Bien le bonjour !

Donc, ceci est censé être un OS. Sauf que je ne sais pas s'il vaut une suite ou pas, à vous de me le dire.

J'en ai eu l'idée en cours d'histoire-géo, parce que les cours d'histoires-géo, comment dire... Ben, il y a mieux. Bref, je m'embêtais et j'ai commencé ceci, mais je l'ai bien sûr peaufiné en rentrant chez moi...

Bref.

J'ai recommencé à lire La Première Leçon du Sorcier, de Terry Goodkind, si des gens connaissent... Et pis, si vous connaissez pas, je vous le dis, ça vaut le coup. Mais vu que je recommence La Première Leçon, va falloir que je me refasse tous les autres aussi. Bien sûr, vu que j'adoooore ces livres, je vais pas me plaindre, mais j'ai aussi les Seigneurs des Anneaux à relire (parce que j'ai relu Bilbo, donc il faut que je les relise aussi, pour faire dans la continuité, vous comprenez ?) et je dois lire Le Silmarillion aussi... Bref, j'ai plein de trucs à lire, et il faut que je relise des livres que j'ai déjà lu. Mon Dieu, j'aime ma logique .

Mais je ne fais pas que lire.

Je regarde One Piece, aussi :D (Attention, SPOILER ! Ouais, parce que faut prévenir sinon, les gens, ils te crient dessus...) Sauf que Ace est mort... Et que c'était mon personnage préféré (il avait un de ces dos *bave*). Bref, j'ai pleuré comme une chiotte...

Bon, hum, j'ai rien d'autre à dire.

Ah, si : Ces personnages ne m'appartiennent pas. Ils appartiennent à la très vénérable J.K. Rowling que je respecte et admire. D'ailleurs, il faudra que je lise le nouveau bouquin (plus très nouveau, d'ailleurs) qu'elle a sorti...

Bref.

Bonne Lecture :)

Anonyme Particulier.


- Tu n'as jamais pensé à elle ? Depuis tout ce temps ? Jamais, jamais ? Même pas une seule seconde ?

Il posait les questions sans laisser à l'homme le temps de répondre, les unes après les autres, à toute vitesse, à mesure que sa curiosité grandissait.

Les yeux verts émeraude de l'homme le transpercèrent.

C'était un vert étrange. Il reflétait entièrement les sentiments de l'homme, comme si une lumière s'allumait ou s'éteignait dans ses pupilles quand il était joyeux ou triste, et il avait remarquer que pendant qu'il racontait son histoire, les yeux de l'homme étaient vides, éteints. Mais il avait observé une légère lueur lorsqu'il parlait de cette femme qu'il avait aimé et qui l'avait aimé, indubitablement, comme si son souvenir le rendait à la fois heureux et mélancolique.

- Si. Des milliers, des millions de fois... En fait, je pense tout le temps à elle. Je me l'imagine et je me demande ce qu'elle peut être en train de faire en ce moment. Si elle est heureuse ou triste ; si je lui manque ou pas ; si elle en est venue à en aimer un autre ou si elle pense toujours à moi, que ce soit quelques minutes ou quelques heures...

L'homme avait toujours les yeux éteints et regardaient à présent vers le jardin d'enfant face auquel ils étaient assis depuis un assez long moment maintenant.

- Et tu n'es jamais retourné auprès d'elle ? Tu n'es jamais allé la voir ?

S'il avait aimé comme cet homme avait aimé et s'il avait été séparé de cette femme, il aurait tout fait pour la retrouver. Absolument tout.

- Ce n'est pas si simple, petit. Il y a des choses, des obstacles qui sont parfois insurmontables, même pour deux personnes qui s'aiment.

- Mais si vous vous aimez assez fort...

- On peut aimer profondément sans pour autant aimer assez.

Il fronça les sourcils. Qu'est-ce que l'homme voulait-il dire par là ?

- Huh ?

L'homme rit doucement à la réaction de son interlocuteur.

- Comment dire... Hum... Ce n'est pas parce qu'on s'aime, qu'on est fait pour être ensemble. Tu comprends ?

Il hocha la tête, ayant enfin compris le sens de sa phrase. Mais ça ne voulait pas dire pour autant qu'il était d'accord.

- Moi, je pense que tout le monde est fait pour être ensemble. Que tout le monde est l'âme sœur de tout le monde. Juste qu'on nous a inculqué une idée de l'amour trop parfaite et qu'on veut tellement que ça se réalise qu'on se rend pas compte de ce que l'on possède déjà.

