Voici un petit trio slash sans prétention fait à l'occasion de l'anniversaire d'une amie
Ca lui a plu et j'espère que ça vous plaira aussi
C : Ca s'est plutôt bien passé non ?
M : Oh oui, génial, vraiment…
J : Rodney, arrêtez de vous plaindre une seconde !
Le chef médical, le chef scientifique et le chef militaire de la mythique cité d'Atlantis revenaient d'une importante transaction avec le dirigeant d'une petite planète.
Comme le prévoyait l'accord signé quelques jours plus tôt par Elizabeth, Carson avait ausculté les habitants souffrants et John leur avait fourni quelques armes pour se défendre contre les Wraiths. En échange de quoi Rodney avait eu l'autorisation d'étudier une étrange technologie qui dénotait la présence des Anciens en des temps reculés.
M : Oh ça se voit que c'est pas vous qui vous êtes coltiné des gamins durant 5 heures d'affilée !! (prenant la voix d'un petit garçon) : Docteur McKay, pourquoi le bouton là s'allume ? Docteur McKay, pourquoi vous branchez ce fil ici ?
Carson et John se lancèrent un regard amusé. Mais rapidement les pensées dévièrent.
J : Je n'avais jamais remarqué qu'il avait des yeux si bleus…
C : Le colonel a un si beau sourire… je ne l'avais jamais remarqué avant…
M : Voilà pourquoi je n'aurais jamais d'enfants !
Cette remarque ramena brusquement ses deux amis à la réalité.
C : Et qu'est-ce qu'en pense le Docteur Brown ?
M : Katy ? Euh… je ne sais pas.
Rodney avait brusquement eu l'air gêné. John fronça les sourcils. Carson enchaîna, avec tact.
C : Quelque chose ne va pas avec Katy ?
M (accélérant le pas) : Non… bon allez, on va pas traîner ici ! J'ai des tas d'expériences qui m'attendent moi !
Cette fois, même le militaire semblait anxieux de la réponse. Et, sans savoir pourquoi, se mit à espérer. Mais quoi au juste ? Il ne le savait pas exactement. Ce sentiment était diffus… Il chassa cette sensation et allongea le pas pour se retrouver à la hauteur du canadien, Carson juste derrière eux.
J : Vous savez, vous pouvez nous dire si…
M : Non ! C'est bon !
John se sentit un peu vexé de se faire envoyer sur les roses et haussa les épaules.
J : Comme vous voulez !
Le ton de son ami fit soupirer Rodney. Encore une fois on voulait l'aider et une fois de plus il avait été blessant. Oui, mais voilà, avec John c'était différent. Il ne lui parlait jamais de sa vie privée. Pourtant avec Carson il n'avait pas ce problème… Mais avec John… Au début il avait cru que c'était la peur. La peur que ce grand séducteur ne se moque de lui. Mais peu à peu il en vint à se dire que c'était autre chose, quelque chose de diffus. Mais quoi… ?
Un peu en retrait, Carson les observait. Ces deux là s'adoraient… Non s'aimaient. Oui car en les côtoyant depuis plus de deux ans, l'écossais avait pu voir certaines choses entre ces deux là qu'eux même n'avaient probablement pas remarqué, ou ne voulaient pas remarquer. Et pourtant, malgré tout, ils se faisaient souffrir. Le pire était que lui ne pouvait choisir un camp. John et Rodney étaient deux des êtres qui comptaient le plus pour lui. Non…Ils étaient plus que cela. Ils étaient les deux êtres qui comptaient le plus pour lui. Mais ça… jamais il ne le leur avouerait ! Non, jamais ! Leur amitié était bien trop importante pour lui et il s'en contentait très bien… jusque là. Alors pourquoi vouloir le plus qui pourrait tout gâcher ?
Le groupe arriva au jumper et s'y engouffra, John aux commandes, Rodney à ses côtés, Carson sur un des sièges passagers, Rodney et John s'ignorant royalement.
Et c'est sans un mot que le militaire fit décoller le vaisseau. Il s'éleva lentement et s'éloigna en direction de la porte.
