Couple : RyoPi.

Auteur : AkiNishikido

Résumé : On le sait toutes, l'appartement de Ryo & Yamapi est dans un état pitoyable. Mais pourquoi n'ont-ils pas de femme de ménage ? Laissez moi vous l'expliquer. Yamapi rentre chez lui, un jour, après trois mois d'absence. Il ne s'attend pas du tout à être la victime du nouveau petit jeu de son amant bien-aîmé, Ryo ...

/!\ Attention, ceci est un lemon, autrement dit un hentai yaoi capable de choquer. Mais quand jme fais chier, que je suis énervée, et que mes potes me mettent de sales idées dans la tête en se tripotant devant moi pour me faire enrager, je me lâche !

/!\² Pour facilité la lecture (bah oui sinon ce serait beaucoup trop long) j'ai séparé cet OS Lemon en plusieurs parties ! & Désolée pour les fauuuutes ! Enjoy !

La raison pour laquelle Ryo & Pi doivent s'occuper eux mêmes de toutes les corvées à la maison ! (Grand merci à mes muses, Jeanne et Pauline)

Bien, on le sait toutes (oui, toutes !) dans la maison de Ryo & Yamapi, c'est vraiment le bordel. Ca sent le renfermé, il y a des vêtements qui traînent partout, des vaisselles qui s'entassent, des placards qui débordent, des lettres de fans pas lues... Alors on se pose toutes la même question. Pourquoi diable n'engagent-ils pas une femme de ménage une bonne fois pour toute ? C'est bien simple. Elles les fuient tous. Elles les fuient comme on fuit la peste, depuis qu'une rumeur étrange s'est propagée parmi la majeur partie des femmes de ménages Tokyoïtes, et même japonaises en général ! Vous voulez savoir ce qu'il s'est passé ? Vous voulez savoir pourquoi Yamashita & Nishikido doivent s'occuper eux mêmes de toutes les corvées à la maison ? C'est ici et maintenant !

Le leader des NEWS rentra chez lui un soir, épuisé mais énervé et impatient, car il savait ce qui l'attendait à la maison. Il se mordit la lèvre, s'imaginant parfaitement Ryo, allongé sur le canapé ou assis en tailleur en plein milieu du salon, plus que prêt à s'amuser avec son amant. Peut-être même était-il torse nu, de l'eau ruisselant sur son corps bronzé après une bonne douche. Peut-être aussi était-il tellement en manque après ces trois mois, qu'il avait déjà commencé à se... Cette simple vision le fit gémir. Il lui manquait, c'est fou comme il lui manquait, et comme il avait envie de lui, là, maintenant. Il souffla un grand coup, passa une main dans ses cheveux et tenta de prendre un air détaché, genre : « Tu ne m'as pas trop manqué, je n'ai pas vraiment envie de toi... » Ça ne plairait que plus à Ryo, ça ne serait que plus excitant. Il posa sa main sur la poignée et ouvrit la porte.

_Tadaima … souffla-t-il.

Il attendit que son Ryo surgisse en criant un chaleureux « Okaerii ! » mais rien ne se produisit. En fait, toutes les lumières étaient éteintes. Peut-être que Ryo était déjà nu, l'attendant adossé contre un mur, sûrement allait-il lui murmurer un « okaeri... » de sa voix plus que sexy, et alors... Non, ce n'était pas le moment de fantasmer. Le silence froid de la maison était...inquiétant. Son coeur battait à tout rompre. Il posa ses mains sur le mur et chercha l'interrupteur du doigt. Si au moins il y avait un peu de lumière, il serait plus rassuré. Il appuya sur le bouton. Rien ne se passa. Le noir encombrant lui collait toujours à la peau et commençait à vraiment l'effrayer. Il pensa à aller allumer une des lampes de bureau quand il se rendit compte qu'il faisait froid. Très froid. Trop froid. Nous étions en plein hiver, mais le chauffage semblait éteint.

_C'est quoi de bordel ? Jura-t-il. Ya une panne d'électricité ou quoi ? F...f...fait trop froid !

Il eut la bonne idée d'allumer son portable, unique source de lumière disponible. Son pied buta sur la table basse et il s'étala par terre.

_Itaï ! S'exclama-t-il. Rah, merde...

