♥ΩξΩξΩξUn geste inattenduΩξΩξΩξ

Coucou me revoici Ici une fic mettant en scène Ron & Draco ! C'est un couple assez rare et j'ai eu envie d'écrire pour voir ce que cela donnait... J'espère que cela vous plaira !

C'est du slash –évidemment- (ma deuxième fic slash= relation homosexuelle) et si cela vous choque, passez votre chemin !

En attendant la suite de mon autre fic en cours, voici le 1er chapitre, que j'avais écrit y'a longtemps d'une petite fic...

  Disclaimer : Tout appartient à J.K. Rowling, rien à moi. Seul l'histoire que je vais vous raconter m'appartient !

Note 1 :(Cette fic sera assez courte, pas plus de cinq ou quatre  chapitres, je pense !)

Note pas utile : J'hésite à mettre cette fic entre G et PG-13... Bon, j'vais la mettre en PG au moins j'suis tranquille !

Note 2 : Entre « »  les pensées de Ron.

            Entre les pensées de Draco.

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Chap. 01 : Etonnement

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   Dans la salle commune des Gryffondors, aux alentours de cinq heures de l'après-midi. A cette heure-ci, il n'y avait pas grand monde, et le peu de personne présente travaillaient sur leur devoirs ou lisaient silencieusement. Tout le monde (une dizaine d'élèves) était calme et tout le monde sursauta lorsqu'un cri parcourut la salle.

- Nooooon ! J'ai ENCORE oublié mon devoir de potion sur un bureau de la bibliothèque !

- Ron ! Arrête de hurler comme un malade ! On dirait un évadé d'un asile psychiatrique ! réprimanda Hermione Granger.

Le désespoir se transforma en étonnement.

- Asile psikatric? Demanda Ron, étonné.

- Laisse tomber, c'est un bâtiment moldu où on enferme les fous, intervint Harry en étouffant un rire. Euh, sinon... Tu devrais te dépêcher de récupérer ton devoir, recommanda-t-il.

- Oui, tu as raison, j'y vais de ce pas ! à tout de suite ! dit précipitamment Ron avant de courir hors de la salle.

  Il dévala les escaliers, priant mentalement pour que quelqu'un n'ait pas la mauvaise idée de vouloir prendre un devoir innocemment oublié sur le bord d'un bureau...

  Il priait encore, quand il percuta quelqu'un de point fouet. Sous le choc, les deux personnes tombèrent par terre. Ron ne s'en aperçut que lorsqu'il remarqua qu'il était assis (ou plutôt affalé) sur le ventre de cette personne. Il se morfondit en excuse, ne se souciant pas de la personne en elle-même. Il se levait (ou essayait de se lever) quand une main l'attrapa au bras et, avec force, tira, le faisant chuter de plus belle.

- Et bien, Weasley ? Tu as la vue qui baisse ? Tu devrais t'acheter des lunettes... Oh, excuse-moi, j'avais oublié que ton père n'a même pas assez d'argent pour pouvoir faire corriger la vue de ses enfants.

 Le rouge monte aux joues de Ron qui, prit au dépourvu, ne put que qu'écumer de rage.

- Malefoy !... Espèce de sale petite...

Il s'apprêtait à lui donner un coup de point, en guise de réponse, quand la voix narquoise de son ennemi retentit dans le couloir.

- Si tu pouvais dégager de mon torse, maintenant, je t'en serais reconnaissant.

 En effet, Ron était –pratiquement- à califourchon sur lui. Il s'en aperçut un peu trop tard et rougit de plus belle. Jamais il n'avait connu de situation plus embarrassantes.

- Tu vas payer, sale fouine ! Grogna-t-il.

- Je n'ai rien fait. C'est toi qui t'aies affalé sur moi.

- Quoi ? C'est toi qui m'a attrapé le bras pour...

Il s'interrompit, gêné.

- Pour ?...

  Ron fixa intensément son ennemi : les cheveux blonds, la peau d'une extrême pâleur, et les yeux saphir où se mêlaient ciel et tempête. Il était vraiment magnifique. Le roux venait à peine de le réaliser. C'était la première fois qu'il regardait vraiment son ennemi, ne l'ayant jamais fait auparavant, ne considérant Malfoy que comme une sale fouine.

  Le point toujours levé, il hésitait, désormais, à l'abattre sur ce visage si parfait.

