Disclaimer : l'univers d'Harry Potter ne m'appartient pas. Et c'est dommage. L'image de couverture non plus, d'ailleurs : je l'ai trouvée sur le DA de Scraps.


« Serpentard ! »

Ce mot résonnait à l'infini dans sa tête depuis près de vingt minutes. Sa consonance lui paraissait soudainement étrange, dissonante, presque effrayante. Il n'avait jamais voulu se retrouver ici. Non, pour rien au monde il ne l'avait voulu.

Alors pourquoi ?

Son père lui avait pourtant dit qu'il aurait le choix. Mais on ne le lui avait pas laissé.

La Grande Salle lui paraissait soudainement moins claire, moins chaleureuse, comme si on en avait aspiré toute la chaleur. Tout en faisant un immense effort pour retenir les larmes qui brouillaient son regard, Albus tenta de se remémorer les paroles que son père avait prononcées sur le quai 9 ¾. En vain.

Tout ce qu'il savait, c'était qu'il lui avait menti. Sur toute la ligne. Il aurait préféré se retrouver n'importe où ailleurs que dans cette maudite maison.

Il chercha Rose du regard. Celle-ci avait été envoyée à Serdaigle. Elle semblait parfaitement à l'aise parmi ses camarades, avec lesquels elle parlait et plaisantait déjà. Albus eut un pincement au cœur. Se pouvait-il qu'elle l'ait déjà oublié ? Il avait toujours pensé qu'ils se retrouveraient ensemble à Gryffondor, qu'il avait d'ores et déjà la garantie d'avoir une amie à ses côtés pour affronter ses premiers jours à Poudlard, mais visiblement, le destin ne semblait pas être de son côté aujourd'hui.

Albus jaugea d'un regard moribond ses nouveaux camarades. Il fut presque déçu de constater qu'ils avaient tous l'air… complètement normaux. Bon, il y avait bien cette fille aux étranges cheveux bleus et dont le visage respirait la suffisance, et ce petit garçon à la coupe au bol qui semblait prêt à découper en morceaux quiconque oserait lui adresser la parole. Mais à part ça…

Pourtant, dans sa tête, les Serpentards étaient tous censés arborer une mine patibulaire et mépriser le monde entier. Etrange, y'a sans doute anguille sous roche.

« Si mes parents sont sorciers ? Mais bien entendu, » dit la fille aux cheveux bleus d'un air presque scandalisé. « Ne me dis pas que tu n'as jamais entendu parler de Kamad Tournayelocat ? » poursuivit-elle à l'intention du garçon à la peau mate qui lui avait posé la question. Voyant son air interloqué, elle poussa un long soupir. « Le directeur du Département de la Coopération Magique Internationale. C'est mon père. Et ma mère est issue d'une loooongue lignée de sorciers. D'ailleurs, Scorpius et moi sommes cousins, » dit-elle en adressant un sourire éblouissant au blondinet qui était assis non loin d'elle.

Le simple fait d'être associé à Scorpius Malefoy en appartenant à la même maison que lui donna envie de vomir à Albus. D'ailleurs sa soi-disant cousine avait l'air d'être une vraie pimbêche. Bizarrement, ça ne l'étonnait pas vraiment.

Le garçon à la peau mate leva les yeux au ciel avant de se tourner vers Albus. Celui-ci ne manqua pas de constater qu'une cicatrice rosâtre barrait le côté droit de son visage, laissant sa paupière à demi fermée. « Jolie, mais elle a l'air d'avoir un peu le melon. Tu ne trouves pas ? » glissa-t-il à Albus avec un clin d'œil.

Albus lui rendit un regard interloqué. « Je, euh, bah… » bafouilla-t-il lamentablement. Il ne savait pas trop quoi répondre. Ça le gênait un peu d'admettre devant quelqu'un qu'il trouvait une fille jolie.

« En tout cas, ce n'est pas ça qui va m'empêcher de tenter mon coup avec elle. T'as vu comme elle me regardait, tout à l'heure ? C'est dans la poche, » continua le garçon d'un ton assuré.