Il vit du coin de l'œil que l'homme le regardait, surpris. Mais il acquiesça et se retourna vers le parc.

- Tu es intelligent, gamin. Peut-être même un peu trop...

Il avait murmuré la dernière phrase et l'enfant sourit intérieurement. Sa mère lui répétait chaque jour qu'il était trop intelligent et que ça la terrifiait de voir quelqu'un être plus intelligent qu'elle. Bien sûr, c'était de la rigolade, mais ça lui faisait plaisir. Tellement plaisir qu'il en rougissait.

Et il rougit ici aussi.

Il tenta de cacher les rougeurs qui lui montaient aux joues avec les quelques mèches brunes de ses cheveux qui lui tombaient sur le visage, mais c'était sans compter le regard perçant de l'homme, qui sourit doucement.

- Quel âge as-tu ?

La question le prit au dépourvu et il observa l'adulte à ses cotés, surpris.

- Euh... Bientôt 9 ans.

L'homme hocha la tête, assimilant l'information que l'enfant venait de lui offrir.

- Et toi ?

- 27 ans.

L'enfant ouvrit grands ses yeux verts.

Cet homme n'avait que 27 ans. Pourtant, il était voûté comme un vieil homme. Comme s'il portait le poids du monde sur ses épaules, qu'il avait larges.

L'homme surprit son regard interloqué et haussa un sourcil.

- Tu me voyais plus vieux ?

L'enfant se rabroua rapidement et passa une main hésitante dans ses cheveux indomptables.

- Bah, ouais... Enfin, tu te tiens comme mon papi sans sa canne et tes yeux...

L'homme fronça les sourcils, se redressa légèrement et passa une main sur ses yeux, comme pour vérifier s'ils étaient toujours là.

- Qu'est ce qu'ils ont mes yeux ?

L'enfant réfléchit rapidement à une réponse adéquate mais, n'en trouvant pas, opta pour dire sa pensée telle qu'elle était. Il s'était lancé, ça n'était pas maintenant qu'il allait reculer. Combien de fois sa mère lui avait-elle répété d'assumer les conséquences de ses actes et de ses paroles ?

- Ben, ils sont ... vides. Comme si la lumière qui les allumait avant avait disparu et qu'il n'y avait plus que du noir à l'intérieur.

L'homme sourit tristement.

- La femme dont je t'ai parlé...

L'enfant acquiesça, ravi qu'il reparle de cette femme qu'il tentait depuis le début de s'imaginer.

- Elle avait remarqué ce que tu viens de me dire aussi. Et elle avait tout fait pour rallumer la lumière.

- Elle y est arrivée ?

L'enfant, impatient d'entendre la réponse, tressautait sur le banc en bois.

- Oui. Elle était très forte pour rendre les gens heureux. Rien que par son rire...

L'homme ne continua pas, perdu dans ses souvenirs.

L'enfant le regarda se perdre un peu plus avant de poser sa petite main dans celle, immense, de ce personnage qui l'intriguait tant. L'homme, à ce doux contact, observa le membre de l'enfant qui reposait dans sa paume et il sourit tendrement.

- Comment tu t'appelles, gamin ?

Il s'était redressé et regardait l'enfant avec un sourire qui cette fois, remarqua l'enfant, atteignait ses yeux et le rendait plus jeune.

- Eum... Ethan, m'sieur.

L'homme rit et lui rendit sa main.

- Pas de monsieur avec moi, Ethan. Appelle moi Harry, ça me conviendra très bien.

Ethan, qui pouvait enfin mettre un nom sur ce visage dur et pourtant tendre, acquiesça doucement.

- Harry ?

- Hm ?

- Si jamais tu la retrouves, comme ça, par hasard, qu'est-ce que tu feras ?

Harry l'observa un long moment avant de lever la tête vers le ciel et de soupirer.

- Je crois... Je crois que je lui dirais qu'elle m'a manqué. Que je n'ai jamais cessé de l'aimer et que je ne cesserai jamais, même si elle me le demandait. Je crois que je serais heureux et en même temps triste si elle est avec quelqu'un...

- Et si elle n'est avec personne ?

- Je serais heureux et triste aussi. Heureux d'avoir encore une chance, et triste qu'elle n'ait pas trouvé un autre bonheur que moi. Pourquoi cette question ?

- Rien, juste pour savoir.

Harry le regarda, un air surpris mais compréhensif sur le visage.

