendant un long moment
Harry a grandit. Seul. Il a apprit à manger avec lui-même, aux tables de la cantine. Il a apprit à marcher tout seul, dans les couloirs de l'école. Parfois, il faisait la connaissance d'autres enfants, moins réticents à l'approcher. Généralement, il ne fallait pas plus d'une petite semaine pour que ceux ci le fuient, parce qu'il était bizarre, parce que les autre disaient des choses affreuses, sur lui, parce que, disait on, il était un sombre meurtrier. Ou encore, un loup déguisé. Et pourquoi pas un revenant, aussi ?
Parfois, il les fuyait lui même car il n'était pas dans leurs « secrets », que leurs jeux n'avaient pas d'intérêt. Parfois même, parce qu'ils médisaient sur lui, sans oser le lui dire en face.
Il les trouvait méchants.
Alors, il restait seul.
Encore et toujours.
Quoi qu'on puisse dire, être seul n'est pas mieux qu'être mal accompagné. L'adage ment. L'homme qui n'a jamais été seul ne sait pas ce qu'il peut perdre.
Harry grandit.
Et grandit encore.
On le désigna comme "copain". On l'insulta de "clampin".
Quoi qu'on puisse en penser, souffrir en silence durant son enfance n'aide pas à forger des barrières. Un second coup n'est jamais moins douloureux qu'un premier. Il l'est tout autant.
Alors Harry fit son chemin. Seul.
Il a dix
et demi completement à la masse
Et c'est
le plus ptit d'la classe
Il regarde
les autres jouer a la guerre
Le coeur
lourd comme un cannon en fer
Les filles
font des boum mais il est jamais invité
En foot?
toujours choisi en dernier
Les
enfants méchants ont oubliés son prénom
Salut
demi-portion
Il passa le collège. Il entra au lycée.
Pourtant, rien n'évoluait.
Les "on dit" toujours présents ne laissent aucune possibilité pour nouer des amitiés.
L'adolescent parlait peu. Pas qu'il n'ait rien à dire, non, juste personne pour l'écouter.
Parfois, pourtant, discutait il un peu, mais ces conversations n'avaient aucun lendemain. On l'oubliait.
- Comment tu t'appelles déjà ?"
Harry ne comptait plus le nombre de fois où on le lui avait posé cette question. Rares étaient ceux qui s'en souvenaient. En un sens, il les comprenait. Pourquoi se souvenir d'une chose qui ne servira à rien ? Lui-même était incapable de retenir les noms de tous ses camarades.
Il n'en retenait qu'un : Draco Malefoy. Le roi des ragots, le plus populaire du lycée, le seul à ne jamais être ignoré.
Son antithèse. Son contraire.
Harry ne lui avait jamais parlé. Il étaient tous deux en section littéraire mais s'évitaient comme la peste. Volontairement pour Harry. Et pour Draco... qui peut savoir ? Pour éviter quelqu'un, encore faut il connaître son existence.
Il est
triste, trop souvent malheureux
Du chewing
gum collé dans les cheuveux
Et c'est
la déprime le mercredi après midi
Ses seuls
amis, des figurines panini
Et il
transpire dans un col roulé en tergal
Et
personne lui donne la balle
Et quand
ça fait trop mal il se cache pour pleurer
Harry leva les yeux de ses dossiers et soupira. Passer en revue tout son être alors qu'il était censé trier des fiches d'adhésions pour le "club des délaissés" n'était pas une brillante idée.
Harry se frotta le front et lança un coup d'œil torve aux 50 lettres d'adhésion en attente. C'était fou le nombre de personnes snobées dans les environs. Il en venait à croire que, bientôt, toute la ville lui demanderait une place dans le club.
La création du CDD avait été une grosse blague. Harry n'avait jamais pensé que son entreprise fonctionnerait aussi bien.
A l'heure actuelle, soit 2 ans après la naissance de son projet, le CDD comptait plus de 250 membres. Un chiffre monstrueux et complètement inconcevable : 250 personnes, dans cette ville, se sentaient seules et délaissées.
Une horreur.
Un énorme bêtise.
Comment était-ce possible ?
Harry ne le savait pas, évidemment, mais l'idée lui donnait au moins un peu d'amusement.
Il ne côtoyait pas plus de personnes qu'avant, au contraire. Peu lui parlaient. Peu l'approchaient.
Et aucun ne savait qu'il était à la tête du CDD.
Même pas Draco Malefoy, le fils du politicien le plus nerveux de la ville.
Oui, pas même le blondinet le plus populaire de la cité.
La porte s'ouvrit en grand, laissant passer une Monica au bord de l'apoplexie. Nerveuse comme pas deux et suivit de près par le dit blondinet, Monica -sa "secrétaire"- semblait prête à s'écrouler sur son bureau. Harry haussa à peine un sourcil face à ce tableau.
- Potter ?" Murmura Draco Malefoy, les yeux ébahis. "Harry Potter dirige le Club ?"
Ok, finalement, le blondinet était désormais au courant.
- Pour les adhésions, Monsieur, c'est par lettre."
C'est la
nature humaine, toujours l'même problème
Ecraser
l'autre sinon c'est toi qui te fais ken
C'est la
nature humaine, toujours l'même problème
Attends la
maman pendant un long moment
A suivre xD
Extrait tiré de la chanson «L'enfant fou» Stuperflip (2005)
-Trop bizarre cette chanson à écouter, mais les paroles me plaisaient-