John était furieux ! Lui qui n'aimait pas vraiment parler des peines de cœur avec les hommes, et Rodney en particulier, s'était en plus fait envoyer balader ! Double humiliation ! Devant Carson en plus ! Rectification : triple humiliation.
Le militaire jeta un coup d'œil au-dessus de son épaule. Le médecin avait les yeux dans le vague et semblait réfléchir. John reporta son attention sur la « route ». Il sourit discrètement. Il aimait voir le médecin réfléchir, ses sourcils froncés, sa tête légèrement penchée de côté. Ca lui donnait un air… John secoua la tête. Non mais il délirait ! Depuis quand il pensait à Carson de cette manière ?! Le militaire fronça les sourcils… et soupira. Depuis longtemps. Trop longtemps ! Mais il ne pouvait se laisser aller à ce genre de sentiments ! Il n'était pas de ce bord là ! Il aimait les femmes et elles le lui rendaient bien ! En plus il était le chef militaire de la plus grande expédition jamais créée. Il se devait d'être irréprochable sur tous les plans ! Même celui de sa vie privée ! Donc même si des idées lui étaient parfois venues, il n'y succomberait pas. Et c'était d'autant plus simple que Carson était amoureux de Laura. Voilà qui était donc réglé. Plus besoin d'y revenir !
Nerveusement, le militaire jeta un coup d'œil à Rodney. Et lui alors ! Qu'est-ce qu'il ressentait pour lui ?! Autant se poser la question c'était visiblement le temps des questions existentielles ! Pour l'instant, le scientifique l'énervait prodigieusement ! Mais même comme ça il se sentait invariablement attiré par lui. Il aimait son côté arrogant qui lui faisait un regard si hautain, sa petite bouche qui se tordait quand il était surpris, ses mains qui avaient l'air si douces, même quand il pianotait rageusement sur son clavier de portable. Oui Rodney McKay était un home séduisant, malgré son côté pleurnichard et geignard qu'il aimait tant mettre en avant.
M : Sheppard attention !
John sortit de sa rêverie à temps pour voir un projectile foncer droit sur le jumper. Il l'évita de justesse.
C : Qu'est-ce qu'il se passe ?
J : Attachez votre ceinture Beckett ! Ca va secouer !
Carson se tint à ce qu'il put lorsqu'il vit arriver vers eux un nouveau tir.
J : On dirait…
M : Des tirs d'armes Wraith !
John évita encore un tir. Ils étaient de plus en plus rapprochés.
J : Mais d'où est-ce qu'ils sortent !
Carson commençait à paniquer, Rodney, lui regardait de toutes parts pour répondre à la question de John. Mais les tirs semblaient provenir d'endroits différents.
Le militaire avait de plus en plus de mal à les éviter et lorsqu'un nouveau tir se dirigea vers eux, il n'eut pas le temps de redresser le jumper assez vite. Les circuits de navigation furent endommagés, le vaisseau piqua du nez. Carson fut projeté en avant, Rodney de côté et John se cogna la tête. Le dernier réflexe du militaire, en voyant les arbres se rapprocher, fut de mettre l'occulteur. Un instant plus tard… le noir.
J : Mhh ma tête… Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
John émergeait lentement de la brume qui l'entourait. Il releva péniblement la tête du tableau de bord et son regard se posa à l'extérieur. Un arbre. Des arbres. Partout. Il se pencha un peu plus. Le jumper avait atteint le sol. Un bon point ! Si les ennemis avaient aperçu des branches tordues par un poids invisible, ils se seraient posé des questions.
Le militaire tourna la tête à sa droite. Rodney était inconscient. John sentit son cœur s'emballer. Il leva et, avec un peu de mal, se déplaça jusqu'au scientifique. Doucement il lui posa la main sur l'épaule.
J : McKay ?
Aucune réponse. John le secoua.
J : McKay ? Oh ! Rodney !
M : Mhhppf.
J (se penchant) : Quoi ?
