me revoilà avec une nouvelle fic, une fic qui sera plus longue vu qu'elle comporte 31 chapitres mais je devrai poster assez rapidement

et si un tueur se cachait parmi eux... entraînant bain de sang et rapprochement pour certains...

bonne lecture et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!


Chapitre 1 : L'impensable

La voix lui avait annoncé qu'un agneau égaré viendrait... Et la voix ne s'était pas trompée. Elle était là, marchant vite d'un pas pressé comme si elle avait hâte que son âme soit purifié, que son âme soit sauvé. Il priait pour elle depuis des jours. Le moment de la rédemption approchait. Lui ne serait que le moyen d'y parvenir...

Comme tous les soirs, même rituel, elle courait avant d'aller dormir. Et comme tous les soirs, elle empruntait ce couloir. Ce couloir qui sonnerait sa libération, et la purification de ses fautes.

La Voix dans sa tête se faisait plus pressante. Un fardeau et en même temps une gloire d'être l'élu, celui qui absoudrait cette femme de son péché mortel.

« Dominus vobiscum » chuchota t-il en serrant entre ses mains une fin étole blanche.

Le moment approchait... Les yeux brillants de joie et de folie, il attendait qu'elle passe devant lui. La force envahissait tout son être, une force qu'il n'avait pas ressenti depuis fort longtemps.

Lorsqu'elle arriva, par un geste rapide et miséricordieux, il enroula le fin tissu autour de sa gorge et serra, lui laissant juste le temps d'aspirer une goulée d'air. Il serra encore et encore tandis qu'elle laissa échapper des petits gargouillements en s'étouffant. Paniquée, elle tenta d'écarter le tissu enroulé autour de son cou et qui lui sciait la peau jusqu'au sang.

Parfois son pouvoir était grand et la libération rapide. Mais là, le Mal le défiait et lui rendait sa tâche de rédempteur encore plus dure. Elle s'attachait trop à sa vie et à sa condition de pécheresse. Il serra encore un peu plus l'étole autour de son cou en sang.

Elle tenta de se défendre, de donner des coups de pieds.

Erreur, elle ne faisait que retarder un peu plus l'inévitable.

Le manque d'air se faisait déjà ressentir, elle s'affaissa. Doucement, il l'allongea sur le sol, remit correctement ses vêtements de sports et lui donna l'absolution en latin. Puis, il épingla à son débardeur rouge un papier sur lequel était inscrit un mot, un seul : pardonné.

Elle était désormais en paix; enfin libérée de toutes fautes. Et lui aussi, pour l'instant...

Sans même un dernier regard pour elle, il partit. Son cadavre resta de longues heures allongé sur ce sol froid jusqu'à ce que des soldats la trouvent.

Sa vie se brouillait, la lumière de son bureau lui paraissait soudainement trop intense. L'heure pour elle d'aller se reposer était venue. Elizabeth posa un regard sur sa montre et constata avec horreur l'heure avancée de la nuit. Encore une fois, elle n'avait pas vu le temps passé! 2 heures du matin. Sans regret elle ferma son ordinateur, et sortit de son bureau pour une bonne nuit de sommeil bien méritée.

Pas de bruit. Personne dans les couloirs. Ce silence était si reposant ce qui contrastait énormément avec le brouhaha de la journée. Et pourtant, la jeune femme ressentait une drôle d'impression en son for intérieur, comme si ce calme olympien n'augurait rien de bon et que bientôt la cité serait frappée par un grand malheur. Elizabeth n'avait pas peur de longer seule les dédales de la cité, sachant parfaitement qu'elle ne craignait rien, mais ce soir elle avait tout de même hâte d'atteindre ses quartiers pour s'y enfermer.

- « C'est ridicule ma fille » se reprocha t-elle.

Pourquoi son coeur se met à battre la chamade? A lui tambouriner les tempes?

Elle arriva enfin devant ses quartiers, et d'une main pressante, elle la passa devant les cristaux de contrôle pour activer l'ouverture de la porte.

C'est alors qu'une main se posa sur son épaule, la faisant alors sursauter de peur.

- « Pardon Madame de vous avoir fait peur » s'excusa un des quatre militaire de garde.

- « C'est... c'est rien » dit-elle en posant une main sur son coeur pour reprendre un rythme cardiaque normal. « Qu'y a t-il? »

En voyant qu'aucun des militaires ne daignaient répondre à sa question, elle ajouta:

- « Répondez moi, que se passe t-il pour que vous veniez jusqu'à mes quartiers en une heure si indue. »

- « Il vient de se passer quelque chose de grave Madame... » répondit un soldat.

Un meurtre! Un meurtre venait d'être commis sur Altantis. Elizabeth se refusa de croire le soldat jusqu'à ce qu'elle voit de ses propres yeux le cadavre de Laura Cadman étendue sans vie dans ce couloir, allongée sur le dos, ses vêtements parfaitement ordonnés. Ses yeux encore ouverts trahissent de la peur, celle qu'elle avait ressenti lors de ses derniers instant, au moment où le manque d'air s'était fait cruellement ressentir... Car bien que la raison de sa mort ne soit pas encore irréfutable, les traces violacées autour de son cou semblent tout indiquer qu'elle soit morte par strangulation.

En voyant le cadavre de cette pauvre femme, Elizabeth ne put garder son sang froid. Jamais, ô grand jamais, elle n'aurait pensé qu'un meurtre puisse être commis sur Altantis. C'est tout bonnement improbable. Atlantis n'était pas la terre avec tout son lot de détraqués courant les quatre coins de rues.

Elizabeth s'agenouilla devant le cadavre pour lui fermer les yeux.

- « Docteur Weir » appela une voix derrière elle.

John. Les mêmes gardes l'avaient réveillé pour lui annoncer ce qu'il venait de se produire. Quand il porta son regard sur le corps sans vie de Laura, de l'incompréhension se lut sur son visage. Lui non plus ne comprenait pas.

- « C'est .. c'est.. »

- « Oui, c'est Laura Cadman.. » approuva t-elle d'un ton ampli de tristesse.

Le militaire s'approcha de la jeune femme et prit le mot posé sur elle.

- « Pardonné » lit-il. « C'est vous qui l'avez trouvé? » demanda John à ses hommes.

- « Oui monsieur, il était environ 2 heures du matin. »

- « John, que fait-on? »

Elizabeth était perdue quant à la marche à suivre. Jamais elle ne s'était préparée à vivre une telle situation.

- « On doit appeler Keller. » annonça t-il d'une voix solennelle.