Bonjour ! me revoilà pour un style de fic que je n'avais jamais essayé jusqu'à maintenant, la collection d'OS :)

Je tiens tout d'abord à dire que cette idée est entièrement inspirée par l'une de mes auteurs préférés, abooklikethis, qui a écrit l'une de mes fics préférées, Les satellites. Elle n'a malheureusement rien posté depuis super longtemps ce qui me rend toute triste parce que toutes les fics qu'elle a écrit sont juste parfaites, si vous ne les avez lu, allez le faire immédiatement, oubliez ma fic et lisez son travail, il est beaucoup mieux que le mien x) (je suis sérieuse)
Enfin bref, tout ça pour dire que cette fic a été inspiré de la sienne, donc voilà je tenais à le préciser ;)

Sinon, chaque fic est bien indépendante de l'autre, vous pouvez n'en lire qu'une ou les lire toutes en même temps, ça ne changera rien ! D'ailleurs il n'y aura pas de rythme de publication, donc suivez absolument cette fic pour savoir quand je posterai les autres OS !

Maintenant, petit disclaimer sur cette fic : comme son titre l'indique, elle touche au milieu pastoral. Alors je tiens à dire que j'ai lu des fics qui touchaient à ce sujet également, mais c'était tout le temps sexuel et super sexy, mais aussi assez polémique. Ma fic n'est pas comme ça. Il n'y a pas de smut et pas une once de sexualité à l'intérieur sachant la fonction de Blaine et la différence d'âge entre eux deux. Donc je sais que ce n'est peut-être pas un sujet qui plaira à tout le monde, mais c'est une fic dont l'idée m'est venue tout d'un coup et que j'ai écrite en deux jours, et je l'aime personnellement beaucoup.
Bref, pour conclure, je veux préciser que je suis moi-même chrétienne (d'ailleurs le nom de l'évêque apparaissant dans cette fic est le nom de celui qui m'a fait faire ma première communion x)) et donc je ne veux vraiment offenser personne. Aussi, cette histoire m'est venue d'un ami à ma mère qui était prêtre et gay et qui a réalisé qu'il ne pouvait pas dire au revoir à l'amour pour exercer sa fonction.

Voilà, c'était tout, désolé pour l'énorme blabla x)

/!\ Klaine et Glee ne m'appartiennent pas.

Bonne lecture !


Like A Prayer.


Résumé. Blaine commence tout juste sa première année en tant que prêtre. Il s'occupe de l'aumônerie et de la chorale de l'église, tout en assistant à chacune des messes tous les jours. Être un prêtre est tout ce dont il a toujours rêvé. Jusqu'à ce qu'il rencontre Kurt.


« Bien. Reprenons depuis le début. Kurt, essaie de chanter un peu plus haut la fin de mots. Allons-y. » dirigea Père Blaine, regardant la vingtaine d'enfants et d'adolescents réunis devant lui.

Chaque samedi, de 14h30 à 16h30, il était chargé de préparer la chorale aux chansons qu'ils chanteraient le lendemain à la messe de 11h. Père Blaine avait été choisi car il était jeune, et que dans ce cas les enfants s'entendaient mieux avec lui, et aussi simplement car il possédait une très bonne oreille musicale.

Pour tout dire, Blaine appréciait diriger la chorale, car ça lui permettait de profiter du magnifique talent de son soliste, Kurt Hummel, qui, malgré le fait qu'il ne croie pas en dieu, avait été touché par son amie Mercedes qui lui avait un jour chanté une chanson avec la chorale de son église, et qui avait convaincu Kurt de venir chanter ici. Son manque de solos à la chorale de son lycée était donc compensé à l'église.

Père Blaine appréciait Kurt. Son humour sarcastique et sa présence hors du commun lui plaisait, sa voix semblable à celle d'un ange lui donnait l'impression de voler et Kurt était également le plus bel être que Père Blaine n'ait jamais vu. Mais bien sûr, il ne le dirait jamais à personne d'autre que le Seigneur.

Les deux heures se finirent et les gamins partirent, presque en courant, pour rentrer chez eux. Père Blaine ramassa ses partitions, et, comme d'habitude, remarqua que Kurt s'attardait en rangeant ses affaires. Il saisit cette opportunité afin d'ouvrir cette perle rare à la foi.

« Kurt, tiens, tant que tu es encore là, que dirais-tu de te confesser ? » dit-il, se dirigeant vers le garçon.

Kurt releva brusquement la tête de sa besace et regarda le prêtre avec étonnement. « Oh, hum... Merci Père Blaine... mais je ne suis pas... pratiquant. Je croyais que vous le saviez. »

« Je le sais. Mais je pense également que ça peut faire énormément de bien de savoir ces fautes pardonnées. »

« Je... Je n'ai pas besoin de ça. » souffla Kurt sans croiser le regard du brun.

