Salam à tous ! C'est ma toute première fanfiction, alors si vous voulez lire uniquement des fanfic d'écrivains en herbe, taillez. C'est une fille de mon internat qui m'a fait découvrir les fanfictions ( jusqu'à hier, je ne connaissais pas ! ). Bref, si vous avez des remarques, des conseils ou autres, n'hésitez pas à me contacter par mail :
deborahdancona
Toute critique est bonne à prendre, même les négatives.
Je tiens aussi à préciser que les premiers chapitres ne seront pas très longs, étant donné qu'ils ne sont pas d'une importance capitale. J'essaierai de poster 5 ou 6 chapitres par semaine.
Sur ce, bonne lecture !
Prologue
Bella est transformée depuis maintenant soixante ans. Entre la mort de son père,sa première victime humaine, le mariage de sa fille Renesmée et le retour des Cullen à Forks, il va y avoir quelques complications..
Chapitre I , Appel
POV Bella
Edward et moi étions enlacés depuis au moins quatre heures, seuls dans notre villa de l'Exmoor, en Angleterre. Nous ne pouvions mieux profiter de l'éternité qui s'offrait à nous. Mon mari jouait avec une mèche de mes cheveux et caressait ma joue de marbre de l'autre main. On ne se parlait pas, se contentant d'admirer l'autre. Parfois, j'effleurais ses lèvres douces et pleines, passait ma mains dans sa tignasse cuivrée. Il me couvait d'un regard protecteur, le même que lorsque j'étais encore une fragile petite humaine. Ce qui, je tiens à précisé, remonte à soixante longues années, qui ont au final paru durer beaucoup moins. Depuis ma transformation, j'avais perdu la notion du temps. Les heures semblaient être des secondes, les années quelques jours seulement. Cette vitesse aurait pu affoler n'importe qui, exceptées ma famille et moi-même. Nous disposons de l'éternité, de l'immortalité.
- Te rends-tu comptes que tu as eu soixante ans la semaine dernière ?
Je me redressai et me tournait face à Edward qui avait le regard taquin. Il avait touché un point sensible. Quand je n'étais pas encore immortelle, je m'étais peut-être trop préoccupée de vieillir. Chaque année me séparant des éternels dix-sept ans d'Edward me hantaient. Ça aurait du s'arrêter après ma transformation. Hélas, il y avait toujours un reflet de cette immense angoisse de ma vie humaine.
- Au total, tu as cent soixante-cinq ans, calculai-je rapidement. Si on compte tes années de vie humaine. Papi.
Edward ricana. Bien sûr, lui, il s'en fichait. Il prit mon visage en coupe dans ses mains d'une blancheur extrême, posa un léger baiser sur le bout de mon nez.
- Tu as soixante-dix-neuf ans, au total, chuchota-t-il.
En moins d'un quinzième de seconde, je m'extirpai de son étreinte pour bondir à l'autre bout du séjour. Je fis mine de faire la boude, ce qui provoqua un fou rire chez lui. Je ne pus m'empêcher de contempler l'amour de ma vie rire. Il n'y avait rien de plus beau. Je ris aussi, et il vint à moi. Il allait m'embrasser quand le téléphone se mit à sonner. Edward fut le plus rapide et décrocha à peine la première tonalité finie. J'entendis au bout du fil la voix d'Alice. Cependant, elle était différente de d'habitude. On n'avait pas l'impression qu'elle chantait. Sa voix paraissait presque sévère et froide. Une mauvaise nouvelle, sûrement. Et pour cause, Edward s'éloigna, sauta par la fenêtre d'un bond gracieux et s'enfonça dans la forêt, de sorte à ce que je ne puisse pas entendre la conversation. Ma curiosité me poussa à tendre l'oreille. J'entendais une multitude de bruits – les pas précipités de petits insectes dans les murs, le vent caressant les feuilles des arbres… L'impression d'être mise à l'écart d'éventuels problèmes alors que j'étais de la famille depuis plus d'un demi-siècle, et de plus, je n'étais plus l'humaine fragile que tout le monde du clan devait protéger. J'étais un vampire, j'étais forte et j'avais même un don bouclier.
J'attendais depuis trois minutes quand j'entendis la course d'Edward à travers les feuillages. Ma vision zooma et je l'aperçus, à neuf cent quatre-vingt-six mètres de la maison. Il évitait avec une grâce absolue chaque brindille, chaque branche,chaque feuille. Il entra de nouveau par la fenêtre, que je n'avais pas fermée, et s'assit sur le sofa. Ses prunelles étaient dures, l'or qui s'y écoulait semblait s'être figé. Je commençais à m'inquiéter.
- Alice a eu une vision. Ton père est sur le point de mourir. Cette nuit.