« … Quoi ? » C'était la première fois qu'Albus entendait un garçon de son âge parler comme ça. Lui et tous les copains qu'il avait eus jusqu'à présent ne s'intéressaient pas vraiment aux filles. Bon, bien sûr, un jour il aurait sûrement une femme et tout, mais ça lui paraissait vraiment lointain, voire à la limite de l'inconcevable.

« Bah, tu sais, les filles, ça va et ça vient. J'ai l'habitude, moi. Tu sais, quand j'avais neuf ans, il y a une nana de seize ans qui m'a demandé de coucher avec elle. Mais j'ai dit non, elle était trop moche, » poursuivit le garçon à la peau mate en prenant l'air de celui qui s'y connaît.

Albus le considéra d'un air à la fois incrédule et dégouté. Il n'avait jamais croisé quelqu'un d'aussi vantard auparavant. Alors qu'il se demandait ce qu'il pouvait bien répondre à ça, une voix fluette coupa court à leur « discussion ». « Comment vous parlez des filles, vous ! »

C'était la fille minuscule assise en face d'Albus qui venait de parler. Elle avait les cheveux châtains clairs, le visage rond et paraissait très en colère. Le garçon se sentit soudain très mal à l'aise. « Euh, il y a méprise, moi j'ai pas… » tenta-t-il vainement avant d'être coupé par le garçon à la peau mate.

« Wahou ! » s'exclama celui-ci. « Enchanté, moi c'est Aodrenn, » dit-il en tendant à la blondinette une main amicale qu'elle considéra avec un air proche de l'horreur. « Dis-moi, » continua-t-il sur un ton plus entreprenant, « ton père il vend des cracottes ? Parce que t'es vraiment trop… »

La fille venait de lui faire un doigt d'honneur avant de se remettre à déguster tranquillement sa poularde. Le garçon, Aodrenn, en resta comme deux ronds de flan. « Mon frère m'avait dit que ça marchait à tous les coups, pourtant ! » lança-t-il d'un air déconfit à Albus, qui avait failli s'étouffer avec son propre repas en se retenant de rire. « Hé, euh… La blonde… » tenta-t-il à l'intention de la fille, qui ne lui prêtait plus la moindre attention.

Elle releva la tête en haussant un sourcil. « Tu m'appelles encore une fois la blonde et je t'explose la gueule contre ma chaussure, pigé ? Et maintenant laissez-moi finir mon dîner les machos. »

Aodrenn écarquilla les yeux. « Euh… Pigé. » Il se tourna vers Albus en paraissant avoir repris contenance. « Il n'y a qu'un pas de l'amour à la haine, » affirma-t-il avec un nouveau clin d'œil. Puis il se prit une tarte à la marmelade en pleine figure.

« Tu me cherches ou quoi ? Tu veux te battre, c'est ça ? » explosa la blondinette, qui s'était levée et avait encore son assiette vide à la main.

« Argh ! J'ai de la marmelade sur mon chemisier, c'est dégoûtant ! » se plaignit la fille aux cheveux bleus, Dorhaya Tournayelocat, d'une voix aigüe.

« Navrée, » grommela la fille blonde, qui n'avait pas du tout l'air navrée.

Son interlocutrice la fixa, les yeux ronds d'indignation. « Navrée ? Tu penses t'en tirer avec de simples excuses ? Pour ta gouverne, sache que ce chemisier a été fait sur mesure. Tu auras intérêt à me rembourser le blanchisseur. »

Elle avait dit tout cela très rapidement et sans reprendre son souffle. La blondinette la fixait comme si elle était devenue complètement folle. « T'es pas un peu malade ? C'est que de la bouffe, ça disparaîtra en un coup de baguette. »

L'air royalement exaspérée, Dorhaya, leva les yeux au ciel. « Ce vêtement a été fait en soie de Verluisant. A l'heure où nous parlons, la graisse est déjà en train d'attaquer les fibres du tissu, » expliqua-t-elle très lentement, comme si elle faisait la leçon à un enfant de quatre ans. « Voilà pourquoi il nécessite un lavage particulier. D'ailleurs, si ça ne vous ennuie pas, je vais aller me changer. »

Puis elle se leva sortit de la Grande Salle, suivie des regards incrédules de ses camarades. « Elle est givrée, cette fille, » souffla la blondinette, résumant à peu près la pensée collective.