Ethan remarqua alors que le temps était plus rapidement passé qu'il ne le pensait et alors que le soleil commençait à descendre derrière les arbres du parc, il se leva prestement, récupéra sa veste sur le rebord qu'il enfila et prit son sac à dos.

Harry le regarda sans faire un geste pour se lever. Il fronça juste légèrement les sourcils avant de remarquer lui aussi que le soleil était en train de se coucher. Il sourit.

- Je dois y aller...

Ethan soupira, comme si c'était la pire chose au monde que de rentrer chez soi, et Harry rit à cette réaction.

- Eh bien ? Tu n'es pas content de rentrer chez toi et de retrouver tes parents ?

Ethan fit la moue en pensant à sa tante qui se faisait toujours un sang d'encre quand il rentrait trop tard et à sa mère, qui rirait de voir sa meilleure amie rousse le gronder pour quelque chose d'aussi idiot.

- Je vis avec ma mère et ma tante. Et ma tante est ultra protectrice et n'aime pas me voir rentrer trop tard. Elle est envahissante...

Il soupira une nouvelle fois et Harry se pencha vers lui.

- Dis lui que tu as rencontré ton âme soeur. Et ton père ?

Il rit à l'évocation de l'âme soeur mais se rembrunit à celle du père. Harry comprit que c'était un terrain miné car il se recula, contrit.

- J'ai pas d'père...

Ethan gratta les cailloux avec ses chaussures et Harry se releva pour lui passer une main dans les cheveux.

- Désolé, gamin.

Il marqua une pause, posa une main sur l'épaule de l'enfant et releva avec l'index de l'autre sa petite tête.

- Rentre chez toi, Ethan. Ta tante doit être super inquiète, tout comme ta mère, j'en suis sûr.

Il lui sourit doucement.

- Non, M'man rit toujours quand Tante Alcolo s'inquiète.

Harry fronça les sourcils en souriant.

- Tante Alcolo ?

- Bah ouais... Son surnom, c'est le nom d'une boisson alcoolisée, alors avec M'man, on l'appelle Tante Alcolo. Mais que dans son dos, parce qu'elle aime pas ce surnom.

Harry rit plus franchement.

- Tu as l'air de bien t'amuser avec ta mère.

- Ouais, c'est la meilleure M'man du monde. Bon, après je peux pas trop comparer vu que c'est la seule M'man que j'ai mais elle est cool. Ce serait vachement bizarre si j'avais plusieurs M'man...

Harry acquiesça et sourit. Puis il le poussa légèrement en lui donnant un coup d'épaule et Ethan lui jeta un regard peu amène, en replaçant une bretelle de son sac qui était tombée de son épaule.

- Allez, rentre chez toi, gamin !

L'enfant fit la moue, n'ayant pas encore envie de rentrer chez lui pour voir sa tante supra inquiète.

- Avant de partir, je peux te demander un truc ?

Harry acquiesça, riant toujours doucement pour l'histoire de la Tante Alcolo.

- La femme que tu aimes... Comment elle s'appelle ?

Harry s'arrêta soudainement de rire et regarda le garçon. Il avait repris son air de vieux monsieur qui porte le monde à bout de bras, ou sur ses épaules, mais c'était la même chose pour l'enfant.

- Hermione. Elle s'appelle Hermione.

Ethan ouvrit de grands yeux surpris et murmura le prénom que sa tante hurlait après son propre nom, quand sa mère et lui avait fait une blague des plus douteuses et qu'il fallait nettoyer après eux, car Tante Gin' détestait faire le ménage, et donc, pour la calmer, M'man lui promettait qu'elle le ferait elle-même et que sa tante lui répondait par un "Mais 'Mione" languissant.

- Maintenant, va-t-en...

Harry avait dit ça dans un soupir en se retournant pour partir dans la direction opposée à celle de l'enfant mais Ethan n'en avait pas encore fini avec lui.

- On se reverra ?

Il posa la question très rapidement et attendait la réponse presque avec la peur qu'elle soit négative.

Il vit les épaules d'Harry s'abaisser et entendit un soupir lui échapper.

- On verra, gamin, on verra.

Et il partit, les mains dans les poches, les épaules voûtées et la tête baissée.

Ethan le regarda disparaître dans la pénombre qui se faisait de plus en plus présente dans le parc, à présent silencieux et il partit en courant vers sa propre maison, un sourire sur son visage heureux d'enfant.