« Et pourquoi donc ? » poussa Père Blaine, ne sachant pas vraiment quelle réaction il espérait du jeune homme.

« Parce que je ne peux pas prier quelqu'un qui me crée gay et puis demande à ses fidèles de me haïr pour ça ! » cria Kurt, sa voix résonnant dans l'Église. Dieu merci, elle était vide.

Bien sûr que Père Blaine savait que Kurt Hummel était gay, ça aurait pu être tout autant marqué sur son front, ça aurait été la même chose. Il s'habillait à la perfection, de manière presque féminine, marchait de manière bien trop gracieuse comparée aux autres garçons et paraissait si délicat que le vent semblait pouvoir le briser. Père Blaine savait que Kurt Hummel était gay depuis le premier jour.

« Kurt, je crois fermement que Dieu... n'a rien contre les homosexuels. » annonça doucement Blaine, et Kurt écarquilla les yeux en relevant la tête pour rencontrer ceux de Blaine.

« Mais... » souffla celui-ci.

« Je pourrais te parler de toutes les choses que Dieu accepte et que notre société actuelle refuse de mettre en place, comme l'esclavage par exemple... Mais ce qui me fait affirmer que l'homosexualité ne devrait pas être un tabou de l'Église est simplement le fait que la chose la plus importante dans la foi chrétienne est le fait que Dieu nous aime. Dieu nous aime tous inconditionnellement et nous sommes tous les fils de Dieu. Et dans tous, cela contient aussi les homosexuels. »

Kurt resta sans voix, ne détachant jamais son regard de celui de Père Blaine, et celui-ci comprit qu'il savait. Puis soudainement, Kurt souriait.

« C'est la chose la plus censée que j'ai jamais entendu. » dit-il finalement. « Vous avez raison Père Blaine, Dieu nous aime tous, même nous les homosexuels. » continua-t-il, perçant le cœur de Blaine de ses yeux revolvers. Dieu, il savait.

« E-exactement. Je te verrai demain à la messe, Kurt. Bon après-midi. » bredouilla-t-il, brisant le contact visuel.

« A demain, Père Blaine. » lança Kurt, posant sa main un bref moment sur l'épaule de Blaine avant de partir.

Dieu, il savait.


Après ça, il ne vit plus Kurt de la même façon. Cela faisait à peine trois mois qu'il avait été accepté dans l'équipe pastorale, et presque deux mois qu'il dirigeait la chorale et l'aumônerie en voyant Kurt chaque fin de semaine le vendredi soir, lors de l'aumônerie des 14-18 ans, le samedi après-midi aux répétitions de la chorale et le dimanche midi à la messe.

Chaque semaine qui passait semblait le rendre plus intéressé à propos de ce jeune homme d'à peine 18 ans, et Blaine se rendit compte après quelques temps que l'adolescent était aussi intéressé par lui, mais pas d'une façon romantique ou sexuelle... Kurt était simplement à la recherche d'un mentor. Ce que Blaine décida d'être pour lui.

Il lui parla pour la première fois d'autre chose que de l'Église à la fin de l'aumônerie. « Dis-moi, Kurt, comment se passe les cours ? »

Kurt sembla surpris par sa question, et pris son temps avant de répondre, « Aussi bien que cela puisse aller pour un gay en Ohio, » avec un triste sourire.

« Tu es embêté par tes camarades ? » Blaine s'assit sur un banc de l'Église, invitant Kurt à en faire autant.

« Je le suis. » acquiesça l'adolescent. « Mais ça va. Dans moins d'un an je serais hors de cet état homophobe en direction de New-York, alors... » souffla-t-il en haussant les épaules, le même sourire triste sur les lèvres que tous les autres jours où Blaine l'avait vu.

« En as-tu parlé avec des adultes ? » s'inquiéta Père Blaine.

« Comme s'ils en avaient quelque chose à faire. » cracha Kurt en roulant des yeux. « Ça va mieux, cette année, le pire d'entre eux est parti. Mais j'entends toujours leurs murmures sur moi dans le couloir, comme si j'étais une bête de foire. Mais je ne le suis pas. J'aime simplement les garçons. »

« Que veux-tu faire en allant à New-York ? » demanda Père Blaine, changeant de sujet, celui-ci le mettant mal-à-l'aise.

« Je veux aller à la NYADA afin d'aller sur Broadway. »

« Broadway... c'est sûr que le milieu du théâtre est beaucoup plus ouvert à propos de la sexualité... » pensa-t-il tout haut.

« Et vous, pourquoi avoir choisi un milieu aussi fermé d'esprit ? »

La question surpris Blaine, comme une petite claque amicale pour te réveiller de l'inconscient.

« Hum... Et bien... Le milieu pastoral est à propos de ne pas se marier, donc je suppose que mon orientation sexuelle n'y change pas grand-chose. » répondit-il vaguement, se sentant rougir.

