Yo tout le monde, c'est la toute première fois que je publie une fanfiction, je suis comme un légume tout frais cueillit a la bonne saison ! J'ai choisi de m'attaquer pour cette première fois a deux de mes fandoms fétiches du moment dans le cadre d'une énorme fiction a plusieurs chapitres que j'entame avec celui la ou Sherlock découvre l'existence du monde de la magie, chronologiquement il se passe avant les événement de la prison d'Azkaban et après le mariage de Watson.
Disclaimer : Sherlock Holmes et tous les personnages suivant ses aventures appartiennent a Sir Arthur Conan Doyle, et Harry Potter a J.K Rowling.
Je vous souhaite une bonne lecture !
Holmes a Poudlard ! « La magie de la déduction.»
Chapitre 1 : Lettre improbable.
Sherlock était vautré sur son fauteuil usé en peau de daim, il se tenait ainsi, inerte, les deux mains écrasées sur son visage depuis bientôt une semaine. Ne buvant que quelques gorgées d'alcool de temps à autre, l'appartement négligé et laissé dans un sal état était encombré de mille et une babioles, c'était encore plus sinistre que d'habitude maintenant que John l'avait quitté pour sa lune de miel qu'il passait tranquillement en compagnie de Mary. Lestrade lui n'était pas passé par le 221B, Baker Street pour livrer à l'as de la déduction sa dose d'enquêtes à mordiller ou de meurtres à se mettre sous la dent, Sherlock s'ennuyait donc lourdement, le constant désordre qui s'était installé dans son cerveau commençait à sévir sur sa santé, il frôlait la grosse dépression…
En face de lui, directement était installée une énorme pile de journaux sur le bord d'une table de coin, ils avaient l'air d'avoir été lus et relus dans l'espoir de tomber peut-être par magie, sur une grosse affaire. Hélas tout ce qu'il y avait trouvé de curieux était un rapport à l'aspect banal de plusieurs personnes au nombre de neuf ayant affirmées avoir vu une voiture volante dans le ciel par un après-midi nuageux au-dessus de la gare de Londres, ce qui relevait d'une absurdité peu commune en outre ce qui était plus absurde encore, c'était que le journal en lui-même datait de plus d'une année…
Pourquoi donc Holmes s'intéressait-il à une info aussi ridicule, direz-vous ?
Personne ne pouvait le savoir ni même donner une idée subtile sur le fait qui l'ai poussé à entreprendre une telle fouille.
Or la rubrique des faits divers de ce journal ou était griffonné dans un coin le petit paragraphe attaché à une photo de voiture volante était mise à jour hebdomadairement, ce qui attisait l'attention de Sherlock, c'était qu'à l'édition du lendemain, celle qui suivait donc, il sembla avoir était fait entièrement abstraction du fait cité plus haut, comme si il n'avait jamais été écrit qu'une bande de gens avaient vu une voiture volante dans le ciel de Londres, pourquoi ? Il se le demandait bien.
Sherlock n'était pas idiot, il savait qu'il pouvait s'agir là d'une erreur de la part d'un journaliste ou d'une arnaque, ça arrivait en générale dans la presse néanmoins il ne cessa de penser à l'éventualité où il y aurai vraiment eu de voiture volante et a comment il aurai pu s'y prendre pour éplucher une telle énigme si jamais elle fut vraie , il savait lui-même qu'il ne faisait que perdre son temps ainsi que le peu de santé mentale qui lui restait sur une affaire aussi vieille et aussi sordide pourtant il détestait montrer des signes de lassitude, il devait toujours avoir quelque mystère à élucider sous les mains pour laisser son cerveau actif.
Alors qu'il s'enfonçait plus profondément dans son fauteuil, il se fit entendre un craquement sur la vitre d'une des fenêtres du salon, Sherlock détourna immédiatement son regard à l'affut de ce qui avait pu provoquer ce bruissement, il leva la tête et à travers la vitre, il vit des nuages lourds d'orage déverser de fines cordes de pluie. Il se retourna, ennuyé de ne pas avoir surpris un criminel cherchant à le tuer. Il alluma sa pipe et pris un nouveau journal entre les mains, il commença à peine sa lecture quand à nouveau il entendit un toc sur la vitre, cette fois, il lâcha précipitamment le vulgaire bout de papier, s'arracha lourdement de son siège et ouvrit la maudite fenêtre, au dépourvu de son intuition propre, il fut surpris d'accueillir une chouette qui voltigea d'un battement d'ailes à l'intérieur, elle était grande et brune de couleur, elle se posa gracieusement sur un crâne humain au-dessus du bureau de Sherlock, ce dernier remarqua qu'elle tenait au bec ce qui ressemblait à une lettre.