- Où étais-tu ? Je me suis fait un sang d'encre ! Imagine si quelque chose t'étais arrivé ? Tu te rends compte d'à quel point j'aurais été triste ? Et ta mère ? Elle aurait été effondrée ! Mon Dieu, Ethan, essaie de rentrer plus tôt, la prochaine fois ! Même pas, rentre plus tôt, un point c'est tout !

La jeune femme rousse lui était sautée dessus dès qu'il avait ouvert la porte de la maison et il n'avait pas eu le temps de se débarrasser de ses affaires qu'elle commençait déjà à lui faire une morale qu'il connaissait par cœur depuis qu'il rentrait seul de chez son Oncle George, où lui et ses cousins accompagnés de son oncle, créaient de nouvelles farces et attrapes pour le magasin.

A présent, elle le secouait dans tous les sens et le prenait dans ses bras à l'en étouffer, et il voyait sa mère derrière sa tante, sourire de manière moqueuse.

Il lui lança un regard implorant et elle y répondit en se redressant du chambranle où elle était appuyée.

- Ginny, laisse le tranquille. Il est assez grand pour être responsable, alors, laisse le venir diner. S'il te plait, Gin !

Tante Ginny le relâcha, non sans grommeler, et il remercia sa mère d'un soupir soulagé. Elle sourit et prit sa veste qu'elle rangea dans la penderie.

- Maintenant, à table. Et Ginny, s'il te plait, rappelle Ronald pour le rassurer, ou Luna va finir par devenir folle avec lui inquiet à coté, et tu sais que c'est mauvais pour le bébé.

Ginny acquiesça et partit rapidement vers la cheminée pour communiquer avec la famille de son Oncle Ron.

Sa mère le conduisit vers la cuisine en le tenant par les épaules, le laissa s'installer à la table et mit un repas de légumes devant lui. Il fronça le nez et regarda sa mère qui rit et remplaça son assiette de légumes par une assiette de spaghetti.

- On est Vendredi, tu t'en rappelles.

Il la regarda comme si elle était devenue folle.

Comment pouvait-il oublier que le Vendredi était le jour des Spaghetti ? Parce que sa mère, fatiguée d'entendre les gens répéter que le Vendredi était le jour de Seigneur, pas qu'elle est quelque chose contre lui, au contraire, mais elle ne supportait plus qu'on lui interdise un aliment, ici la viande, pour une religion qu'elle ne suivait pas, ou très peu. Alors, elle s'était rebellée. Au départ, la grand-mère avait été offusquée de ce "blasphème", un mot qu'Ethan n'avait pas compris sur le moment, et avait boudé sa fille un certain temps. Mais elle n'avait pu s'empêcher de lui pardonner. La mère d'Ethan soupçonnait que c'était parce qu'elle ne pouvait pas supporter de ne pas voir son adorable petit-fils.

- M'man, on fait ça depuis que je suis né. C'est pas aujourd'hui que je vais oublier...

Elle sourit mystérieusement.

- On sait jamais.

Il lui tira la langue et commença à manger. Bien entendu, manger des spaghetti sans s'en mettre de partout était impossible et il se retrouva bien vite le visage couvert de sauce bolognaise. Sa mère et sa tante, qui les avait rejoints après son coup de fil, mangeaient face à lui et se moquèrent de son nouveau "maquillage". Il prit rapidement sa serviette et s'essuya, puis posa la question qu'il s'était promis de ne jamais poser.

- M'man, comment était mon père ?

Les deux femmes s'arrêtèrent de manger et le regardèrent, surprises. Sa tante regarda sa mère, inquiète, mais ne la voyant pas réagir, continua doucement à manger.

- Pourquoi est-ce que tu me demandes ça maintenant ?

Elle n'avait pas dit ça méchamment. Juste qu'elle avait été très surprise et qu'elle ne comprenait pas ce soudain besoin de parler de son père.

Ethan aspira les spaghetti qu'il avait commencé à engloutir et s'essuya.

- Ben, c'est que je me demande. Est-ce que je lui ressemble ?

Sa mère posa ses couverts et s'essuya elle aussi le visage. Tante Ginny suivait l'échange en silence.

- Tu as ses yeux. Et sa manie de se passer les mains dans les cheveux quand tu es gêné, inquiet ou en colère. Tu as son sourire et cette lueur dans le regard...

Ethan vit sa mère se perdre dans ses souvenirs et la vit grimacer.

- Et tu as également la fâcheuse manie à te mettre dans les ennuis jusqu'au cou, juste comme lui.

