10/10/12 - Edit : La beta feignante, et je cite,"trop occupée à geeker", c'est à dire moi même, a fait son job : le chapitre 1 a été complètement corrigé (ainsi que le résumé hahaha). J'ai du taper Akhanna pour ses propos diffamatoires, mais pas de soucis, elle reste apte à écrire la suite (si y'a encore des gens qui suivent après les fautes que j'ai pu lire !) Une bonne lecture à tous B-) - Akibafox8

Comme à mon habitude, je marchais d'un pas contrôlé et d'une élégance sans failles dans les couloirs de l'académie Fuuka, et en moins d'une minute, je me fis assaillir par mes fans.

Et merde.

« Bonjour, Shizuru-sama » me demandèrent presque toutes en cœur, les lycéennes qui constituaient mon fan club personnel. Dissimulant mon sentiment d'exaspération envers ces folles furieuses, je leurs rendis un sourire éblouissant, ce qui eut pour effet, de les faire fondre irrémédiablement sur place.

Qu'est-ce qu'elles peuvent être idiote…

Je m'appelle Shizuru Viola et je suis la Seito kaichou de cet établissement scolaire. Admirée par certains voir beaucoup, je tire profit de cet avantage, pour faire ce que bon me semble même si pour cela je dois sans cesse faire semblant d'être une jeune femme polie, gentille, aimable et tout le bla bla qui s'en suit.

Enfin bref, tout ça pour dire, qu'à force de jouer les bonnes samaritaines, je ne peux plus faire un seul pas sans être systématiquement interrompue par une dingue qui veut absolument être le centre de mon attention. Comment est-ce que j'en suis arrivée là, vous me demanderez ? C'est simple, je n'en sais pas plus que vous. Et de toute façon, à quoi cela m'avancerais de le savoir ? Cela n'arrangerait pas ma situation.

Quoi qu'il en soit, je dois me méfier sans cesse, car deux personnes à mon grand dam sont au courant de mon manège : la première qui n'est pas trop gênante, à cause de sa trop grande gueule, Haruka Harmitage, n'est plus crédible à force de hurler à tout bout de champs : personne ne prends en considération ce qu'elle dit, surtout lorsqu'elle essaie de me décrédibiliser.

La deuxième ? Eh bien elle s'appelle Nao Zhang. Cette fille, passe son temps à faire le mur et à s'échapper de l'établissement scolaire pour flâner en douce.

D'après mes renseignements, elle chercherait un pigeon riche, si ce n'est un crétin, pour se marier et enfin vivre sur le dos de ce dernier. Si Nao ne faisait que cela, ça ne poserait aucun problème, mais le seul bémol, c'est qu'elle possède un groupe de garçons qui lui lèche les bottes, prêts à faire tous ce qu'elle demande sans la moindre hésitation : comme m'épier lorsque je me ris d'une de mes fans derrière les buissons, ou lorsque je les fuis comme la peste en me réfugiant dans la salle du conseil des élèves, feignant une excuse bidon. Ma camarade en sait beaucoup trop sur moi pour que je la laisse vivre. Il va falloir que je m'en débarrasse assez rapidement avant qu'elle ne révèle mes petits secrets. Peut être devrais-je directement l'expédier sur une île déserte, avec pour tout ami, un misérable caillou.

Droite comme un piqué, je suis tant bien que mal les cours du professeur Midori, une grande et rousse, qui fait croire à qui veut bien l'entendre qu'elle n'a que vingt ans.

Ce que, évidemment personne ne croit.

A moitié dans mes rêveries, je repense à ce que m'a demandé la directrice de l'établissement et je dissimule avec énormément de difficulté une légère grimace de dégoût.

Aujourd'hui, une nouvelle élève doit être transférée dans notre classe de troisième année…Et bien évidemment, j'aurai la corvée de devoir m'en occuper. D'après les dires de Miss Maria, la nouvelle avait sautée une classe. Une surdouée paraît-il. Pff quelle galère

Une fille de bonnes famille, riche, intelligente etc … mais y'a un souci, puisque, contrairement aux autres élèves, ces parents l'ont envoyé ici car c'est une adolescente à problèmes.

Problèmes du genre : taguer les murs et sécher les cours… Mon rôle serait de faire d'elle, une jeune femme modèle pour ne pas ruiner son futur afin qu'elle puisse reprendre la fondation Kruger.

Au début, je pensais pouvoir bâcler mon travail aisément mais une information capitale m'obligea à prendre en considération cette tâche ardue.

« Je compte sur vous Melle Viola, la fondation Kruger fait chaque année une donation très importante à notre école et sans cela, certains élèves ne pourrait plus bénéficier de la bourse qui leurs est offerte. Ce qui veut dire… que même vous, vous serez dans l'obligation de quitter notre établissement. »

Vous l'aurez compris, contrairement à ce que pensent les gens, je suis loin d'être la jeune femme riche, modèle, intelligente que tout le monde pense…

Venant d'un milieu pauvre, j'ai du travailler avec beaucoup d'acharnement pour intégrer l'établissement et obtenir une bourse dans cette école de petits bourgeois. ..

