Coucou tous le monde, depuis quelque temps je me suis remise au manga bleach et j'ai décidé de poster une nouvelle fiction qui, je trouve, est plutôt pas mal de mon point de vue ! Poster une review pour me dire ce que vous en pensez, je promet d'essayer de finir cette histoire ! 3

Here to stay

Chapitre 1 : Mes enfants, mes amours, mes emmerdes

« Chéri, regarde ! Tu as vu, j'ai encore pris un kilo ! »

« C'est normal, tu es enceinte, ce serais inquiétant si tu gardais une ligne parfaite. »

Je m'approcha, de cette femme qui était tous pour moi, ma vie lui appartenait et en regardant son ventre légèrement arrondi de manière si mignonne, je ne put m'empêcher de penser que ma vie était parfaite.

« Je vais devenir papa. »

Caressant encore une fois la peau rebondie de son ventre, je senti une légère pression dans celui-ci, signe que mon futur bébé commençait à donner des coups.

Elle me fixa de ses grands yeux foncés remplis de bonheurs avant de déposer un tendre baisé sur les lèvres.

Un sourire orna mon visage. Oui, une vie parfaite.

POV Ichigo

Je me réveilla en sursaut, trempé de sueur comme après un cauchemar. Pourtant ce n'étais qu'un simple rêve, il était même agréable. Agréable et douloureux à la fois.

Ces temps-ci je me mettais à rêver beaucoup trop de mon passé, je revoyais les instants les plus précieux de mon existence et dans chacun d'entre eux, je la retrouvais.

Commençons d'abord par le commencement :

Je m'appelle Ichigo Kurosaki, 23 ans, cheveux roux ( mais quand je dis roux c'est même limite en feu ), yeux marrons, 1m90 et plutôt beau gosse sans vouloir me vanter.

Il y a encore 5 ans à peine, je frisais le bonheur parfait, à 18 ans seulement j'étais devenu papa, faute de précaution, mais je ne l'ai jamais regretté. Ma copine avait l'air aussi heureuse que moi et les neuf mois de sa grossesse furent les plus beaux de toute ma vie.

Rukia Kuchiki était mon premier et unique amour, je pensais avoir trouvé la personne idéal pour partager ma vie mais c'était sans compter sur un petit détail. Gros détail.

A peine deux semaines après son accouchement, Rukia m'apprend une nouvelle qui aujourd'hui encore, me fait tomber à la renverse.

Flash back

Quel journée putain, jamais content ce putain de prof de math. Me coller une heure de colle soit disant parce que bavardais avec Renji, allez vous faire foutre byakuya-sensei. Moi je pense que ça a plutôt un rapport avec le fait que j'ai mis sa sœur en cloque, mais j'dis ça j'dis rien.

Rien que de repenser à ma petite brune m'attendant déjà dans le salon avec notre merveilleux petit bébé dans les bras me redonne le sourire.

En entrant, je la trouve en effet dans le salon, assise sur le canapé, notre enfants dans le berceau à ses côté. Je m'approche et m'apprête à lui voler ses lèvres mais, sans prévenir, elle me repousse.

J'en reste blasé, c'est la première fois qu'elle me refuse un baisé, elle me regarde même avec une expression désolé peinte sur le visage. Je comprends à ses yeux triste qu'elle a quelque chose à m'annoncer, quelque chose qui ne va pas me plaire.

Je décide de prendre sur moi et m'assois à côté d'elle.

Pendant encore cinq bonnes minutes c'est le silence total, le grand blanc.

Soudain, elle se retourne vers moi et me fixe avec une détermination que je ne lui connaissais pas.

« écoute, chér…Ichigo, entre toi et moi ça ne peut plus marcher. »

Et voila, je l'avais dit ça allait pas me plaire. Je tente de conserver un minimum de calme dans mes phrases.

« Comment ça '' ça ne peut plus marcher '' ? Pourquoi ? On ne s'est pourtant pas disputés récemment. »

« Je sais, ce n'est pas de ta faute, je me suis juste rendue compte que entre toi et moi je ne ressentais plus rien du tout. Je t'ai aimé tu sais, sincèrement, mais maintenant je….je ne me sens plus aussi bien avec toi. J'aimerais que…que l'on… »

« Que l'on se sépare ? »

Je terminais cette horrible phrase qui avait autant eu du mal à passer dans ma bouche que dans la sienne. Elle acquiesce timidement et là, c'est l'explosion.

« mais comment ça tu ne m'aimes plus, putain Rukia y'a deux semaines à peine tu me répétais sans cesse le contraire ! Tu ne peux pas faire ça, on à un enfant ! »

Elle se crispa soudain et ses yeux s'embrumèrent de larmes mais aussi d'une lueur de colère.