Elle émit un rire clair, presque heureux, puis, ce rire s'évanouit pour laisser place à un soupir las. Tante Ginny sourit et acquiesça, puis, elle se leva, mit sa vaisselle dans l'évier et les laissa seuls. La mère d'Ethan la remercia d'un signe de tête.

- Tu l'aimais ?

Le garçon demanda timidement, presque en rougissant, tellement la question semblait inutile. Sa mère le regarda comme si elle sondait son âme et il se tortilla mal à l'aise sur sa chaise.

Elle lui faisait toujours ce regard quand il s'immisçait dans ses affaires, mais ne refusait jamais de lui répondre car, comme elle le disait, l'amour s'acquiert par la confiance, et la confiance est inutile s'il y a mensonge.

- Profondément.

- Et tu l'aimes encore ?

Elle sourit tendrement.

- Je l'ai aimé, je l'aime et je l'aimerai, maintenant et pour toujours. Mais c'est...

- Compliqué ?

Il avait fini pour elle, la voyant hésiter à choisir un mot convenable.

- Oui, compliqué.

Elle soupira en disant cela.

- Pourquoi ?

- Parce qu'il n'y a jamais d'histoire d'amour facile.

Elle sourit, satisfaite de sa réponse qui n'en était pas une. En constatant cela, Ethan se renfrogna et sa mère rit doucement.

- Pardon. Je vais te répondre franchement. Promis. Ou tout du moins, je vais essayer.

Ethan émit une moue sceptique à cette promesse mais acquiesça tout de même.

- Ton père est un homme comme on en rencontre rarement. Il est loyal et se sacrifierai pour le monde entier, même pour les pires espèces. Avant que tu ne naisses, il y a eu une guerre qui a opposé deux grandes forces. La force de Lord Voldemort et celle d'Harry Potter.

Ethan retint sa respiration. L'homme de cet après midi s'appelait Harry. Mais il ne savait pas son nom de famille. Et il se demandait si sa mère avait rencontré plusieurs autres Harry ou si c'était bien lui. Il se concentra sur ce que disait sa mère, de sorte à ne rien manquer.

- Comme tu le sais, Lord Voldemort était un grand mage noir. Il revendiquait que les Sorciers Nés-Moldus ne méritaient pas de vivre et qu'il fallait les éradiquer. Et il n'était pas le seul à penser cela, malheureusement. Ainsi, il prit le pouvoir et mit en place des lois contre les Nés-Moldus. Je suis une Née-Moldue, tu le sais.

- Et mon père, il est quoi ?

Ethan était avide d'information. Sa mère prenait trop de temps à lui raconter des détails qu'il savait déjà. Mais il ne savait rien sur son père !

- Ton père était un Sang-Mêlé. Sa mère était une Née-Moldue et son père un Sang-Pur. Quand il avait environ un an et demi, Lord Voldemort essaya de le tuer, mais échoua et disparut pendant un certain temps. A ses onze ans, il entra dans l'école de sorcellerie de Poudlard, ce que tu ne vas pas tarder à faire, d'ailleurs, et c'est là que je l'ai rencontré.

- Comment ?

Sa mère sourit de la curiosité de son fils.

- Dans le Poudlard Express. Je cherchais le crapeau de ton Oncle Neville, Trévor. Ton père était avec Oncle Ron qui tentait un sort sur son rat mais ça a échoué. Alors, pour les impressionner, j'ai réparé les lunettes de ton père qui étaient cassées, j'ai réussi, j'ai fait ma peste et je suis repartie à la poursuite de Trévor.

Elle sourit à ce souvenir et Ethan fit de même, s'imaginant très bien la scène avec le visage de l'homme de cet après midi.

- Comment s'appelle-t-il ?

Sa mère releva la tête vers Ethan, interrogative.

- Mon père.

Elle sourit tristement, comme si ce simple nom faisait remonter toute sa tristesse et un voile de nostalgie recouvrit son visage.

- Ton père... est Harry Potter. Tu es le fils du Survivant.

Ethan se sentit fier de ce nom.

- Et après la guerre ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Hermione soupira.