« Ça doit être dur de ne pas pouvoir aimer quelqu'un. »

« J'ai fais un choix, Kurt, et ce choix c'est d'aimer Dieu comme s'il était mon amant. »

« Et j'admire ce choix, » dit le châtain, « mais je pense aussi qu'un cœur est assez grand pour aimer Dieu et quelqu'un d'autre. »

« Je suis un prêtre, Kurt. Et cela fait de moi un homme pur de tout amour autre que celui que je ressens pour le Seigneur. C'est mon choix. » Père Blaine s'en voulu de sonner si énervé, mais il commençait à se sentir inconfortable.

« Pourquoi êtes-vous si mal-à-l'aise, tout à coup ? C'est parce que quelqu'un d'autre sait que vous êtes gay ?! » s'écria Kurt soudainement, et Blaine sentit ses joues lui picoter comme si on venait de le gifler.

« Ça - Ça n'a rien à – je crois que tu devrais t'en aller, Kurt. » dit-il finalement, fixant un vitrail de ses yeux écarquillés.

Kurt baissa la tête, ses joues lui brûlant, et il partit en courant, oubliant ses affaires.


Ils se virent le lendemain, tout de même, seul à seul, lorsque Kurt arriva une demi-heure en avance, l'air anxieux et les joues toujours aussi rouges que la veille.

« Père Blaine ? » demanda-t-il, faisant l'homme se retourner pour le regarder dans les yeux d'un regard doux. « Je suis désolé. Je n'aurais pas dû... Je n'aurais pas dû mettre en jeu votre sexualité. C'était enfantin et immature et je suis vraiment, vraiment désolé, mais je vous en supplie, ne me virez pas de la chorale, c'est le seul moment de la semaine où je me sens vraiment heureux. »

« Kurt, tu es déjà pardonné. J'ai bien vu que tu regrettais tes mots dès l'instant où ils étaient sortis de ta bouche. Je ne suis jamais rancunier et comme le Seigneur j'essaie de pardonner le plus rapidement possible. Tu es un bon homme, Kurt, et je ne te tiens pas rigueur de quelques mots que tu as tenu sous la colère. » Kurt se relaxa visiblement, avant de sourire doucement tandis que Blaine prenait sa besace d'une chaise. « Tu as oublié tes affaires hier. »

« Ah, c'est vrai ! » s'exclama Kurt en prenant son sac et en sortant ses partitions. « Elles étaient là. » sourit-il, regardant ses partitions avec une passion presque amoureuse.

« Que dirais-tu que tu commences à chanter tout seul ? Après tout, tu es le chanteur le plus important. » proposa Père Blaine, se mettant devant son piano et indiquant à Kurt le nom d'une chanson.

Kurt se mit en place, ses paroles en mains, et commença à chanter. Père Blaine ferma les yeux, laissa la magnifique musique de son simple piano combinée à la voix d'ange de Kurt l'emporter au loin. Kurt devait réussir sur Broadway. Il devait être sur scène et gagner sa vie avec ça, parce que sa voix... sa voix en était à faire pâlir de grandes chanteuses et rougir les plus beaux castrats.

« J'aime... J'adore ta voix. » souffla Père Blaine, presque essoufflé par la performance.

« Merci. » répondit Kurt, souriant de toutes ses dents. Mais avant que Blaine ne lui propose une autre chanson, il demanda, « Quel âge avez-vous ? »

« J'aurai 24 ans en août. » sourit Père Blaine, rêveusement, et il vit que Kurt s'était rapproché du piano pour lui parler.

« Wow, vous êtes vraiment jeune. Combien d'années faut-il pour être prêtre ? »

« 5. C'est ma première année au sein du Église, tu sais ? »

« Non. Vous êtes vraiment doué pour parler aux fidèles. Depuis que vous êtes là je ne m'endors plus jamais à la messe. » complimenta l'adolescent, s'asseyant à ses côtés.

« Tu as toujours l'air si triste... » dit soudainement Blaine, le regardant sur le côté, sentant sa jambe contre la sienne.

Kurt rit doucement, sans aucune amertume ni tristesse dans sa voix. « C'est parce que j'ai cette armure sur le dos, qui me protège des autres mais me tue à petit feu. Heureusement, avant qu'elle ne m'achève complètement, je serai parti loin d'ici et parfaitement heureux. »

« Tu devrais lire Les mystères de Paris, tu aimerais beaucoup. C'est sur l'injustice entre les couches sociales au 19e siècle. Personnellement c'est mon roman favori. Il est long, mais pas une seule seconde tu ne t'ennuieras. » sourit Blaine, regardant le jeune homme avec de grands yeux.

