Coucou tout le monde!

Je viens de réaliser que je ne vous avait pas poster cette fic. Elle n'est pas finie, mais bon, comme j'en suis au chapitre 15, j'ai de la marge avant que vous deviez trop attendre entre chaque chapitres...

Petite précision, je ne connais pas très bien cette série. Je n'ai vu que les tout premiers épisodes de cette série, non pas parce que je n'ai pas aimer, mais parce que je travailles à l'heure où TF1 les diffusait et que je n'ai pas le temps de rattraper mon retard, mais cette fic me trottait dans la tête, donc j'ai décidé de me lancer.

Bien sûr, les personnages ne m'appartiennent pas, et je ne suis pas payer pour écrire ces scénarios, et toutes ressembalnces avec une offre déjà existante (fictive ou réelle) est totalement fortuite et indépendante de ma volonté.

Sinon, c'est ma première fic sur TM, donc n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez...

Sur ce, bonne lecture

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Chapitre 1

Depuis qu'il m'avait pris ce qui m'était le plus cher sur cette terre, je m'étais fait la promesse de me venger, et rien n'avait pu me détourner de cette obsession. Parce qu'il s'agissait bien d'une obsession. Je voulais le retrouver et le tuer de mes propres mains. Je voulais qu'il comprenne ce que c'était que de savoir qu'on allait mourir et de ne rien pouvoir faire pour l'empêcher. Je voulais que mon visage soit le dernier qu'il voit avant de rendre son dernier soupire. Lorsque j'avais découvert le corps de ma femme et de ma merveilleuse petite fille, j'avais eu l'impression de mourir avec elles. Et ma vie n'avait plus été animée que par une seule chose, ma soif de vengeance.

En rejoignant le CBI en tant que consultant, je savais que j'augmentais mes chances d'assouvir mon désir. Et c'est comme ça que l'agent Teresa Lisbon était entrée dans ma vie. Je ne lui avaiS rien cacher de mes motivations, et même si elle les comprenait, elle m'avait affirmer qu'elle ne me laisserait pas faire, qu'elle ne le pouvait pas. Notre collaboration était pour le moins chaotique. Pourtant, au fil des enquêtes, un lien étrange et de plus en plus fort s'était nouer entre nous. Un mélange de taquinerie, de respect et de confiance, même si par moment, je disais quelque chose qui faisait vaciller cette confiance qu'elle me portait. Je n'aimais pas la blessée, mais c'était inévitable, aussi ne voulais-je pas qu'elle s'attache trop à moi.

Parce que pour moi, toute cette histoire ne pouvait avoir que deux issues possibles. Ma mort, ou celle de RedJohn. Et dans un cas comme dans l'autre, Lisbon me verrait sortir de sa vie, définitivement. Parce que si je parvenais à tuer ce monstre, et que je m'en sortais vivant, je finirais mes jours en prison, peu importe ce qui avait motiver mon geste. Je préméditais mon coup depuis longtemps et ne m'en cachait même pas. A moins d'un miracle, c'était le couloir de la mort qui m'attendait. Mais cette perspective ne me dissuadait en rien de poursuivre ma quête. Rien ne le pouvait.

Je savais que tôt ou tard, RedJohn commettrait une erreur qui me permettrait de remonter sa piste et de le débusquer. Alors j'attendais patiemment, tuant le temps en aidant Lisbon à coincer d'autres tueurs, apportant aux familles un soulagement et des réponses auxquelles je n'avais pas eu le droit. Parce que le meurtrier courait toujours. Mais plus pour longtemps, je le sentais. J'ignorais pourquoi, mais en arrivant au CBI en ce lundi matin ensoleillé, j'eus l'étrange intuition que la roue allait enfin tournée. En pénétrant dans les bureaux de l'agence, je constatais non sans surprise que Van Pelt, Rigsby et Cho avaient déjà le nez plonger dans la paperasse, et tournant la tête, je découvrais Lisbon concentrée sur la lecture de rapports. En l'observant, je constatais qu'elle avait des cernes sous les yeux, signe qu'elle ne devait pas avoir beaucoup dormie cette nuit, et je me demandais si elle faisait à nouveau des cauchemars.