- Lui et Lord Voldemort se sont battus avec acharnement l'un contre l'autre, mais Harry a fini par gagner car il possédait quelque chose que Voldemort n'avait pas. L'amour. Ca peut sembler idiot au premier regard, mais l'amour s'est révélé être la magie la plus puissante de l'Univers. Alors, quand il a gagné, tout le monde était heureux. J'étais heureuse. L'homme que j'aimais avait survécu. Mais après cette guerre, une part d'ombre s'est abattue sur lui. J'ai essayé de le sauver de cette partie de lui qui l'effrayait, j'ai failli y arriver mais il est parti avant, pretextant qu'il me mettait en danger et que je serais mieux sans lui. Avec le temps, j'ai compris qu'il ne disait pas ça que pour moi, mais aussi pour lui. Que cette excuse le rassurait.

- Tu lui en as voulu ?

Ethan avala sa salive avec difficulté, attendant la réponse avec une légère boule au ventre.

Sa mère sourit doucement et secoua la tête, ses cheveux bruns ondulés caressant ses épaules couvertes.

- Non. Il m'a donné le plus beau cadeau d'adieu. Toi.

Ethan sourit, encore plus fier.

Il se leva soudainement, prenant sa mère de court, courut dans la salle de bain, se plaça devant le miroir et tenta de comparer son physique avec celui de l'homme du parc, avec Harry, en se focalisant sur les ressemblances que sa mère lui avait décrit.

- Ethan ? Qu'est-ce que tu fais ?

Sa mère qui l'avait suivi, le regardait faire avec un mélange d'incompréhension et de moquerie.

- Je crois... Je crois que je l'ai vu cet après midi, sur le chemin de la maison...

Il avait dit ça avec hésitation, comme si c'était une bombe qui n'allait pas tarder à exploser.

- Qui ça ?

L'expression de sa mère reflétait une appréhension méfiante.

- Harry Potter. Mon père.

Le visage de sa mère, après cette déclaration, devint livide et elle porta une main à sa bouche, manquant d'air.

- C'est... Ce n'est...

Ethan vit des larmes perler aux yeux de mère qui tremblait de tous ses membres, se retenant à un meuble pour ne pas tomber.

- M'man ?

Il était inquiet. Il n'aurait peut-être pas dû lui annoncer ça de cette manière, c'était peut-être trop brutal...

Sa mère lui fit un signe, comme quoi tout allait bien et le tira vers elle pour le prendre dans ses bras. Elle enfouit son visage dans ses cheveux bruns et il sentit son sourire et entendit son rire, ce qui le rassura.

- Hermione ? Tu devrais venir lire la Gazette !

Tante Ginny se tenait à l'ouverture avec le journal sorcier à la main, blanche comme un linge.

Quand Hermione se retourna vers sa meilleure amie, son sourire se fit éclatant.

- Eh bien, ma chère amie ! Quelles sont les nouvelles de ce soir ?

Et elle prit le journal des mains de la jeune rousse, le parcourut des yeux et eut un sourire qui éblouit Ethan tellement il était chaleureux et beau. Elle laissa enfin tomber le journal à leurs pieds et entraîna son fils et son amie dans le salon.

Sur la page de couverture de la Gazette, on pouvait voir une photo d'un homme. Une photo d'un homme qu'on ne pensait jamais revoir.

Une photo du Survivant Harry Potter.


Alors ? Alors ?

Bon, c'est vrai qu'il peut y avoir des détails qui sautent sans que je m'en aperçoive ou des trucs qui manquent ou des fautes d'orthographes, et je m'en excuse profondément.

Mais si jamais, je dis bien si jamais, il y a certaines choses que vous aimeriez me faire remarquez, no souçaï ;)

Mais j'espère que malgré des erreurs ou des trucs bizarres par endroit, vous avez apprécié. Non, parce que ce serait bête que vous ayez pas aimé...

Enfin, bref.

Je vais vous poser une question cruciale à présent :

Est-ce que ceux qui jouent aux Sims, vous avez pas envie de vous taper la tête contre le mur quand la nounou s'occupe de vos bébés ? Moi, oui. J'ai envie de rentrer dans le jeu et de la frapper tant elle me gave à pas mettre les bébés dans les bons lits ! C'est pas si compliqué, si ?

Bon, autre question cruciale, parce que celle au dessus était inutile, je m'en rends compte... :

Est-ce que cette... chose, vaut une suite ?

Parce que me connaissant, je sais que la suite va mettre des plombes à être taper au clavier (parce que je pensais mettre "coucher sur le papier" mais vu que je le fais le plus souvent sur l'ordi... ben ça marche pas.).

Bref.

Dites moi tout ce dont vous en avez pensé, bien ou pas bien. J'accepte.

Et puis, je vous souhaite tout le bonheur de monde :)

Anonyme Particulier.