Voici ma première fanfiction ! Cela fait des années que j'en lis à mes heures perdues, je me lance enfin. Je suis une grande fan d'Harry Potter depuis toujours, les six romans ont bercé mon enfance. Je suis fascinée par le personnage de... Rogue. Il m'a toujours émue. C'est pourquoi j'ai choisit d'écrire une fanfiction qui soit en rapport avec lui.

N'hésitez pas à commenter, car j'ai besoin de conseils ! Cela vous semblera peut-être un peu maladroit, car je ne maîtrise pas encore l'art de la fanfiction, héhé. Je m'excuse d'avance pour les éventuelles fautes d'orthographe.

J'ai le plan en tête, mais j'écris au fur et à mesure. J'essayerais de publier un chapitre par semaine minimum. Je prévoit que ma fanfiction soit longue.

J'espère que ça vous plaira !

Petit disclaimer : Le monde fantastique d'Harry Potter, Poudlard et les personnages (sauf les miens) appartiennent à J. K. Rowling.


C'était une froide soirée de novembre, il faisait encore jour, mais le ciel était gris. Pas un seul rayon de soleil n'était parvenu à transpercer la couverture épaisse de nuages sombres. Le ciel se reflétait dans le Lac Noir.

Soudain, elle reprit ses esprits. Elle suffoquait. Elle ne pouvait plus respirer. Une douleur insupportable à la tête la faisait souffrir. Un liquide entrait dans ses narines, et commençait à lui brûler les poumons. Elle se sentait flotter et son corps était gelé. Elle réalisa soudain qu'elle était plongée dans de l'eau. Elle se débattit de toute ses forces afin de tenter de rejoindre la surface, malgré ses vêtements gorgés d'eau qui l'attiraient vers le fond. Elle ouvrit brusquement les yeux tout en inspirant une grande bouffée d'air. La jeune fille prit peu à peu conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle était entourée d'eau, d'une eau noire comme l'encre dans laquelle se reflétait le ciel morose. La jeune fille agita ses pieds et ses mains afin de se maintenir à la surface et paniqua. Elle tenta alors de se calmer en se concentrant sur sa respiration. L'eau était tellement froide qu'elle ne pouvait s'empêcher de grelotter. Elle regarda autour d'elle et aperçu la berge. Puis, elle leva les yeux et resta bouche bée. Au bord de l'eau il y avait un énorme rocher moussu surmonté d'un immense château en pierre grise dont les nombreuses tours se détachaient sur le ciel nuageux. Face à ce spectacle, son coeur accéléra dans sa poitrine. Elle ressentit de la peur, mêlée d'admiration.

Soudain, alors qu'elle continuait à se battre pour rester à la surface de l'eau, elle réalisa à quel point elle était faible. C'était si difficile de lutter ! Pourtant, la berge du lac était située à une centaine de mètres seulement. Elle se mit alors à nager la brasse dans l'espoir de l'atteindre. Plus elle avançait et plus il lui semblait que la berge s'éloignait. Son corps s'engourdissait peu à peu. Elle ne sentait plus ses doigts. C'était si facile de se laisser aller, de se laisser entraîner au fond de l'eau et de fermer les yeux, ce serait comme s'endormir… Elle était si épuisée, sa tête la faisait tellement souffrir. Elle était à bout de souffle et elle avait froid, si froid…

Non ! Il faut survivre lui cria une petite voix aux fond d'elle même, quelle mort atroce que de finir au fond d'un lac, oubliée à jamais ! Dans un ultime effort, elle agita ses bras et ses jambes. Alors qu'elle allait défaillir, ses pieds heurtèrent quelque chose de dur. Le sol ! Elle avait atteint la berge. Haletante et épuisée, elle rampa par terre en s'agrippant à l'herbe et aux pierres à l'aide de ses mains. Elle s'effondra sur le ventre, la tête contre la terre.

Hagrid, était inquiet, il avait encore perdu Crockdur. Par la barbe de Merlin, mais où ce chien avait-il bien pu aller ? Peut-être errait-il dans la forêt ? Ou alors près du Lac Noir. Hagrid l'avait déjà vu gambader à proximité. Il décida donc de se diriger vers ce dernier. Il aimait cet endroit, bien que la plupart le considèrent terrifiant. Il appréciait regarder l'immense étendue d'eau noire, cela l'apaisait. Alors qu'il approchait, il aperçut une masse sombre sur le sol au bord du lac. Intrigué, il se dirigea vers celle-ci. La masse sombre se révéla être un corps. Il hésita, s'approcha plus encore et s'agenouilla, méfiant. Il découvrit une tête masquée par un flot de cheveux bruns. Il tourna délicatement la tête de l'inconnu vers lui et laissa échapper une exclamation : une jeune fille !

La jeune fille en question, sentit quelque chose frôler sa blessure à la tête. Elle ouvrit brusquement les yeux et poussa un hurlement de terreur. Au-dessus d'elle se dressait un homme immense, la moitié de son visage couverte par une barbe hirsute. Elle tenta de se lever pour s'enfuir, mais son corps ne répondit pas, elle retomba durement sur le sol. L'homme tenta alors de l'apaiser :

— Non, calmez-vous, je ne veux pas vous faire de mal. Vous n'avez rien à craindre.

