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Chapitre édité suite à la correction de Canellia
Auteur : Hermy Skywalker
Le bla-bla de l'auteur : Salut à tous…Me revoilà donc avec une nouvelle fic après la suppression des deux autres…Espérons que je serai fidèle à mon envie de mener à bien cette fic…En tout cas, j'espère que oui…Je ne vais pas vous importuner plus longtemps, et je vous laisse donc à la lecture de ce prologue…
Disclaimer : TOUT appartient à Madame JKR, sauf l'intrigue…Z'êtes content ? Ah, non, William Langford m'appartient mwahahaha.
Dédicace : Cette fic est dédiée à Le Soda Noir , qui en lira ceci probablement jamais, mais qui m'a bel et bien redonné envie d'écrire, grâce à ces merveilleuses fics …Allez les lire !
Remarque : Chaque chapitre sera précédé d'un résumé des précédents et s'achèvera sur une playlist, autrement quelle chanson j'écouterais en lisant (parfois, ce sont celles que j'ai écouté en lisant…). Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas !
Prologue : Une nouvelle vie
Oh, where did the blue skies go?
Oh, où sont partis les beaux jours?
And why is it raining so?
Et pourquoi pleut-il autant?
It's so cold
Il fait si froid
I can't sleep tonight
Que je ne puis dormir ce soir.
-Travis, "Why does it always rain on me?"-
Les feuilles virevoltaient au dehors, soumises à l'impétueuse danse du vent d'automne…La voiture, elle, restait là, immobile, coincée au milieu des embouteillages s'étendant dans les rues encombrées de Londres. Le temps était maussade, l'orage menaçait d'éclater ; d'impressionnants nuages noirs s'amassaient dans le ciel de Septembre, assombrissant l'atmosphère. L'humeur des Londoniens s'alourdissait, ceux-ci étant excédés d'être parqués dans leur voitures, attendant vainement que le trafic se fluidifie, klaxonnant et s'insultant histoire de faire passer leur ennui…Mais le spectacle était amusant et faisait bien sourire la jeune fille se trouvant dans une des innombrables voitures ainsi immobilisées…
Hermione Granger contemplait le « paysage », amusée face à la colère des conducteurs impatients…On pouvait voir d'ailleurs des étincelles de malice dans ses yeux chocolat, et un charmant sourire s'étirait sur ses lèvres. Du haut de ses dix-sept ans, Hermione était très belle…Pas de ce genre de beauté artificielle de ces « pimbêches » qui faisaient tout pour ce faire remarquer…Non, une beauté simple, qui en avait déjà charmé plus d'un…Il suffisait d'ailleurs de voir l'air protecteur qu'affichait son petit ami, William Langford lorsqu'elle se trouvait près de lui : le jeune homme n'avait pas longtemps résisté aux cheveux bruns délicatement ondulés de la jeune fille, à sa taille fine mise en valeur par l'uniforme de Beauxbâtons, ainsi qu'à son rire si clair si doux, qui illuminait l'ambiance de n'importe qu'elle pièce, et qui savait apaiser n'importe quel maux…Bref, Hermione avait tout pour plaire,et ne se privait donc pas de charmer et re-charmer William, celui-ce le lui rendant bien…La jeune fille avait vécu en France depuis sa plus tendre enfance et avait toujours mené une vie paisible à Beauxbâtons, où elle menait sa scolarité sorcière depuis six ans…Hélas, la mort de sa mère il y avait un mois de cela avait bouleversé sa monotone routine puisque son père avait décidé de s'installer en Angleterre d'où il était originaire, se rapprochant de sa famille ; Hermione avait donc dû dire adieu à son précieux univers, et la séparation avec son pays natal avait été un déchirement. Il lui arrivait encore de revivre dans sa tête son adieu à ses amies françaises poursuivant leurs études à Beauxbâtons, elle partant étudier pour sa dernière année scolaire à Poudlard. Heureusement, William n'avait pas manqué de la rassurer comme quoi il ne passerait pas un jour sans penser à elle, et qu'il la rejoindrait à chaque vacance. C'était donc un peu moins nostalgique qu'Hermione était arrivée en Angleterre.
« Tout va bien ma chérie ? » questionna une voix masculine à l'avant de la voiture.
Surprise, Hermione se détacha de sa contemplation, et, esquissant un petit sourire, répondit :
« Oui, ne te tracasse donc pas autant papa…
Je ne me tracasse pas, je…
Tu… ?
D'accord, tu as gagné, je m'inquiète…Ton attitude est étrange voilà tout !