- Je... ne put que bredouiller Ron.

 Draco l'avait entièrement hypnotisé.

- Et bien ? Qu'attends-tu pour me frapper ?

 La voix semblait venir d'une lointaine, très lointaine galaxie. Ron ne pouvait plus détacher son regard de celui de Malfoy. « Que vais-je faire ? » Pensa-t-il, horrifié. « Que se passe-t-il ? »

  Au ralenti, bien que le geste ne dura qu'une fraction de seconde, le roux déposa ses lèvres sur celles du blond. Surpris, celui-ci ne réagît pas à l'instant même. Quant à Ron, tout aussi surpris que Malfoy, il ne réalisait pas non plus ce qu'il faisait. Alors qu'il reprenait petit à petit le contrôle de lui-même et qu'il voulait repousser le blond, il sentit la langue de son ennemi se frayer un chemin, pour approfondir le baiser, et venir caresser agréablement la sienne.

   L'esprit du roux était submergé entre mille sensations et sentiments. Il était ahuri que le blond veuille continuer le baiser, heureux, et horrifié à la fois.  Son incompréhension anesthésiait son corps, et il avait l'impression que cela faisait des heures qu'il était là, pour ainsi dire couché sur Draco, à l'embrasser.

  Et soudainement, tout cessa aussi brusquement que cela avait commencé. Ron le repoussa et recula précipitamment. Horrifié par ce qu'ils venaient de faire (« Et dire que c'est moi qui a commenc ! »), il regarda Malfoy, totalement déconnecté par ce qui se passait. Le blond, d'abord surpris, lui lança un sourire amusé.

- Comme ça, tu es gay ?... constata-t-il, pensif.

- Je ne suis pas homo ! cria presque Ron, paniqué.

  Cependant, il n'en était plus très sûr et sa voix manquait de conviction.

  Encore sous le choc, il se releva et partit en courant. Draco Malfoy se pourlécha les lèvres, satisfait et surpris à la fois, et se leva à son tour pour partir dans la direction opposée.

  Ron Weasley, confus, horrifié et gêné courait, courait, avec une seule pensée en tête.

« J'ai embrassé Draco Malfoy et il a répondu à mon baiser... »

 Il ne savait pas du tout où il courait ainsi. Il s'en fichait.

« J'ai embrassé Draco Malfoy et il a répondu à mon baiser... »

 Il se retrouva dehors, près du lac. Il s'effondra sur un pin et reprit son souffle, essayant tant bien que mal de contrôler le rouge de ses joues.

« Qu'est-ce qui m'a pris ? Pourquoi j'ai embrassé Malfoy ? Est-ce que je l'ai--... RIDICULE ! D'abord, je n'ai jamais eu de préférence pour... Pour... Pour les hommes. Je ne suis pas homosexuel ! J'ai toujours été attiré par les FILLES. N'est-ce pas ? C'est vrai, je ne mens pas ! La preuve, j'ai été fou amoureux de Fleur Delacour lorsqu'elle est venue quelques temps à Poudlard lors de ma quatrième année ! J'aurais fait n'importe quoi pour qu'elle me remarque ! Ah, oui, mais elle a du sang vélane dans les veines, c'est peut-être dû à ça... Je suis forcément tombé amoureux d'une fille ! Hermione... ? Non, non, absurde ! Je le croyais, mais finalement ce n'est pas de l'amour que j'éprouve pour elle. Juste une très, très forte amitié, je la considère comme ma sœur, c'est tout... Mais je ne suis pas attiré par les hommes ! Je n'ai jamais été attiré par les hommes, c'est n'importe quoi ! Donc, c'est uniquement avec Draco... Ou Malfoy... Ou peut importe ! De toute façon c'est n'importe quoi, au risque de me répéter ! Hum... C'est vrai qu'il est assez beau... Non, il n'est pas « assez beau », il est tout simplement parfait ! Si seulement il n'était pas aussi hypocrite, narquois, idiot, insupportable, bref, en un mot, « Serpentard »... Qu'est-ce que je raconte ? Qu'est-ce que ça peut me faire ? Je ne suis pas AMOUREUX de lui ! C'est débile ! Mais alors... Pourquoi je l'ai embrassé, par Merlin ? Il faut dire que j'ai profité de la situation. J'étais SUR lui... Il n'essayait même pas de bouger. Jusqu'à ce que je l'embrasse... Voilà, tout est de sa faute ! Il n'avait qu'à me repousser lorsque j'étais SUR lui, aussi ! Hum ? Cela voudrait que Malfoy est... gay ? C'est la meilleure ! Et c'est complètement absurde ! De toute façon, je n'y suis pour rien ! Oui, c'est ça, c'est la situation qui a tout fait contre moi. Mais dans ce cas-là, pourquoi Malfoy a répondu à mon baiser ? Il a profité du fait que j'étais abasourdi par mes propres actes pour approfondir le baiser. Donc, dans ce cas-là, il serait vraiment homo ? Bon, admettons, bien que ce soit absurde, le fait que Draco Malfoy soit homo... Pourquoi moi, je suis impliqué là-dedans ? Il n'éprouverait pas... ABSURDE ! Mais qu'est-ce qui se passe chez moi ? Qu'est-ce qui se passe chez lui ?! »

