hey tout le monde!
Me voici ici avec une nouvelle fic, qui ne comptera que quelques chapitres (3 initialement mais on ne sait jamais ^^)...
C'est un défi, j'espère que tu aimeras, Lucie, et que j'ai bien relevé le défi pour la première partie du moins...
Sur ce je vous laisse à la lecture, et surtout n'hésitez pas à me laisser une petite review à la fin ;)
PS: Je suis désolée si il manque beaucoup d'accents, mais j'ai écrit sur l'application Word de mon téléphone et les accents ne sont pas captés ^^ donc voilà j'en ai sûrement oublié.. désolée!
Kate Beckett, le regard dans le vide et deux verres dans la main, laissait son esprit divaguer. Cette journée avait été de loin une des journées les plus éprouvantes qu'elle avait jamais vécue. Et pourtant, avec Castle, ils en avaient vécus des journées éprouvantes, épuisantes et dangereuses, ils s'étaient retrouvés dans un enfermé dans un container glacé, avaient sauvé New York d'une bombe salle, avaient traqué un dégénéré qui avait fait sauter son appartement, avaient surmonté la mort de Montgomery… Mais aujourd'hui, la jeune femme avait eu la peur de sa vie en voyant cette explosion, cette explosion qui avait failli coûter la vie à l'homme qu'elle aimait.
Aussitôt son regard se porta sur l'homme en question, qui s'effarait dans la cuisine à préparer un apéritif pour accompagner les verres de vin, et elle eut un léger sourire. Ses sourcils froncés, son air concentré qu'elle ne voyait que très rarement et ses grandes mains qui s'affairaient à tout rendre parfait le rendait littéralement adorable. Comme s'il avait senti son regard sur lui, il releva les yeux et croisa les perles émeraude de sa partenaire. L'émeraude et l'océan se perdirent l'un dans l'autre, dans un instant intense et si précieux qui caractérisait leur relation si spéciale. Il rompit ce contact au bout de quelques instants, pour prendre les bols remplis de petits gâteaux apéritif et les poser sur la table basse de son salon, invitant sa partenaire à la suivre d'un signe du menton. Ils ne parlaient pas, pas encore, ils avaient besoin de temps pour se rendre compte qu'il était sauf, que tout ce qui s'était passé aujourd'hui était du passé à présent. Elle s'assit sur le canapé à côté de lui, sans un mot, mettant une distance raisonnable entre leurs deux corps pour éviter tout contact inapproprié au moment.
Dans un commun accord, ils se penchèrent et firent tinter leurs verres l'un contre l'autre, toujours sans aucun mot, mais les regards liés parlant pour eux. Le tintement du cristal raisonna encore quelques instants dans le silence de plomb, et les deux partenaires burent une gorgée du liquide avant de commencer en même temps :
_ Ecoute, Castle…
_ Kate, je…
Ils se stoppèrent, surpris, puis l'homme lui laissa la parole :
_ Castle.. je… Je suis heureuse que tu sois en vie, murmura la jeune femme en triturant ses doigts, tête baissée. J'ai vraiment cru te perdre tout à l'heure… j'ai vraiment eu peur.
Sous la lumière de la lampe, le visage crispé de la détective était magnifique.
_ Je sais, Kate, répondit simplement l'homme en prenant sa main.
Elle ne releva pas les yeux vers lui mais contempla leurs mains liées sur sa cuisse, avant de se lever, d'un coup. Il la regarda, surpris, et elle fit les 100 pas devant lui, mordillant le bout de ses ongles, les sourcils froncés.
_ Kate ? l'appela t-il.
Elle ne répondit rien, et l'écrivain fronça les sourcils.
_ Kate ?
Toujours aucune réponse et il se leva pour la calmer. Il attrapa ses mains dans les siennes, pour qu'elle arrête de torturer ses ongles, mais elle continua a fuir son regard. Avec un certain amusement, il prit son menton d'une main pour la forcer à le regarder.
_ Kate ?
_ Je t'ai menti, lacha t-elle dans un souffle.
Il se crispa, mais la laissa continuer.
_ Je t'ai menti, je me souviens de tout.
Castle relâcha sa main comme s'il s'était brûlé et ouvrit la bouche de surprise. Elle ne bougea pas, attendant silencieusement qu'il déverse sa colère sur elle. Qu'il crie, hurle, qu'il la chasse de chez lui. Mais rien ne vint. Elle releva les yeux vers lui, surprise, et elle rencontra son sourire.
_ Je le savais, dit-il simplement.
Ce fut son tour d'être surprise.
_ Comment ça, tu le savais ?