« C'est un colis bien improbable que vous tenez la, dites-moi, qui vous envoie donc ? Est-ce encore une des fantaisies de Moriarty ? Ou bien mon très cher frère devient-il fous ? Il ne m'écrit jamais de lettre pourtant et si il le faisait, il n'utiliserait pas ce genre de moyen de communication... » Le hibou hocha la tête, l'air contrarié, il lâcha la lettre de son bec et repris son envole par-delà la fenêtre.
« Attendez ! Je n'ai pas terminé mon interrogatoire ! » S'écria-t-il en tentant de rattraper l'oiseau dans un geste désespéré. « Et merde ! » grogna t'il en refermant brutalement la fenêtre, il s'approcha d'un bond de la lettre et dans un spasme d'enthousiasme qui lui était habituel, la retourna dans tous les sens puis lit sur son dos.
« A monsieur, Sherlock Holmes. 221B, Baker Street, Londres.
De la part du ministère de la magie. »
Il retourna sur son fauteuil, s'assit confortablement, remua de son doigt le sceau tint en rouge qui protégeait le contenu de l'enveloppe puis dans une réflexion qui échappa au contrôle de son esprit, souffla « Curieux tout ça...Ministère…de la magie ? …» Et entreprit de la déchirer comme l'aurai fait un bambin de cinq ans à l'emballage de ses cadeaux d'anniversaire.
Une fois le contenu dévoilé, son regard las s'assombrit, la lettre était rédigée à l'encre en caractères raffinés, en haut du papier était dessiné un symbole décoré d'un grand M, et on pouvait lire sur un cercle. « Ministère de la magie. ».
« D'autant plus curieux mais pas pour le moins élémentaire, j'aime ça ! » siffla à nouveau Sherlock en ayant les yeux rivés sur le papier, « Non, ça ne peut pas être l'œuvre de Mycroft, il n'a pas d'humour propre… » Pensa-t-il encore, mais de qui s'agirai t'il dans ce cas ? Sherlock n'était pas doué en sciences politique mais était assez conscient de tous les ministères existants dans son pays et il n'y avait jamais eu, il en était sûr, de ministère de la magie, c'était absurde, quelqu'un lui faisait une farce bien monté, mais qui ? C'est ce qu'il se le demandait avant de tomber sur un nom au bas de la feuille.
« Sincèrement, Cornelius Fudge le ministre de la magie. »
Curieux, il continua la lecture en commençant plus haut.
« A l'égard de monsieur Sherlock Holmes.
Non, détrompez-vous ceci n'est pas une farce ni un poisson d'avril, c'est sans doute ce à quoi vous pensez en lisant ces lignes, vous n'avez certainement jamais entendu parler de nous et cela ne nous surprend guère, même vous, ne pouvez déduire notre existence dans le monde et pourtant, la magie existe bel et bien, le ministère est d'autant plus réel mais aucun Moldu (personne n'ayant pas de don magique) ne doute de notre existence, on sait se faire discret.
Cependant il y'a des choses qui nous échappent, une affaire si tordu…c'est pénible de l'avouer mais on en trouve pas la queue ! Du moins, jusqu'à ce qu'un membre du ministère parle de vos talents de déduction, on a lu plusieurs de vos affaires publiées depuis, c'était fascinant pour le moins qu'on puisse dire, notre constatation fut qu'il nous fallait vous contacter, nous voudrions savoir si il vous sera possible de mettre vos dons en œuvre pour nous de toute urgence.
A cet effet, Il nous a fallu exceptionnellement demander l'autorisation au gouvernement pour qu'ils acceptent de vous envoyer un hibou, cela fut difficile car selon la loi, ce genre de communication est formellement interdite, vous n'êtes en aucun cas sensé être au courant de notre existence. Sur ce, nous vous remercions d'avance si vous trouvez l'amabilité d'accepter l'invitation à notre rencontre aujourd'hui à 18h30 à la gare de Londres quai 9 3/4 afin de mieux nous connaitre Mr. Holmes.