« Il n'y a pas moyen que je partage ma chambre avec ce taré ! J'ai l'impression qu'il me déshabille du regard à chaque fois que je le croise. »

« Arrête ton cinéma, tu ne le connais même pas, » lui souffla Albus, qui se sentait un peu gêné vis-à-vis du garçon à la coupe au bol, qu'il avait déjà remarqué au cours du repas. Quand Aodrenn avait su qu'ils allaient devoir faire dortoir commun pendant toute une année, il avait littéralement pété les plombs.

« Ecoute Al. Moi, je n'ai aucun souci avec toi. Je t'aime bien, tu vois. Mais ce gars. S'il n'essaie pas de nous violer, il nous tuera pendant notre sommeil. Sérieusement, regarde-le un peu ! Tu ne vois pas le psychopathe qui sommeille en lui ? »

Ledit psychopathe n'avait pas proféré un seul mot pour sa défense et se contentait de les observer, assis sur son lit droit comme un piquet, les mains crispées sur ses cuisses. Albus se sentait rempli de pitié à son égard. « Tu… Tu devrais lui laisser une chance, » tenta-t-il, mal à l'aise.

« Mais oui, bien sûr ! Comme ça, quand on sera tous les deux suspendus nus à un crochet, on pourra s'en mordre les doigts. Hé, l'angoissé, je te jure que si tu tentes quoi que ce soit de louche, je te lancerai un sort dont tu ne te remettras pas, » lança Aodrenn sur un ton féroce. L'autre garçon ne répondit rien, se contentant de lui adresser un regard vide en retour de ses paroles blessantes. « Tu m'écoutes ou pas ? »

« Je… Je suis pas un psychopathe, » lâcha le garçon d'une voix incertaine après un long silence.

« Tu penses que c'est parce que tu le dis que je vais te croire ? » dit Aodrenn en haussant un sourcil. Décidément, Albus ne l'aimait pas beaucoup. Il était, à peu de choses près, l'incarnation du parfait Serpentard tel qu'il se l'était toujours figuré.

En outre, la prétentieuse aux cheveux bleus, la blondinette agressive et ce garçon au regard étrange ne lui faisaient guère meilleure impression. Ils avaient tous l'air d'être des personnes atypiques, mais pas vraiment sympathiques. Un hibou émergea du conduit qui se trouvait au centre de la pièce et coupa brusquement le fil de ses pensées.

« Je crois que c'est pour toi, » dit Aodrenn en enfilant son haut de pyjama. Amusé, Albus constata qu'il s'agissait d'un T-shirt comportant des motifs militaires et qui faisait franchement bébé.

Albus reconnut Dia, la chouette hulotte de son frère. Inexplicablement, savoir que James se trouvait quelque part dans le château, pas loin de lui, même s'ils ne partageaient pas la même maison, lui mit un peu de baume au cœur. Il déplia le papier qui était accroché à la patte de Dia.

Bonne première nuit chez tes nouveaux copains les serpents. On se voit demain au déjeuner, essaye de survivre d'ici là - James.

Albus soupira. A vrai dire, ce n'était pas la nuit qui risquait d'être longue. C'était plutôt l'année.


« Je crois qu'on est perdus. »

« Non mais. Sérieux, on s'est vraiment paumés là, non ? »

« Bon, dans dix minutes, je nous considère comme définitivement perdus.»

« Je te jure que si tu prononces encore une fois les mots « perdus » et « paumés », je te colle dans le lac avec des chaussures en béton, » lâcha Nesrin, la blondinette, d'une voix absolument glaciale.