« TU as un enfant, moi je ne l'ai jamais voulu. C'était une erreur, un simple oubli de capote ! On a dix-huit ans merde, c'est pas à cet âge que je voulais avoir des enfants! Moi je voulais profiter de la vie, m'amuser et finir mes études, pas me faire engrosser à peine passer ma majorité et me retrouver avec des responsabilités pareilles sur les épaules ! »

Je la fixe comme si elle venait de me demander l'euthanasie. A aucun moment la perspective de devenir mère n'avait semblé la perturber. En plus de ça elle ose dire que ce merveilleux petit bout de chou qu'est notre enfant n'étais qu'une simple erreur.

« Tu te fous de moi ! Tu le voulais ce gosse, t'en pleurais de joie quand tu me l'a annoncé ! Si t'avais vraiment pas envi de l'avoir t'aurais pus avorter ! »

« avorter, mais oui, bien sûr. Tu semblais littéralement sur un petit nuage en touchant mon ventre, tu voulais tellement devenir papa, je voulais pas te blesser en te retirant ton enfant. »

« Bien joué, c'est réussis. »

Encore un grand silence, aucun de fait le moindre geste. Nous nous regardons comme si on venait de se rencontrer, je ne la reconnais plus. Toutes ces horreurs sur mon enfant qu'elle m'a balancé me font trembler de fureur. J'ai envi de hurler, de lui balancer ma main à la figure mais je me retiens, s'énerver ne servirais à rien de toute façon. Je m'affaissa sur le sofa et cacha mes yeux de ma manche pour tenter vainement de retenir mes larmes.

Je sens Rukia s'asseoir près de moi et saisir ma tête avec délicatesse pour me forcer à la regarder. Elle ne voulais pas me blesser mais comment faire quand on rompt alors qu'on a un mec fou amoureux et un bébé ?

« désolé Ichigo, vraiment, mais j'ai compris que je ne pouvais plus rester avec toi le jour ou je suis tombée amoureuse de quelqu'un d'autre. »

Après tous ce qu'elle m'a déjà annoncé, apprendre qu'elle m'a trompé ne me fait plus ni chaud ni froid. Je me contente de la regarder, je me rappelle tous l'amour que je lui porte. C'en est trop, je renonce. Ca m'arrache la bouche de l'avouer mais malgré ce qu'elle m'a dit, je l'aime toujours et je ne veux que son bonheur, tans pis si c'est avec quelqu'un d'autre.

« j'espère que tu ne lui feras pas subir la même chose qu'à moi. »

Elle sourit en comprenant mon sous-entendu, je lui rend sa liberté. Elle peut aller cavaler avec son nouveau copain, moi je resterais là, à broyer du me prend une dernière fois dans ses bras en me remerciant encore et encore mais je n'ais pas le cœur à lui rendre son é se détache de moi et encore une fois, me prend le visage et me regarde intensément dans les yeux avant de me sortir avec un grand sourire :

« ne t'inquiètes pas Ichigo, grâce à toi j'ai compris que j'étais lesbienne ! »

Fin du Flash Back

…Qu'est-ce qu'on fait on en parle de la suite ou …..?

Eh oui, on ne s'y attendais pas à ça. Lesbienne, j'ai rien contre, je suis pas homophobe mais apprendre que c'est moi qui lui ai fait comprendre son penchant pour les femmes m'a un peu…comment dire….déstabilisé ? Assommé ? Suis-je donc un si mauvais coup que ça pour qu'elle aille se jeter dans les bras d'une femme ?

Mais vous pensez avoir tout entendu, oh non j'ai mieux.

A ceux qui se demanderaient qui m'avait remplacé dans le cœur de ma belle brune, votre curiosité va être satisfaite.

Pas plus tard que le jour suivant, je la surprend chez moi, dans la cuisine, en train de rouler de grosses pelles à ma sœur. MA SŒUR, OUI ! Ma petite sœur Yuzu était en couple avec mon ex.

Là je pense que vous comprendrez et pardonnerez ma vulgarité : NAAAAANNNNN ! OH LA SALOOOOOPE.

Bref…tous ça pour dire que depuis cinq ans maintenant je suis père célibataire, et légèrement en froid avec ma famille.

Rukia n'a pas voulu de son enfant, cette pouffiasse l'a abandonné à mes bons soins et ne l'a plus jamais revu. Heureusement que son père l'aime, sinon que serait devenue ma pauvre petite fille sans l'amour d'au moins un de ses parents ?