Il se releva, mais un petit papier posé sur la table attira son attention. Au premier coup d'oeil, il reconnut l'écriture soignée de son amant. « Tu as froid mon chou ? Si tu me trouves, je te réchaufferai 3 » Il plissa les yeux. D'accord, tout ça était donc une de ses manigances, et il comptait le faire cuisiner ? Alors qu'il rentrait de trois mois d'absence ?

_BATAAAARD ! Je te hais. JE TE HAIS ! Tu m'entends ? Ne me fait pas patienter comme ça ! C'est maintenant ou jamais ! T'entends ? Ryo ? Sale sadique !

Ryo Nishikido, caché soigneusement, savourait la vision de son petit ami en colère. Rien de plus excitant que de le voir s'énerver... et que de savoir que lui aussi en mourait d'envie. Yamapi se releva, sa respiration s'était déjà accélérée et son pouls aussi. Et dire qu'un instant, il avait eu peur pour Ryo... Il s'imaginait déjà que quelqu'un l'avait enlevé pour une rançons, que des fanes hystériques avaient trouvé la maison, et l'avait forcé à sortir...ou pire encore, qu'il l'avait quitté. Mais non, cet idiot voulait juste jouer un peu avec lui...et c'était très...tenant. Un léger sourire sadique apparut sur ses lèvres. Ok, il voulait jouer ? Ils allait jouer. Si Ryo pouvait le surveiller et organiser son petit jeu, c'est qu'il pouvait tout voir, non ? Très bien. Ryo savait parfaitement que Yamapi était du genre à craquer très vite, voilà pourquoi il aimait tant jouer avec ses nerfs. Mais lui, allait-il tenir toute la partie ? Et si c'était le leader qui gagnait ? Doucement, celui-ci enleva sa veste, qu'il laissa tomber sur le sol, puis son écharpe. Il contrôla le claquement de ses dents, et retira son tee-shirt. Contrôlant ses gestes, gardant son calme, il posa ses doigts sur son cou, descendit lentement le long de son torse jusqu'à sa taille, puis remonta et s'arrêta sur ses tétons durcis par le froid, ce qui lui tira un léger gémissement. Après tout, son amant avait raison : ce jeu allait sûrement être amusant. L'amant en question assistait à la scène, les poings et les muscles contractés, les dents serrées. Un grognement s'échappa de ses lèvres quand Pi commença à se caresser.

« Mon vieux, tu vas souffrir. » pensa-t-il. Ah ça oui, il allait souffrir. Et il ne fallut pas plus de quelques secondes à Yamapi pour le comprendre. Mais trop tard, ce qui est fait est fait n'est-ce pas ? Alors autant aller jusqu'au bout. Il soupira de plaisir, se cala un peu plus contre le mur, et laissa sa main terminer de maltraiter ses tétons et de caresser les muscles de son torse. Doucement, ses doigts filèrent jusqu'à son pantalon, glissèrent sous son boxer déjà presque trop petit pour lui, et s'arrêtèrent sur son membre. Une légère pression, il se courbe, ferme les yeux, ne put se retenir de gémir, tandis que sa deuxième main s'occupait de son buste. Il se laissa presque tomber sur le sol, continuant le va et vient de plus en plus rapide de ses mains, sa respiration se fit haletante, ses gémissements plus répétés. L'arme fatale maintenant. Pas besoin de trop tarder.

_R...Ryooo...Ryo, ouiiii... gémit-il.

Il s'arrêta net. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Il le reconnut très bien, ce petit bruit sourd. Celui de la main d'un Ryo tentant de se contrôler, qui cogne de rage contre un mur.

Ce dernier regrettait déjà son geste. La deuxième main enfoncée dans sa bouche, se retenant de faire le moindre bruit, il fulminait. Yamapi savait à quel point l'entendre gémir son prénom rendait fou le kanjani...il le savait, le salaud. Ah, il allait souffrir quand ils seraient au lit tous les deux. Ah ça oui. Trois mois qu'il l'attend, il n'allait pas se priver ! Vite, il fallait trouver quelque chose à faire avant que son amant ne suive la piste du son de sa main pour le retrouver. Qu'est-ce que Ryo faisait, qui rendait fou Yamashita ?