M (relevant péniblement la tête) : Vous me faites mal.
John enleva rapidement sa main, permettant à Rodney de se redresser à son tour. C'est à ce moment là qu'il vit du sang sur l'épaule gauche du canadien. Le soulagement d'il y a quelques instants fit de nouveau place à l'angoisse. Mais le militaire tâcha de ne pas le montrer.
J : Comment vous sentez-vous ?
M : Je pète le feu et vous ?
Rodney tourna la tête vers John pour lui montrer à l'aide d'une grimace à quel point sa question était stupide, mais se figea au dernier instant. Le colonel était blessé à la tête. Rodney vira blanc comme un linge.
M : Vous êtes blessé !
J (portant la main à sa tête et la voyant couverte de sang) : Ah oui. C'est rien ! Carson va…
Mais John stoppa dans sa phrase. Rodney et lui tournèrent rapidement la tête vers l'écossais. Il n'était plus sur le siège du passager, mais allongé par terre. John fut le premier à réagir ; il se précipita vers lui. Le canadien le suivit immédiatement. Les deux hommes se retrouvèrent à genoux de part et d'autre du médecin. John ne savait trop comment le réveiller. Il ne voulait pas refaire la même erreur qu'avec Rodney.
Le scientifique sentait son sang battre ses tempes. C'en était assez que John soit blessé ! Il ne voulait pas que Carson le soit aussi, ou pire…
M : Carson ?
Mais là non plus pas de réaction.
M : Oh ! Carson !! Debout !!
John observa un instant Rodney. Il semblait nerveux. Non, plus que ça, il semblait angoissé. Le militaire eut un pincement au cœur. Il n'avait pas eu l'air si affolé quand il avait vu sa blessure. Mais John chassa bien vite cette pensée lorsqu'il sentit Carson remuer.
M : Sheppard ! Aidez-moi à le retourner au lieu de bâiller aux corneilles !
John lui lança un regard noir mais l'aida tout de même. Un fois sur le dos, Carson put enfin parler.
C : Aïe.
John et Rodney se sourirent. Ca allait apparemment.
Carson ouvrit les yeux. Ils se posèrent tout d'abord sur John. Il fronça les sourcils : le colonel était blessé. Carson se redressa et porta la main à la tête de John.
Sitôt qu'il sentit la main du médecin sur lui, John frissonna. Comme à chaque fois. Mais cette fois il eut visiblement plus de mal à le cacher car Rodney le vit. Et cela lui fit mal au cœur. Il aimait John. Ca il n'en doutait plus. Et il aimait aussi Carson, depuis le premier jour. C'est pour cette raison qu'avec Katy ça n'avait pas collé longtemps. Mais voir l'homme qu'il aimait frémir sous la main de l'autre homme de sa vie lui transperça le cœur. Rodney détourna la tête. Ce mouvement attira l'attention du militaire.
J : Rodney ?
M : Oui ?
Le scientifique tenta de reprendre contenance, mais cela ne trompa pas un œil entraîné comme celui du colonel. Alors il se mit à croire à une chose insensée, une folie : Rodney serait-il jaloux… ? Aurait-il… plus que de l'affection pour lui ? Non… ça ne pouvait être ! Sûrement son coup à la tête ! Et pourtant… il décela dans ses yeux quelque chose….
C : Rodney, vous êtes blessé aussi ?!
Le ton inquiet de Carson fit s'assombrir de tristesse le cœur de John. Non, le médecin ne ressentait rien pour lui. Pour Rodney oui, mais pour lui…
J : Bougez pas, je vais chercher la trousse de secours.
Le militaire se leva, mais trop vite. Il eut un étourdissement. Rodney se leva et le retint par l'épaule pour l'aider à l'asseoir sur le siège.
J : Merci.
Le souffle de John contre sa nuque fit frémir Rodney.
M : C'est rien.
Le souffle chaud du canadien sur la joue du militaire le fit froncer les sourcils.
M : Je vais chercher les compresses.