« Je le lirais. » dit Kurt, comme à son habitude le perçant de son regard, « Mais seulement si vous me le lisez à haute voix. »

« Kurt... » commença Père Blaine, fronçant les sourcils, « Je ne pense pas que ce soit - »

« Père Blaine. » le coupa le jeune, « J'ai vraiment, vraiment besoin d'un ami. Et vous êtes... le seul autre gay que je connaisse. » chuchota-t-il dans son oreille, comme s'il y avait quelqu'un pour l'entendre.

Blaine hésita un long moment avant de répondre, « Okay. Mais rien d'inapproprié. »

« Bien sûr que non. » sourit Kurt en roulant des yeux.

« Tu pourras venir tous les samedis à 13 heures pour que je te fasse la lecture avant les répétitions. »

« Yes ! » s'écria Kurt, levant son poing au ciel avant de poser une main affectueuse sur sa cuisse. Blaine n'apprécia pas trop, ce qui signifia qu'en vérité il apprécia un peu trop ce contact anodin, mais il sourit tout de même, avant que Kurt se lève et que plusieurs membres de la chorale arrivent.

Père Blaine soupira, avant de se lever et d'accueillir ses nouveaux venus. Showtime.


Ils deviennent amis, d'une certaine façon, comme s'ils avaient plus d'une chose en commun. Il s'avère que Kurt adore Les mystères de Paris, malgré la complexité et la longueur du roman. Mais ils ne lisent pas tout le temps. Parfois, ils passent plus d'une heure à discuter de tout ou rien, assis l'un à côté de l'autre sur un des bancs de l'Église.

Kurt est la personne la plus intéressante et sublime que Père Blaine ait jamais connu. Il lui raconte des histoires de son enfance, clamant à chaque fois qu'elles sont intéressantes mais Père Blaine les trouve toujours délicieuses. Il lui raconte aussi des anecdotes de sa vie actuelle, parlant de son père duquel il est très proche, de sa belle-mère, Carole, à laquelle il a appris à s'attacher, et à son demi-frère Finn, qui est l'un de ses meilleurs-amis malgré le fait qu'il n'aient rien en commun.

Père Blaine lui raconte sa vie, lui aussi, petit à petit. Il lui raconte sa vie dans un foyer en tant qu'orphelin, et à quel point il se sentait seul et perdu car il était différent des autres petits garçons, mais comment la prière et le Seigneur l'ont empêchés de sombrer dans la dépression. Il lui raconte les retrouvailles avec son frère, âgé de 10 ans de plus que lui, le jour de ses 18 ans et de son départ de l'orphelinat. Il lui raconta les bons souvenirs, qui avaient tous à faire avec Dieu, ainsi que les moins bons, qui avaient tous à faire avec sa sexualité, et, lorsque février arriva à sa fin, Kurt commença à appeler Père Blaine par son simple prénom, comme s'ils venaient de passer une étape.

C'était la première fois depuis août que quelqu'un l'appelait Blaine.


« Mon père veut t'inviter à dîner. » dit Kurt en posant une main délicate sur l'épaule du prêtre.

« Pardon ? » bredouilla Blaine, rougissant. Personne ne l'avait jamais invité à dîner.

« Je lui ai dis qu'on était amis, parce qu'il m'a demandé pourquoi je partais toujours plus tôt pour aller aux répétitions, et même si on est pas vraiment religieux dans la famille, il était très content que je trouve un mentor avec toi, donc il t'a invité. » sourit le jeune homme en le regardant avec tendresse. « Et pour être honnête, j'ai pensé qu'après ça, on pourrait se retrouver chez moi. L'Église fait un peu trop officielle pour moi. »

« Sait-il que je suis... » C'était toujours trop dur à dire, le mot pesant dans sa bouche comme un lingot d'or.

« Non. Bien sûr que non, Blaine. Ce n'est pas à moi de le dire. » souffla Kurt en lui jetant un regard triste.

« Merci. » sourit Blaine. « Je serai là. »


Blaine regretta d'avoir accepté le rendez-vous dès qu'il se tint devant Burt Hummel. Burt Hummel devait être l'homme le plus masculin que Blaine ait jamais rencontré. Il était grand, possédait un gros bidon bedonnant, portait une chemise en flanelle et une casquette, et surtout le regardait comme s'il allait l'étriper.

« Tu dois être Blaine. » lâcha-t-il finalement, lui serrant la main. « Enchanté. »

« Moi de même, Mr. Hummel. » déclara poliment Blaine avec un petit sourire timide. « Kurt m'a beaucoup parlé de vous. »

« Oh, Kurt m'a beaucoup parlé de toi également. » sourit Burt en roulant des yeux, s'écartant de l'entrée pour laisser passer sa femme qui accueillit Blaine les bras ouverts de la manière la plus chaleureuse qui soit.

« Je suis ravie de rencontrer l'homme dont nous parle Kurt depuis des mois. » dit-elle finalement, se poussant encore, et laissant apparaître un géant à l'air bêta qui le regardait avec curiosité. Il croisa le regard de Kurt, qui avait l'air au paradis.

