KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! JE VIENS DE ahem pardon, s'cusez, l'émotien :p
Je disais : je viens de me rendre compte que j'ai posté une mauvaise version de ma fanfic… non seulement, y a des répétitions, mais en plus, j'aiappelé Asuma Genma… Honte sur moi ! file se pendre
Merci pour vos reviews, j'y répondrai au chapitre deux, vu que là je manque un chtit peu de temps :s
Doooooooooonc… nouvelle version, revue et corrigée (pas de gros changements, mais c mieux :p)
Pour info sur ma façon d'écrire et pour mieux comprendre le texte:
-ça parle
- ça pense
-l'action passe…
Bientôt
nous plongerons dans les froides ténèbres ;
J'écoute en frémissant chaque bûche qui
tombe
Tout l'hiver va entrer dans mon être : colère
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
(Les Fleurs du mal)
Chapitre 1 : les feuilles mortes se ramassent à la pelle…
Des lettres.
Un amas de mots.
Des feuilles grises de lettres.
Un livre entre mes mains. Houlà, réveille toi, vieux.
Une feuille.
Rousse.
Une autre.
Rouge écarlate...
Agacé, le ninja soupira sous son masque en ôtant celles-ci des pages qu'il fixait depuis une bonne heure sans parvenir à les déchiffrer. Chaque année, il fallait qu'il tombe dans une relative mélancolie dès que les feuilles des arbres de Konoha commençaient à tomber; mais la palme revenait à cette année : avec ses élèves ne cessant de se disputer et la disparition du 3e, les soucis s'épanouissaient, et ce n'était pas aux fleurs qu'il faisait allusion...
Il rangea son "Paradis du batifolage" dans une poche et risqua un oeil vers Naruto, qui tentait de nouveau de provoquer un Sasuke de fort mauvaise humeur, tandis que Sakura lui tirait les cheveux en lui hurlant d'arrêter d'embêter son Sasuké chéri.
Il se leva et frappa sèchement dans ses mains pour rappeler ses élèves à l'ordre. Ceux-ci cessèrent de s'agiter et se tournèrent vers lui d'un air interrogateur, peu habitués à un tel regain d'autorité.
Le seul oeil visible du professeur Kakashi s'arrondit, adoucissant sa réaction précédente.
"Il se fait tard, vous pouvez rentrer.
Une tignasse blonde s'agita devant lui d'un air blessé.
-Heeeeeeeh ? Sensei, ça fait qu'une heure qu'on est là ! Il est à peine midi !
Derrière lui,le brun acquiesça d'un air boudeur :
-Ouais. On n'a même pas commencé à s'entraîner. Vous déconnez, sensei.
Nullement gêné par de tels propos, l'ex Anbu continua de sourire.
-Dans ce cas, continuez à vous entraîner à marcher n'importe où. Il désigna la forêt derrière lui d'un geste vague. Vous avez de quoi, ici...
-Mais sensei !...
-Bon courage !"
Il préféra s'en aller pour éviter toute autre discussion.
Naruto croisa les bras derrière sa tête.
"Toujours aussi flemmard, ce prof.
La jeune fille acquiesça d'un air outré.
-C'est un scandale ! Il arrive toujours en retard et repart de plus en plus tôt ! Hein Sasuké-chéri ?
-Mh.
Sasuke mis les mains sur ses hanches, préférant ignorer les yeux en coeur de la jeune fille et changer de sujet.
Bon, on le finit, ce combat ?"
Nouveaux hurlements de Sakura pour séparer les deux jeunes hommes.
0o0
Il enfourna les mains dans ses poches.
Bon, et maintenant, je fais quoi ?
Il hésitait entre rentrer chez lui faire une sieste et flâner dans la ville. Mine de rien, il aimait bien voir des gens et faire un pied de nez à son habituelle solitude, à condition bien sûr que ceux-ci ne le voient pas ou ne se jettent pas sur lui pour le provoquer en duel...
Il sursauta tandis que Gai se mettait en travers de son chemin, pour une fois trop dans ses pensées pour le repérer à l'avance.
"Hoy, Kakashi ! C'est à mon tour de choisir quelle technique utiliser pour nous affronter !
Il ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Finalement, il allait opter pour la sieste.
-Pas cette fois, s'il te plaît.
Les énormes sourcils du fauve de jade s'arrondirent en un angle effroyablement comique.
-Heiiin ?
De nouveau, l'épouvantail du village de la feuille s'évapora devant son adversaire de toujours...
L'homme en tenue moulante se tortilla devant ses élèves et adopta la pose du mec cool.
Héhéhé. Mon adversaire de toujours semble s'être résolu à mes victoires !
-Yosh ! Gai-sensei, vous êtes le meilleur !
-Ah, mon petit Lee... Profitons de la fougue de votre jeunesse et allons finir votre entraînement !
-Us, Gai-sensei ! »
Ten-ten et Neiji se regardèrent d'un air fatigué tandis que leur professeur et sa copie conforme prenaient des poses ridicules censées montrer ladite fougue.
0o0
Quelques minutes plus tard, Kakashi entrait par la fenêtre de son petit appartement et se jetait de tout son long sur son lit, faisant grincer les ressorts fatigués de celui-ci.
Il n'était pas exténué par sa journée, loin de là : en tant qu'Anbu, il avait connu des journées pires que celles où il enseignait à une corne de brume ambulante (il se demandait parfois comment un gamin aussi bruyant avait fait pour ne pas finir sourd ou étripé au détour d'un chemin par des ninjas las de l'entendre hurler à tout va), une jeune fille amoureuse (mmmh... Hystérique plutôt) et un adepte de la tenebrattitude. Encore que ses oreilles exercées à saisir le moindre petit bruissement avaient parfois du mal à supporter les cris du porteur du Kyuubi.
Le porteur du Renard.
Naruto, aux cheveux blonds comme les blés, toujours en bataille et aux yeux d'un bleu pur...
Au fond de lui, quelque chose gratta, chaud, piquant, douloureux. Comme lorsque son Sharingan se déclenchait.
Arrête avec ça.
Il ôta son bandeau, le laissa négligemment tomber sur le sol et passa une main dans ses cheveux gris argent, sentant soudain peser sur lui le poids des journées passées à surveiller ses "gosses".
Pourquoi avait-il décidé d'être enseignant, déjà ?
Peut-être parce que tu en avais marre de n'être qu'une ombre furtive dans la vie des autres. Peut-être que tu cherchais simplement à payer ta dette...
-Ca suffit avec ça. J'ai passé l'âge de "la petite voix intérieure qui vient me rabattre les oreilles dès que je commence à dire des conneries".
-Vraiment ?
-Ouais. Et rien que pour ça, je vais faire grève tiens.
Il ferma les yeux et se roula en boule, son oreiller dans ses bras comme une énorme peluche.
"Mmmmh..."
Bientôt, l'homme s'endormit paisiblement, préférant un sommeil sans rêve à des journées hantées par divers souvenirs.