Papa poule, va ! J'étais juste plongée dans mes pensées, gros bêta !
Aha, et je suppose que tes pensées étaient tournées vers un charmant jeune homme blond, aux yeux bleus, et répondant au doux nom de William Langford…Je me trompe ? »
Seul un grognement lui répondit, signe du mécontentement de la jeune fille d'avoir été découverte, lui répondit…
« Grrr, comment fais-tu pour savoir exactement à quoi je pense ?
- Et bien, je te répondrais que étant ton père, je te connais absolument par cœur, mais il faudrait également préciser que j'avais 99 de chances de tomber juste en disant William, alors…
- Hé ! Tu te moques de moi là !
- Jamais je n'oserais ma chérie…
- Ouais, mon œil !
- Mais si, ma princesse, je te promets…
- Oh, arrête avec ses surnoms ridicules, je n'ai plus sept ans…
- Je le sais bien, mais je continue rien que pour voir ton adorable petite mimique d'agacement…
- Papa, tu es impossible…
- Et fier de l'être, qu'est-ce que tu crois ? »
Amusée, Hermione ne répondit pas à cette question qui n'en était pas une…Jamais elle ne s'était sentie aussi proche de son père qu'en cet instant : depuis la mort de sa mère –à cette pensée, une boule se forma dans sa gorge-, les rapports entre son père et elle s'étaient profondément resserrés, et il y avait entre la jeune fille et son paternel une complicité inégalable…Toujours en souriant mystérieusement, elle le dévisagea : les cheveux bruns, coupés courts, les yeux chocolat, elle lui ressemblait énormément…Mais les traits fins qu'elle arborait venait de sa mère…
Se raclant la gorge, Hermione interrogea son père :
« Dis, papounet, que penses-tu de William ?
-William ? Où veux-tu en venir ?
- Je voudrais savoir ce que tu penses de lui, c'est tout, répondit-elle avec un air angélique face au regard soupçonneux de son père.
- Et bien, c'est un très beau garçon, très mature pour son âge, beaucoup de prestance, bien élevé, bref, le genre de garçon à avoir près de soi à ton âge…
- Mhmmm, merci, marmonna-t-elle, coupant là la discussion.»
Et elle se replongea dans ses pensées…Devait-elle dire à son père que Will lui avait demandé de devenir sa fiancée. Elle se rappelait sa tête ce jour-là : il avait l'air très sérieux, et horriblement gêné à la fois ce qui lui conférait un air absolument craquant…Elle-même ne devait pas être mieux : certainement était-elle bouche bée, les yeux écarquillés et pétillants de bonheur…Elle n'avait d'ailleurs su quoi répondre. Elle avait donc laissé espoir au jeune homme de son cœur, se blottissant dans ses bras, lui murmurant que ce serait le plus beau jour de sa vie, mais qu'il fallait avoir l'accord de son père- ce qui n'était pas une mince affaire. Dieu qu'elle pouvait être amoureuse ! Voilà deux jours qu'elle était arrivée en Angleterre, et pas une seconde elle n'avait cessé de penser à lui : ses cheveux blonds virevoltant alors qu'il exécutait moultes prouesses sur son balai, ses yeux bleu azur brillant d'amour alors qu'ils s'embrassaient passionnément sur le sofa de leur Salle secrète…Hélas, ses doux moments étaient terminés : il n'y aurait plus de Salle secrète pour elle, plus de Stade de Quidditch rempli des rires de l'homme de sa vie, et de ses propres cris de frayeur alors qu'il effectuait une vrille…Fini. Il ne lui restait plus que des souvenirs, en attendant de revoir William aux vacances de Noël…si lointaines…Le cœur gonflé de nostalgie, Hermione retourna à sa contemplation méditative de l'avenue…
Enfin, la voiture s'était remise à rouler. Il était temps, depuis une demi-heure qu'ils attendaient que la circulation se dissipe ! Les rues londoniennes défilaient maintenant sous ses yeux, et elle essayait en vain de tout mémoriser, gravant dans son esprit les premières vraies images de sa nouvelle patrie. Une nouvelle fois, Hermione farfouilla dans son sac à la recherche de sa lettre de Poudlard, vérifiant qu'elle ne s'était pas trompée d'horaire. Mais non, c'était bien cela : Vendredi 1er Septembre, à onze heures, gare de King Cross, voie 9 ¾ …Heureusement qu'elle s'était renseignée au sujet de cette fameuse voie, autrement, elle aurait eu bien du mal à deviner que le passage pour accéder à son train se trouvait derrière un mur…Ses Anglais alors, ils n'avaient donc pas trouvé plus simple ? L'Angleterre…Dire que c'était ici qu'elle habitait maintenant. Elle était d'ailleurs bien reconnaissante à son père de lui avoir également appris, lors de son enfance, sa propre langue maternelle : c'était déjà un souci d'intégration en moins… L'intégration…Rien qu'à cette idée, Hermione sentait son estomac se contracter…Et si elle n'arrivait pas à s'habituer à sa nouvelle vie ? Et si les gens la rejetaient ? Et si elle ne se plaisait pas à Poudlard ? Toute ces questions se mélangeaient dans sa tête, lui embrouillant davantage encore l'esprit qu'il ne l'était déjà …Elle était tellement terrifiée face à cette nouvelle vie qui l'attendait…Mais elle n'avait pas le choix : elle devait faire face à ses responsabilités, et faire honneur à l'éducation que lui avait transmise ses parents…Il fallait se ressaisir !