Albus et Aodrenn lui lancèrent un regard effrayé et ce dernier, par simple mesure de précaution, choisit de se taire. Cela faisait à peine deux jours que les cours avaient commencé et elle les avait déjà menacés plus de fois qu'ils ne l'avaient jamais été au cours de toute leur vie. Et voilà qu'ils se retrouvaient coincés avec cette furie, seuls dans un couloir, sans trop savoir où aller. Les escaliers mouvants, les couloirs sinueux et le retard qu'ils avaient pris avaient eu raison de l'itinéraire qu'ils comptaient prendre pour se rendre en cours de métamorphose.

« Tss. D'habitude, je suis les autres élèves pour trouver ma salle, » pesta Nesrin en les fusillant du regard. « Mais à cause de vous, je sens que je suis pas prête d'y arriver. »

« Tu sais, Nénesse, si tu dois arriver en retard en cours, alors tu arriveras en retard en cours, » commença Aodrenn sur un ton infiniment condescendant. « Tout est écrit à l'avance, tu n'y peux rien. Dans cette histoire, nous ne sommes que des victimes du destin qui… » Il croisa le regard noir que lui lançait Nesrin et s'abstint de poursuivre son monologue.

C'est donc silencieusement qu'ils poursuivirent leur déambulation à travers les couloirs du château. Les pas de Nesrin les menèrent jusque dans un couloir désaffecté et qui, de l'avis d'Albus, ne dégageait pas une atmosphère franchement rassurante. Des armures grises et vides s'alignaient le long des murs à la tapisserie défraîchie et les torches étaient toutes éteintes. « … Je propose qu'on revienne sur nos pas. On ne devrait pas être ici, » dit Nesrin, d'une voix un peu moins assurée que d'habitude.

« Alors, on a peur ? » rétorqua Aodrenn sur un ton narquois. Elle lui lança un regard noir. « Bah, tu sais, c'est normal pour une fille de… » Une fenêtre claqua derrière eux et Aodrenn laissa échapper un cri de surprise aigu. Nesrin et Albus éclatèrent tous deux d'un grand rire ouvertement moqueur.

« Je ne savais pas que sécher les cours était un concept si hilarant, » lança une voix pincée derrière eux, coupant court à leur hilarité. Tous firent volte-face pour tomber nez à nez avec une Dorhaya contrariée. Le garçon à la coupe au bol avec qui il partageait son dortoir, et dont Albus ne connaissait toujours pas le nom, se tenait un peu en retrait derrière elle.

« Visiblement, tu es mal placée pour faire des reproches. Qu'est-ce que tu fais là, toi ? » répondit Nesrin en croisant les bras. Les deux filles n'avaient pas l'air de s'apprécier beaucoup.

« Pas la même chose que vous, figure-toi. Traîner dans un couloir interdit au lieu d'aller en cours, quelle brillante idée, vraiment. Le professeur Longdubat nous a chargés, Kevin et moi, d'aller vous chercher. Ça fait un quart d'heure qu'on remue ciel et terre pour vous trouver, » dit Dorhaya avec son habituelle voix hautaine.

« On ne séchait pas, on était juste perdus ! » répliqua Albus avec véhémence. Si ses professeurs commençaient à penser qu'il manquait volontairement les cours deux jours à peine après la rentrée, ça risquait de ne pas être bon pour lui. D'autant plus que le professeur Longdubat connaissait très bien ses parents si jamais tout cela remontait jusqu'à leurs oreilles… Il préférait ne même pas y penser.

Dorhaya lui adressa un petit sourire satisfait. « Oh, tu sais, que vous séchiez ou pas, ça m'importe peu. C'est au professeur que vous devrez rendre des comptes, pas à moi. » Albus serra les poings. Il se considérait comme quelqu'un de relativement conciliant, mais cette fille était la personne la plus insupportable qu'il lui ait jamais été donné de rencontrer. Sous prétexte qu'elle était issue d'une prestigieuse lignée de sorciers, elle se croyait supérieure au reste du monde et ne manquait pas de le faire savoir toutes les trente secondes environ.

Alors qu'elle semblait sur le point d'ajouter quelque chose, une sorte de murmure étrange monta des murs du couloir. Le cœur d'Albus manqua un battement et il se retourna lentement. Il ne vit rien d'anormal à part eux, personne d'autre ne se trouvait ici.

