Le Marquis des Anges
Auteur : (s'éclaircit la gorge) hrem hrem Mimiko…
Série : Gundam Wing.
Genre : Quand votre (propre) sœur vous met au défi d'écrire un yaoi sur GW… Première fois donc… Vais-je supporter de laisser mon Heero à un autre ? On verra bien. Après bon, je plaide coupable pour fanatisation de certains livres et films qui ont inspiré cette chose… UA (oui pas bonne époque, et pas bon endroit), ptet un ptit peu OOC et yaoi donc.
Couple : 2+1 (niark, reste à savoir si le 1 va coopérer…).
Disclaimer : Rien n'est moi, tout les persos sont aux auteurs de Gundam Wing, les chanceux…
Prologue : Pour tomber amoureux (d'un amour impossible)
La forêt était calme aux alentours. Du moins c'est ce qu'il croyait. Le soleil au plus fort de l'après-midi brillait derrière la voute végétal des arbres qui apportaient un peu de fraîcheur. Le jeune homme allongé contre les racines d'un vieux chêne en soupira d'aise. Il était rare pour lui d'avoir ce genre de moments de détente.
Duo avait les cheveux longs, très longs, pour un intérêt pratique, il les nouait après ces rares baignades dans la Seine, en une natte fermement serrée. Etant parti en campagne, le jeune homme venait de barboter dans l'eau de la rivière chauffé par l'été, et était tout propre. Du moins, pour autant que pouvait l'être les gens de sa condition.
Il avait un visage rond, avec une mâchoire légèrement marqué, et aurait pût paraitre totalement masculin s'il n'avait pas hérité de grands yeux d'une couleur proche du violet bordé de longs cils bruns, ses sourcils en soulignant l'arrondis. Avec sa longue tresse, il cultivait son ambiguïté avec ferveur. Combien de gens dans la rue ne s'arrêtait pas pour savoir de quel sexe était la personne si bien faite d'elle qu'il voyait. Son corps était élancé, finement musclé, tout en agilité et en souplesse.
C'était normal, Duo était ce qu'on appelait un voleur à la tire. Un mécréant.
Mais chut, n'allez le raconter à personne.
Il portait une légère chemise en lin ouverte sur le haut de son torse imberbe, sa blancheur était passée depuis le temps qu'il l'avait, et elle touchait plus dans les ocres à présent. C'était tout de même la plus jolie chemise qu'il avait. En bas il portait un simple pantalon de toile bleu pastel. Il ne portait pas de chaussure. Il avait bien des sabots, mais dans la campagne, il préférait aller nu pied.
C'était une parfaite journée d'aout, et il avait emmené Hilde, sa meilleure amie, orpheline de la rue, pour se baigner dans le coin où il se rendait tous les ans. C'était un peu leur lieu de villégiature, dans une campagne assez éloigné de Paris.
Celle-ci était restée prés de la rivière pour prendre des couleurs. Ce qui dégoutait le jeune homme, car même exposé au plus chaud soleil il restait aussi blanc qu'un cachet d'aspirine, ou ne réussissait qu'à devenir rouge comme un homard.
Dédaignant l'astre flamboyant pour éviter les coups de soleil, il s'était allongé à l'ombre pour se reposer et croyait assez naïvement que son bonheur de tranquillité ne serait pas brisé.
Un sanglier en décida autrement.
Apparaissant brusquement d'un fourré, aveuglé par la douleur d'une flèche plantée dans le dos, il fonça sur le jeune homme qui ne dût son salut qu'à son adresse et son savoir de voleur. C'est un dire un coup de hanche et un petit sprint dans la forêt. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas l'habitude de fuir les gardes dans les rues, mais ce sanglier et le terrain rempli d'obstacles ne lui facilitait pas l'affaire.
Et ce qui était écrit arriva, une racine traitresse lui fit un croche patte, l'envoyant embrasser la terre comme une crêpe.
Duo se retourna avec terreur, voyant l'animal fou arriver vers lui pour l'écraser. Un sifflement retentit alors et une nouvelle flèche alla s'enfoncer dans la tête du porc, qui après s'être immobilisé de surprise, s'effondra comme une masse au pied du voleur.
Il entendit des coups de sabots et trois chevaux montés apparurent prés de la carcasse. Celui montait sur un cheval blanc s'avança vers lui, contournant le corps mort et lui tendant une main pour se relever.
-Est-ce que ça va Mademoiselle ?
Quand Duo tourna la tête vers lui, il fut incapable de respirer pendant bien dix secondes. Soit c'était la chaleur, soit c'était le choc, mais il avait un ange devant ses yeux.
Un visage fin et masculin, la peau dorée par le soleil, des yeux perçant d'un bleu irréel dans lesquelles il se plongea pendant bien trois secondes, et n'aurait jamais voulu en sortir. Des mèches brunes tombaient délicatement sur son visage de sa chevelure ébouriffée probablement par la chevauché. Il était grand, somptueusement vêtu, laissant deviner sa noblesse et un corps tout en muscles nerveux.
Le voleur avala difficilement sa salive tout en pivotant son corps complètement, se callant sur ses fesses et ses coudes.
-Mais tu es un homme…
Brillante déduction, mais il ne lui en voulait pas. Tout le monde faisait l'erreur après tout.
Son ange retira sa main brutalement, ne sachant plus comment réagir, ce fut un des autres cavaliers qui le sauva :
-Comte de Toulouse, nous devons rejoindre le corps de chasse principal, je n'entends plus les chiens… Et le Roi n'aime pas qu'on rate ses coups.
-Vous avez raison, répondit il en remontant, pensez vous que nous pouvons ramener cette prise ?
-Comte, le Roi n'a eu qu'une perdrix pour le moment, je pense que cela risque de le froisser.
-Vous avez raison, très bien, partons !
Et aussitôt dit, aussitôt fait, après une volte face, les trois étalons disparurent de la vie de Duo le laissant à terre, complètement ébêtté.
Comte ! Son ange était comte ! Il faisait parti de la haute noblesse alors pourquoi son cœur battait aussi fortement ? Comme il n'avait jamais battu auparavant pour toutes les aventures qu'il avait eu…
Non. Youhouuuuu ! Duo, il est Comte et toi tu es quoi déjà ? Ah oui, un petit merdeux du trottoir, un enfant de la cour des miracles qui se lave dans les caniveaux, risque sa vie pour voler un malheureux morceau de pain et ne pas mourir de faim, n'a pas de toit fixe et possède en tout et pour tout trois chemise et une paire de sabot !
-DUOOOOOOO EST-CE QUE CA VAAAAAAA ??????????
Hilde lui sauta dessus sans qu'il ait eu le temps de répondre, l'examinant de tous les côtés. La rue l'avait marqué assez profondément : elle avait une forte carrure pour une femme, les cheveux bruns coupé à la garçon, une idée de Duo pour éviter les viols, et de tout aussi grands yeux que lui.
-Qu'est ce qu'il s'est passé ? Demanda-t-elle comme il se taisait, chose rare chez le jeune homme, l'air complètement ailleurs.
-Ya pas, faut que je le revoie. Je suis déjà fou de lui… Décida-t-il avec détermination en se levant et en époussetant son pantalon avant de partir vers la route sous l'œil vaguement inquiété de Hilde.
Qu'est ce que Duo lui préparait encore ?
A suivre…
Mot de l'auteur :
Vi c'est court, c'est qu'un prologue. Je continuerais à écrire que si ça vous plait, alors n'hésitez pas une seconde à laisser une review -. Arigato !