« Tu dois être Finn. » sourit Blaine en lui serrant la main. « Kurt m'a aussi parlé de toi. »

Le repas se passa calmement, Finn posant des milliers de questions sur les prêtres à Blaine, Kurt regardant sa famille et son ami d'un air tendre et Burt et Carole mangeant en silence, sauf pour poser eux aussi occasionnellement des questions à leur invité.

Lorsque Kurt aida Carole à débarrasser la table, Burt regarda Blaine du même regard perçant que son fils, à la différence de ses iris verts et non bleus, et Blaine remarqua dans son regard une once de savoir sur lui qui le fit frémir. Les Hummel étaient vraiment des voyants, non seulement Burt savait que Blaine était gay, mais en plus il savait aussi qu'il avait des sentiments pour son fils. Génial.

« Quelles sont tes intentions envers mon fils ? » dit l'homme âgé en ne prêtant pas attention à l'air intimidé de son second fils.

« Hum... Kurt est mon ami. Mes intentions sont simplement d'être présent pour lui et de l'aider. » répondit Blaine, se sentant rougir sous le regard de l'aîné.

« Tu es amoureux de lui. » Ce n'était pas une question, et Blaine sentit son cœur s'arrêter dans sa poitrine. « Pas la peine de répondre ou nier, je sais très bien que tu l'aimes. Mais tu es un prêtre Blaine, et il part à New-York en août. »

« Je sais. » soupira le brun. « Mais je ne tenterai rien, je vous le jure. Je tiens trop à mon choix de vie et Kurt mérite quelqu'un avec des rêves aussi grand que les siens. »

« Bien. Cela étant dit, c'est vraiment gentil que tu sois son mentor. Il tient vraiment à toi. »

« Je retourne son attachement. » souffla Blaine.

« Et voilà le dessert ! » s'exclama Kurt en rentrant dans la pièce, deux assiettes de tiramisu à la main, suivit de près par sa belle-mère.

Blaine sourit, et regarda le visage brillant de son ami sous le bonheur. Être amis était parfait.


Kurt convainc Blaine de regarder un film avec lui dans sa chambre, ce qui rendit Blaine un peu nerveux, mais il secoua la tête et suivit Kurt avec un sourire. Ils mirent Wicked, qui était la comédie musicale préférée de Kurt, qui d'ailleurs chanta chacune des chansons, les connaissant par cœur, et faisant rougir Blaine par son talent.

Vers la moitié du film, Kurt posa sa tête sur l'épaule de Blaine, qui se dégagea immédiatement, l'air affolé. « Kurt... on ne peut pas faire ça. »

L'adolescent sembla blessé au premier abord, avant qu'il ne sourit en roulant des yeux. « Tu es vraiment un idiot. Ce n'est pas parce qu'on est tous les deux gays que je vais te sauter dessus. On est amis, et je fais ça avec tous mes amis. »

« Désolé. » souffla Blaine, se rasseyant à sa place et laissant Kurt reposer sa tête au même endroit.

Il ne suivit pas le reste du film, ses pensées vagabondant vers son cœur qui battait à s'en détacher de la poitrine, et il contempla Kurt, qui, lui, avait les yeux fixés sur l'écran de son ordinateur.

Ils étaient si proches. En quelques centimètres, leurs bouches pourraient se toucher et ce serait le meilleur sentiment au monde. Mais Blaine enleva ces pensées de sa tête et pensa au Seigneur, auquel il avait voué sa vie.

Amis, répéta-t-il pour la centième fois, nous sommes juste amis.


Et puis les trois derniers mois de l'année arrivèrent et Kurt croula sous le travail. Il quitta tout d'abord l'aumônerie au milieu de mars, puis, à la fin du même mois, annonça au beau milieu d'une répétition de la chorale qu'il ne pouvait même plus y participer son Glee club était qualifié pour les nationales, et ils se voyaient donc 5 après-midis par semaine au lieu de 2, faisant tout leur possible pour essayer de gagner la compétition.

Son absence leur brisa le cœur, mais Kurt insista pour dire que, dès la compétition passée, il reviendrait chanter avant de partir pour New-York.

Puis Kurt reçut sa lettre d'acceptante à la NYADA au début d'avril, et il vint en courant à l'Église, sautant dans les bras de Blaine et hurlant à travers le bâtiment vide sa victoire sur tous ceux qui l'avaient un jour traîné dans la boue. Blaine recommença à venir chez lui après ça, chaque mercredi après-midi entre 13h et 15h, le seul moment de la journée où il n'enchaînait pas les cours et Glee directement.

Ils mangeaient ensemble en regardant un film, et Kurt finissait toujours un peu affalé sur Blaine, mais cela ne le dérangeait pas, bien au contraire.