En parlant de mon enfant, ma fille, je l'entend arriver. Ses petits pas se rapprochent de ma chambre en claquants contre le sol de bois. Le bruit léger de ses pas s'arrête devant la porte qui s'ouvre doucement, une petite tête brune apparait dans l'embrasure, suivit d'un grand œil bleu et d'un petit nez légèrement recourbé.

Mon petit ange me regarde timidement, la moitié du visage toujours caché par la porte, une petite rougeur craquante colorant ses joues qui soulignent encore sa timidité enfantine. Elle me demande silencieusement la permission d'entrer et je la lui donne par un grand sourire éclatant.

Sa timidité semble s'envoler d'un coup, elle court jusqu'à moi et me saute dans les bras. Je la fait tournoyer en l'air et elle rit, écartant les bras comme pour faire l'avion. Je sais qu'elle raffole de ce petit manège, elle adore avoir la sensation de voler.

Encore quelque minutes de fou rire et de câlins, puis ma précieuse poupée me plante un petit bisou sur la joue.

Je jette un coup d'œil furtif à ma montre, 7h…C'est bientôt l'heure de l'emmener à l'école, enfin à la maternelle plutôt.

« Bien dormi mon ange ? »

« oui 'pa, j'ai fait un rêve super bizarre, je mangeais plein plein de bonbons et j'explosais et me transformais en plein de petits bonbons. »

« ça c'est parce que tu as encore mangé des sucreries avant d'aller au lit, tu sais bien pourtant que tu n'as pas le droit. »

Elle me regarde toute gênée, sa rougeur réapparaissant sur ses joues. Je ne peut m'empêcher de me dire qu'elle a tous pris de sa mère. Ma belle petite fille, Yui, possède les mêmes cheveux bruns recourbés au bout, le même petit nez en trompette et le même visage rond que Rukia. Même ses yeux sont de la même couleur que les siens bien que un peu plus foncés, à croire que Rukia l'a faite toute seule.

« Papa j'ai faim. »

« Oui c'est vrai, c'est l'heure de manger. Il faut se dépêcher sinon on va être en retard à l'école. »

« J'aime pas l'école. »

Phrase typique de tous les enfants de 3 à 18 ans, rien d'anormal.

J'emmène ma miss '' j'aime pas l'école '' dans la cuisine et l'installe sur la chaise.

Je prépare rapidement un œuf au plat et quelques céréales molles bien adaptées à ses petites dents fragiles.

Moi je n'ais pas le temps de manger si je veux être à l'heure à son école et à mon travail. Aussi je cours immédiatement à la salle de bain me laver en vitesse puis me précipite dans ma chambre en manquant de m'étaler dans le couloir. Un jean et un tee-shirt noir plus tard, je suis fin prêt et vais chercher Yui qui vient à peine de terminer son petit déjeuné.

« allez chérie, files vite te brosser les dents. »

Ce qu'elle fit sans broncher, toutefois avec une mine boudeuse. Bah oui, c'est connu aucun gosse n'aime se laver les dents.

Une fois les dents lavées, le visage savonné et les cheveux tressés, elle enfile sa petite robe blanche à pois roses préparer hier soir et nous courrons jusqu'à la voiture.

Elle arrive la première à la portière comme toujours et me crie un '' j'ai gagné '' victorieux avant de pouffer de rire.

Je suis toujours fasciné de voir à quel point tout peut devenir un jeu pour un enfant, un rien les amuses. Même si des fois je les trouves un peu léger d'esprits de rire pour tous et pour rien, quoique ça m'aurais bien servis cette mentalité après ma rupture avec Rukia.

Durant le trajet, c'est elle qui choisi la musique et après avoir vu le sketch de Florence Foresti '' mother fucker '' ( rassurez vous elle ne connait pas le traduction du titre et n'a sûrement pas compris les trois quarts des blagues ) dans lequel la comique évoque Henri Des, un chanteur de chansons pour jeunes ( trèèèèès jeunes ) enfants ( ça elle l'a compris ), elle me demande sans cesse de lui passer ces affreuses chansons pendant les 10 minutes que dure le trajet, un vrai supplice.

Enfin le bâtiment blanc sal de la maternel apparait.

Je la dépose devant la porte et la serre une dernière fois dans mes bras, l'embrasse et elle s'éloigne en rang au signal de son institutrice.

Quand la dernière mèche de cheveux bruns disparait dans l'établissement, je retourne à mon véhicule et me rends au travail en écoutant avec plaisir les tubes sur fun radio ( bah oui, je suis papa mais pas gâteux pour autant, j'aime aussi la musique qui bouge).

Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu'aujourd'hui sera une bonne journée.