« Merde, pensa le yellow ranger, tout ce que je fais qui le rend fou nécessite un lit...ou des menottes...ou les deux » Il se mordit la lèvre un long moment, puis trouva la solution. Bien sur, c'était évident, trop évident ! Mais est-ce que ça marcherait ? Est-ce que ça éloignerait assez le leader ?...

Ce dernier attrapa son tee-shirt et le remit, ferma la braguette de son jean et s'empressa d'aller vers la cuisine, là où il avait cru entendre Ryo frapper contre le mur. Bien sur, dans le noir, ce n'était pas bien facile, mais il allait falloir faire avec. Il se déplaça en prenant appui sur les murs, et déplora pour la première fois, d'avoir acheté un appartement aussi grand. Mais soudain, il s'arrêta. Il tendit l'oreille. Un bruit d'eau. Il pouvait très nettement entendre l'eau couler. La douche s'était allumée. Toute seule ? Non, l'oeuvre de Ryo bien sur. Ryo avait allumé la douche. Le coeur du pauvre Yamapi se mit à battre à tout rompre. Un feu s'alluma dans le bas de son ventre et il ressentit un puissant espoir. « D'accord, il s'est lassé, je lui ai trop donné envie, alors il a arrêté le jeu, et là il prend une douche et il m'attend. Il est sous sa douche, en train de m'attendre, et il veut qu'on le fasse, maintenant, sous la douche, il est complètement nu, nu, nu et ruisselant d'eau, voilà, et il veut qu'on le fasse sous la douche, n'est-ce pas, que Ryo prend sa douche ? Et qu'il veut qu'on le fasse ? Et... » marchant avant précipitation, il se répétait inlassablement ces mêmes phrases, si bien que sa tête entra violemment dans le coin d'une des étagères accrochées au mur.

_AIE AIE PUTAIIIIN AAAAH J'ai MAAAAAAL ! cria-t-il.

Il plaqua sa main contre sa pommette. Il saignait.

_Voilà, t'es content Ryo-ch... Nishikido ? Tu m'as défiguré ! Merci !

« Mais tu ne sais donc pas à quel point le sang te rend sexy ? » se retint de crier Ryo, un sourire gourmand sur les lèvres.

_Ryo...J'ai mal...un bisou magique ? Allez quoi...

Il grogna de mécontentement. Seul le silence et le bruit de la douche lui répondirent. Il ne put s'empêcher d'aller à la salle de bain, et même s'il savait pertinemment que cette stratégie n'était en fait qu'un piège pour l'attirer hors du salon et de la cuisine, il ressentit une énorme déception en la trouvant vide. Il chercha à tâtons comment éteindre la douche, puis une moue boudeuse déforma ses traits. Il croisa les bras, et se laissa tomber en tailleur sur le sol :

_Puisque c'est comme ça, je boude.

Rien ne se passa.

_Non, sérieusement, là quand même, c'était bâtard le coup de la douche.

Aucune réaction.

_Ya pas UN TRUC chez moi qui te fait fantasmer au point que tu contrôles même plus tes pensées ?

Toujours rien.

_Non, j'imagine qu'il n'y a rien, si ce n'est les gémissements. Ou tu ne m'aurais pas fait un coup aussi bas...nee ?

L'aîné se retint difficilement de rire. Oh ! Si il savait ! Même un Yamapi habillé avec un sac poubelle, tout seul, debout dans une pièce vide, parvenait à le faire fantasmer alors...

Il passa une main dans ses cheveux. Si son amant comptait bouder jusqu'à ce qu'il craque, ça n'allait pas être drôle. Il fallait trouver quelque chose pour l'effrayer. Pour qu'il se bouge un peu. Il se dirigea à pas de loup vers la chambre. D'ici, il pourrait claquer une porte puis se réfugier en haut des escaliers. Il se faufila entre les meubles, laissant Yamapi planté dans la salle de bain.

Le cadet aurait pu attendre ici toute la journée mais il se sentit très mal à l'aise. Le noir et le froid était toujours omniprésent, et son coeur se mit de nouveau à battre plus vite. Il avait peur. Il se sentait seul. Il se releva, quitta précipitamment la salle de bain, et traversa le couloir puis la cuisine, le souffle court. Une porte claqua, le faisait sursauter.

_Haaaaan, gémit-il effrayé. J'aime pas ça, j'aime pas ça, j'aime pas ça du tout...