Puis vint le jour des nationales, à Chicago. Blaine ne put pas venir, bien entendu, tenant l'office du samedi midi et du dimanche comme tous les autres jours de la semaine. Kurt lui avait dit qu'ils seraient de retour dimanche soir, après 5 jours passés en dehors de Lima. Blaine réussit à confier son office du dimanche soir à 18 heures à son confrère, et il vint à 15 heures chez Kurt, attendant avec Burt et Carole le retour de leurs enfants.

Il dû se sentir fatigué à un moment de l'après-midi, car le couple lui proposa de faire une sieste dans la chambre de Kurt, ce qu'il accepta avec joie. Il pria le Seigneur une dernière fois afin que Les New Directions gagnent leur championnat, et il s'endormit.

Il fut réveillé par Kurt, qui le secouait à toute vitesse, un énorme sourire sur le visage, les yeux brillants, le plus heureux que Blaine l'avait jamais vu, et il cria, « On a gagné ! Blaine, on a gagné, on est champions nationaux ! »

Blaine le prit dans ses bras, à peine redresser de sa position de sommeil, et le serra si fort qu'il faillit l'étouffer. Kurt le serrait aussi, d'ailleurs, et Blaine sentit des larmes dans sa nuque.

« Après trois ans à être traités comme des moins que rien, on leur a montrés à tous - » sanglotait-il de joie, « Que ce sont eux les losers pour ne pas avoir cru en nous. »

Blaine essuya ses larmes et le félicita milles fois. Kurt lui raconta tout son séjour à Chicago, le stress de la compétition, l'émotion ressentie durant leur toute dernière compétition en tant que New Directions, et Blaine le trouva si beau à cet instant qu'il ne put s'empêcher de lâcher, « Je suis amoureux de toi, tu sais. »

Kurt s'arrêta brusquement, les yeux écarquillés sous le choc, puis sourit de toutes ses dents avant de répondre, « Je suis amoureux de toi aussi. »

Ils se firent un câlin et se regardèrent dans le blanc des yeux pendant plusieurs minutes, avant que Blaine comprennent qu'il était 23 heures et qu'il devait y aller pour laisser Kurt un moment avec sa famille.

Ils se sourirent une dernière fois avant que Kurt ne ferme la porte avec un petit signe de la main. Blaine rentra à l'Église en sifflotant, un grand sourire sur les lèvres.


Ils se virent plus souvent. Tout d'abord, Kurt revint à la chorale, au plus grand plaisir de Blaine et de ses camarades ensuite, Blaine lui rendit visite deux fois par semaine, le dimanche soir et le mercredi après-midi.

A chaque fois qu'ils se voyaient, ils se tenaient la main et parfois même se faisaient un câlin. Ça rendait Blaine heureux, très heureux. Mais aussi incroyablement frustré, car bien sûr qu'il voulait plus. Bien sûr qu'il voulait embrasser Kurt et qu'ils aient toutes leurs premières fois ensemble, mais il ne pouvait pas.

Et juin arriva, emportant avec elle la remise de diplôme de Kurt, à laquelle Blaine assista bien entendu, et pleura même en voyant l'énorme sourire de son ami. Après ça, ils rentrèrent chez les Hudmel et se tinrent la main durant un énième film où Kurt posait sa tête sur l'épaule de Blaine.

On était au milieu de juin et Kurt partait le premier jour de août. Blaine passa trois semaines à supporter ses péchés avant de craquer.

Ils étaient dans la chambre du châtain, Kurt en train de chercher un appartement à New-York pour lui et Rachel, et Blaine lisant sa bible de poche, qu'il avait toujours sur lui. Ils étaient sur son lit, et ils ne faisaient rien, comme d'habitude.

Et puis Kurt leva la tête de son ordinateur et s'écria, « Blaine ! Regarde ! » en désignant son ordinateur, sur lequel se trouvait une page d'annonce ouverte sur un appartement, « J'ai trouvé l'appartement parfait pour nous ! »

« C'est génial, Kurt. » sourit faussement Blaine, son cœur tombant dans sa poitrine comme à chaque fois que l'adolescent mentionnait la ville.

« Oh mon dieu, je peux déjà tout m'imaginer. Rachel et moi dans ce sublime appartement de Bushwick peu cher, allant à l'école de nos rêves, et toi à New-York avec nous - »

« Attends, » le coupa brusquement Blaine, « Es-tu en train de me dire que tu penses que je vais venir à New-York avec vous ? »

Le visage de Kurt perdit toutes ses couleurs. « Eh bien, je croyais que comme tu es mon petit-ami... » souffla-t-il.

« Petit-ami ?! » s'exclama Blaine.

« Tu peux être prêtre partout, Blaine ! » s'écria le châtain en retour.