Bien sûr, elle ne m'en avait jamais parler, mais n'était-ce pas mon travail de découvrir la faille dans l'armure des gens et de m'y engouffrer pour lire en eux comme dans un livre ouvert? Lisbon détestait que j'utilise mes tours de passe-passe sur elle, et j'essayais d'éviter de le faire, mais parfois lorsque je la sentais particulièrement triste, je ne pouvais m'en empêcher, et ce que je lisais alors en elle me donnait envie de la prendre dans mes bras pour la réconforter comme je l'aurais fait avec une petite fille, ma petite fille. Heureusement, je ne m'étais encore jamais laisser aller à ces pulsions, sachant que je me ferais sûrement descendre par une Lisbon furieuse. Elle n'aimait pas montrer ses faiblesses, encore moins devant moi.

Je ne me rendis compte que je ne l'avais pas quitter des yeux depuis mon arrivée que lorsque Cho se racla la gorge, me rappelant à l'ordre. Je le remerciais d'un sourire, d'autant plus soulagé par son intervention que c'est cet instant que choisit Lisbon pour lever la tête dans ma direction. Remarquant ma présence, elle referma son dossier et se levant, sortit de son bureau. A son approche, l'équipe arrêta ce qu'ils faisaient, attendant les instructions du jour.

« Bien, maintenant que tout le monde est là… » commença-t-elle en me lançant un regard légèrement réprobateur.

Mais je n'y prêtais pas la moindre attention. Après tout, j'étais habitué. Elle me lançait ce genre de regard au moins une fois par jour depuis que l'on faisait équipe. Le jour où elle ne le ferait pas, c'est que quelque chose de grave était arriver. En réponse, je lui adressais donc un grand sourire gamin, et elle soupira, excédée par mon attitude désinvolte. Elle s'apprêta à poursuivre, mais fut interrompu par l'arrivée du Big Boss.

« Désolée de vous interrompre, mais il y a eu un meurtre au simley. Voici l'adresse » déclara-t-elle avant de repartir comme elle était venue.

« Allons-y » déclara Lisbon après avoir jeter un regard sur le papier que sa patronne lui avait remis.

Dès que j'avais entendu que RedJohn s'était à nouveau manifesté, mon intuition du matin revint en force, et je m'empressais de lui emboîter le pas. Nous parcourûmes seulement trois blocs avant de nous arrêter devant une somptueuse demeure. Le genre de maison où l'on imaginait parfaitement un couple avec deux enfants vivrent. Cette pensée me noua l'estomac, et sans faire de commentaire, je suivais Lisbon à l'intérieur, et à peine entrer dans la maison, mon regard se posa sur un miroir dans lequel se reflétait l'horrible simley souriant. Encore frais, tracé avec trois doigts dans le sens des aiguilles d'une montre, c'était bien sa signature. Comme hypnotisé, plutôt ironique si l'on y réfléchissait, je m'avançais vers la pièce du fond qui se révéla être une chambre à coucher. Avant même d'y pénétrer, l'odeur du sang m'agressa, mais je n'y prêtais pas la moindre attention, concentrée sur la scène qui m'apparaissait peu à peu. Et l'espace d'un instant une autre chambre, et une autre femme remplacèrent la dernière victime de RedJohn.

Me ressaisissant rapidement, je continuais d'avancer, sentant mon cœur battre à un rythme redoublé. La première chose que je constatais était qu'il y avait trop de sang pour qu'il n'y ait qu'une seule victime. Suivant le sens des éclaboussures, je poussais une porte qui donnait sur une chambre d'enfant, et découvrait un second simley au-dessus du lit d'un petit garçon âgé d'environ 4-5 ans. Il semblait avoir été tuer dans son sommeil, n'ayant pas conscience de ce qui lui était arriver. M'approchant de lui en prenant soin de ne rien toucher pour éviter de me faire gronder par Lisbon pour avoir compromis l'intégrité de la scène de crime, je laissais mon regard enregistrer le moindre détail. Soudain, mon regard se posa sur une photo de famille posée sur la table de nuit, et mon cœur eut un raté. Sur la photo, souriant de toute ses dents, une fillette semblait me fixer de ses grands yeux bleus. Elle ressemblait tellement à ma propre fille, que s'en était troublant.