A l'expression de mes plus sincères sentiments, Cornelius Fudge, le ministre de la magie. »
L'exaltation qu'il ressentit en terminant la lecture était telle qu'elle se manifestait physiquement sur les contours de son visage, devenus plus lumineux, ses cernes, volatilisés…il rigolait intérieurement, pensant « Cette lettre est totalement ridicule ! Quoi que très ingénieuse, on a su piqué ma curiosité, un hibou, un ministère de la magie et une affaire impossible ! Cornelius Fudge, qui que vous soyez, je vous dois une fière chandelle ! ».
Il jeta ensuite la lettre au-dessus de la pile de journaux, s'approcha d'un vieux porte manteau crasseux auquel était accroché sa redingote d'un noir corbeau, il l'enfila et sorti un gousset de sa poche intérieure, il était 16h40, c'était encore trop tôt mais en estimant les embouteillages fréquents à Londres, il était déjà presque en retard !
Son regard se détacha subitement du cadran lumineux de la montre et se posa curieusement sur la fenêtre, il y'avait du grabuge en bas, deux voitures de police c'étaient précipités devant chez lui et au bruit de pas pressé qu'il entendait dans la cage d'escaliers et aux piaillement de Mme. Hudson, il comprit que Lestrade n'allait pas tarder à débouler, et il déboula a l'instant même où cette réflexion se fit dans la tête de Sherlock.
L'officier de police poussa lourdement la porte d'entrée de sorte qu'il puisse se frayer un chemin à travers le désordre ordonné de Holmes, comme à chaque fois qu'il entrait dans l'appartement, son visage manifestait une anxiété certaine, il avait peur du mode de vie lugubre de son ami et il n'était pas le seul…
Sherlock lui faisait dos et observait le paysage morne de Baker Street à travers sa fenêtre alors que le pauvre officier peinait a le rejoindre.
« Lestrade vous voilà enfin, je ne vous attendez plus depuis un moment » s'exclama t'il en gardant sa position.
« Sher… »
« Alors qu'avez-vous à me raconter ? Vous ne revenez pas d'une enquête n'est-ce pas ? Elle était jolie au moins ? »
« Mais qu'est-ce que vous racontez enfin Sherlock ? »
« Allons Lestrade vous connaissez pourtant bien mes méthodes, il y'a des taches de rouge à lèvre sur votre col et ce parfum qui empeste…vous avez déjeuné avec une femme, vous le faites presque tous les jours depuis que vous avez rompu avec… »
« Arrête de jouer aux probabilités. » s'écria Lestrade, furieux de ce voir humilié une nouvelle fois par son complice, « ce n'est pas drôle, et puis tu as le dos tourné ! Comment peux-tu savoir qu'il y'a des marques de rouge à lèvre sur mon col ?! » Fit Lestrade tentant de cacher son col sous la veste qu'il portait.
« Je ne joue à rien, je vois simplement votre reflet sur cette sublime vitre, le reste est l'œuvre de ma technique de déduction que vous connaissez déjà. »
« J'abandonne… » S'effondra l'officier et dans un effort conscient continua. « C'est vrai, je ne reviens pas d'une enquête, c'est John Watson qui m'envoie prendre des nouvelles de vous, on s'inquiète pour vous et votre santé ! » Sherlock se retourna enfin, un sourire mesquin se dessinait sur son visage.
« Dites-lui cordialement qu'il devrait plutôt s'inquiéter pour lui-même. » Il demeura un moment à chercher son chapeau à l'intérieur d'une armoire faisant abstraction de la présence même de l'officier devant lui.
« Sherlock, que faites-vous ? » demanda Lestrade.
« Ça ne se voit pas ? Je me prépare pour sortir ! » Répondit Sherlock se coiffant de son chapeau emblématique.
« Ou partez-vous comme ça si tard ? »
Il eut comme un silence momentané, Sherlock était revenu devant sa grosse pille de journaux, il y prit la lettre furtivement et la fourra dans sa poche, ses yeux se calquèrent ensuite sur le journal qui était ouvert à l'article de la « voiture volante », il sourit en pensant a lui-même « J'ai la solution ! » puis se retourna devant Lestrade.
« Vous ne posez jamais les bonnes questions Lestrade, je pars comprendre pourquoi je suis un Moldu ! »
« Un Moldu mais qu'est-ce que ça veut dire ?! Holmes ! »
Trop tard ! Il avait déjà pris la porte, descendu les escaliers quatre à quatre et salué Madame Hudson, la porte de 221, B Baker Street se referma sous un énorme fracas de tonnerre.
Lestrade resta cloué sur place « Comment vais-je dire à John maintenant ?! »
Et on fini sur cette note mystérieuse ! La suite au prochain numéro !