   Et tandis que Ron continuait à se torturer la tête, après une bonne trentaine de minutes, il décida de revenir dans la salle commune des Gryffondors.

 Fatigué, il donna le mot de passe à la Grosse Dame (Magna Anima[1]) et traînant des pieds, décida d'aller directement au dortoir. Depuis son départ, en effet, une heure et demie était passée.

  Hermione et Harry arrivèrent en trombe près de lui.

- Qu'est-ce que tu faisais ? Demanda Hermione.

- Rien rien... Je n'ai pas retrouvé mon devoir. Mentit Ron.

Harry le regarda avec inquiétude.

- Tu vas bien ?

- Oui, oui, bien sûr.

- Tu sembles fatigué.

- Euh, oui, un peu, admit Ron. je vais faire une petite sieste.

Ses deux meilleurs amis ne préférèrent pas insister, et ils regardèrent silencieusement Ron monter les escaliers du dortoir des garçons. Après tout, les roux aussi avaient leurs petits secrets.

À l'autre bout du château, un certain blond aux cheveux reflets argentés, dans sa chambre privée de préfet, se demandait encore pourquoi un certain roux aux multiples tâches de rousseur l'avait embrassé. Confortablement installé sur son lit, il revoyait sans cesse la scène se répéter dans sa tête.

   Il revenait de la bibliothèque, lorsque Ron Weasley l'avait percuté, et ils étaient tombés par terre. Weasley avait « atterri » (et c'était le bon mot, pourtant) sur Malfoy.

  Il était plutôt amusé de la situation, bien que, sans vouloir l'admettre, il en était assez gêné. Mais contrairement à Ron, Draco s'assumait complètement.

Comme à mon habitude, je l'ai provoqué, et il s'apprêtait à me donner un coup de poing. Et puis, soudainement, le voici qu'il m'embrasse...

D'abord dégoûté de se faire embrasser par Weasley, il décida de le provoquer un peu plus en répondant à son baiser. Après tout, c'est lui qui a commencé... Mais était-ce vraiment de la provocation... ? Draco ne préférait pas y penser.

  Il avait une certaine attirance pour les hommes, attirance qu'il assumait également,  – bien qu'il ne préférait pas que Lucius Malfoy et le monde entier (ou Poudlard à la limite) le sache !

 Il méprisait encore Ron. Rien n'aurait pu changer, en l'espace d'un instant. Mais il avait envie que cela recommence, car après tout, il ne fallait pas se le cacher : il avait trouvé cela agréable. Pourquoi aurait-il voulu ignorer cette évidence ? Ce n'était pas comme si il éprouvait quelques sentiments pour le roux. Ça, cela serait toujours impossible !

  C'était juste l'envie de prendre possession de ses lèvres, de goûter à sa peau, de passer une main dans ses cheveux. Ce que l'on définissait généralement comme étant le désir.

A suivre

Voilà, fini .Bon, n'hésitez pas à laisser un petit mot si vous avez aimé (je ne mords pas encore alors ça serait pas de refus '''!)

Note 2 : Les chapitres ne seront pas plus longs que ça, en principe. Désolée, ce n'est qu'une pitite fic '''' ! La suite bientôt, j'suis motivée !

Bye !

Nyo !

[1] Magna Anima : Si mon latin n'est pas trop défaillant, cela veut dire « Grande âme ».