Je m'apprêtais donc à rencontrer avec appréhension, cette élève si importante aux yeux de la directrice.

Assise sur une chaise, face à la porte de la directrice, j'attendais patiemment de rencontrer l'héritière Kruger. Lorsque brusquement, la porte d'entrée s'ouvrit pour laisser place à une jeune femme à la chevelure noire légèrement bleutée. Je me levais donc à la hâte afin de saluer la nouvelle arrivante et avec un de mes sourires les plus charmeurs, je lui lançais donc :

« Ara, tu dois être Natsuki Kruger ! »

Levant un sourcil, Natsuki me détaillât de ses yeux verts pendant plusieurs secondes, de haut en bas avant de me rétorquer sèchement :

« T'es qui toi ?! » Ne m'attendant pas à cette réponse, je fus prise de cours. Un bref instant, je perdis ma contenance, mais recomposait rapidement un sourire.

« Excuse mon impolitesse. Je me nomme Shizuru Viola et je suis ici … »

« Ah ouais, t'es la nana bizarre qui se trimballe avec son fan club ? » Se tenant le ventre à deux mains, mon interlocutrice se tordit de rire et prononçât des mots rendus totalement incompréhensibles par son fou rire. Bouche bée, je la regardais se moquer ouvertement de moi.

Séchant ses larmes de rire, elle continua son manège :

« Excuse moi, mais j'ai tellement entendu parler de toi et de tes groupies que je n'ai pas pu m'en empêcher ! »

Comment ça parler de moi ? Malgré mes questions intérieures je ne laissais rien transparaître sur mon visage, puis je l'invitais à me suivre afin de lui faire faire la visite de l'établissement.

Nous fîmes donc le tour de la Fuuka accadéme en nous arrêtant a certains endroits clés, avant de revenir à l'endroit de notre rencontre.

« Je disais donc, ici se trouve la salle du conseil de classe, donc si tu as les moindre soucis, n'hésite pas à venir me voir. »

La visite guidée terminée, je me retournais donc pour souhaiter une bonne soirée à Natsuki lorsque je me rendis soudainement compte, que j'étais seule et ce, depuis sûrement plusieurs minutes….voir peut-être une bonne heure car j'avais débité toutes les informations que je devais lui fournir sans une seule fois me retourner ni même attendre qu'elle me réponde.

Complètement ridiculisée, je sentis le rouge me monter aux joues. Cette pinbèche s'était tirée en douce s'en que je ne m'en aperçoive. La garce !

Courant à toute allure, je cherchais dans les moindres recoins la fauteuse de trouble avant qu'ont ne s'aperçoive de mon manque de vigilance.

Exténuée par cette course sans la moindre utilité, je m'arrêtais un instant et m'adossais à un mur afin de reprendre mon souffle, lorsque j'entendis des voix.

Me rapprochant à pas de loup, je me cachais derrière un ridicule pilier qui ne cachait que la moitié de mon corps.

Malgré tout, ma curiosité l'emporta.

Et le choc fut brutal. Face à moi se trouvait la nouvelle élève qui maintenait fermement de sa main droite le menton de ma fan numéro 1, Tomoe Marguerite, tandis que sa main gauche s'appuyait sur le mur près de la tête de sa victime. Un sourire espiègle se dessina sur son visage avant qu'elle ne murmure sensuellement à l'oreille de l'autre élève.

« Alors chérie, ça te dis d'aller prendre un verre ? »

Non mais je rêve ou elle flirte avec une fille ?

Une lesbienne, voilà ce qu'était la nouvelle élève ! Mais dans quel merdier je m'étais encore fourrée ?

Bon ok, ça voulait sûrement rien dire, qu'elle soit là toutes les deux le visage à quelques centimètres l'une de l'autre, puisque moi-même il m'arrivait de me retrouver dans la même position afin d'obtenir certains choses de mes groupies. Mais quand même… cela ne faisait pas même une journée que la nouvelle était arrivée, qu'elle était déjà dans une position plus que suggestive….

Un amas de questions fit irruption dans ma tête, mais mon instinct me disait de faire marche arrière avant que tous ceci ne dérape !

Tiiiiiiii tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit

Paniquée, j'attrapais mon téléphone portable qui venait de sonner et l'éteignit immédiatement. Les yeux rivés sur l'écran de mon téléphone, je sentis une sueur froide couler le long de mon dos. Lentement je relevais mon regard vers les deux jeunes femmes et déglutit.

Elles n'avaient pas bougé d'un millimètre, mais maintenant, c'était moi le centre de leur attention. Le sourire malicieux qu'arborait la nouvelle, se transformat en quelque chose de plus pervers et son regard s'attardât sur mes jambes pour lentement remonter vers ma jupe.

Un mélange de honte et de colère me submergeât, et avant qu'elle ne puisse faire la moindre réflexion je baissais ma jupe. Une jupe, qui me parut soudainement très courte.

Sans demander mon reste, je détalais comme un lapin. Un lapin furieux, avec une jupe très très courte...

Un nouveau rire de Kruger parvint jusqu'à mes oreilles alors que j'étais déjà loin des lieux. Les poings serrés, je jurais intérieurement :

Tu me le paieras Kruger !