Carson les observa. Ils avaient l'air troublé, tous les deux. Il sourit tristement. Ils s'aimaient. Il en avait maintenant la certitude. Mais de là à ce qu'ils se l'avouent, c'était une autre paire de manches ! Mais qui sait, peut-être que cette aventure allait les rapprocher ?
Rodney revint une seconde plus tard avec la trousse de secours. Carson voulut se relever pour s'asseoir lui aussi sur quelque chose de plus confortable, mais du étouffer un cri, ce qui alerta tout de suite les deux atlantes.
M : Qu'est-ce que vous avez ?!
C : Je crois que c'est ma cheville.
John voulut se relever pour aider Carson à se lever, mais Rodney l'en empêcha en posant une main sur son bras.
M : Non ! Vous, restez assis !
John le regarda, les yeux plissés. Il n'aimait pas tellement qu'on lui donne des ordres. Mais le regard de Rodney n'était pas dur, non il était davantage proche de la supplique. Alors le militaire se radoucit immédiatement et gratifia même le scientifique d'un petit sourire.
Rodney détourna les yeux, un peu troublé, et reporta son attention sur Carson. Carson qui n'avait rien perdu de la scène.
M : Allez Carson, dites-moi où vous avez mal.
C : A la cheville droite.
Rodney releva doucement le bas du pantalon de Carson.
C : Occupez-vous du Colonel d'abord, c'est plus urgent.
Le canadien le regarda un instant puis soupira discrètement avant de se relever et de tendre la main à Carson.
M : Venez, vous n'allez pas rester par terre.
J (se levant) : Et vous ne pouvez pas le relever avec votre épaule.
Sans que Rodney n'ai eu le temps de réagir, le militaire s'était déjà levé et tendait la main à Carson. Le médecin la prit et tenta de se relever. Ce qu'il fit avec succès lorsque Rodney lui prêta son épaule valide.
Mais… John le releva trop vite, entraînant Rodney en même temps que Carson vers lui.
Ces deux poids sur lui firent perdre l'équilibre au militaire qui rata son siège et tomba à terre, Rodney et Carson sur lui.
Et ce qui aurait pu être une situation pas vraiment confortable se transforma rapidement en une situation… agréable. En effet, Carson était tombé sur John, une main sur son épaule, une autre sur son torse, leurs bouches l'une sur l'autre.
Rodney, lui, s'était affalé sur Carson, une main sur son dos, l'autre sur ses fesses, les lèvres contre sa nuque.
Les trois hommes restèrent interdits un moment.
Carson et John se regardaient dans le blanc des yeux. L'un se demandant si l'autre allait se dégager, tout en espérant secrètement qu'il n'en serait rien.
John était affreusement… mal. Il sentait quelque chose grandir. Quelque chose qui prouvait à quel point il aimait la situation qu'il vivait actuellement.
Carson voyait que le colonel ne se dégageait pas. Le problème était que lui-même ne pouvait pas bouger, Rodney étant sur lui. Il sentait les lèvres du canadien sur sa nuque et ce seul contact l'électrisait au plus au point. Combien de fois avait-il rêvé cette situation. Les deux hommes qu'il aimait collés à lui. Bien sûr dans son rêve ils étaient consentant et tout ceci arrivait parce qu'ils le voulaient tous les trois et non pas par un concours de circonstances, aussi agréable soit-il.
Rodney était complètement tétanisé. Il n'osait bouger et surtout n'aurait pas pu bouger à moins que quelqu'un ne le pousse, son épaule lui faisant trop mal pour qu'il puisse faire un quelconque mouvement. Et surtout… voulait-il réellement bouger ? Il avait tant attendu ce genre de moments, pour rester près de l'homme… non des hommes qu'il aimait. Et si c'était le moment ? Non ! Il n'oserait pas ! Et combien y'avait-il de chances pour qu'ils ressentent la même chose que lui ? Il avait peur de leur réaction à tous les deux. Mais surtout de celle de John. Parce qu'il était le militaire tombeur de femmes, parce qu'il était l'homme viril par excellence. C'était d'ailleurs pour ça qu'il savait que rien ne serait jamais possible ente eux.