Il ferma les yeux, se concentra, tentant de calmer sa respiration. Le bruit venait de...la chambre ? Sûrement. Tourner à droite après le canapé. Vite. L'idée de se dire que Ryo pouvait être n'importe où, et que n'importe quoi pouvait lui arriver, était effrayante. Ou stimulante ? Ou les deux.

« Shling cling giling BAM » Bruit de ferraille qui dévale les escaliers, qui atterrit brutalement sur son pied. Yamapi sursauta de nouveau, son coeur faillit s'arrêter. Il ramassa la cause de sa frayeur. Des menottes.

_Oh le bad... jdois comprendre quoi à ça, moi ?

Il ramassa l'objet et ne put s'empêcher de pouffer en le regardant de plus près. Elle en avait vu des choses, cette paire de menottes, et pas que des belles. Il se pencha pour masser ses chevilles endolories à cause du choc. Le rythme de son pouls ne diminuait pas. Et maintenant, qu'allait-il se passer ? Qu'allait inventer son sadique et bien-aimé petit ami ? Il enroula les menottes autours de son poignet. « On ne sait jamais, pensa-t-il, ça pourrait servir. » Il allait entrer dans la chambre, quand son esprit s'illumina. Mais bien sur ! Si les menottes sont tombés depuis le haut de l'escalier, c'est que Ryo est à l'étage ! Quel Sherlock Holmes, ce Yamapi ! Fier de sa trouvaille comme si c'était l'une des plus grandes, il grimpa les escaliers quatre à quatre, et une fois sur le palier, plissa un peu les yeux pour essayer de voir quelque chose.

_Ryo, si jte chope je t'accroche aux barreaux, dit-il en faisant teinter les menottes qui pendaient de son poignet.

_Que tu crois, ne put s'empêcher de lui répondre Dokkun d'une voix inaudible, un grand sourire sur les lèvres.

C'était donc maintenant que les choses sérieuses commençaient Enfin, les choses plus ou moins sérieuses avant la chose vraiment sérieuse. Il y avait à l'étage de leur maison-appartement, une deuxième salle de bain, car ils prenaient tous les deux beaucoup de temps à prendre leur douche, et Ryo n'était pas souvent d'accord pour la prendre avec Yamapi -au grand damne de ce dernier, deux chambres d'amis, car Jin et Uchi détestaient dormir dans le salon, et une petite pièce où les deux idoles entreposaient tout le bordel qu'ils n'avaient pas le temps ou l'envie de ranger, et contre laquelle leur femme de ménage pestait tous les jours. Car oui, les deux jeunes hommes refusaient que cette pièce soit rangée. Les deux chambres communiquaient. La salle de bain était tout au fond du couloir, et le range-tout (car c'est comme ça qu'ils l'appellent), était la première porte à droite, dès le palier. Ryo Nishikiso se trouvait dans la première chambre d'ami. S'il pouvait réussir à entraîner sa victime dans la salle de bain, il lui suffirait de passer par la porte communiquant avec la deuxième chambre d'ami, et de descendre le plus vite possible les escaliers. Il allait falloir ruser... L'homme s'enfonça un peu plus dans l'obscurité, jetant un dernier regard à Son petit ami à l'air perdu, qu'il avait de plus en plus envie de croquer, et attrapa une chaussure qui traînait dans le couloir.

Le leader de NEWS était silencieux, et pensif. La tension était palpable dans la maison, il y régnait un silence si pesant et stressant qu'on n'oserait pas y rentrer. Son oeur battait toujours aussi vite, il avait mal au ventre, et sa peau était moite. Mais malgré lui, il ne pouvait s'empêcher de sourire. Si son amant se trouvait à présent à moins de 5 mètres de lui comme il le pensait, alors le jeu allait réellement devenir très excitant. Il sentit monter en lui une vague d'adrénaline, lorsqu'il entendit un bruit sourd provenir de la salle de bain. Sans même réfléchir, il se précipita dans la pièce et ouvrit la porte à la volée, qui vint se claquer dans un grand bruit contre le mur. Le souffle court, il regarda autours de lui mais entendit alors une deuxième porte se claquer. Il courut jusqu'à la première chambre d'amis, et manqua de s'étaler sur le sol en buttant contre le lit. De rapides bruits de pas descendant un escalier lui firent comprendre que Ryo lui avait échapper. Rageur, mais riant d'un rire nerveux dû à l'excitation, il se rua dans la deuxième chambre et en sortit, aussitôt, s'élançant dans les escaliers, sautant plusieurs marches en une seule fois. Son coeur eut un raté lorsqu'il sentit son pied glisser sur la marche, il s'accrocha à la rambarde, et parvint plus ou moins à se réceptionner, en équilibre sur une jambe.