« Mademoiselle est arrivée ! » s'exclama soudainement son père.
Quoi, déjà ? Non, elle n'était pas prête…Il lui fallait plus de temps…Plus de réflexion…Non…Elle ne voulait pas y aller…Juste retourner en France…Retrouver Wilhelmawé et Carmélia, ses deux précieuses amies…Se blottir dans les bras de William lui murmurant qu'il l'aimait… Elle…ne…pouvait…pas…
« 'Mione, ma chérie, tu te sens bien ? Tu es toute pâle…
- Non, c'est bon papa, c'est juste que… »
Elle ne put terminer sa phrase et fondit en larmes, dans les bras de son père qui savait si bien la réconforter, lui avouant toute sa peur, ses craintes, son déchirement…Tout…Quelques minutes passèrent ainsi, témoins de l'amour inébranlable d'un père et d'une fille se séparant…
« Chut, ma chérie, chut…Tout va bien se passer…C'est juste un mauvais moment à passer.. Tu verras, tu ne voudras plus me revoir après ! Tu vas t'amuser comme une petite folle…
J'ai si peur, p'pa…
C'est normal, tu vas dans un endroit que tu ne connais pas, c'est tout à fait normal…Poudlard a une excellente réputation, et tu vas de faire d'excellentes amies, j'en suis sûr ! Et si tu as un quelconque problème, tu m'envoies un hibou, d'accord ?
Promis…répondit-elle, tout en reniflant.
Allez, c'est bien, tu es courageuse, l'encouragea son père tandis qu'elle déchargeait sa lourde valise du coffre de la voiture…Ta mère serai très fière de toi…
Je l'espère…Elle me manque tellement…
A moi, aussi, ma Mione, à moi aussi, conclut-il, tout en étreignant sa « petite fille » dans ses bras…Tu vas me manquer…
Et toi donc p'pa…
Fais bien attention à toi…Et profite bien…Tu es sûre que tu ne veux pas que je t'accompagne jusqu'à la voie…
Non, te tracasse pas, je vais y aller toute seule…Sa me permettra de…m'habituer, dit-elle, tout en esquissant un pâle sourire…
Dans ce cas, je n'ai plus qu'une chose à te dire…Bonne chance, ma fille !
Merci p'pa… »
Après une dernière étreinte, elle était décidée…La jeune fille s'éloigna, sous un dernier regard de son père…L'heure était venue…Déterminée, elle entra dans la gare…Le cœur et la tête remplit d'encouragements, d'amour et de courage, elle se dirigea sans hésiter vers la barrière entre les voies 9 et 10…Pourquoi avoir peur après tout… ? Elle allait découvrir un nouvel univers merveilleux, et des gens certainement fantastiques…Non, elle était prête…Prête à rencontrer, prête à se battre, prête à découvrir…Sans un regard derrière elle, elle fonça vers la barrière… « Pour toi Maman, pour toi Papa, et pour toi, William… »
Sa nouvelle vie commençait…
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La Playlist de You Are
Pour ce prologue, je suggère
« Out of my mind », James Blunt
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Voilà, c'est terminé…Je sais, c'est court, mais c'est le prologue…Je pense que les véritables chapitres seront plus longs…J'aimerais savoir ce que vous en pensez, bien ou mal ça me permettra de m'améliorer…Merci d'avance …
Hermy Sky'
P.S : Pour ceux qui veulent me contacter directement, mon e-mail et mon blog sont dans ma bio…Je me ferai un plaisir de vous répondre !