_ Je l'avais deviné… j'ai vu la petite étincelle dans tes yeux qui me disait que tu avais très bien entendu… depuis la première fois.
La jeune détective ne sut que répondre, et l'écrivain désamorça le malaise.
_ Tu veux passer à table ? Demanda t-il.
Elle releva la tête et croisa son regard, comme hypnotisée par ses deux billes bleu elle resta ainsi à le contempler pendant quelques instants. Comme si leur corps n'acceptait plus de recevoir d'ordres de leur conscience, trop longtemps maître de leurs situations à tous les deux, ils restèrent ainsi silencieux. Ce fut dans un geste lent et impulsif que Castle se pencha vers la jeune femme, hypnotisé par son regard émeraude. Toutes les tensions de cette journée riche en émotions se dissipèrent, et il posa lentement ses lèvres sur celles de Kate. La jeune femme sursauta au contact, mais sans retirer sa bouche, ils laissèrent leurs lèvres se caresser sans approfondir, juste pour le contact qui semblait aussi important qu'une bouffée d'oxygène à cet instant.
DRIIIIING !
La sonnerie du téléphone de Castle les firent revenir sur terre, et Kate se recula, gênée tandis que l'écrivain grogna de frustration. Les joues empourprées, Kate s'éloigna de quelques pas, tandis que l'écrivain attrapait le téléphone.
_ Oui ? demanda t-il sèchement en décrochant.
Il écouta quelques instants, ses traits se radoucissant, et il finit par dire :
_ Très bien. On arrive.
Il raccrocha, et fixa quelques instants le téléphone qu'il tenait dans la main avant de relever la tête et murmurer :
_ Mère, Alexis et toute l'équipe nous attendent au Hold Unt, dit-il en passant près d'elle pour aller reposer le téléphone.
Il s'apprêta a se retourner pour en reparler, mais elle était déjà dans l'entrée prête à partir. Il soupira et la rejoint, prenant son manteau au passage.
_ Kate ! Richard ! S'exclama Martha en les accueillant à l'entrée du Hold Unt, prenant la détective dans ses bras.
Rick la regarda faire avec une certaine mélancolie, et sa fille le tira du spectacle.
_ Papa, maintenant que tu es là on peut rentrer, non ? Demanda t-elle avec un certain agacement dans la voix.
Ils attendaient que les deux retardataires arrivent pour entrer, mais Rick fut surpris du ton qu'employait sa fille et du fait qu'elle ne dise pas bonjour à Kate. Alexis était distante et froide envers la détective ces temps-ci, au plus grand damne et questionnement de son père. Ils entrèrent donc dans le bar, et Castle demanda une table pour lui et ses amis. Le serveur les plaça au fond du bar, a l'abri des autres clients, et ils s'installèrent tous, dans une ambiance bon enfant. Castle s'était installé à côté de sa fille, elle-même à côté d'Ashley, et la détective s'était placée en face, laissant de l'intimité à la famille. Ils commandèrent bières, et des limonades pour les mineurs, et Esposito engagea la conversation :
_ Alors, Castle, tu as joué ton apprenti flic dans la banque à ce qu'on m'a dit ? Le taquina t-il.
L'écrivain lui sourit, tandis que Kate secouait la tête, amusée.
_ Et oui, Castle a décidé de grandir et de se prendre en main dans cette banque, ajouta t-elle en souriant.
Lanie eut un petit rire lorsque l'écrivain tira la langue à sa muse.
_ Très mature, Castle, fit remarquer Ryan.
_ Sachez chers collègues, commença Castle, que malgré le fait qu'il y ait marqué « écrivain » sur mon gilet je ne suis pas incapable de détourner un complot et sauver des otages d'une banque…
_ Laissez moi rire, Castle, railla Lanie en prenant une gorgée de son verre.
_ Voyons chéri, avoue que tu as eu aussi peur que moi, dans cette banque, fit Martha.
Castle eut un petit rire.
_ Moi, peur ? Mère, voyons…
Puis il posa son verre et se racla la gorge.
_ En vérité, j'ai été terrifié, dit-il d'une voix grave. Mais je devais etre fort, je devais tenir, pour Mere, pour tous les autres otages. Ne pas ceder a la panique.
Un silence accueillit sa declaration, et Kate lui sourit derrière son verre. Il lui repondit un même sourire, sirotant un peu de son breuvage. Alexis se racla alors la gorge.
_ En tout cas papa, tu as été eroique dans cette banque! Fit-elle remarquer avec un sourire.
Son pere lui rendit son etreinte, et l'embrassant sur la joue, il ajouta:
_ Mais je n'aurais jamais reussi sans Beckett!