« Je suis en train de pécher, Kurt ! Je suis en train de me mentir à moi et au Seigneur et je manque de respect à ma fonction. Tu crois vraiment que je vais te suivre à New-York afin qu'on soit ensemble tout en continuant d'être prêtre ? On est même pas vraiment ensemble, on se tient juste la main ! » Tout le calme et la douceur qui émanaient habituellement de sa sérénité religieuse de lui avaient disparus.

« Ça me suffit ! » hurla Kurt, les larmes aux yeux. « Ça me suffit de te tenir la main parce que je t'aime, et que tu es censé m'aimer aussi. »

« Je t'aime Kurt, plus que tout. Et je veux tout avec toi. Mais soyons réalistes deux secondes je ne peux rien t'offrir de convenable. Tu rêves de Broadway et de grandeur, et je rêve de prière et de notre bonne Trinité. »

« Donc c'est tout ? Tu vas juste me laisser partir sans essayer de me retenir ? » Blaine le regarda d'un air implorant, et Kurt rit d'un ton amer. « Incroyable. » murmura-t-il.

« Je suis désolé, Kurt, mais je sais que tu trouveras le garçon de tes rêves à New York et que je ne serais plus qu'un mauvais souvenir. » dit-il en prenant ses affaires et partant le plus vite possible, ne pouvant plus retenir ses larmes plus longtemps.

« Tu ne serais jamais un mauvais souvenir. » Il entendit Kurt souffler, avant qu'il ne claque la porte et s'enfuie en courant. Blaine savait à ce moment, lorsque des larmes baignaient son visage, que même la prière ne l'aiderait pas sur ce coup-là.


Blaine croyait qu'il irait mieux, que sa foi envers Dieu redeviendrait entière une fois qu'il aurait arrêté de voir Kurt, mais tout à coup, il ne pu même plus prier. Tout à coup, Blaine se retrouva seul, sans le Seigneur et sans Kurt.

Kurt vint aux répétitions le samedi suivant le fameux jour de leur rupture. Il arriva en retard, son regard ne croisant jamais celui de Blaine, et expliqua à ses camarades qu'il ne reviendra plus à l'Église, pour une quelconque raison que le prêtre n'écouta pas, le regard fixé sur le visage triste de celui qu'il aimait.

Après ça, Blaine n'arriva même plus à prier. Il était maladroit lors des messes, distrait lors des confessions, et se mit à pleurer lorsqu'une des filles de la chorale remplaçant Kurt reprit – médiocrement - sa chanson préférée. L'équipe pastorale remarqua sa fatigue, et ne manqua pas de lui en faire la remarque.

Puis un jour il dit qu'il est malade, et passa sa journée dans le seul bar gay de Lima, Scandal's. Il fut même reconnu par l'un de ses paroissiens, mais il n'arriva même pas à en accorder de l'importance. Il perdit sa foi, il perdit son sourire et son cœur était constamment lourd dans sa poitrine.

Il restait une semaine avant la fin de juillet, le départ de Kurt. Il prit une décision.


« Évêque André ? » demanda-t-il, son sang semblant vouloir s'échapper de ses veines.

« Oui Père Blaine ? » répondit son supérieur, le regardant de son air bon.

Blaine se figea, et sentit son cœur se mettre à battre dans sa poitrine, ses oreilles étaient brûlantes et il n'entendait plus rien, et son souffle semblait coupé. Il dit quand même, « Je veux quitter l'Église. »

« Oh, tu veux être transférer dans une autre ville ? Pas de problème. » sourit-il.

« Non, vous ne me comprenez pas Monseigneur, je veux arrêter d'être prêtre. » souffla Blaine, se sentant défaillir.

L'Évêque ne retint pas un bruit de surprise et le regarda longuement avant de déclarer, « Pourquoi donc ? »

« Je suis amoureux de quelqu'un. »

« Oh, alors je ne vais pas t'empêcher d'aller épouser cette jeune fille. » blagua le vieil homme, et Blaine se tendit.

« Garçon. » corrigea-t-il. « Et je ne compte pas me marier avec lui avant plusieurs années. »

Le tête que fit Monseigneur André à cet instant fut impayable ses yeux sortirent littéralement de sa tête et sa mâchoire se décrocha. « Excuse-moi ? »

« Je suis gay. Non pas que ça change quelque chose, la restriction d'avoir des relations étant strictement la même. Mais je ne peux pas partir d'ici sans être complètement honnête. Et la vérité est que j'aime les hommes – non, j'aime un homme, plus que tout, et que je ne veux plus me cacher. Je suis gay ! » s'écria-t-il, pointant ses mains vers le ciel pour montrer sa joie, ne prêtant même pas attention aux visages des fidèles en train de prier le regardant avec mépris. « Mais ce n'est pas pour ça que je ne peux pas être prêtre. La seule et unique raison est que je ne peux pas passer une minute de plus sans embrasser l'homme que j'aime et que Dieu n'est plus le seul homme de ma vie. Mon cœur est bien assez grand. Donc je vous dis au revoir, André, je prierai pour vous quand je serai à New-York ! » s'exclama-t-il en courant hors de l'Église, ne se retournant que pour voir l'expression de l'homme, figé sur place.