La jeune fille ne l'avait pas quitté des yeux et elle le regardait d'un air effrayé. Cet homme était un géant !

— Si vous avez peur de ma taille, vous n'avez pas de soucis à vous faire, je ne ferais pas de mal à un boursouflet dit-il avec une pointe d'humour. Hum… Allons, venez, je vais vous conduire au château.

— Non ! cria la jeune fille avec détresse. Laissez-moi !

— Dans l'état ou vous êtes ? Mais je ne peux pas vous abandonner ici ! N'ayez crainte, Dumbledore saura quoi faire.

L'homme se pencha en avant et prit la jeune fille dans ses bras avec une telle aisance qu'on aurait dit qu'il venait simplement de soulever une plume. Elle se laissa faire, sans résister d'avantage. Son corps était toujours aussi engourdit, et sa tête la faisait souffrir atrocement. Elle sentait quelque chose qui la lançait au front. Elle porta la main à sa tempe et vit du sang. Elle grimaça de douleur. Elle regarda à nouveau l'homme qui la portait sans effort et lui demanda de manière agressive :

—C'est qui Dumbledore ? Et d'abord, vous, vous êtes qui ?

L'homme la regarda, surpris par sa question et par le ton qu'elle venait d'employer. Il fronça les sourcils :

— Dumbledore ? Vous ignorez qui est Dumbledore ? Mais c'est le plus grand sorcier de l'histoire de la magie, et le meilleur directeur que Poudlard ait jamais connu ! Ca m'étonne que vous n'en ayez jamais entendu parlé…

La jeune femme parut abasourdie par la réponse. Mais qu'est-ce-que cet homme racontait ? C'était complètement absurde, ça n'avait aucun sens. L'histoire de la magie ? Ca ne voulait rien dire, la magie n'existait pas. Et Poudlard ? Elle ne comprenait pas ce mot, elle ne l'avait jamais entendu.

Le géant reprit la parole tout en montant la côte menant au château :

— Quand à moi, dit-il avec fierté, je suis le gardien des clés et des lieux de Poudlard ! Vous n'avez sans doute jamais vu quelqu'un d'aussi grand, pas vrai ? J'ai du sang de géant, par ma mère !

La jeune fille sentit ses pensées s'embrouiller, elle n'arrivait plus à comprendre de quoi il parlait, elle se sentait envahir par une sorte de brume. Elle était tellement faible qu'elle n'essaya pas de se soucier de ce qu'il venait de dire. « Je délire », pensa-t-elle alors qu'ils se rapprochaient du grand château. Percevant son trouble, le grand homme déclara qu'il allait la conduire à l'infirmerie, que c'était plus prudent. Ils franchirent une immense porte en bois, et pénétrèrent dans le château. Il était composé de grands couloirs en pierre, éclairés par des torches accrochées aux murs à intervalle régulier. Le géant tourna à gauche puis à droite et parvint dans une grande salle en pierre claire, dont les murs étaient surmontés de hautes fenêtres. Des lits blancs étaient alignés le long des murs et entourés de rideaux vert.

Un cri de surprise retentit alors qu'ils pénétraient dans la pièce, au moment même où la jeune inconnue perdait connaissance :

— Mille gargouilles ! Hagrid, mais enfin qu'est-ce-que c'est que ça ? s'écria une voix féminine horrifiée.

Le dénommé Hagrid sembla très embarrassé:

— Ca n'en a pas l'air… hum… mais c'est une jeune fille, Pompom. Je l'ai trouvée près du Lac Noir. Elle est dans un sale état, alors j'ai pensé qu'il fallait l'amener ici. Elle a l'air un peu perdue.

— En effet, ce n'est pas une élève… s'étonna Pompom. Déposez-la vite sur ce lit. Je vais voir ce que je peu faire, et dépêchez-vous d'aller prévenir Dumbledore.

Le demi-géant la déposa sur un lit.

« Pauvre petite », pensa Madame Pomfresh. Elle la détailla alors avec un regard triste. Elle était très jeune, elle devait avoir dix-huit ou dix-neuf ans. De longs cheveux bruns et ondulés encadraient son visage. Sa peau était très pâle et bleuie par le froid. A cet instant précis, son visage semblait être un masque de glace. Elle devait être complètement gelée. Ses lèvres rouge sang mettaient en valeur son teint de neige. Ses paupières closes étaient bordées par de longs cils noirs. Elle était très mince, vêtue d'une sorte de robe faite de toile grossière grise qui laissait voir ses avant-bras et le bout de ses jambes. Ses pieds et ses mains étaient recouverts de blessures ensanglantées. Elle avait une vilaine entaille au front, et du sang séché coulait le long de sa tempe. L'infirmière ne pu s'empêcher de ressentir de la pitié pour cette inconnue. Elle semblait tellement misérable dans son affreuse robe.

Madame Pomfresh entreprit alors de retirer la robe de la jeune femme pour soigner d'éventuelles blessures. A l'aide de sa baguette, elle déchira son vêtement. Elle étouffa un cri d'horreur ; son corps était couvert de marques rouges et de bleus.


J'espère que ce premier chapitre vous a donné envie de lire ma fanfiction ! Je publie le deuxième chapitre dans un jour ou deux.