_ Ouais, Beckett était une vraie lionne dans cette affaire, murmura Lanie en reprenant les termes du negociateur.
Kate leva les yeux au ciel, tandis qu'Alexis contractait la machoire.
_ Il n'empeche que si vous aviez cru mon pere, la banque n'aurait pas ete prise en otage, cracha t-elle.
_ Voyons, Alexis! S'offusqua Martha tandis que Kate ouvrait la bouche de surprise au même titre que Castle.
_ Mais quoi? Cria la jeune fille en se levant. Vous etes tous en pamoison devant Beckett! Beckett ci, Beckett ca! Non mais regardez-vous! Papa, dit-elle en se tournant vers son pere qui restait coït devant le spectacle de sa fille, tu étais au téléphone avec elle lorsque la banque a été prise en otage? Tu l'avais prévenue? Et elle ne pouvait pas te croire?
_ Alexis! Cria Castle en se levant. Mais qu'est-ce qu'il te prend, bon Dieu?
_ Il me prend que j'en ai marre que tu joues la gentil petit toutou pour une femme qui en profite! Non mais regarde toi! Toujours là pour elle, tu lui a sauvé la vie je ne sais combien de fois, et qu'est-ce qu'elle te donne, en échange? Rien!
_ Elle m'a sauvé la vie beaucoup de fois aussi, Alexis, repliqua son pere d'un ton sec et froid. Maintenant je t'interdis de parler de Kate comme ça!
Alexis eut un petit rire ironique.
_ Non mais tu t'entends, papa? Tu lui donne tout! Tu lui donne ton temps, ton coeur, et elle s'amuse a le pietiner comme un vulgaire chiffon! Et elle regarde le spectacle le sourire aux lèvres! Tu n'as pas encore compris qu'elle ne fait ca que pour pouvoir dire qu'elle met à genoux le grand Richard Castle? Tu te rends compte du nombre de fois ou tu es rentré déprimé a la maison parce qu'elle t'avait fait souffrir? Tu n'en a pas marre de servir de jouet?
_ Ca suffit Alexis! Cria Rick d'une voix grave et forte. Tu vas trop loin! Alors maintenant tu te rassois tout de suite et on va régler ca à la maison!
Alexis n'avait jamais vraiment vu son pere en colère, aussi elle fut momentanement surprise de le voir avec ce regard froid et ses machoires contractées.
_ Non papa. Je ne m'assirai pas avant qu'elle se soit excusée. Je veux que Kate Beckett s'excuse devant toi, et que tu mettes fin a ce partenariat qui te gache la vie!
_ Alexis, tu ferais mieux de t'asseoir tout de suite, souffla Rick en serrant les poings.
Les amis de Castle assistaient a la scene, ébahis, et Kate avait la gorge serrée d'assister a cette dispute dont elle etait le sujet.
Alexis fixait son pere sans ciller, et elle entraperçut des larmes dans ses yeux bleu nuit.
_ Papa, tu en pleures! Tu ne te rend pas compte que tu gaches ta vie a rester avec elle?
Elle se tourna ensuite vers Kate, et tout en la fusillant du regard elle lui cracha:
_ Je ne veux plus jamais vous revoir chez nous... Ca y est? Vous etes contente? Vous l'avez fait souffrir autant qu'il le pouvait, vous allez pouvoir l'abandonner!
Kate ouvrit la bouche de surprise mais ne répondit rien, comprenant que ca ne servirait qu'a attiser la colere de la jeune fille. Rick empoigna alors le bras de sa fille pour l'eloigner de la table et pouvoir régler ça en privé, quand Alexis abbatit sa derniere carte, yeux dans les yeux avec la detective:
_ Vous saviez que mon pere, pour votre bonheur, enquetait sur votre dos sur l'assassinat de votre mere? Qu'il a des informations que vous n'avez pas?
Sous la surprise, Rick lacha le bras de la jeune rousse, et la detective ouvrit grand les yeux de surprise tandis qu'un silence suivit la declaration.
Voilà!
Alors oui j'ai été trèèès méchante avec Kate, mais selon moi Alexis a vraiment tout ça sur le coeur même si elle n'ira jamais aussi loin... Mais il fallait qu'elle aille aussi loin dans cette fic, c'est l'idée réellement, la colère d'Alexis envers Kate.
Comme d'habitude je vous demande des reviews pour la suite, surtout que parmi tous les lecteurs seuls moins de 10% prennent la peine de commenter. So, soyez gentils, dites moi ce que vous en pensez...ça motive, réellement!
Gros bisous
XOXO