Sortant précipitamment de la chambre, je cherchais la chambre de la fillette, et arriva au fond du couloir, ignorant l'appel intrigué de Lisbon. Le cœur au bord de l'explosion, j'ouvris la porte, m'attendant à découvrir le funeste simley mais la chambre était en ordre, sans que rien n'indique qu'une tragédie s'y était jouée. Surpris, je m'avançais dans la pièce, notant l'affection de la fillette pour le personnage Hello Kitty, et fouillais la pièce du regard, mais rien ne semblait avoir été déranger. L'avait-il tuer dans une autre pièce? Voulant en avoir le cœur net, je ressortais et faillit percuter Lisbon.

« Jane? Que se passe-t-il? » me demanda-t-elle en se reculant d'un pas, jugeant sûrement que j'empiétais un peu trop sur son espace personnel.

« Où est la petite fille? » demandais-je en lui montrant la photo que j'avais emporter avec moi sans même m'en rendre compte.

En fronçant les sourcils, Lisbon jeta un regard à la photo, et je la vis pâlir. Elle poussa un juron, et ordonna à son équipe de fouiller la maison à la recherche de la fillette. Mais au bout de quinze minutes de recherches, ils revinrent bredouille. Frustré, je revenais dans la chambre de la petite fille, et me mettait à fureter dans la chambre, faisant connaissance avec cette petite fille, prenant plaisir à évoluer à nouveau dans le monde empli d'innocence d'une fillette de cet âge. Soudain, un bruit provenant du placard attira mon attention, et je m'y dirigeais prudemment. J'ouvris la porte d'un geste brusque, et lorsque rien ne se produisit, j'y faisais face, scrutant ses profondeurs. Je finis par penser avoir rêver, et m'apprêtais à me détourner, lorsque le même son se fit entendre. Intrigué, je poussais les vêtements, et découvrait alors une sorte de trappe que je m'empressais d'ouvrir. M'agenouillant, je découvrais que celle-ci donnait sur une petite pièce secrète aménagée en salle de jeu, et au fond de laquelle, une petite fille terrorisée s'était recroquevillée. En la découvrant vivante, mon cœur fit un bond, et un sourire apparut sur mon visage.

« Bonjour… Je m'appelle Patrick, je travail pour le CBI, tu n'a pas à avoir peur » la rassurais-je sans faire le moindre geste et en utilisant ma voix la plus douce et la plus apaisante possible.

Elle m'observa un long moment, et je crus qu'elle n'allait pas bouger lorsqu'elle se mit à quatre pattes et avança dans ma direction avant de s'arrêter hors de ma portée, et de me scruter, indécise.

« Je ne te ferais aucun mal promis, et je vais te conduire auprès d'une amie qui prendra soin de toi et s'assurera que le méchant monsieur ne t'a fait aucun mal » lui expliquais-je toujours sans faire le moindre geste.

Soudain, elle se jeta dans mes bras en sanglotant bruyamment, et instinctivement, je refermais mes bras autour de sa taille, la pressant contre moi en lui murmurant des mots de réconfort. J'étais bouleversé de tenir à nouveau une si petite fille dans mes bras, et je me fis la promesse de veiller à ce qu'elle soit bien traiter. La tenant fermement, je me relevais et sortais de sa chambre, cherchant Lisbon du regard.

« Lisbon? » l'appelais-je dès que je l'aperçus en pleine discussion avec Cho et Van Pelt.

Elle releva la tête dans ma direction, et un regard d'incrédulité et de soulagement apparut sur son visage. A pas rapide, elle s'approcha de moi, le regard braqué sur la fillette qui me serrait de toutes ses forces comme si j'avais été sa bouée de sauvetage. Je savais à quoi Lisbon pensait à cet instant précis. Pour la première fois depuis qu'il avait commencer à tuer, RedJohn avait laisser un témoin derrière lui.