_Wow, wow wow...eh, magnifique le rattrapage !

Mais il n'eut pas le temps de s'extasier plus que ça. Il crut distinguer une silhouette au fond du salon, silhouette qu'il se devait absolument de rattraper le plus vite possible. Il s'élança à nouveau, le plus vite qu'il put, enjambant dangereusement le canapé, sentant l'adrénaline et l'énervement monter de plus en plus en lui, alors qu'il s'esclaffait pour un rien. Il était plus en forme que jamais, malgré le rire nerveux dont il ne parvenait pas à se défaire, et son souffle qui se faisait de plus en plus court. Prenant appui de la main sur la table, il envoya valser la chaise pour tourner sans perdre son élan, son rythme cardiaque était anormalement élevé, et il se rendit compte qu'il ne voulait plus qu'une chose : trouver Ryo, lui sauter dessus, le plaquer contre le sol, contre le mur, n'importe où, et l'embrasser fougueusement. Il se jeta sur la grande fenêtre qui était entr'ouverte. Personne sur le petit balcon. Yamapi se retourna d'un seul coup et se précipita vers la cuisine, se heurtant à plusieurs meubles et rentrant dans plusieurs murs, mais la douleur ne l'importunaient plus. Seul Ryo comptait.

Celui là d'ailleurs, s'amusait beaucoup de la situation. Il avait bien failli être repérer un instant, mais il avait réussi à échapper à son petit ami qui cherchait à présent dans la cuisine, et patientait devant la chambre; « Il s'amuse, pensa-t-il, mais un peu trop à mon goût. C'est le moment où jamais. » Doucement, sans faire de bruit, il recula et entra dans la pièce. « D'accord, il a à présent très très envie de moi, tout se passe bien. Mais faisons un peu monter le niveau de son amour maintenant...qu'il ait envie de me sauter dessus, c'est bien, mais c'est mon rôle à moi ça, je vais le remettre à sa place le chéri... » s'amusait à penser Ryo en se cachant dans le placard de la chambre. D'ici, il avait accès aux commandes des lumières. Il effleura du doigt le bouton pour rallumer l'électricité, son sourire refusant de quitter ses lèvres. Si tout se passait bien, seule la lumière de la chambre du bas devrait s'allumer.

Tomohisa Yamashita s'arrêta en plein élan. Il déposa lentement son portable sur la table de la cuisine, et recula à pas de loup jusqu'au centre du salon. Il ne rêvait pas. La lumière de la chambre principale venait de s'allumer. Alors qu'il croyait que son coeur ne pourrait jamais battre plus vite que cela, il se détrompa. Son stress ne faisait que monter, et il avala difficilement sa salive. Bien malgré lui, il sentit comme un courant électrique traverser tout son corps, quand il pensa à son amant qui, cette fois, devait sûrement bel et bien l'attendre dans la pièce. Un feu brûlait dans son ventre, ses mains le démangeaient. trois mois, trois mois sans le voir à cause de cette fichue tournée solo...

_Ryo, murmura-t-il un s'approchant de plus en plus de la chambre, j'ai envie de te sauter dessus... j'ai vraiment envie de toi là...

Le sourire de Ryo ne fit que s'agrandir lorsqu'il entendit cette remarque, de sa cachette. « Désolé, eut-il envie de répondre, mais dans quelques instants tu ne seras plus en état de penser ça... »

Yamapi s'arrêta devant la porte entrebâillée et la poussa tout doucement. Il posa un premier pied dans la salle, et ce qu'il vit le figea sur place.

-A SUIVRE-

Merci de m'avoir lue. La suite des aventures de RyoPi dans la partie 2 de cet OS ! N'hésitez pas à envoyer des reviews, ça fait toujours très beaucoup plaisir, j'espère que jusqu'ici vous vous ennuyez pas trop (même si le meilleur -le lemon- est à venir ) !

Aki