John, lui, savait de plus en plus de mal à se contrôler. Il ne voulait pas que Carson sache ce qu'il ressentait pour lui. Même si, en définitive, c'était trop tard. En effet, quand John se dégagea, la partie la plus démonstrative de son anatomie se colla contre celle de Carson. Le médecin sourit. John le regarda, n'osant décrypter ce regard.
Dans son mouvement pour se dégager, John avait un peu poussé Carson contre Rodney, ce qui eut pour effet de faire se crisper la main du canadien sur la partie la plus charnue de l'anatomie de l'écossais. Carson frémit. Et il frissonna d'autant plus de sentir la virilité de Rodney contre sa jambe se tendre de plus en plus et celle du militaire se faire de plus en plus pressante.
Alors… alors pris d'une pulsion il embrassa John avec passion laissant le militaire complètement sous le choc une fois cet échange passé.
Rodney n'était pas moins paralysé. Il venait de voir les deux hommes qu'il aimait s'embrasser. Enfin plus exactement il avait vu Carson embrasser John. Mais lui n'avait pas encore réagi.
Le colonel observait un Carson anxieux de sa réaction. Quelle attitude devait-il adopter ? Celle de le repousser violemment en lui hurlant qu'il était malade, ce que la bonne morale aurait finalement voulu, ou bien suivre son instinct, sa passion, son amour, et lui rendre ce baiser ? Le choix était d'autant plus dur que Rodney l'observait par-dessus l'épaule du médecin. Ce scientifique arrogant qu'il aimait aussi.
John ferma les yeux. Carson aussi. Il avait osé et maintenant il devrait en payer les conséquences. La perte d'une amitié, voire de deux et…
Mais il ne put réfléchir plus avant. John venait de l'empoigner par le col de sa veste pour l'embrasser avec fougue, sous l'œil rond de Rodney.
Lorsqu'il se détacha du médecin, John était mort de peur. Quel allait être la suite des évènements ? Aucun des hommes ne bougeait. Finalement, ce fut Carson qui prit la parole :
C : Rodney, vous arrivez à bouger ?
M : …
C : Rodney ?
M : Quoi ?
C : Vous pouvez vous relevez ? J'écrase le colonel.
Rodney rougit violemment.
M : Ca a pas l'air de le gêner.
Le scientifique avait dit ça dans sa barbe, mais Carson et John discernèrent chaque mot. Leurs regards se croisèrent tandis que Rodney s'asseyait tant bien que mal.
Carson sourit timidement à John qui, lui, lui rendit un regard troublé accompagné d'un petit sourire. Les deux hommes venaient de passer à un stade supérieur. Restait maintenant à savoir pour Rodney ce qu'il en était : ce que lui ressentait et ce qu'eux ressentaient pour lui.
Carson se redressa non sans un regard pour la bosse qui déformait le pantalon de John.
Le militaire se redressa à son tour et tous les trois se retrouvèrent assis l'un à côté de l'autre, Carson et John plus proches que Rodney.
Le canadien leur tournait le dos, tentant d'ouvrir la trousse de secours sans montrer son émoi. Il le savait : les deux hommes pour qui il éprouvait des sentiments se désintéressaient de lui. Ca avait toujours été come ça, alors pourquoi aujourd'hui ce serait différent ?
Le militaire et le médecin s'échangèrent un regard. Oui ils avaient franchi un pas, un immense pas. Ils éprouvaient des choses l'un pour l'autre. Mais Rodney ?
Sans quitter John des yeux, comme pour avoir son approbation, il posa une main sur l'épaule du canadien. John lui sourit faiblement. Il savait qu'ils s'apprêtaient à franchir un point de non retour. Et la question était là : le voulait-il lui ? La réponse fut immédiate : oui ! Oui parce que maintenant il était sûr des sentiments de Carson pour lui et cela le réconforta. Il n'était pas seul à éprouver ça. Et cela changeait tout ! A présent une question plus délicate se posait : et Rodney ?
TBC