« C-C'était quoi, ça ? » demanda Nesrin en se cachant derrière Albus et Aodrenn, qui n'étaient pas vraiment rassurés eux non plus.

« C'est sûrement le vent qui nous parle, » dit le garçon étrange, Kevin, d'une voix lugubre. Tout le monde se tourna vers lui, l'air interloqué.

« … Et il nous dit quoi ? » demanda Aodrenn en haussant un sourcil.

« Je ne sais pas. Je ne parle pas le vent, » répondit Kevin sur un ton placide. Dorhaya poussa un long soupir chargé de mépris.

« Formidable ! » s'exclama Aodrenn en levant les yeux au ciel. « Et moi, je parle actuellement à un renifleur de culottes, je me demande bien pourquoi ! D'ailleurs, un conseil, investis dans les cachous, parce que t'as une haleine de chiottes. »

« Aodrenn… » commença Albus, avant d'être interrompu par une Nesrin livide qui l'avait saisi par le bras. Il se tourna vers elle, un air interrogateur peint sur le visage. D'un doigt tremblant, elle désigna un chat qui se tenait derrière Kevin et Dorhaya, et dardait sur le petit groupe son regard jaune inquisiteur.

Miss Teigne.

Il y eut un léger moment de flottement, au cours duquel la chatte du concierge et les cinq enfants se fixèrent dans le silence le plus complet. Puis elle s'enfuit en courant dans la direction opposée.

« Rattrapez ce chat ! » hurla Dorhaya d'une voix perçante, brisant l'inertie qui les maintenait figés sur place depuis une bonne dizaine de secondes. « Si quelqu'un découvre qu'on était ici, on aura de très, très gros ennuis ! »

Ce fut Aodrenn qui se lança le premier à sa poursuite, en bousculant Nesrin et Albus dans sa précipitation. Comprenant qu'il ne pourrait jamais rattraper Miss Teigne, il dégaina sa baguette magique et se mit à faire de grands moulinets avec, dans l'espoir de l'arrêter. Paniqué, il invoqua le seul sort qu'il connaissait, quelque chose qu'il avait lu dans « Le Quidditch à travers les âges » la veille. « Repulso ! » brailla-t-il, animé par l'énergie du désespoir. Une gerbe d'étincelles rouges jaillit de sa baguette et alla frapper une armure qui s'effondra dans un grand fracas sur Miss Teigne. Le chat poussa un miaulement étouffé, puis tout redevint silencieux.

Albus dépassa un Aodrenn qui semblait littéralement pétrifié sur place, puis s'accroupit à côté de l'armure. Il souleva précautionneusement le lourd heaume de métal, sous lequel se trouvait Miss Teigne.

« Maintenant qu'elle est hors d'état de nuire, on va en faire quoi ? » demanda Nesrin en s'approchant.

« On pourrait peut-être lui lancer un sortilège d'Amnésie, » suggéra Kevin.

« Tu penses que ça fonctionne sur les chats ? »

« Les gars… » entama Albus sur un ton tremblant. « Je ne pense pas qu'un sortilège d'Amnésie sera nécessaire. »

« Et pourquoi ça ? » demanda Dorhaya en prenant un air agacé.

« … Parce que j'ai l'impression qu'elle est morte. On, on vient de tuer le chat du concierge, » déclara Albus d'une voix blanche, après un moment d'hésitation.

Tout compte fait, l'année ne commençait pas mal.

Alors que tous échangeaient des regards horrifiés, qu'un silence de plomb s'abattait dans le couloir et que le visage d'Aodrenn perdait ses dernières couleurs, Albus se dit qu'elle promettait plutôt d'être apocalyptique.

Petite note de bas de page. Bon, ce n'est peut-être pas génial, mais voilà le début de ma première fanfiction HP ! Et que vous ayez aimé ou pas, j'adoooorerais connaître votre avis, donc n'hésitez pas à laisser une petite review. (clocharde spotted youhouuu)