En une heure, il était rentré à sa propre paroisse – ou plutôt son ancienne – et avait emballé toutes ses affaires, donnant de brefs au revoirs à ses collègues et partant presque aussitôt. Puis il s'arrêta dans le cœur de l'Église, dans lequel il avait passé tant de temps, et une envie soudaine lui vint, envie qu'il n'avait pas eu depuis deux mois soudainement, il pria.


« Besoin d'aide ? »

Kurt sursauta de l'endroit où il se tenait, organisant délicatement sa première valise. « Tu m'as fait peur ! » cria-t-il, croisant son regard pour seulement quelque microsecondes. « Que fais-tu ici ? »

Blaine resta silencieux un moment, profitant simplement de la vue époustouflante de la beauté de Kurt, avant de s'approcher du plus jeune afin qu'il se retrouve à seulement quelques centimètres l'un de l'autre. Il lui prit la main, et celui-ci écarquilla ses jolis yeux azurs. « Dans l'ordre, je suis ici pour te dire que tu avais raison, et que je t'aime, puis pour t'embrasser et te dire à nouveau que je t'aime, puis t'annoncer que j'ai quitté l'Église et que je vais reprendre mes études, puis partir à New-York avec toi. » dit-il d'une seule traite. Kurt pleurait doucement devant lui. « Donc, Kurt, tu avais raison, un cœur est assez grand pour pouvoir contenir Dieu et quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un d'autre, c'est toi. Je t'aime plus que tout et si tu me veux bien encore, ça pourrait durer pour toujours. »

« Je le veux. » souffla Kurt, essuyant ses larmes de la main qui n'était pas enlacée à celle du brun.

« Eh bien, si tu le veux, dans ce cas je peux faire ça. » murmura-t-il, prenant la tête de Kurt entre ses mains et l'embrassant de toutes ses forces. Aussi ridicule et innocent que ça puisse être, c'était le premier baiser de Blaine, et c'était parfait. Ils s'embrassèrent encore pendant plusieurs minutes, avant qu'ils ne se détachent. « Je t'aime. » répéta Blaine.

« Je t'aime aussi. » répondit Kurt, la voix brisée par l'émotion.

« J'ai quitté l'Église et je vais reprendre mes études. » sourit-il.

« Je sais. » rit Kurt, l'embrassant encore, ses yeux encore baignés de larmes, semblables à ceux de Blaine.

« Et je viens à New-York avec toi. »

« Je sais ça aussi. » dit Kurt dans un petit sourire.

« Oh, et j'ai oublié de te dire. »

« Quoi ? »

« J'ai crié mon homosexualité à la face de l'Évêque André. C'était la première fois que je le disais à haute voix, et ça m'a fait tellement de bien ! »

« Oh mon dieu, j'aurais payé tellement cher pour voir ça. » rit Kurt, l'embrassant encore. « Je t'aime. »

« Je t'aime aussi. Avec toute l'homosexualité qui est en moi. »

Kurt explosa de rire, avant de l'emporter dans un des ces câlins qui restent ancrés dans une mémoire jusqu'à la fin d'une vie.

Un cœur était bien assez grand, et Blaine, à cet instant, était persuadé que le Seigneur était en train de lui montrer son pouce en l'air. Le seul péché à propos de l'homosexualité, c'est celui d'empêcher les gens d'aimer librement. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé, avait dis Dieu.

Blaine n'arrêta pas de sourire de la soirée, et dans l'avion pour New-York, le premier qu'il ait jamais pris, il pria encore, pour remercier le Seigneur d'avoir mis sur son chemin le magnifique garçon aux yeux céruléens et au sourire d'or qui lui tenait la main à ce moment.


Voilà, j'espère que ça vous a plu :) J'ai vraiment voulu faire passer un message avec cette fic, sachant que je déteste les gens qui se cachent derrière la religion pour être homophobes. :(

Le prochaine OS s'appellera Meeting In The Dark et voilà son résumé : Kurt est un journaliste de mode très réputé et mène une vie épuisante entre les défilés de mode et les amants. Un jour, Rachel le traîne de force dans un de ces restaurants plongés dans le noir où il y rencontre Blaine, un jeune musicien encore à l'université. Blaine était censé en être un parmi d'autres, mais l'homme aux cheveux bouclés n'est pas près de se laisser faire.

N'oubliez pas de me laisser une review pour me dire ce que vous en pensez et de suivre absolument cette collection pour savoir quand est-ce que je posterai les autres OS ! Et mettez-la en favori si vous l'aimez ;) Merci !

A la prochaine,

Axelle

PS : Les mystères de Paris est mon roman préféré. Il fait plus de 1500 pages mais il en vaut la peine.